Jesse Owens
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James Cleveland Owens dit Jesse Owens, né le Modèle:Date de naissance à Oakville et mort le Modèle:Date de décès à Tucson, est un athlète américain considéré comme le premier sportif noir de renommée internationale, et comme le meilleur sprinteur de l'entre-deux-guerres<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quadruple médaillé d'or lors des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, il a par ailleurs amélioré à plusieurs reprises les records du monde du 100 mètres, du 200 mètres et du saut en longueur, discipline dans laquelle sa performance de Modèle:Unité, réalisée en 1935, resta inégalée durant plus d'un quart de siècle.
Biographie
Enfance
James Cleveland Owens naît le Modèle:Date- à Oakville, petite ville située dans le comté de Lawrence en Alabama<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Petit-fils d'esclaves, il est le dernier d'une fratrie de onze enfants.
Son père Henry est paysan et Emma, sa mère, repasse du linge pour d'autres familles<ref name="jud" />. Ils tentent tant bien que mal de survivre. D'une santé fragile, James est souvent malade, souffrant presque chaque hiver de pneumonie<ref name="jud">Judy Monroe, Modèle:Op. cit., page 6.</ref>. Il est d'apparence chétive, mais les médecins sont trop chers pour cette famille pauvre<ref>Thomas Streissguth, Modèle:Op. cit., page 5.</ref>. Son père a été son premier héros, gagnant les courses auxquelles il participait, avec les autres fermiers, tous les dimanches après le culte<ref name="j">Judy Monroe, Modèle:Op. cit., page 8.</ref>. Lui et ses frères et sœurs vont à l'école située à Modèle:Unité de leur maison en bus ou à pied, quand ils n'aident pas leurs parents dans les champs<ref name="j" />.
En 1920, la famille Owens quitte le Sud des États-Unis par manque de travail dans les champs de coton et pour offrir à ses enfants la chance d'un meilleur avenir. Influencée par les lettres d'une des sœurs de Jesse, Lillie, qui s'est mariée et habite à Cleveland, les Owens s’installent dans cette ville industrielle<ref>Thomas Streissguth, Modèle:Op. cit., page 6.</ref>. Scolarisé à la Junior High School de son quartier, l'école élémentaire de Bolton, le jeune James Cleveland est rapidement rebaptisé Modèle:Citation par son institutrice qui ne comprend pas son accent lorsqu'il prononce les initiales de son prénom (J. C.)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} About Jesse Owens, jesseowens.com, consulté le Modèle:Date-.</ref>,<ref name="Christophe" />. Parallèlement à sa scolarité, il effectue plusieurs activités professionnelles, travaillant notamment en tant que livreur dans une épicerie et manutentionnaire dans une usine de chaussures. C'est durant cette période qu'il découvre sa passion pour la course à pied<ref name="bio">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Jesse Owens, US history.com, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Carrière sportive
Les débuts de sa carrière athlétique
Entraîné par Charles Riley, Owens progresse régulièrement. Après la Junior High School de Bolton, il rejoint la Fairmount Junior High School en 1927<ref>Thomas Streissguth, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>,<ref>Eric Braun, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>, où son entraîneur est professeur de gym et entraîneur de l'équipe athlétique de l'école<ref>Thomas Streissguth, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>. Il s'entraîne tôt le matin, avant les cours, ne pouvant suivre les entraînements de l'après-midi car il travaille<ref name=bio/>. En plus des sprints courts, il pratique également le saut en hauteur, le saut en longueur, mais aussi le football et le basket-ball<ref name=a>Thomas Streissguth, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>. Il arrête, par la suite, le saut en hauteur, le football et le basket-ball, étant plus efficace dans les courses de sprint<ref name=a/>.
En 1928, il commence à établir des records au niveau junior en sauts en hauteur et en longueur<ref name=b>Thomas Streissguth, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>. La même année, Jesse rencontre Charley Paddock, champion olympique, lors d'un meeting à son école, et de cette rencontre naitra son envie de participer aux Jeux olympiques<ref name=b/>. Il entre à l'East Technical High School de Cleveland en 1930<ref>Tony Gentry, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>, pendant ses trois années d'études, il remporte 75 des Modèle:Unité auxquelles il participe<ref>Judy Monroe, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>.
En 1933, aux championnats interscolaires, il remporte trois titres : aux 100 yards (distance équivalente à Modèle:Unité) en Modèle:Heure. (record du monde égalé), aux Modèle:Unité (Modèle:Unité) et au saut en longueur avec Modèle:Unité. Ces performances lui apportent de multiples propositions d'universités américaines qui lui offrent une bourse d'études. Il opte finalement pour l'université d'État de l'Ohio à Columbus, en raison de ses programmes d'entraînement qui lui permettent d'exercer une activité professionnelle annexe<ref>Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlétisme, Paris, Minerva Press 2003 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Entraîné dès son arrivée à Columbus par Larry Snyder, Jesse Owens réalise Modèle:Unité au saut en longueur durant la saison 1934. Le Modèle:Date-, il saute Modèle:Unité et n'est plus qu'à un centimètre du record du monde.
Championnats universitaires 1935 : la journée du 25 mai 1935
En l'espace d'une heure, le Modèle:Date, aux championnats de la Big Ten Conference à Ann Arbor dans le Michigan, Jesse Owens bat ou égale six records du monde<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche Jesse Owens - USA Track and Field (USATF)</ref>,<ref name="Christophe">Modèle:Ouvrage</ref>.
Pourtant, il a failli manquer ce rendez-vous. En effet, étant tombé dans les escaliers quelques jours plus tôt après avoir chahuté avec ses amis, il ressent de fortes douleurs dorsales. Son dos le fait tellement souffrir qu'il doit se faire aider pour s'habiller<ref name="Christophe" />. Prenant également un bain bouillant pour tenter de se décontracter, il a toutefois les plus grandes difficultés à se rendre sur la ligne de départ du 100 yards. Dès le coup de feu du starter, Owens jaillit et, mettant de côté ses douleurs, parvient à égaler le record du monde du Modèle:Unité en Modèle:Heure. Deux des chronomètres s'arrêtent pourtant sur Modèle:Heure, mais les juges n'en tiennent pas compte.
Il se présente ensuite au sautoir pour le concours du saut en longueur. Il n'a le temps d'effectuer qu'un seul saut, car il est engagé dans d'autres courses. Il décide donc de tenter le tout pour le tout et met toute son énergie dans ce saut. Peu avant, il place un morceau de papier sous un caillou à hauteur du record du monde du Japonais Chūhei Nanbu (Modèle:Unité en 1931). Avec Modèle:Unité, il bat de Modèle:Unité le record du monde du Japonais et devient le premier athlète à franchir la barrière symbolique des Modèle:Unité. Il conservera ce record jusqu'en 1960 et les Modèle:Unité de Ralph Boston, peu avant les Jeux olympiques de Rome.
Après cet exploit, il court un Modèle:Unité en ligne droite en Modèle:Heure, ce qui lui permet de battre à la fois le record du monde du Modèle:Unité et du Modèle:Unité. Il court enfin un Modèle:Unité haies dans lequel il bat les records du monde du Modèle:Unité et du Modèle:Unité haies, en Modèle:Heure, bien qu'il ne soit pas un grand spécialiste des haies<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Une fois ses concours terminés, Owens regagne les vestiaires en boitant, acclamé par les Modèle:Unité du stade debout : ses douleurs dorsales sont réapparues.
Les Jeux olympiques de 1936
Compétition
Le Modèle:Date-, à Chicago, Jesse Owens bat le record du monde du Modèle:Unité en Modèle:Heure<ref>Modèle:Article</ref>. Un mois et demi plus tard, aux Jeux olympiques d'été de 1936, qui se déroulent au stade olympique de Berlin, Owens remporte quatre médailles d'or, sous les yeux d'Adolf Hitler.
Modèle:Unité
Pour la première des quatre épreuves, le Modèle:Unité, Jesse Owens remporte aisément sa série qualificative en Modèle:Heure, devançant de près de sept mètres le Japonais Sasaki. Quelques heures plus tard, lors des quarts de finale, l'Américain égale son propre record du monde du Modèle:Unité en Modèle:Heure, mais le vent un peu trop favorable (+Modèle:Unité par seconde, la limite maximale autorisée étant de Modèle:Unité par seconde) empêche l'homologation de ce temps. Le Modèle:Date, il remporte sa première médaille d'or, aux 100 mètres, en Modèle:Heure, malgré le retour en fin de course de son compatriote Ralph Metcalfe, second en Modèle:Heure.
Saut en longueur
Le Modèle:Date-, il participe à la finale du concours du saut en longueur. L'Allemand Luz Long bénéficie du bruyant soutien du public du stade olympique. Owens mène le concours avec Modèle:Unité, puis Modèle:Unité. Long revient à sa hauteur au cinquième essai, avec Modèle:Unité. Mais Owens garde son sang-froid et réussit Modèle:Unité, puis Modèle:Unité pour ses deux dernières tentatives. Long fut le premier à féliciter le vainqueur à sa sortie du sautoir<ref>Berlin 1936 : La fabuleuse histoire de Jesse Owens - Site officiel des JO Modèle:Vid.</ref>. Par la suite, les deux hommes devinrent amis. Luz Long (1913-1943) reçut à titre posthume la médaille Pierre de Coubertin.
Modèle:Unité
Le Modèle:Date-, Owens dispute la finale du 200 mètres. Il est le grand favori, d'autant plus que Metcalfe ne participe pas à cette épreuve, n'ayant pas réussi à se qualifier lors des sélections olympiques américaines. Owens s'impose largement en Modèle:Heure, battant le record du monde précédent de quatre dixièmes de seconde. Ce record ne sera battu que quinze ans plus tard par Andy Stanfield, en 1951, en Modèle:Heure.
Avec Modèle:Unité de seconde d'avance sur le deuxième, l'Américain Matthew Robinson, Owens remporte la plus large victoire dans l'histoire du Modèle:Unité olympique, à l'exception du Modèle:Unité de 2008, dans lequel le Jamaïcain Usain Bolt l'a emporté avec Modèle:Unité de seconde d'avance sur le deuxième.
Relais 4 × 100 mètres
Modèle:Multiple image Initialement, Owens et Metcalfe ne devaient pas participer au relais. Ils sont inclus dans l'équipe américaine à la dernière minute, en remplacement de deux athlètes juifs, Sam Stoller et Marty Glickman. L'éviction de ces deux athlètes provoqua une polémique dans le camp américain, car certains soupçonnèrent qu'il s'agissait là d'un geste pour satisfaire les hôtes allemands, dont les idées antisémites étaient bien connues.
Owens protesta auprès de Lawson Robertson, le coach américain, pour s'opposer à l'éviction de Stoller et Glickman, mais en vain. Robertson expliqua qu'il voulait simplement aligner la meilleure équipe possible<ref name="GreenspanBub">Les Olympiades: Les Hommes les plus rapides du monde, Greenspan Bub, Cic Vidéo 1987, D'après les archives des JO.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Marty Glickman - The Jewish Virtual Library.</ref>.
Lors des qualifications, l'équipe américaine égala le record du monde en Modèle:Heure.
La finale du relais 4 × 100 mètres eut lieu le Modèle:Date-. Désigné premier relayeur américain, Owens prend un départ rapide et parvient à creuser l'écart sur ses principaux adversaires, reprenant notamment Modèle:Unité à l'Italien Mariani et l'Allemand Leichum, avant de passer le témoin à son compatriote Ralph Metcalfe. Foy Draper et Frank Wykoff (le dernier relayeur) permettent ensuite aux États-Unis de conclure victorieusement la course, établissant un nouveau record du monde de l'épreuve en Modèle:Heure. L'Italie termine deuxième en Modèle:Heure, l'Allemagne troisième en Modèle:Heure.
Quadruple médaillé d'or durant ces Jeux, Jesse Owens égale la performance de son compatriote Alvin Kraenzlein, vainqueur du Modèle:Unité haies, du Modèle:Unité haies, du Modèle:Unité haies et du saut en longueur aux Jeux de Paris en 1900. Seul Carl Lewis parviendra à rééditer cet exploit par la suite en s'imposant sur les mêmes épreuves qu'Owens lors des Jeux olympiques d'été de 1984 à Los Angeles.
Contexte politique
Une des légendes qui entourent la participation d'Owens aux Jeux raconte qu'Hitler, furieux de voir un Noir triompher, aurait refusé de lui serrer la main.
En fait, le Modèle:Date-, Hitler reçoit dans sa loge des athlètes allemands vainqueurs des épreuves du jour pour les féliciter, puis il quitte le stade avant que l'athlète américain noir Cornelius Johnson, qui a remporté le concours du saut en hauteur, ne reçoive sa médaille. Les officiels font alors savoir au chancelier allemand qu'il doit, soit féliciter tous les vainqueurs, soit n'en féliciter aucun<ref name="GreenspanBub"/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Did Hitler Really Snub Jesse Owens at the 1936 Berlin Olympics? - Hyde Flippo, About.com, Modèle:Date-.</ref>. Hitler choisit de ne plus en féliciter aucun et rien n'indique que cette décision ait pu viser Owens en particulier<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Adolf Hitler, Jesse Owens and the Olympics Myth of 1936 - Rick Shenkman, History News Network, Modèle:Date-.</ref>.
Owens, pour sa part, affirma dans ses mémoires qu'Hitler ne l'avait pas snobé et lui avait fait un signe de la main lorsqu'il était passé devant sa loge : Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jeremy Schaap, Triumph: The Untold Story of Jesse Owens and Hitler's Olympics, Houghton Mifflin Harcourt, 2007, Modèle:ISBN Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Et Jesse Owens ajoute à ce propos : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jeremy Schaap, Triumph: The Untold Story of Jesse Owens and Hitler's Olympics, Houghton Mifflin Harcourt, 2007, Modèle:ISBN Modèle:P. Modèle:Lire en ligne.</ref>, ajoutant également « Après ces histoires d'Hitler qui m'aurait snobé, à mon retour aux États-Unis, je ne pouvais pas m'asseoir à l'avant des autobus, je devais m'asseoir à l'arrière, je ne pouvais pas vivre là où je le voulais »<ref name="onthisday">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jesse Owens Dies of Cancer at 66; Hero of the 1936 Berlin Olympics - Frank Litsky, The New York Times, Modèle:1er avril 1980.</ref>, pointant du doigt la ségrégation raciale aux États-Unis de l'époque.
En 2009, le journaliste sportif allemand Siegfried Mischner affirme que Jesse Owens avait en sa possession une photo de lui-même serrant la main à Adolf Hitler, et dit par ailleurs avoir assisté en personne à la poignée de main, mais que la presse avait alors décidé de ne pas publier la photo pour ne pas donner une image positive du dirigeant du Troisième Reich<ref>Hitler a bel et bien serré la main de Jesse Owens - Huffington Post, Modèle:Date-.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} ‘Hitler did shake hands with Jesse Owens’ - The Indian Express, Modèle:Date-.</ref>.
Sa vie après les Jeux de Berlin
De retour aux États-Unis, Jesse Owens est accueilli triomphalement. Il sera considéré comme un héros national, tout en restant un Afro-Américain, donc privé de droits civiques dans une Amérique largement ségrégationniste. Modèle:Référence souhaitée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après les Jeux et malgré ses exploits, il eut des difficultés pour vivre, en pratiquant et en faisant la promotion de son sport. Il participa, moyennant un peu d'argent, à des courses dans lesquelles il laissait de l'avance aux coureurs locaux, ce qui ne l’empêchait pas de les battre quand même. Il remporta des défis face à des chevaux de course, mais révéla plus tard qu'il pouvait gagner grâce à l'effroi du cheval entendant le bruit du pistolet de départ.
Son travail de promotion se transforma en une carrière de relations publiques, notamment comme disc jockey de jazz à Chicago.
Toute sa vie, il attribua sa carrière aux encouragements de Charles Riley, son entraîneur du collège qui l'avait repéré et lancé dans l'équipe nationale. (Voir Harrison Dillard, un athlète de Cleveland inspiré par Owens.)
Mort
Jesse Owens meurt en 1980 d'un cancer du poumon à l'âge de Modèle:Unité à Tucson en Arizona. À partir de Modèle:Unité il commence à fumer un paquet de cigarettes par jour pendant Modèle:Unité<ref name="onthisday"/>. Il repose au cimetière de Oak Woods à Chicago en Illinois. Sa femme Ruth lui a survécu 21 ans et est décédée en 2001.
Vie privée
En 1932, un an avant son entrée à l'université d'État de l'Ohio, lui et Ruth ont leur première enfant, Gloria<ref>Jacqueline Edmondson, Modèle:Op. cit., page XIX.</ref>. Jesse Owens et Minnie Ruth Solomon se marient le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien archive</ref>. Deux autres filles, Beverly et Marlene Owens, naissent respectivement en 1937 et 1939<ref name=XX>Jacqueline Edmondson, Modèle:Op. cit., page XX.</ref>.
En 1938, Jesse crée la Dry Cleaning Company<ref name=XX/>. En 1942, Owens déménage à Détroit pour travailler à la Ford Motor Company en tant que directeur du personnel<ref name=XX/>.
Palmarès
Jeux olympiques
- Jeux olympiques d'été de 1936
- Modèle:Médaille Modèle:Unité
- Modèle:Médaille Modèle:Unité
- Modèle:Médaille saut en longueur
- Modèle:Médaille relais 4 × Modèle:Unité
Championnats des États-Unis
En plein air
- Modèle:Médaille Modèle:Unité: 1936
- Modèle:MédailleModèle:MédailleModèle:Médaille saut en longueur: 1933, 1934, 1936
Indoor
- Modèle:Médaille saut en longueur: 1934, 1935
Championnats universitaires NCAA
- Modèle:MédailleModèle:Médaille Modèle:Unité: 1935, 1936
- Modèle:MédailleModèle:Médaille Modèle:Unité: 1935, 1936
- Modèle:MédailleModèle:Médaille 220 yards haies: 1935, 1936
- Modèle:MédailleModèle:Médaille saut en longueur: 1935, 1936
Championnats de la Big Ten Conference
- Modèle:Médaille 100 yards: 1935
- Modèle:Médaille 220 yards: 1935
- Modèle:Médaille 220 yards haies: 1935
- Modèle:Médaille saut en longueur: 1935
Championnats interscolaires américains
- Modèle:Médaille 100 yards: 1933
- Modèle:Médaille 220 yards: 1933
- Modèle:Médaille saut en longueur: 1933
Honneurs et décorations
En 1936, il est élu « Athlète de l'année » par l'Associated Press<ref name=XX/> et en 1950, il est nommé « Meilleur athlète des Modèle:Unité » par l'Associated Press.
Il est élu au Temple de la renommée de l'athlétisme des États-Unis en 1974.
Il fut décoré de la médaille présidentielle de la Liberté en 1976 par le président Gerald Ford et George H. W. Bush lui remit à titre posthume la médaille d'or du Congrès le Modèle:Date<ref>Loi de délivré P.L. 100-437, 102 Stat. 1717, Liste de récipiendaires de la médaille d'or du Congrès des États-Unis.</ref>.
Depuis 1981, le Modèle:Lang est remis chaque année au meilleur performeur américain de l'année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De même, en 1982, le Modèle:Lang renomme son titre d'athlète de l'année en Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1984, une rue de Berlin est baptisée en son honneur.
En mars 2012, Owens est admis à titre posthume au Temple de la renommée de l'IAAF ; il fait partie des Modèle:Unité athlètes annoncés comme intronisés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la culture
- Alexandre Najjar, Berlin 36, Plon, 2009 Modèle:ISBN
- Jesse Owens, chanson de Michel Jonasz, 2010 (album Les hommes sont toujours des enfants)
- La Couleur de la victoire (Race), long métrage de Stephen Hopkins sorti en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Dans le jeu Call of Duty: Vanguard, le sergent Booker Washington dit à ses hommes de « courir comme Jesse Owens ».
Notes et références
Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage (traduit de l'américain)
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
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- Modèle:Ouvrage
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Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases sport
- Modèle:Lien web
- Modèle:Site officiel
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata|^%a%a||plain=false}}/{{#if:|}} Modèle:Titre sans précision sur l’Modèle:Lang
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