Jeux olympiques de 1920

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Jeux olympiques

Les Jeux olympiques de 1920, officiellement nommés Jeux de la {{#ifeq:olympiade | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:olympiade| olympiade }} }}, sont la sixième édition des Jeux olympiques modernes. Ils ont lieu à Anvers en Belgique du Modèle:Date au Modèle:Date. Le comité de candidature est créé le Modèle:Date- et comprend notamment le président du Comité olympique belge Édouard de Laveleye et le membre du Comité international olympique Henri de Baillet-Latour. Les Jeux olympiques de 1916 sont annulés en raison de la Première Guerre mondiale et, après l'armistice de 1918, ceux de 1920 sont attribués à la ville flamande le Modèle:Date- en hommage à la souffrance et à la bravoure des Belges pendant la guerre. Les épreuves sont disputées à Anvers et dans d'autres villes du pays telles que Bruxelles et Ostende.

Vaincus et considérés comme responsables de la guerre, les Empires centraux et leurs successeurs (Allemagne, Autriche, Bulgarie, Empire ottoman et Hongrie) ne sont pas invités aux Jeux. La participation atteint tout de même un record de Modèle:Nobr et Modèle:Nombre (dont Modèle:Nobr). Ils s'affrontent dans Modèle:Nobr et Modèle:Nobr qui regroupent un total de Modèle:Nobr. Six délégations font leurs débuts aux Jeux olympiques : le Brésil, l'Estonie, Monaco, la Nouvelle-Zélande, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie.

En Modèle:Date- ont lieu les épreuves de patinage artistique et de hockey sur glace, sport présent aux Jeux olympiques pour la première fois. Ils seront intégrés aux nouveaux Jeux olympiques d'hiver à partir de 1924. Deux symboles font leur apparition lors de la cérémonie d'ouverture le Modèle:Date- : le drapeau olympique imaginé par le baron Pierre de Coubertin en 1913 et le serment olympique prêté pour la première fois par l'athlète belge Victor Boin. Le Modèle:Date-, le korfbal est disputé en tant que sport de démonstration.

Comme lors des Jeux de 1912, les nations les plus médaillées sont les États-Unis, la Suède, la Grande-Bretagne et la Finlande. La Belgique remporte trente-six médailles dont quatorze en or et termine au cinquième rang, ce qui constitue le meilleur résultat de son histoire. Le tireur américain Willis Lee est l'athlète le plus médaillé avec sept distinctions dont cinq en or alors que l'escrimeur italien Nedo Nadi remporte les cinq épreuves auxquelles il participe. Le tireur à l'arc Hubert Van Innis, Belge le plus titré de l'histoire aux Jeux olympiques, gagne six médailles dont quatre en or. Lors des épreuves d'athlétisme le Finlandais Paavo Nurmi remporte les trois premiers des neuf titres olympiques de sa carrière. La nageuse américaine Ethelda Bleibtrey (trois médailles d'or en trois épreuves) et la joueuse de tennis française Suzanne Lenglen (trois médailles dont deux d'or) dominent leur discipline respective et le nageur américain Duke Kahanamoku conserve le titre olympique du Modèle:Unité nage libre qu'il a obtenu en 1912. Deux Suédois établissent des records qui sont toujours d'actualité un siècle plus tard : le plongeur Nils Skoglund devient à Modèle:Nobr le plus jeune médaillé olympique dans une épreuve masculine individuelle alors que le tireur Oscar Swahn est à Modèle:Nobr le médaillé le plus âgé aux Jeux olympiques.

Contexte

Candidatures initiales

Portrait photographique montrant Édouard de Laveleye de trois-quarts.
Le baron Édouard de Laveleye annonce la candidature de la Belgique au CIO puis rejoint le comité de candidature d'Anvers.

En 1912, lors de la Modèle:13e session du Comité international olympique (CIO) organisée à Bâle en Suisse, le président du Comité olympique belge Édouard de Laveleye annonce la candidature de la Belgique pour organiser les Jeux olympiques de 1920<ref name="Renson p.72">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=soir>Modèle:Harvsp</ref>. Lors de la session suivante organisée à Stockholm en marge des Jeux olympiques de 1912, les candidatures de Budapest, Amsterdam et Bruxelles sont enregistrées<ref name="Mallon p.1">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le vice-président de la Fédération belge d'escrime, Charles Cnoops, qui a assisté aux Jeux de 1912, souhaite cependant que les Jeux aient lieu dans sa ville d'Anvers. Il organise une réunion au Royal Yacht Club d'Anvers le Modèle:Date- et forme un comité de candidature provisoire comprenant également Édouard de Laveleye, le comte Henri de Baillet-Latour (fils d'un ancien gouverneur de la province et membre du CIO) et Robert Osterrieth (président du Royal Yacht Club de Belgique) ainsi que 22 vice-présidents. Une déclaration de candidature est envoyée au Comité olympique belge et au CIO<ref name=soir/>,<ref name="Mallon p.1"/>. En Modèle:Date-, le comité de candidature et le baron Pierre de Coubertin, président du CIO, visitent le stade du Beerschot et déterminent qu'après quelques améliorations il pourra être utilisé comme stade principal des Jeux olympiques. La candidature d'Anvers est alors soutenue par l'État belge ainsi que par la ville et la province d'Anvers<ref name="Mallon p.2">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le comité de candidature produit ensuite un dossier de 109 pages intitulé « Aurons-nous la {{#ifeq:Olympiade | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:Olympiade| Olympiade }} }} à Anvers en 1920 ? » mettant en avant l'héritage artistique de la ville. Il le remet au CIO lors de la Modèle:16e session organisée du 15 au Modèle:Date- à Paris pour célébrer les vingt ans de la rénovation des Jeux olympiques. La sélection de la ville hôte est fixée à 1916 mais un vote indicatif a lieu et Budapest, la ville du membre fondateur du CIO Ferenc Kemény, a une légère avance sur Anvers<ref name="Mallon p.2"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=Lagrue>Modèle:Harvsp.</ref>. Les villes d'Amsterdam et Rome étaient également candidates<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Première Guerre mondiale

Photographie montrant le casino de Montbenon et ses jardins.
En 1915, le baron Pierre de Coubertin installe le siège du CIO au Casino de Montbenon à Lausanne en Suisse (photographie de 2020).

La Première Guerre mondiale éclate peu après la fin de la session de Paris. Les [[Jeux olympiques de 1916|Jeux de la {{#ifeq:Olympiade | s | Modèle:Siècle | VIe{{#if:Olympiade| Olympiade }} }}]] prévus à Berlin en 1916 sont ensuite annulés mais le calendrier n'est pas modifié : les Jeux de 1920 restent ceux de la {{#ifeq:Olympiade | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:Olympiade| Olympiade }} }}<ref name=Lagrue/>.

En Modèle:Date-, alors que Coubertin parcourt la France dans le cadre d'une mission confiée par le gouvernement français, il se rend à plusieurs reprises à Lyon. Le maire Édouard Herriot lui montre alors le stade de la ville en construction et l'informe que Lyon est intéressée à organiser les Jeux olympiques en 1920 ou en 1924. Coubertin obtient en 1915 que Lyon soit candidate pour les Jeux de 1920 mais se désiste en faveur d'Anvers si cette dernière maintient sa candidature, se reportant sur 1924<ref name="Coubertin p.149-151">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Mallon p.2-3">Modèle:Harvsp.</ref>.

Confirmant l’intérêt d'Anvers pour les Jeux olympiques, le comte Henri de Baillet-Latour écrit ceci au baron de Coubertin le Modèle:Date- :

Modèle:Citation bloc

L'accord entre Lyon et Anvers est ensuite officialisé en Modèle:Date- par les signatures du maire de Lyon et du Comte d'Assche. En Modèle:Date-, le maire de La Havane annonce à Coubertin, avec l'accord du président Mario García Menocal, son intention d'accueillir les Jeux. Les villes américaines d'Atlanta, Cleveland et Philadelphie s'intéressent également à l'organisation des Jeux olympiques de 1920<ref name="Coubertin p.149-151"/>,<ref name="Mallon p.2-3"/>.

Retour des Jeux olympiques

Portrait photographique de Pierre de Coubertin se tenant debout, main dans le poche, en costume, entre des piles de livres posées au sol.
Le baron Pierre de Coubertin souhaite qu'Anvers accueille les Jeux olympiques de 1920 (photographie de 1921).

Après l'armistice de 1918, Coubertin agit pour que les Jeux reprennent rapidement et retrouvent leur rythme quadriennal<ref name=Lagrue/>,<ref name="Mallon p.12-13"/>. Le baron van Tuyll van Serooskerken qui mène la candidature d'Amsterdam se retire au profit d'Anvers pour saluer le courage des Belges pendant la guerre et Budapest n'est plus prise en compte car l'Autriche-Hongrie faisait partie des Empires centraux considérés comme responsables du conflit mondial<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

En hommage à la souffrance et à la bravoure des Belges pendant la guerre, Coubertin transmet au gouvernement et au roi des Belges Modèle:Citation Les Belges sont d'abord sceptiques mais le comité provisoire promet une garantie d'un million de francs belges et, le Modèle:Date-, le Comité olympique belge annonce que la ville sera prête à accueillir les Jeux de 1920<ref name="Renson p.72"/>,<ref name=soir/>,<ref name=Lagrue/>. Selon l'historien Paul Dietschy, les raisons qui ont mené au choix d'Anvers sont les suivantes : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La première session du CIO après la guerre a lieu en présence des représentants de huit pays à Lausanne, ville suisse devenue en 1915 le siège du CIO. Les trois membres français, favorables à un report des Jeux en 1921, sont absents. Le Modèle:Date-, seize mois avant la cérémonie d'ouverture, le choix de Coubertin est confirmé à l'unanimité et Anvers devient officiellement la ville hôte des Jeux de la {{#ifeq:Olympiade | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:Olympiade| Olympiade }} }}<ref name=Lagrue/>.

Organisation

Photographie montrant le haut du corps de Henri de Baillet-Latour.
Le comte Henri de Baillet-Latour, photographié vers 1936, est le président du comité d'organisation en 1920.

Comité d'organisation

Le Comité olympique belge organise une réunion le Modèle:Date- et le comité d'organisation des Jeux est mis en place<ref name=Lagrue/>. Le « Comité belge des Jeux de la {{#ifeq:Olympiade | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:Olympiade| Olympiade }} }} » est créé sous le haut patronage du roi Modèle:Souverain2 et sous la présidence d'honneur du prince Léopold. Il est présidé par le comte Henri de Baillet-Latour et ses membres d'honneur sont des politiciens et représentants de l'armée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le comité exécutif effectue la plus grande partie du travail d'organisation. Il est mis en place avec quatre membres du Comité olympique belge et les quatre présidents du comité provisoire créé en 1913<ref name=soir/>. Alfred Verdyck et Rodolphe William Seeldrayers, représentants de l'Union belge de football qui n'avait pas été consultée, estiment d'abord qu'il sera impossible de préparer un si grand événement au sortir de la guerre en seulement un an et demi. Ils acceptent finalement les postes de secrétaire général et secrétaire rapporteur de ce comité également présidé par Henri de Baillet-Latour<ref name="Renson p.72"/>,<ref name=soir/>.

Le Modèle:Date-, les représentants des fédérations sportives belges sont convoquées à une assemblée générale et des comités techniques sont constitués pour chaque discipline sportive. Sept commissions spéciales sont ensuite mises en place : Finances, Logement, Presse, Propagande, commission Technique et du Programme, Voies et Moyens d'Accès et Fêtes et Réceptions<ref name="Renson p.16">Modèle:Harvsp.</ref>.

Aspects économiques

Le Modèle:Date-, la « Société de l'Exposition » est fondée avec un capital de trois millions de francs belges pour organiser une exposition universelle à Anvers. Le comité de candidature pour les Jeux olympiques est créé quatre mois plus tard et la Société promet de participer au financement des Jeux à hauteur d'un million de francs. Cet objectif devient cependant irréalisable à cause de la guerre et la société est liquidée en Modèle:Date-<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Modèle:Date-, le comte de Baillet-Latour informe la ville d'Anvers des difficultés financières que cela provoque pour le comité d'organisation. Le Modèle:Date-, le « Comité des Fêtes d'Anvers » est créé dans le but de lever le million nécessaire pour les Jeux olympiques et mettre en place une exposition plus modeste que celle prévue à l'origine. Il est composé de propriétaires de navires, marchands et négociateurs de diamants et dispose d'un capital de Modèle:Unité. Le comité utilise cet argent à ses propres fins, ce qui prive les Jeux olympiques du million prévu, et organise des événements qui entament l'intérêt et l'argent du public avant le début effectif des Jeux<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Date-, la « Société de la {{#ifeq:Olympiade | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:Olympiade| Olympiade }} }} » est créée en tant que société coopérative avec douze membres, les huit membres du comité exécutif et quatre membres du comité des finances, pour pouvoir obtenir les subventions des collectivités publiques. Les Jeux olympiques reçoivent 1,5 million de francs du gouvernement belge, Modèle:Unité de la province d'Anvers, Modèle:Unité de la ville d'Anvers et Modèle:Unité de la ville de Bruxelles<ref name="Mallon p.10">Modèle:Harvsp.</ref>. La vente des billets d'entrée rapporte Modèle:Unité de francs et, au total, les recettes s'élèvent à Modèle:Unité de francs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Photographie aérienne du stade olympique.
Les travaux du stade olympique représentent la principale dépense du comité d'organisation.

Les coûts des transformations du stade olympique étaient estimés par le comité d'organisation à un million de francs mais se montent finalement à Modèle:Unité à cause de la forte inflation de l'après-guerre qui empêche les organisateurs d'établir des budgets réalistes pendant la préparation des Jeux<ref name="Renson p.16"/>,<ref name="Renson p.67">Modèle:Harvsp.</ref>. Le stade nautique est financé quant à lui par la ville d'Anvers. Les autres dépenses importantes du comité d'organisation sont celles liées à l'administration (environ Modèle:Unité), aux sports (Modèle:Unité), au secrétariat (Modèle:Unité), aux brochures (Modèle:Unité) et à l'organisation (Modèle:Unité) ainsi que les frais généraux (Modèle:Unité). Les dépenses s'élèvent au total à Modèle:Unité ; le déficit est donc de Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ce montant correspond à environ un million de dollars américains de 2003<ref name="Mallon p.10"/>.

Un comité de liquidation est créé après les Jeux pour rembourser les créanciers ; il est composé de Baillet-Latour (Comité olympique belge), Verdyck (Union belge de football) et Havenith (Beerschot AC) et sa première réunion a lieu en Modèle:Date-. Le Comité national d'éducation physique et d'hygiène sociale composé des fédérations sportives belges organise des réunions sportives dont le bénéfice sert à rembourser la dette mais cela ne suffit pas. Dans le contexte difficile de l'après-guerre, les liquidateurs demandent en vain aux collectivités publiques de différer ou suspendre leur créance. Ils tentent de récupérer de l'argent auprès des délégations étrangères qui n'ont pas payé leurs frais de séjour. Ils indiquent dans leur dernier rapport du Modèle:Date- avoir recherché toute « relique » olympique qui puisse être vendue afin de régler les petits fournisseurs et après de longues discussions la ville d'Anvers accepte de vendre ses appareils de gymnastique suédoise. L'historien du sport Roland Renson qualifie ce bilan de Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Promotion

Reproduction de l'affiche des Jeux.
L'affiche officielle des Jeux date de 1914.

Le dessin qui figure sur la couverture du dossier de candidature remis en 1914 au CIO devient ensuite l'affiche officielle des Jeux. L'illustration de style Belle Époque a été conçue par Martha van Kuyck et dessinée par Walter Van der Ven<ref name="Renson p.17">Modèle:Harvsp.</ref>. Un discobole se situe au premier plan devant des drapeaux tournoyants attachés les uns aux autres. Les armoiries d'Anvers se trouvent en haut à droite et la tour de la Cathédrale Notre-Dame, l'hôtel de ville et la Grand-Place en arrière-plan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'affiche est imprimée en grand format à Modèle:Unité et en 17 langues pour la communication au niveau international ainsi qu'en petit format en Modèle:Unité avec un dessin légèrement différent uniquement pour la Belgique <ref name="Lennartz p.35">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le comité d'organisation publie deux documents en français, néerlandais et anglais : une brochure de 192 pages intitulée « La {{#ifeq:Olympiade | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:Olympiade| Olympiade }} }} et les fêtes d'Anvers » en Modèle:Unité ainsi qu'un « Programme général » de 106 pages en un million d'exemplaires<ref name="Lennartz p.35"/>. Une série philatélique spéciale et dix cartes artistiques sont également réalisées<ref name="Renson p.17"/>. Cependant le comité de propagande Modèle:Citation.

Ventes des billets

Le comité d'organisation comptabilise un total de Modèle:Unité. Ce nombre comprend Modèle:Unité payantes, Modèle:Unité gratuites pour le football et Modèle:Unité gratuites de trois jours ainsi que Modèle:Unité pour les athlètes, Modèle:Nombre pour les invités et Modèle:Nombre pour les militaires. Les sports comptant le plus d'entrées payantes sont le football (Modèle:Nombre), l'athlétisme (Modèle:Nombre), la natation (Modèle:Nombre) et la gymnastique (Modèle:Nombre)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Programme

Reproduction de la couverture du programme.
La page de couverture du programme reprend l'illustration de l'affiche des Jeux.

Le programme des compétitions et les conditions de participation étaient décidés par le comité d'organisation des Jeux jusqu'en 1912, ce qui causait des incompréhensions, un avantage injuste pour les athlètes locaux et des contestations. La mise en place de règles universelles fait donc partie des sujets discutés lors du congrès olympique organisé en Modèle:Date- à Paris. Les discussions sont basées sur les suggestions du Comité olympique allemand pour le programme des Jeux olympiques de 1916 prévus à Berlin. Les résolutions de Paris, publiées par le CIO en 1919 après la guerre, contiennent la liste des disciplines retenues<ref>Modèle:Harvsp.</ref> :

  • Disciplines obligatoires
    • Disciplines athlétiques (course, cross-country, marche, saut, lancer, tir à la corde, pentathlon, décathlon)
    • Cyclisme
    • Disciplines gymniques (gymnastique, gymnastique en groupe, haltérophilie)
    • Disciplines de défense (escrime, boxe, lutte, tir)
    • Équitation
    • Sports aquatiques (aviron, natation, voile)
    • Pentathlon moderne
    • Jeux (football, tennis)
  • Disciplines optionnelles
    • Rugby, hockey sur gazon, hockey sur glace, tir à l'arc, polo, golf, patinage artistique, ski

Le comité d'organisation des Jeux de 1920 met au programme toutes ces disciplines à l'exception du ski<ref>Modèle:Harvsp.</ref> mais le tournoi de golf prévu au Royal Golf Club de Kapellen n'a finalement pas lieu<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Vingt-deux sports, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr composent donc le programme des Jeux olympiques de 1920. Cela représente une forte augmentation par rapport au programme restreint de Modèle:Nobr et Modèle:Nobr disputés en 1912<ref name=Lagrue/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Résultats olympiques">Modèle:Lien web.</ref>. Deux sports d'hiver sont disputés en 1920 : le patinage artistique déjà présent en 1908 et le hockey sur glace qui apparaît pour la première fois. Ces deux sports intègreront les Jeux d'hiver à partir de leur première édition en 1924<ref name=glace>Modèle:Lien web.</ref>. Le tir à l'arc est disputé pour la dernière fois avant son retour en 1972<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le tir à la corde fait partie du programme olympique pour la dernière fois<ref name="tug of war and 72-year old medallist">Modèle:Lien web.</ref>.

Le korfbal est disputé en tant que sport de démonstration. Ce sport proche du basket-ball sera présent avec le même statut aux Jeux olympiques d'été de 1928 à Amsterdam<ref name="Mallon p.337-340">Modèle:Harvsp.</ref>. Pour la deuxième fois après 1912, des compétitions artistiques sont organisées en plus du programme sportif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les premières épreuves disputées sont celles des sports d'hiver, du 23 au Modèle:Date-. La voile, le polo, le tir suivent en juillet puis le tir à l'arc et le cyclisme au début du mois d'août. La plupart des compétitions ont lieu pendant deux semaines entre la cérémonie d'ouverture organisée le Modèle:Date- et la cérémonie de remise des médailles du Modèle:Date-. Les derniers matchs de football, le tournoi de hockey sur gazon ainsi que les épreuves d'équitation et de rugby ont ensuite lieu au début du mois de septembre. Les Jeux sont clos le Modèle:Date- à la fin des compétitions équestres<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les Modèle:Nombre et Modèle:Nombre du programme olympique sont indiqués ici avec le nombre d'épreuves disputées<ref name="Résultats olympiques"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref> :

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Modèle:Col-fin

Participants

Sportifs

Selon les chiffres du CIO, 2 626 athlètes dont Modèle:Nombre participent aux Jeux d'Anvers alors qu'ils étaient 2 407 dont Modèle:Nombre aux Jeux de 1912 à Stockholm<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=cio>Modèle:Lien web.</ref>. Les femmes sont présentes en tennis, sport pratiqué par les hommes et les femmes de l'aristocratie, ainsi qu'en natation, plongeon et patinage artistique qui sont compatibles avec l'image traditionnelle de la femme gracieuse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les épreuves de voile sont également ouvertes aux femmes et une Britannique y participe<ref name="Mallon p.32-33"/>.

Délégations

Carte du monde montrant les pays participants en couleur.
Pays participants en 1920. Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

La participation des athlètes issus des Empires centraux (Empire allemand, Autriche-Hongrie, Royaume de Bulgarie et Empire ottoman), vaincus à l'issue de la Première Guerre mondiale dont ils sont considérés comme responsables, représente un dilemme pour le CIO comme l'écrit Pierre de Coubertin dans ses Mémoires : Modèle:Citation bloc

Selon une décision prise lors de la session de 1919, seules les nations représentées par un membre au CIO sont admises aux Jeux mais les organisateurs peuvent également inviter des nations non-européennes qui n'ont pas de membre. Les représentants de l'Allemagne et ses alliés au CIO étant considérés comme suspendus, ces pays ne sont pas invités aux Jeux sans en être exclus explicitement<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Trente-et-une nations acceptent l'invitation du Comité olympique belge mais la Pologne et la Roumanie sont finalement empêchées<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Vingt-neuf délégations prennent donc part aux Jeux d'Anvers, soit une de plus qu'en 1912<ref name=Lagrue/>. Le Brésil, l'Estonie, la Nouvelle-Zélande, la Tchécoslovaquie, Monaco et la Yougoslavie participent pour la première fois aux Jeux olympiques<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les quatre premières délégations citées remportent également leur première médaille<ref name="tug of war and 72-year old medallist"/>.

Les Modèle:Nombre participants sont les suivants (le nombre indiqué entre parenthèses correspond au nombre d'athlètes engagés connus pour chaque délégation selon l'historien Bill Mallon, qui recense Modèle:Unité dont Modèle:Unité)<ref name="Mallon p.32-33">Modèle:Harvsp.</ref> :

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Logements

La commission du logement installe les membres des comités nationaux des pays participants dans des hôtels ou chez des particuliers. La plupart des athlètes sont logés dans les écoles de la ville d'Anvers mais les tireurs sont hébergés au camp de Beverloo dans le quartiers des officiers et les rameurs dans des hôtels de Bruxelles<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Certains participants sont satisfaits des conditions de logement alors que d'autres s'en plaignent. L'athlète britannique Philip John Baker estime que les conditions de logement et la nourriture sont Modèle:Citation et le personnel belge Modèle:Citation. Les hommes américains, qui à l'exception des membres de l'US Navy ont voyagé dans des conditions primitives à bord du navire militaire Modèle:USS, se plaignent du manque d'intimité, de l'absence d'eau chaude, de la dureté des lits et du petit-déjeuner insuffisant dans l'école où ils sont logés. Trois athlètes du lancer du poids et du marteau sont autorisés à dormir à l'hôtel et le spécialiste du triple saut Dan Ahearn les accompagne sans permission. Il est suspendu de l'équipe nationale mais environ deux cents athlètes américains signent une pétition en sa faveur et il est finalement réintégré. De leur côté les Américaines ont bénéficié des meilleures cabines du bateau pendant les deux semaines du voyage et dorment pendant les Jeux dans la maison d'hôtes de la Young Women's Christian Association<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Prix et diplômes

Modèle:Multiple image Les médailles des Jeux olympiques de 1920 sont créées par le graveur et sculpteur belge Josué Dupon. Elles représentent sur l'avers un athlète nu tenant dans la main gauche une palme et une couronne de laurier ; derrière lui, la figure de la renommée joue de la trompette au-dessus d'une frise à motif grec et de l'inscription « Modèle:VII OLYMPIADE ». Sur le revers figurent la statue de Silvius Brabo située sur la Grand-Place d'Anvers avec à l'arrière-plan la cathédrale et le port d'Anvers. L'inscription « ANVERS MCMXX » se trouve dans la partie supérieure<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=médailles>Modèle:Lien web.</ref>. Les médailles ont un diamètre de Modèle:Unité, une épaisseur de Modèle:Unité et un poids de Modèle:Unité. Après les médailles en or massif distribuées aux vainqueurs de 1904 à 1912, c'est la première fois que les vainqueurs reçoivent une médaille en vermeil. Les médailles sont frappées à Bruxelles en Modèle:Unité : 450 en vermeil, 400 en argent et 400 en bronze<ref name=médailles/>. Elles sont remises en plusieurs fois, notamment lors d'une cérémonie le Modèle:Date- où le roi Modèle:Souverain2, le prince Léopold et le prince Charles attribuent respectivement les médailles d'or, d'argent et de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Photographie d'un trophée composé de statuettes représentant une déesse ailée tenant des lauriers debout sur un globe terrestre au centre et deux footballeurs sur les côtés.
Le Challenge olympique pour le football, offert par la Fédération anglaise de football, est attribué à l'équipe belge en 1920.

Un diplôme produit à Modèle:Unité est distribué aux médaillés ainsi qu'à d'autres athlètes méritants. L'illustration, dessinée à la sanguine par l'artiste belge Henri Privat-Livemont, représente le couronnement d'un athlète aux Jeux olympiques avec dans le fond la ville d'Anvers<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Lennartz p.49-51">Modèle:Harvsp.</ref>.

En plus des médailles, les vainqueurs des épreuves individuelles, des doubles de tennis et les barreurs des voiliers terminant au premier rang reçoivent une statuette de bronze de Modèle:Unité de hauteur nommée « L'athlète victorieux ». Cette œuvre de l'artiste belge Léandre Grandmoulin a été produite à Modèle:Nombre et son moule a ensuite été brisé pour éviter les imitations<ref name=Lagrue/>,<ref name="Lennartz p.49-51"/>

Une médaille commémorative en bronze produite à Modèle:Unité est distribuée à tous les participants, aux membres des comités et aux personnes ayant participé à l'organisation des Jeux. Créée par l'artiste belge Pierre Theunis, elle représente sur l'avers un char de course antique victorieux et sur le revers la déesse Niké couronnant les vainqueurs des Jeux olympiques<ref name="Lennartz p.49-51"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Comme en 1908 et en 1912, certains vainqueurs reçoivent également un Challenge olympique. Il s'agit d'un prix offert par une personnalité ou une association, à rendre au CIO avant les Jeux olympiques suivants pour qu'il puisse être remis au prochain vainqueur. Cependant les Challenges olympiques ne sont plus distribués aux athlètes après les Jeux de 1920, notamment car ils ont une grande valeur et risquent d'être endommagés ou perdus pendant l'envoi au siège du CIO à Lausanne ou à la ville hôte des Jeux suivants<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Sites

Modèle:Début d'illustration Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Belgique|300px|alt=Situation des sites en Belgique.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte Modèle:Fin d'illustration Modèle:Début d'illustration Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Anvers|300px|alt=Situation des sites à Anvers.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte Modèle:Fin d'illustration

Le stade existant du Beerschot Athletic Club est aménagé pour devenir le site principal des Jeux olympiques avec une capacité de Modèle:Unité. Les travaux sont planifiés par les architectes anversois Fernand de Montigny et Louis Somers et réalisés par l'entreprise britannique Humphreys & Co. La piste en cendrée est installée par le spécialiste britannique Charles Perry comme celle du stade olympique de Stockholm huit ans plus tôt<ref name=Lagrue/>,<ref name="Renson p.19">Modèle:Harvsp.</ref>. La première pierre est posée par le bourgmestre Jan-Baptist De Vos le Modèle:Date- et les travaux sont terminés en Modèle:Date-<ref name="Renson p.19"/>. Le stade olympique accueille la cérémonie d'ouverture, les épreuves d'athlétisme, de gymnastique, de rugby, de hockey sur gazon, de tir à la corde et d'haltérophilie et une partie des compétitions d'équitation et de football<ref name="Mallon p.22">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Mallon p.205-206"/>. Le tournoi de tennis a lieu sur les terrains de la section tennis du Beerschot Athletic Club<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les tournois d'escrime sont prévus en plein air à côté du stade mais sont pour la plupart déplacés sur les pistes en linoléum du hall des Floralies dans le parc de Middelheim à cause du mauvais temps<ref name="Renson p.21">Modèle:Harvsp.</ref>.

Un stade nautique est aménagé avec un bassin de Modèle:Unité situé dans les douves des anciennes fortifications de la ville pour la natation, le plongeon et le water-polo<ref name=Lagrue/>. Les épreuves de patinage artistique et de hockey sur glace ont lieu au Palais de glace d'Anvers, bâtiment construit en 1910 pour le patin à roulettes et transformé en patinoire en 1919<ref name="Renson p.23"/>. Les concours de boxe et de lutte sont organisés près de la gare centrale dans la salle des fêtes de la Société royale de zoologie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ceux de tir à l'arc ont lieu au parc des Rossignols (Modèle:Langue)<ref name=soir/>. Le cyclisme sur piste est disputé au vélodrome du Garden City et le cyclisme sur route dans la région d'Anvers<ref name="Mallon p.22"/>. Situé proximité de la ville, le Country Club de Hoogboom près de Kapellen accueille certaines épreuves d'équitation et le tir aux pigeons d'argile<ref name="Renson p.21"/>.

Les épreuves restantes ont lieu dans d'autres régions de Belgique. C'est la première fois que les Jeux olympiques s'étendent sur une si grande surface. La majorité des compétitions de tir sont disputées au camp militaire de Beverloo, à Modèle:Unité à l'est d'Anvers, mis à disposition par le ministre de la Défense nationale. Le canal prévu en 1913 n'ayant pas pu être réalisé à Anvers, les courses d'aviron ont lieu dans le canal de Willebroeck à Bruxelles<ref name="Renson p.21"/>,<ref name="Mallon p.10" />. Le polo est disputé à l'hippodrome d'Ostende à Modèle:Unité à l'ouest d'Anvers et la voile dans la mer du Nord au large d'Ostende à l'exception des deux dernières courses de la classe du [[Dinghy International 12'|dériveur Modèle:Unité]] organisées sur le Buiten-IJ près d'Amsterdam aux Pays-Bas<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les matchs de football sont répartis entre le stade olympique d'Anvers, le Stadion Broodstraat à Anvers, le stade Joseph Marien à Bruxelles et le stade Jules Otten à Gand<ref name="Mallon p.22"/>. Cette décentralisation est impopulaire auprès des Anversois, qui auraient voulu que tous les matchs de football aient lieu dans leur ville<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Déroulement

Cérémonie d'ouverture

Ouverture des Jeux

Photographie montrant les athlètes défilant dans le stade olympique.
Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'Anvers.

Le matin du Modèle:Date-, une cérémonie religieuse présidée par le cardinal Mercier est célébrée en la cathédrale Notre-Dame d'Anvers en présence d'athlètes, des membres du comité d'organisation, des autorités olympiques et politiques et des délégués militaires de pays alliés ou neutres. Elle comprend un De profundis en hommage aux athlètes morts pendant la guerre, un Te Deum en l'honneur des Alliés et une homélie prononcée en français par le cardinal<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Vers Modèle:Heure, le roi des Belges Modèle:Souverain2 et sa famille sont accueillis au stade olympique par le comte Henri de Baillet-Latour et le baron Pierre de Coubertin. Le stade est loin d'être plein. L'hymne national belge, La Brabançonne, est joué par un orchestre puis chanté par un chœur suédois. Un coup de canon donne ensuite le signal pour la parade des nations qui défilent, derrière leur porte-drapeau, selon l'ordre alphabétique en français. La Belgique ferme la marche<ref name="Mallon p.7">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Renson 2004 p.74-75"/>.

Henri de Baillet-Latour s'adresse ensuite au roi Modèle:Albert Ier : Modèle:Citation.

Apparition du drapeau olympique

Photographie montrant un drapeau blanc sur lequel figurent les anneaux olympiques et le texte « ALEXANDRIE 5 AVRIL 1914 ».
Le premier drapeau olympique apparu en public à Alexandrie le Modèle:Date-.

Après l'ouverture des Jeux déclarée par le roi, le drapeau olympique est hissé à un mat au son de trompettes thébaines. Les anneaux olympiques, qui représentent les cinq parties du monde, ont été dessinés par Pierre de Coubertin en 1913. Le drapeau olympique a flotté pour la première fois à Alexandrie à l'occasion des Jeux pan-égyptiens le Modèle:Date- puis a été adopté officiellement par le CIO lors du congrès de Paris en Modèle:Date-. Après l'annulation des Jeux de 1916, le drapeau est hissé pour la première fois dans un stade olympique en 1920. Des centaines d'exemplaires du drapeau décorent également la ville d'Anvers et les sites des compétitions<ref name="Mallon p.7"/>,<ref name="drapeau RTBF">Modèle:Lien web.</ref>.

Le « drapeau d'Anvers », peut-être remplacé au fil du temps, est ensuite transmis tous les quatre ans à la ville hôte suivante jusqu'à ce que les organisateurs des Jeux olympiques d'été de 1988 le remplacent en 1985 par le « drapeau de Séoul »<ref name="Mallon p.7"/>,<ref name="drapeau RTBF"/>. Un des autres drapeaux olympiques présents dans le stade est volé à la fin des Jeux ; il n'est retrouvé qu'en 1997 lorsque le plongeur américain Hal Haig Prieste, médaillé de bronze en 1920, annonce l'avoir volé à la suite d'un défi lancé par le nageur Duke Kahanamoku. Ce drapeau est remis au président du CIO Juan Antonio Samaranch avant l'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Pendant que le drapeau olympique est hissé, des colombes parées aux couleurs des nations participantes sont lâchées en signe de paix par des soldats représentant chaque délégation étrangère. C'est également la première fois que le lâcher de colombes fait partie de la cérémonie d'ouverture<ref name=cio/>,<ref name="drapeau CIO"/>,<ref name="Renson p.30">Modèle:Harvsp.</ref>.

Premier serment olympique

Photographie montrant Victor Boin dans le stade olympique levant le bras droit et tenant un drapeau dans la main gauche, entouré de deux soldats, devant les délégations.
Victor Boin prononce le premier serment olympique de l'histoire.

Après la bénédiction du stade par le cardinal Mercier et une prestation d'un chœur flamand, le sportif et pilote de l'armée belge Victor Boin s'avance accompagné de deux soldats portant le drapeau belge. Il monte sur un podium et prononce le premier serment olympique de l'histoire des Jeux : Modèle:Citation

Le serment olympique a été mentionné pour la première fois dans la revue olympique de Modèle:Date- par Pierre de Coubertin qui ressent le besoin d'ajouter au protocole olympique un serment d'équité et d'impartialité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Victor Boin a été médaillé olympique avec l'équipe belge de water-polo en 1908 et en 1912 et participe aux tournois d'escrime en 1920 à l'âge de 34 ans. Également journaliste, il a servi comme adjudant dans l'armée pendant la Première Guerre mondiale et piloté l'avion qui a amené la reine des Belges Élisabeth en Angleterre le Modèle:Date-. Après ces accomplissements, Victor Boin est la personnalité belge choisie pour prêter le serment olympique en 1920<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Après le serment, l'orchestre joue une deuxième fois La Brabançonne, des chants sont interprétés par les chœurs flamand et suédois et les athlètes quittent le stade dans le même ordre que lorsqu'ils sont arrivés. La cérémonie se termine vers Modèle:Heure<ref name="Renson p.30"/>.

Épreuves

Athlétisme

Modèle:Article détaillé Les 29 épreuves d'athlétisme ont lieu du 15 au Modèle:Date- dans le stade olympique et sont disputées par Modèle:Nobr de Modèle:Nobr. La piste, en mauvais état à cause de la pluie, a une longueur de Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Alors que les Américains ont dominé seuls les épreuves d'athlétisme des Jeux interalliés de 1919<ref name="Renson 2004 p.74-75">Modèle:Harvsp.</ref>, ils remportent cette fois-ci neuf médailles d'or tout comme les Finlandais<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

[[Fichier:(Charley) Paddock gagnant (la) finale (...)Agence Rol btv1b53053649r 1.jpg|vignette|alt=Photographie représentant l'arrivée du Modèle:Unité avec Charley Paddock les bras levés.|Charley Paddock gagne la finale du [[100 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920 (athlétisme)|Modèle:Unité]].]] Quatre Américains se retrouvent en finale du [[100 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920 (athlétisme)|Modèle:Unité]]. Après son rituel de départ au cours duquel il touche un morceau de bois, Charley Paddock gagne la course en bondissant par-dessus la ligne d'arrivée comme il en a l'habitude. Morris Kirksey est médaillé d'argent et le Britannique Harry Edward médaillé de bronze alors que Loren Murchison, parti après les autres parce qu'il a mal compris le starter s'exprimant en français, termine au dernier rang de la finale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Paddock termine ensuite deuxième du [[200 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920 (athlétisme)|Modèle:Unité]] derrière son compatriote Allen Woodring, arrivé à Anvers en tant que remplaçant. Edward est à nouveau médaillé de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Suédois Nils Engdahl prend rapidement la tête du [[400 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920 (athlétisme)|Modèle:Unité]] mais il termine au troisième rang derrière le Sud-Africain Bevil Rudd et le Britannique Guy Butler. L'Américain Ted Meredith, détenteur du record du monde depuis 1916, ne se qualifie pas pour la finale<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Favoris du [[Relais 4 × 100 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920 (athlétisme)|relais Modèle:Nobr]], les Américains remportent la course et établissent un nouveau record du monde en Modèle:Heure. Ils devancent de peu les Français et les Suédois. Lors du [[Relais 4 × 400 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920|relais Modèle:Nobr]] ce sont les favoris britanniques qui gagnent l'or avec moins d'une seconde d'avance sur l'Afrique du Sud. La France est médaillée de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Canadien Tommy Thomson, victime d'un accident presque fatal en 1914, gagne le [[110 mètres haies aux Jeux olympiques de 1920|Modèle:Unité haies]] devant les Américains Harold Barron et Frederic Murray. Ses Modèle:Heure sont enregistrées comme record du monde bien que son temps de Modèle:Heure réalisé plus tôt sur Modèle:Unité (Modèle:Unité) reste sa meilleure performance<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le [[400 mètres haies masculin aux Jeux olympiques de 1920|Modèle:Unité haies]], course rarement disputée à cette époque, est dominé par les Américains : Frank Loomis bat le record du monde et devance John Norton et August Desch<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le steeple olympique a été couru sur différents formats de 1900 à 1908 et sa distance est fixée définitivement à [[3 000 mètres steeple masculin aux Jeux olympiques de 1920|Modèle:Unité]] en 1920. Sur le gazon situé à l'intérieur de la piste<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, le Britannique Percy Hodge gagne facilement la course avec plus de vingt secondes d'avance sur l'Américain Patrick Flynn et plus de trente sur l'Italien Ernesto Ambrosini<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Britannique Albert Hill, aiguilleur pour les Royal Flying Corps à Ypres pendant la guerre, remporte le [[800 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920 (athlétisme)|Modèle:Unité]] devant l'Américain Earl Eby et Bevil Rudd qui a mené du début du deuxième tour à la dernière ligne droite<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Réalisant le doublé, Hill remporte également le [[1 500 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920 (athlétisme)|Modèle:Unité]] devant son coéquipier Philip John Baker, qui a couru derrière lui pendant le dernier tour pour protéger sa première place, et l'Américain Lawrence Shields<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Baker, porte-drapeau de la délégation britannique, a été témoin des premières attaques au gaz de combat pendant la guerre. Il devient ensuite député et ministre, participe à la rédaction de la charte des Nations unies puis reçoit le prix Nobel de la paix en 1959 pour son engagement en faveur du désarmement. Il est encore en 2020 l'unique médaillé olympique lauréat d'un prix Nobel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie montrant Paavo Nurmi en plein effort dans le stade olympique.
Paavo Nurmi dans le stade olympique d'Anvers.

Le [[5 000 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920|Modèle:Unité]] se joue entre le Français Joseph Guillemot et le Finlandais Paavo Nurmi qui devancent largement leurs concurrents. Guillemot démarre son sprint à Modèle:Unité de l'arrivée et remporte le titre olympique avec Modèle:Unité d'avance sur Nurmi et Modèle:Unité sur le Suédois Eric Backman. Ce résultat est perçu comme une vengeance après le [[5 000 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1912|Modèle:Unité olympique de 1912]] à Stockholm où le Finlandais Hannes Kolehmainen a battu de peu le Français Jean Bouin, mort au combat en 1914<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Sur [[10 000 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920|Modèle:Unité]], Nurmi dépasse Guillemot au début du dernier tour et remporte la course avec Modèle:Unité d'avance sur le Français et Modèle:Unité sur l'Écossais James Wilson<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le cross-country individuel est couru sur environ Modèle:Unité. Paavo Nurmi domine la course en compagnie du Suédois Eric Backman et le devance au sprint, alors que son compatriote Heikki Liimatainen prend la troisième place. Joseph Guillemot se blesse à la cheville en marchant dans un trou et abandonne à trois kilomètres de l'arrivée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le classement du cross-country par équipes est établi selon les résultats de la course individuelle : les trois meilleurs athlètes de chaque équipe sont comptabilisés et la Finlande est première devant la Grande-Bretagne et la Suède<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. À 23 ans et lors de sa première participation aux Jeux olympiques, Paavo Nurmi remporte donc trois médailles d'or et une d'argent. Ce sont les quatre premières des douze médailles olympiques (dont neuf en or) qu'il totalise à la fin de sa carrière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les trois meilleurs athlètes de chaque nation sont comptabilisés pour établir le classement du [[3 000 mètres par équipes aux Jeux olympiques de 1920|Modèle:Unité par équipes]] ; les Américains sont champions olympiques devant les Britanniques et les Suédois<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Après ses quatre médailles remportées aux Jeux de 1912 sur des distances plus courtes, Hannes Kolehmainen participe au marathon olympique de 1920. Il prend la tête de la course sous la pluie après Modèle:Unité et termine au premier rang avec une très courte avance de Modèle:Unité sur l'Estonien Jüri Lossmann alors que l'Italien Valerio Arri obtient le bronze. Hannes Kolehmainen est le premier athlète venant de la piste à remporter le marathon ; il s'agit de la cinquième et dernière médaille olympique de sa carrière<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie montrant Ugo Frigerio les bras levés dans le stade.
Ugo Frigerio remporte les deux épreuves de marche.

L'Italien Ugo Frigerio, favori des épreuves de marche, remporte facilement le [[10 kilomètres marche masculin aux Jeux olympiques de 1920|Modèle:Unité]] au cours duquel il demande les encouragements des spectateurs présents dans le stade. Premier champion olympique italien en athlétisme, il devance l'Américain Joseph Pearman et le Britannique Charles Gunn de presque deux minutes. Avant le [[3 000 mètres marche aux Jeux olympiques de 1920|Modèle:Unité]], Frigerio transmet des partitions au chef de l'orchestre présent pour jouer pendant la course afin qu'il interprète des marches militaires italiennes. Il mène du départ à l'arrivée en se permettant de s'arrêter pour reprocher à l'orchestre de ne pas jouer dans le bon rythme. Il termine avec environ cinq secondes d'avance sur l'Australien George Parker et huit sur l'Américain Richard Remer et célèbre sa victoire par une série de sauts périlleux<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les athlètes venant des États-Unis et de l'Europe du Nord remportent toutes les médailles des épreuves de sauts. Lors du saut en hauteur, l'Américain Richmond Landon est le seul à franchir la barre située à Modèle:Unité ou Modèle:Unité<ref group=N>Le résultat est de Modèle:Unité selon Modèle:Harvsp et Modèle:Harvsp et de Modèle:Unité selon Modèle:Harvsp.</ref> ce qui constitue un record olympique et lui rapporte la médaille d'or. Deux autres athlètes atteignent Modèle:Unité : son compatriote Harold Muller qui a passé la barre du premier coup est médaillé d'argent et le Suédois Bo Ekelund qui l'a fait au deuxième essai est médaillé de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Sous la pluie et le vent, l'Américain Frank Foss remporte largement l'épreuve du saut à la perche en établissant un nouveau record du monde à Modèle:Unité. Il devance le Danois Henry Petersen de Modèle:Unité, la plus grande marge de l'histoire olympique, et l'Américain Edwin Myers de Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'Américain Sol Butler, qui a gagné lors des Jeux interalliés grâce à un bond de Modèle:Unité, se blesse lors des qualifications du saut en longueur. C'est le Suédois William Pettersson qui reçoit la médaille d'or avec un saut de Modèle:Unité. L'Américain Carl Johnson et le Suédois Erik Abrahamsson complètent le podium<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Finlandais Vilho Tuulos remporte le triple saut grâce à son résultat de Modèle:Unité atteint dès le premier essai des qualifications. Les Suédois Folke Jansson et Erik Almlöf sont médaillés d'argent et de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Photographie montrant Jonni Myyrä qui se prépare à lancer son javelot.
Jonni Myyrä devient champion olympique du lancer du javelot devant trois compatriotes.

Les athlètes venant de Finlande et des États-Unis se partagent les médailles d'or des épreuves de lancers. Le Finlandais Ville Pörhölä devance son compatriote Elmer Niklander et l'Américain Harry Liversedge lors du lancer du poids alors que Patrick McDonald, détenteur du record olympique depuis 1912, termine au quatrième rang<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. McDonald remporte en revanche l'épreuve du lancer du marteau lourd à l'âge de Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, ce qui fait de lui le champion olympique en athlétisme le plus âgé de l'histoire<ref name="Wallechinsky p.302">Modèle:Harvsp.</ref> (record toujours d'actualité en 2020)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il devance son compatriote Patrick Ryan et le Suédois Carl Johan Lind<ref name="Wallechinsky p.302" />. Patrick Ryan est le détenteur du record du monde du lancer du marteau, épreuve qu'il remporte facilement après le retrait de son rival Matthew McGrath pour cause de blessure au genou au deuxième tour. Les médaillés d'argent et de bronze sont Carl Johan Lind et l'Américain Basil Bennett<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Déjà médaillé d'argent du lancer du poids, Elmer Niklander remporte le lancer du disque devant son compatriote détenteur du record du monde Armas Taipale et l'Américain Gus Pope<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les Finlandais prennent les quatre premières places du lancer du javelot. Détenteur du record du monde, Jonni Myyrä est touché à une épaule par le javelot d'un concurrent américain pendant les échauffements mais cela ne l'empêche pas de remporter l'épreuve devant Urho Peltonen et Pekka Johansson<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les résultats du pentathlon sont établis en additionnant les rangs obtenus par les athlètes lors des cinq épreuves (longueur, javelot, Modèle:Unité, disque et Modèle:Unité). Le Finlandais Eero Lehtonen est largement premier avec Modèle:Nobr mais derrière lui les scores sont très serrés : l'Américain Everett Bradley est deuxième avec Modèle:Nobr et deux athlètes sont à égalité avec Modèle:Nobr. Pour attribuer la médaille de bronze le barème du décathlon est utilisé pour calculer leur nombre de points et le Finlandais Hugo Lahtinen devance de peu l'Américain Robert LeGendre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le décathlon est très serré : le Norvégien Helge Løvland dépasse l'Américain Brutus Hamilton lors de la dernière épreuve, le Modèle:Unité. Le Suédois Bertil Ohlson termine au troisième rang<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Aviron

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant John Kelly assis sur son bateau avec une rame dans chaque main.
John Kelly remporte deux titres olympiques en 1920.

Les cinq épreuves d'aviron ont lieu du 27 au Modèle:Date- au canal de Willebroeck et sont disputées par Modèle:Nobr de Modèle:Nobr. Le parcours, situé dans une zone industrielle, est une ligne droite de plus de deux kilomètres allant des Trois Fontaines à Marly près de Bruxelles<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'inscription du rameur américain John Kelly à l'édition 1920 de la régate royale de Henley (Royaume-Uni) a été refusée car son club, le Vesper Boat Club de Philadelphie, a été banni pour soupçons de professionnalisme. Kelly prend sa revanche quelques semaines plus tard en remportant la finale olympique du skiff avec une seconde d'avance sur le Britannique Jack Beresford, vainqueur à Henley<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Darcy Hadfield termine au troisième rang et remporte la première médaille olympique de la délégation néo-zélandaise<ref group=N>En 1908 et en 1912, des athlètes néo-zélandais ont remporté des médailles au sein de la délégation australasienne</ref>,<ref name="tug of war and 72-year old medallist"/>. Trente minutes plus tard, John Kelly devient également champion olympique du deux de couple avec son cousin Paul Costello. Les deux Américains remportent facilement la finale devant les Italiens Pietro Annoni et Erminio Dones et les Français Gaston Giran et Alfred Plé<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Par la suite Kelly remporte un nouveau titre olympique en 1924 avec son cousin, fait fortune grâce à son entreprise de construction et épouse la sportive Margaret Katherine Majer avec qui il a quatre enfants dont John Kelly Jr, futur double vainqueur à Henley et médaillé olympique du skiff en 1956, et Grace Kelly, future actrice et princesse de Monaco<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie du canal montrant deux embarcations et les spectateurs en arrière-plan.
Épreuve du huit dans le canal de Willebroeck.

Pendant la finale du deux avec barreur, la France mène sur la plupart du parcours mais l'Italie gagne la course d'une seconde, alors que la Suisse termine au troisième rang juste derrière ces deux équipes. Les Canadiens participent au quatre avec barreur mais ils doivent emprunter un bateau car le leur n'arrive pas à Anvers. Un de leurs portants se casse pendant la demi-finale et, ne pouvant utiliser que trois rames, ils sont éliminés à ce stade de la compétition. Les Suisses, champions d'Europe en 1920, remportent la finale devant les Américains et les Norvégiens<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les favoris du huit sont les Américains de l'Académie navale d'Annapolis et les Britanniques du Leander Club qui se retrouvent en finale. Les Britanniques mènent mais les Américains les dépassent à Modèle:Unité de l'arrivée et gagnent pour moins d'une seconde. La médaille de bronze est d'abord remise à l'équipe suisse qui a réalisé lors des qualifications le troisième meilleur temps mais après une protestation, une course est prévue entre les deux perdants des demi-finales (Norvège et France) pour attribuer la troisième place. Cette course n'a finalement pas lieu et la Norvège est généralement listée comme médaillée de bronze car son temps en demi-finale est meilleur que celui de la France<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Boxe

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant Edward Eagan portant un débardeur avec l'inscription « US », gants de boxe aux mains.
Edward Eagan deviendra le seul champion olympique dans deux sports différents aux Jeux d'été et aux Jeux d'hiver.

Les combats de boxe, de retour aux Jeux olympiques après leur absence en 1912, réunissent Modèle:Nobr qui s'affrontent du 21 au Modèle:Date- dans la salle des fêtes de la Société royale de zoologie. Il s'agit d'un sport très populaire à Anvers mais la boxe amateur disputée aux Jeux olympiques se trouve dans l'ombre de la boxe professionnelle. Les participants sont répartis en huit catégories de poids et les matchs sont disputés en trois rounds (deux fois trois minutes et une fois quatre minutes) ; des rounds supplémentaires de deux minutes sont ajoutés si nécessaire en cas d'égalité. Les combats sont dirigés par deux juges et un arbitre. Huit des douze délégations présentes remportent au moins une médaille<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Renson p.60"/>.

L'Américain Frankie Genaro né Frank DiGennara gagne la finale des poids mouches contre le Danois Anders Petersen après une décision unanime des juges<ref group=N>Un combat se termine par KO, par KO technique (décidé par l'arbitre lors qu'un participant abandonne ou ne peut plus combattre) ou par une décision des juges après le dernier round.</ref>. Le Britannique William Cuthbertson est médaillé de bronze. Après les Jeux, Genaro devient professionnel et domine la catégorie des poids mouches pendant plusieurs années. Chez les poids coqs, le Sud-Africain Clarence Walker gagne ses quatre combats sur décision des juges et devient champion olympique devant le Canadien Cliff Graham et le Britannique George McKenzie. Après un combat serré au premier tour des poids plumes puis deux victoires par KO, le Français Paul Fritsch remporte la finale sur décision des juges contre son compatriote Jean Gachet. L'Italien Edoardo Garzena est médaillé de bronze de cette catégorie<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Chez les poids légers, le Britannique Frederick Grace est présent à l'âge de Modèle:Nobr pour défendre son titre obtenu à Londres en 1908 mais il perd de peu en quart de finale contre l'Américain Samuel Mosberg. Ce dernier gagne sa demi-finale en Modèle:Unité contre le Sud-Africain Richard Beland puis la finale contre le Danois Gotfred Johansen. Le Canadien Clarence Newton remporte le match pour la troisième place contre Beland<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Chez les poids welters, le Canadien né aux États-Unis Bert Schneider gagne le round supplémentaire de la finale contre le Britannique Alexander Ireland. L'Américain Frederick Colberg est médaillé de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Britannique Harry Mallin gagne le titre des poids moyens après ses victoires contre deux Américains et deux Canadiens. Il est en 1924 le premier boxeur à défendre avec succès son titre olympique. Les Canadiens Georges Prud'homme et Moe Herscovitch sont médaillés d'argent et de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'Américain Edward Eagan se rend à Anvers pour disputer le tournoi des poids mi-lourds pendant les vacances universitaires. Il élimine le Sud-Africain Thomas Holdstock puis le Britannique Harold Franks (médaillé de bronze) et gagne difficilement la finale contre le Norvégien Sverre Sørsdal. Devenu avocat, Eagan rejoint trois anciens médaillés olympiques de bobsleigh et participe aux Jeux olympiques d'hiver de 1932 à Lake Placid<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Son équipe gagne la médaille d'or du bob à quatre et Eagan devient le premier sportif champion olympique dans deux sports différents aux Jeux d'été et aux Jeux d'hiver, performance toujours inégalée en 2020. Après les Jeux de 1932 il poursuit sa carrière d'avocat et sert en tant que colonel dans l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Chez les poids lourds, le Britannique Ronald Rawson gagne son quart de finale et sa demi-finale par KO technique et remporte la finale par KO au deuxième round contre le Danois Søren Petersen. Le Français Xavier Eluère est médaillé de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Cyclisme

Modèle:Article détaillé Les quatre épreuves de cyclisme sur piste se déroulent au vélodrome du Garden City. Le site dispose d'une piste de Modèle:Unité et de Modèle:Nombre mais environ Modèle:Nobr par jour sont présents. Les deux épreuves sur route ont lieu dans la région d'Anvers devant de nombreux spectateurs. Au total, Modèle:Nobr de Modèle:Nombre disputent les six épreuves entre le 9 et le Modèle:Date-. Après l'absence du cyclisme sur route en 1900, 1904 et 1908 et du cyclisme sur piste en 1912 les deux disciplines sont à nouveau présentes aux Jeux olympiques en 1920<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="rtbf cyclisme">Modèle:Lien web.</ref>. Le cyclisme est alors très populaire en Belgique sous sa forme professionnelle ; le cyclisme amateur disputé aux Jeux olympiques est cependant d'un moins bon niveau<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Photographie montrant les quatre cyclistes italiens debout à côté de leurs vélos dans le vélodrome.
Les Italiens remportent la poursuite par équipes.

L'épreuve de vitesse individuelle est disputée sur Modèle:Unité. Lors de la finale, le Néerlandais Maurice Peeters gagne devant deux Britanniques : Thomas Johnson termine juste derrière et Harry Ryan à trois longueurs de vélo. Les Britanniques accusent Peeters d'avoir dévié de sa trajectoire pour ne pas laisser passer Johnson au dernier virage, mais la plainte est rejetée<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La finale de la course de tandem se joue entre les Britanniques Thomas Lance et Harry Ryan et les Sud-Africains William Smith et James Walker sur une distance de Modèle:Unité. Les Britanniques dépassent les Sud-Africains au début du dernier tour et gagnent la course pour une longueur. La médaille de bronze est remportée par les Néerlandais Frans de Vreng et Piet Ikelaar<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La finale de la poursuite par équipes, course de Modèle:Unité, est disputée entre la Grande-Bretagne et l'Italie. Le résultat du troisième de chaque équipe est pris en compte. Après quatre tours le Britannique Albert White est lâché par son équipe et se fait rattraper par les Italiens. Il se déplace vers l'extérieur pour les laisser passer, mais les Italiens étaient déjà à l'extérieur de la piste pour le doubler et pensent être victimes d'une obstruction volontaire. Les Italiens protestent ; le juge italien et le juge britannique se retirent et le troisième juge, un Français, se prononce en faveur de l'Italie qui devient donc championne olympique devant la Grande-Bretagne. L'équipe sud-africaine est médaillée de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La dernière épreuve sur piste est le Modèle:Unité, disputé par Modèle:Nobr dont 14 terminent la course. Dans la dernière ligne droite le Britannique Thomas Harvey qui mène le sprint tombe car sa roue arrière a apparemment touché la roue avant du Belge Henry George. Ce dernier termine au premier rang et le Britannique Cyril Alden, tombé après avoir percuté le vélo de Harvey, passe tout de même la ligne juste derrière lui. Piet Ikelaar prend le troisième rang<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Photographie montrant les quatre cyclistes français debout à côté de leurs vélos devant l'entrée d'un bâtiment.
L'équipe de France est championne olympique de la course sur route par équipes.

La course sur route est un contre-la-montre de Modèle:Unité partant de Merksem, passant par Turnhout, Mol, Heist-op-den-Berg et Lierre et se terminant à Anvers à Modèle:Unité du vélodrome. Les Modèle:Nobr s'élancent toutes les quatre minutes. Le parcours passe par six passages à niveau mais si un coureur doit s'arrêter à cause d'un train son temps d'attente est déduit de son temps total. Le Sud-Africain Henry Kaltenbrunn est d'abord déclaré vainqueur car son temps est le meilleur. Les Suédois demandent cependant au jury de soustraire les Modèle:Heure que Harry Stenqvist a passées à un passage à niveau, ce qui lui permet de remonter de la troisième à la première place. Harry Stenqvist est donc médaillé d'or, Henry Kaltenbrun médaillé d'argent et le Français Fernand Canteloube, d'abord annoncé deuxième, est médaillé de bronze. Un classement par équipes est établi en additionnant les temps des quatre cyclistes de chaque pays : la France devance la Suède et la Belgique<ref name="rtbf cyclisme"/>,<ref name="Renson p.60">Modèle:Harvsp.</ref>.

Équitation

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant Carl Gustaf Lewenhaupt en tenue militaire sur son cheval pendant un saut.
Carl Gustaf Lewenhaupt prend la troisième place du saut d'obstacles individuel.

Les épreuves équestres ont lieu du 6 au Modèle:Date- au stade olympique et dans les environs pour le dressage et le saut, dans la région d'Anvers pour le cross<ref name="Mallon p.146">Modèle:Harvsp.</ref> et au Country Club de Hoogboom où a également lieu le tir aux pigeons d'argile pour le steeple<ref name="Renson p.21"/>. Elles sont disputées par Modèle:Nobr de Modèle:Nobr. Les Suédois remportent quatre des sept titres olympiques mis en jeu<ref name="Mallon p.146"/>.

Le concours complet se déroule sur trois jours : une course de Modèle:Unité dont Modèle:Unité de cross le premier jour, une course de Modèle:Unité et un steeple de Modèle:Unité le deuxième jour et un parcours de sauts d'obstacles le troisième jour. Les trois premières places individuelles sont obtenues par deux Suédois et un Italien : Helmer Mörner et son cheval Germania, Åge Lundström sur Yrsa et Ettore Caffaratti sur Caniche<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le classement par équipes est établi en additionnant les scores des trois meilleurs membres de chaque délégation : la Suède devance l'Italie et la Belgique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le colonel Boltenstern termine troisième du concours de dressage mais il est disqualifié pour s'être entraîné dans le stade avant le début de l'épreuve. Cela n'empêche pas les Suédois de prendre les quatre premières places du classement. Les médaillés sont Janne Lundblad sur Uno, Bertil Sandström sur Sabel et Hans von Rosen sur Running Sister<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Lors du concours de saut d'obstacles individuel, l'Italien Tommaso Lequio di Assaba et son cheval Trebecco terminent au premier rang avec deux fautes. Ils devancent l'Italien Alessandro Valerio sur Cento (trois fautes) et le Suédois Carl Gustaf Lewenhaupt sur Mon Cœur (quatre fautes)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le concours par équipes a ensuite lieu avec des cavaliers différents ; les scores des trois meilleurs membres de chaque équipe sont pris en compte. La Suède est championne olympique avec Modèle:Nobr devant la Belgique (Modèle:Nobr) et l'Italie (Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'épreuve de voltige est disputée pour la seule fois de l'histoire aux Jeux olympiques. Réservée aux officiers, elle consiste en une succession de figures avec et sans selle (par exemple sauter sur ou par-dessus les chevaux ou rester debout sur le cheval). Les participants sont tous suédois, belges ou français. Les meilleurs cavaliers individuels sont le troupier belge Daniel Bouckaert, le soldat français Field et le troupier belge Louis Finet qui marquent respectivement 30,5, 29,5 et Modèle:Unité sur un maximum possible de 34. Le classement par équipes est établi en additionnant les scores des trois meilleurs cavaliers de chaque délégation. La Belgique (Modèle:Unité) est première devant la France (Modèle:Unité) et la Suède (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Escrime

Modèle:Article détaillé

Portrait photographique de Nedo Nadi.
Nedo Nadi remporte cinq médailles d'or en 1920 (photographie de 1912).

Les compétirions d'escrime sont prévues en plein air sur six pistes de cendrée à côté du stade olympique mais sont pour la plupart déplacées sur les pistes en linoléum du hall des Floralies dans le parc de Middelheim à cause du mauvais temps<ref name="Renson p.21"/>. Les six tournois (épée, fleuret et sabre en individuel et par équipes) ont lieu du 15 au Modèle:Date- et sont disputés par Modèle:Nobr de treize nations. L'Italien Nedo Nadi remporte les cinq épreuves auxquelles il participe, dont les trois épreuves par équipes avec son frère Aldo<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Nedo Nadi, qui bénéficie de l'absence des escrimeurs hongrois et des problèmes physiques de son rival français Lucien Gaudin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est toujours en 2020 le seul escrimeur de l'histoire à avoir cinq titres olympiques en une édition des Jeux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vainqueur de l'épreuve individuelle de fleuret aux Jeux olympiques de 1912, Nedo Nadi a reçu deux décorations et est devenu capitaine dans l'armée italienne pendant la guerre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Au tour final du tournoi de fleuret en 1920, le Français Roger Ducret gagne son assaut contre Nadi et n'a plus qu'à battre l'Italien Pietro Speciale (qui a perdu ses dix assauts du tour final) pour devenir champion olympique. Il perd cependant ce dernier match et Nedo Nadi remporte le tournoi avec dix victoires en onze assauts devant les Français Philippe Cattiau (médaillé d'argent) et Roger Ducret (médaillé de bronze), qui comptent tous les deux neuf victoires et sont départagés selon le nombre de touches reçues<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'équipe italienne menée par les frères Nadi remporte le tournoi par équipes grâce à une victoire sur le score de 9-7 au tour final contre la France, médaillée d'argent. Les États-Unis sont médaillés de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les Français prennent les trois premières places du tournoi individuel à l'épée : Armand Massard (neuf victoires au tour final) devance Alexandre Lippmann (sept victoires) et Gustave Buchard (six victoires). Massard devient plus tard président du Comité olympique français et vice-président du CIO<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lors de l'épreuve par équipes, l'Italie termine deuxième de sa poule de qualification à égalité avec le Portugal puis gagne le tour final devant la Belgique et la France<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Médaillé olympique de water-polo en 1908 et en 1912, Victor Boin est cette fois médaillé en escrime avec l'équipe belge<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'épreuve individuelle de sabre est toujours remportée par les Hongrois de 1908 à 1964 à l'exception des Jeux de 1920 auxquels ils ne sont pas invités. Nedo Nadi remporte ses onze assauts du tour final est devient champion olympique devant son frère Aldo (neuf victoires) et le Néerlandais Adrianus de Jong (six victoires)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les Italiens remportent également l'épreuve par équipes après avoir gagné leurs sept assauts du tour final. La France est deuxième avec six victoires et les Pays-Bas troisièmes avec cinq victoires<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Football

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant les joueurs belges debout ou agenouillés dans le stade olympique.
L'équipe de Belgique devient championne olympique devant son public.

Le tournoi de football est disputé par Modèle:Nobr et Modèle:Nobr du Modèle:Date- au Modèle:Date-. La plupart des matchs sont joués à Anvers au stade olympique et au Stadion Broodstraat mais quelques parties du début du tournoi ont lieu au stade Joseph Marien à Bruxelles et au stade Jules-Otten à Gand. Le podium est déterminé selon le système Bergvall : les équipes éliminées par le vainqueur disputent un tournoi pour la médaille d'argent puis les équipes battues par le premier ou le deuxième jouent pour la médaille de bronze<ref name="Mallon p.187-188">Modèle:Harvsp.</ref>. L'Égypte est la première représentante du continent africain au tournoi olympique de football. L'équipe de Belgique remporte le tournoi olympique, ce qui est toujours le seul titre majeur de son histoire en 2020<ref name="foot cio">Modèle:Lien web.</ref>.

L'équipe de Tchécoslovaquie participe à Anvers à sa première compétition reconnue par la FIFA<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le premier tour dont la Belgique et la France sont exemptées est marqué par les larges victoires de la Tchécoslovaquie contre la Yougoslavie (7-0) et de la Suède contre la Grèce (9-0) ainsi que par l'élimination du double vainqueur en titre, la Grande-Bretagne, par la Norvège (3-1). En quart de finale, les Pays-Bas battent la Suède après prolongation (5-4) alors que la Tchécoslovaquie élimine la Norvège sur le score de 4-0. La France gagne contre l'Italie (3-1) et la Belgique élimine l'Espagne sur le même score grâce à un triplé de Robert Coppée<ref name="foot cio"/>. Lors de ce premier match, l'équipe belge se fait siffler par son propre public car la sélection ne compte qu'un seul joueur anversois<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La Tchécoslovaquie et la Belgique se qualifient pour la finale en battant respectivement la France (4-1) et les Pays-Bas (3-0)<ref name="foot cio"/>.

Photographie montrant le gardien tchécoslovaque qui regarde le ballon entrer dans son but et d'autres joueurs sur le terrain.
Le Belge Robert Coppée ouvre le score sur penalty au début de la finale.

La finale a lieu dans le stade olympique déjà complet deux heures avant le début du match ; des spectateurs sans ticket entrent même par un tunnel creusé sous une barrière et des soldats belges sont postés autour de la surface de jeu pour prévenir une invasion du terrain. Les Tchécoslovaques ne sont pas satisfaits du choix du Britannique John Lewis pour arbitrer le match car il a été attaqué physiquement par des supporters tchèques lors d'un match à Prague et risque selon eux de ne pas être objectif<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Belge Robert Coppée ouvre le score sur penalty après six minutes de jeu et Henri Larnoe marque le 2-0 après trente minutes. À la Modèle:39e minute le joueur tchécoslovaque Karel Steiner est expulsé pour avoir frappé Robert Coppée et toute son équipe quitte le terrain pour contester cette décision et demander l'annulation du résultat. La Tchécoslovaquie est finalement disqualifiée et la Belgique devient championne olympique<ref name="foot cio"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Également membre de l'équipe nationale de hockey sur glace, le Tchécoslovaque Karel Pešek est le premier et le seul athlète de l'histoire à participer lors des mêmes Jeux olympiques à un sport d'hiver et un sport d'été<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

En l'absence de la Tchécoslovaquie disqualifiée, les finalistes du tournoi pour la médaille d'argent sont le vainqueur du mini-tournoi joué entre les quart-de-finalistes malheureux et le vainqueur du match organisé entre les deux demi-finalistes battus. Ce match entre demi-finalistes est prévu après la finale pour la médaille d'or et plusieurs joueurs français ont déjà quitté la ville ; la France ne participe donc pas et les Pays-Bas affrontent l'Espagne dans le match pour la deuxième place. Les Espagnols sont médaillés d'argent grâce à leur victoire sur le score de 3-0 et les Néerlandais sont médaillés de bronze<ref name="Mallon p.187-188"/>.

Gymnastique

Modèle:Article détaillé

Photographies montrant les gymnastes français pendant l'exercice au sol en haut et à la barre fixe en bas dans le stade olympique.
L'équipe française, photographiée au sol et à la barre fixe, est médaillée de bronze du concours général.

Les compétitions de gymnastique ont lieu du 23 au Modèle:Date- au stade olympique et sont disputées par Modèle:Nobr de 11 nations<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elles sont composées d'un concours général individuel et d'un concours général par équipes selon la méthode appelée européenne ou allemande, d'un concours par équipes selon la méthode suédoise et d'une épreuve par équipes avec exercices libres<ref name="Renson p.50-51">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le concours général individuel est disputé pour la première fois par des gymnastes de trois continents<ref name="Renson p.50-51"/>. Il est composé de cinq parties : sol, barre fixe, barres parallèles, anneaux et cheval d'arçons. L'Italien Giorgio Zampori est médaillé d'or devant les Français Marco Torrès, champion du monde en 1909 et en 1913, et Jean Gounot. Le concours général par équipes est disputé par cinq équipes de 16 à Modèle:Nobr. En l'absence de la Suisse et de l'Allemagne qui auraient été favoris, l'Italie gagne assez facilement le concours devant la Belgique et la France<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Trois pays participent au concours par équipes selon le système suédois. L'épreuve est composée de onze exercices de callisthénie de différentes difficultés. La Suède est championne olympique juste devant le Danemark et la Belgique est médaillée de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'épreuve par équipes avec exercices libres est disputée par Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref name="Renson p.50-51"/>. Selon la moyenne des scores du juge danois et du juge norvégien, le Danemark remporte l'épreuve<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Haltérophilie

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant Frans De Haes debout en short torse nu.
Frans De Haes est champion olympique dans la catégorie des poids plumes.

Les épreuves d'haltérophilie ont lieu au stade olympique peu après celles d'athlétisme, du 29 au Modèle:Date-. Elles sont disputées par Modèle:Nobr de Modèle:Nobr mais les meilleurs du monde ne sont pas présents car ils sont allemands ou autrichiens. Les participants sont répartis en cinq catégories de poids<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ils doivent effectuer un arraché à un bras, un épaulé-jeté avec l'autre bras et un épaulé-jeté à deux bras<ref name="Wallechinsky p.1197">Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Belge Frans De Haes a fui avec sa famille vers les Pays-Bas neutres en 1914 et y a commencé l'haltérophilie à l'âge de Modèle:Nobr. Revenu à Anvers après la guerre, il devient champion olympique des poids plumes. Le Frontpartij d'Anvers dont il est membre organise une grande fête où de nombreuses associations sportives de la ville sont présentes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Derrière lui, le Suisse Eugène Ryter et l'Estonien Alfred Schmidt sont départagés par un barrage remporté par ce dernier<ref name="Wallechinsky p.1197"/>. L'Estonien Alfred Neuland remporte l'épreuve des poids légers devant les Belges Louis Williquet et Florimond Rooms et devient le premier champion olympique de l'histoire de son pays. Neuland remporte la médaille d'argent chez poids moyens en 1924<ref name="tug of war and 72-year old medallist"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

La catégorie des poids moyens est dominée par le Français Henri Gance. Un barrage pour la deuxième place est disputé par l'Italien Pietro Bianchi et le Suédois Albert Pettersson mais ils atteignent tous les deux Modèle:Unité en effectuant un épaulé-jeté à deux bras. Le résultat est donc tiré au sort et Bianchi reçoit la médaille d'argent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Chez les poids mi-lourds, le Français Ernest Cadine remporte la médaille d'or devant le Suisse Fritz Hünenberger et le Suédois Erik Pettersson. Hünenberger réalise le même résultat aux Jeux olympiques de 1924. La catégorie des poids lourds ne compte que six participants ; l'Italien Filippo Bottino est champion olympique devant le Luxembourgeois Joseph Alzin et le Français Louis Bernot<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Hockey sur gazon

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant les joueurs français debout, agenouillés ou assis.
L'équipe de France termine au quatrième et dernier rang.

Le tournoi de hockey sur gazon a lieu du Modèle:1er au Modèle:Date- dans le stade olympique. Chacune des quatre équipes affronte les trois autres. Les Britanniques sont menés par Stanley Shoveller, déjà champion olympique en 1908 et seul joueur présent en 1908 et en 1920. Ils battent largement le Danemark (5-1) et la Belgique (12-1) et gagnent par forfait contre la France ; ils sont donc champions olympiques. Le Danemark et la Belgique battent tous les deux la France et c'est le Danemark qui gagne leur confrontation sur le score de 5-2 ; les Danois sont donc médaillés d'argent et les Belges médaillés de bronze<ref name="Mallon p.205-206">Modèle:Harvsp.</ref>.

Parmi les joueurs de l'équipe belge se trouve l'Anversois Fernand de Montigny, déjà médaillé olympique en escrime, qui remporte une médaille dans une deuxième discipline. Il a aussi dessiné avec Louis Somers les plans du stade olympique où se déroule le tournoi. L'entraîneur de l'équipe belge championne olympique de football, le baron Raoul Daufresne de La Chevalerie, se trouve également dans l'équipe médaillée de bronze de hockey sur gazon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Hockey sur glace

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant une surface de glace à l'intérieur d'un bâtiment.
Les matchs de hockey sont joués dans le palais de glace d'Anvers.

Le premier tournoi olympique de hockey sur glace de l'histoire est disputé au palais de glace d'Anvers du 23 au Modèle:Date-. Ce sport sera ensuite intégré à la « semaine internationale des sports d'hiver » organisée en 1924 à Chamonix et reconnue par la suite comme les premiers Jeux olympiques d'hiver. Sept équipes et Modèle:Nobr participent au tournoi joué selon le système Bergvall : après la finale, les trois équipes battues par le vainqueur disputent un tournoi pour la médaille d'argent puis les équipes ayant perdu contre le médaillé d'or ou le médaillé d'argent jouent pour la médaille de bronze. Les matchs sont disputés par sept joueurs de chaque côté en deux périodes de Modèle:Unité. L'équipe des Falcons de Winnipeg représente le Canada après avoir gagné le championnat national amateur, la Coupe Allan. D'origine islandaise pour la plupart, les Falcons gagnent pour le Canada en battant la plupart de leurs adversaires sur des scores fleuves<ref name="glace"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. C'est le premier des six titres du Canada remportés lors des sept premiers tournois olympiques<ref name="hockey rtbf">Modèle:Lien web.</ref>.

Photographie montrant les joueurs canadiens en compagnie d'un officier et d'une femme (non identifiée) sur le pont du bateau.
Les Falcons de Winnipeg remportent le premier tournoi olympique de hockey.

En quart de finale la Belgique affronte l'équipe suédoise composée majoritairement de joueurs de bandy n'ayant jamais joué au hockey avant 1920. La Suède bat pourtant le pays hôte sur le score de 8-0 en pratiquant un jeu extrêmement physique<ref name="hockey rtbf"/>. Les États-Unis et le Canada éliminent facilement leur premier adversaire, respectivement la Suisse (29-0) et la Tchécoslovaquie (15-0). La France commence le tournoi en demi-finale et perd contre la Suède sur le score de 4-0<ref name="Mallon p.212-214">Modèle:Harvsp.</ref>. La demi-finale jouée contre les États-Unis est le seul match serré du Canada. Le score est toujours nul à la mi-temps mais les Falcons gagnent finalement par deux buts à zéro. Les Canadiens battent ensuite la Suède en finale sur le score de 12-1 et gagnent la médaille d'or. Le capitaine canadien Frank Fredrickson marque huit buts pendant la finale<ref name="glace"/>.

Les trois équipes battues par le Canada jouent ensuite pour la deuxième place. Les États-Unis battent la Suède (7-0) et la Tchécoslovaquie (16-0) et remportent la médaille d'argent. Finalement les équipes ayant perdu contre le Canada ou les États-Unis se disputent la médaille de bronze. La Suède bat la Suisse sur le score de 4-0 mais perd contre la Tchécoslovaquie par un but à zéro<ref name="Mallon p.212-214"/>. Les Tchécoslovaques qui n'ont marqué aucun but avant ce match obtiennent la médaille de bronze<ref name="glace"/>.

Lutte

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant deux hommes luttant et un juge sur un ring au milieu des spectateurs, depuis un point de vue en hauteur.
Combat de lutte dans la salle des fêtes de la Société royale de zoologie.

Les combats de lutte ont lieu dans la salle des fêtes de la Société royale de zoologie du 16 au Modèle:Date-. La lutte professionnelle est très populaire à Anvers mais ce n'est pas le cas de la lutte amateur disputée aux Jeux olympiques. Les dix tournois (lutte gréco-romaine et lutte libre avec cinq catégories de poids) sont disputés par un total de Modèle:Nobr venant de Modèle:Nobr. C'est la deuxième fois après 1908 que les deux styles sont présents aux Jeux olympiques. En l'absence des Allemands, Autrichiens et Hongrois, les lutteurs d'Europe du Nord dominent les compétitions. Les Finlandais remportent cinq des dix titres olympiques mis en jeu<ref name="Renson p.60"/>,<ref name="Mallon p.309-310">Modèle:Harvsp.</ref>.

Les premiers combats de lutte gréco-romaine durent deux fois Modèle:Unité avec une prolongation possible de Modèle:Unité mais des rounds supplémentaires de Modèle:Unité sont parfois ajoutés. Un combat se termine par tombé lorsqu'un lutteur maintient les épaules de son adversaire sur le sol ou par une décision des juges. Après le premier jour, les combats sont réduits à un round de Modèle:Unité avec une prolongation de Modèle:Unité si nécessaire. Le podium est déterminé selon le système Bergvall : les lutteurs éliminés par le vainqueur disputent un tournoi pour la médaille d'argent puis les lutteurs battus par le premier ou le deuxième jouent pour la médaille de bronze<ref name="Mallon p.309-310"/>. Dans la catégorie des poids plumes, le Finlandais Oskari Friman devient champion olympique après avoir éliminé ses quatre adversaires en moins de huit minutes. Son compatriote Heikki Kähkönen est médaillé d'argent et le Suédois Fritiof Svensson médaillé de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Finlandais Emil Väre remporte quatre de ses cinq combats par tombé et conserve son titre olympique obtenu en 1912 dans la catégorie des poids légers. Le podium est complété par Taavi Tamminen, également finlandais, et le Norvégien Frithjof Andersen<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Chez les poids moyens le Suédois Carl Westergren remporte le premier de ses trois titres olympiques qu'il obtient dans trois catégories différentes. Les deux autres médaillés sont finlandais : le perdant de la finale Arthur Lindfors tombé après Modèle:Heure gagne ensuite la médaille d'argent et le médaillé de bronze est Masa Perttilä<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le Suédois Claes Johanson, champion olympique des poids moyens en 1912, remporte le titre des poids mi-lourds en 1920. Le Finlandais Edil Rosenqvist termine au deuxième rang et le Danois Johannes Eriksen au troisième rang<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Chez les poids lourds, le Finlandais Adolf Lindfors gagne la finale en faisant tomber le Suédois Anders Ahlgren après Modèle:Heure. Ahlgren est si épuisé qu'il déclare forfait et ne participe pas au tournoi pour la médaille d'argent remporté par le Danois Poul Hansen. Le Finlandais Martti Nieminen est médaillé de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les combats de lutte libre sont disputés en un round de Modèle:Unité, à l'exception des finales décidées sur trois rounds<ref name="Mallon p.309-310"/>. Les tournois sont à élimination directe et sont conclus par une finale et un match pour la médaille de bronze. Chez les poids légers, la finale est disputée entre les Américains Charles Ackerly et Samuel Gerson, capitaines du club de lutte dans leur université respective. Ils ont gagné chacun une fois lors de leurs confrontations dans des tournois universitaires et c'est Ackerly qui gagne le titre olympique. La médaille de bronze revient au Britannique Bernard Bernard<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En finale des poids légers le Finlandais Kalle Anttila qui dispute son premier tournoi international bat le Suédois Gottfrid Svensson, déjà présent en 1912. Le Britannique Peter Wright remporte le match pour la médaille de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Chez les poids moyens le Finlandais Eino Leino bat en finale son compatriote Väinö Penttala et gagne la première de ses quatre médailles olympiques. La médaille de bronze est remportée par l'Américain Charles Johnson<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dans la catégorie des mi-lourds, le Suisse Charles Courant gagne sa demi-finale mais se blesse à la cheville. Il essaie de combattre en finale mais doit abandonner et laisser la médaille d'or au Suédois Anders Larsson. L'Américain Walter Maurer est troisième<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Finalement, le champion de lutte suisse Robert Roth devient champion olympique chez les poids lourds<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le médaillé d'argent, l'Américain Nat Pendleton, devient acteur. Il apparaît dans Modèle:Nobr entre 1924 et 1947, dont L'Introuvable et Plumes de cheval. Le match pour la troisième place se termine par une égalité et deux médailles de bronze sont remises à l'Américain Fred Meyer et au Suédois Ernst Nilsson<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Natation

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant Ethelda Bleibtrey et Duke Kahanamoku en costumes de bains, debout et côte à côte au bord de l'eau.
L'Américaine Ethelda Bleibtrey remporte les trois épreuves féminines et son compatriote Duke Kahanamoku obtient deux médailles d'or à Anvers (photographie de 1915).

Les épreuves de natation sont disputées dans le stade nautique d'Anvers par Modèle:Nombre (Modèle:Nombre et Modèle:Nombre) venant de Modèle:Nombre. Elles ont lieu du 22 au Modèle:Date-. L'eau est très sombre et froide, et, à cause du mauvais temps, les nageurs vont se réchauffer le plus vite possible après chaque course. Les compétitions sont dominées par les Américains, qui remportent huit des dix titres olympiques<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'Américain d'origine hawaïenne Duke Paoa Kahinu Mokoe Hulikohola Kahanamoku (appelé Duke Kahanamoku) détient le titre olympique du Modèle:Unité nage libre depuis 1912. En 1920, il gagne la finale devant Pua Kealoha et William Harris, également hawaïens, en établissant un nouveau record du monde (Modèle:Heure). Cependant, l'Australien William Herald dit avoir été gêné par l'Américain Norman Ross et dépose une réclamation ; la finale est disputée à nouveau sans Ross. Le podium reste le même et Kahanamoku devient le premier nageur à conserver le titre olympique du Modèle:Unité nage libre<ref name="Duke">Modèle:Lien web.</ref>. Né dans le Royaume d'Hawaï en 1890 et citoyen américain depuis l'annexion de l'archipel par les États-Unis en 1898, Kahanamoku est devenu un champion de la natation en améliorant la technique du crawl. Il est également connu pour présenter, en parallèle des démonstration de natation, des exhibitions de surf qui font découvrir cette discipline à un large public sur les côtes des États-Unis et de l'Australie ce qui lui vaut le surnom de « père du surf moderne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Norman Ross remporte facilement la finale du Modèle:Unité nage libre après l'abandon de l'Australien Frank Beaurepaire parti trop vite. Il devance son compatriote Ludy Langer et le Canadien George Vernot. Lors de la finale du Modèle:Unité nage libre, Ross rattrape Vernot et le dépasse après Modèle:Unité ; il gagne à nouveau aisément avec Modèle:Unité d'avance sur Vernot et 20 sur Beaurepaire<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Menés par Kahanamoku et Ross, les Américains remportent facilement la finale du relais Modèle:Unité nage libre en établissant un nouveau record du monde. Ils devancent les Australiens de Modèle:Unité et les Britanniques de Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'Américain Warren Kealoha établit un nouveau record du monde lors des demi-finales du Modèle:Unité dos. Il remporte ensuite la finale devant son compatriote Ray Kegeris et le Belge Gérard Blitz. Le Modèle:Unité et le Modèle:Unité brasse sont les seules courses qui échappent aux Américains : le Suédois Håkan Malmrot gagne les deux courses sans difficulté devant son compatriote Thor Henning et le Finlandais Arvo Aaltonen<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'Américaine Ethelda Bleibtrey remporte les trois épreuves féminines au programme (Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité nage libre). Elle bat par ailleurs le record du monde à chaque course, améliorant de près de trois secondes le record du Modèle:Unité nage libre détenu jusque-là par l'Australienne Fanny Durack<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Ce sont également des Américaines qui remportent les médailles d'argent et de bronze des deux courses individuelles : Irene Guest et Frances Schroth lors du Modèle:Unité et Margaret Woodbridge et Frances Schroth lors du Modèle:Unité dont c'est la seule apparition aux Jeux olympiques. Les Britanniques sont deuxièmes du relais avec Modèle:Unité de retard et les Suédoises terminent au troisième rang<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Patinage artistique

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant Magda Julin debout en robe foncée et portant un bonnet à plume.
Magda Julin remporte le concours féminin.

Le patinage artistique fait son retour aux Jeux olympiques après une première apparition à Londres en 1908. Les trois épreuves (hommes, femmes et couples) ont lieu du 24 au Modèle:Date- au palais de glace d'Anvers<ref name="Renson p.23">Modèle:Harvsp.</ref>. Elles sont disputées par Modèle:Nobr et Modèle:Nobr venant de huit nations. Les champions olympiques présentent à nouveau leur programme libre le Modèle:Date- lors d'une exhibition où le président du comité d'organisation, Henri de Baillet-Latour, distribue les prix<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Suédois Gillis Grafström est classé premier tant pour les figures imposées que lors du programme libre. Il remporte ainsi le premier de ses trois titres olympiques, puisqu'il est également champion olympique en 1924 et en 1928 et médaillé d'argent en 1932. Il devance les Norvégiens Andreas Krogh et Martin Stixrud<ref name="glace" />. Le Suédois Ulrich Salchow, champion olympique en 1908, termine au quatrième rang<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les notations des patineuses diffèrent beaucoup et la Suédoise Magda Julin devient championne olympique alors qu'aucun des cinq juges ne l'a placée au premier rang. Sa compatriote Svea Norén est médaillée d'argent et l'Américaine Theresa Weld-Blanchard médaillée de bronze<ref name="Wallechinsky hiver"/>. Cette dernière est la favorite de la presse locale<ref name="Renson p.23"/> mais plusieurs juges considèrent que certains de ses sauts ne sont pas convenables pour une femme car ils font remonter sa jupe jusqu'aux genoux<ref name="glace" />,<ref name="Wallechinsky hiver">Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle aurait obtenu la médaille d'argent si le classement avait été établi selon le score total au lieu de la somme des rangs<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Les Finlandais Ludowika et Walter Jakobsson, favoris de la compétition des couples après avoir été champions du monde en 1911 et en 1914, sont classés au premier rang à l'unanimité des juges. Le podium est complété par les Norvégiens Alexia et Yngvar Bryn et les Britanniques Phyllis Johnson et Basil Williams. Phyllis Johnson a gagné la médaille d'argent en 1908 avec un autre partenaire et Yngvar Bryn a également participé aux épreuves d'athlétisme des Jeux olympiques de 1900<ref name="glace" />,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Pentathlon moderne

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant le haut du corps de Gustaf Dyrssen, portant un t-shirt blanc sur lequel se trouve un drapeau suédois.
Le Suédois Gustaf Dyrssen est champion olympique du pentathlon moderne.

L'épreuve du pentathlon moderne est disputée par Modèle:Nobr venant de huit pays du 24 au Modèle:Date-. Elle est dominée par les Suédois qui prennent les quatre premières places. Erik de Laval remporte la première compétition qui consiste en quatre séries de cinq coups tirés au pistolet. Gösta Runö prend la première place après le Modèle:Unité nage libre. Gustaf Dyrssen prend ensuite la tête du classement après le tournoi d'escrime à l'épée et la garde après le cross à cheval de Modèle:Unité et le cross de Modèle:Unité. Le podium final, établi en additionnant les positions des athlètes obtenues lors des cinq compétitions, est le suivant : Dyrssen est champion olympique avec Modèle:Nombre devant de Laval (Modèle:Nombre) et Runö (Modèle:Nombre)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Plongeon

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant Aileen Riggin et Nils Skoglund en costumes de bains, debout et côte à côte au bord de l'eau.
Aileen Riggin et Nils Skoglund sont tous les deux médaillés à l'âge de Modèle:Unité.

Les cinq épreuves de plongeon sont disputées dans les eaux sombres et froides du stade nautique d'Anvers par Modèle:Nombre (Modèle:Nombre et Modèle:Nombre) venant de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les hommes et les femmes participent aux épreuves des plongeons ordinaires et des plongeons du tremplin alors que l'épreuve des plongeons variés est uniquement masculine<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'épreuve des plongeons ordinaires est composée de quatre plongeons : un en courant et un en étant debout depuis deux plateformes : 5 et Modèle:Unité pour les hommes et 4 et Modèle:Unité pour les femmes. Celle des plongeons variés consiste en huit plongeons (dont quatre imposés) depuis les hauteurs de 5 et Modèle:Unité. L'épreuves des plongeons du tremplin est composée de douze plongeons (six imposés, quatre libres et deux tirés au sort) depuis les plateformes de 1 et Modèle:Unité<ref name="Mallon p.141-144">Modèle:Harvsp.</ref>.

Les Suédois prennent les quatre premières places du plongeon ordinaire : Arvid Wallman devance Nils Skoglund, Johan Jansson et Erik Adlerz. Nils Skoglund a alors Modèle:Unité et Modèle:Unité ; il est toujours en 2020 le plus jeune médaillé olympique de l'histoire dans une épreuve masculine individuelle<ref name="Wallechinsky p.604">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'épreuve des plongeons variés est remportée par le favori américain Clarence Pinkston devant Erik Adlerz et l'Américain Hal Haig Prieste. Les plongeons du tremplin sont dominés par les Américains qui s'adjugent les trois médailles : Louis Kuehn devance Clarence Pinkston et Louis Balbach<ref name="Mallon p.141-144"/>.

L'épreuve des plongeons ordinaires est remportée par la Danoise Stefanie Clausen devant la Britannique Beatrice Armstrong et la Suédoise Ewa Olliwier. Seules quatre plongeuses, toutes américaines, participent aux plongeons du tremplin. La médaillée d'or Aileen Riggin et la médaillée d'argent Helen Wainwright deviennent les plus jeunes médaillées olympiques de l'histoire jusque-là. Elles sont âgées de respectivement Modèle:Unité et Modèle:Unité et Modèle:Unité et Modèle:Unité. Thelma Payne est médaillée de bronze<ref name="Mallon p.141-144"/>. Aileen Riggin est également la plus petite athlète des Jeux olympiques de 1920 : elle mesure Modèle:Unité et pèse Modèle:Unité<ref name="Wallechinsky p.604"/>.

Polo

Modèle:Article détaillé Le tournoi de polo a lieu à l'hippodrome d'Ostende du 25 au Modèle:Date-. Quatre équipes de quatre joueurs y participent. En demi-finale l'Espagne bat les États-Unis sur le score de 13-3 et la Grande-Bretagne élimine la Belgique sous la pluie sur le score de 8-3. Les États-Unis remportent le match pour la troisième place par onze buts à trois contre la Belgique. La finale est serrée : la Grande-Bretagne gagne sur le score de 13-11 contre l'Espagne<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Rugby à XV

Photographie montrant les joueurs se disputant le ballon sur le terrain.
Le match États-Unis - France au stade olympique.

Modèle:Article détaillé L'épreuve de rugby à XV consiste en un seul match disputé le Modèle:Date- au stade olympique entre les États-Unis et la France. L'équipe des États-Unis est composée d'étudiants venant de différentes universités californiennes et l'équipe de France est formée par des joueurs venant de quatre clubs parisiens. La rencontre se déroule sous la pluie devant Modèle:Nombre. Aucun point n'est marqué pendant la première période. Au milieu de la seconde période l'Américain Dink Templeton ouvre le score avec un coup de pied d'arrêt de volée<ref group=N>À cette époque, lorsqu'un joueur effectue un arrêt de volée, il obtient la possibilité de tenter un tir au but – Modèle:Lang – sous forme d'un coup franc ou d'un drop. Cette manière de marquer des points est abandonnée en 1977 avec l'autorisation des arrêts de volée uniquement dans la zone des 22 mètres.</ref> qui rapporte trois points. Puis Lou Hunter marque un essai qui est ensuite transformé. Les États-Unis remportent donc la rencontre sur le score de 8-0<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Membre de l'équipe américaine, Morris Kirksey a également participé aux épreuves d'athlétisme : il a remporté la médaille d'argent du [[100 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920 (athlétisme)|Modèle:Unité]] et la médaille d'or du [[Relais 4 × 100 mètres masculin aux Jeux olympiques de 1920 (athlétisme)|relais Modèle:Nobr]]. Daniel Carroll devient champion olympique pour un deuxième pays après avoir fait partie de l'équipe australienne vainqueur en 1908<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Tennis

Modèle:Article détaillé

Photographie d'un terrain de tennis avec deux hommes habillés en blanc de chaque côté du filet, l'un venant de renvoyer la balle, avec le public en arrière-plan.
Match du double messieurs.

Les cinq tournois de tennis ont lieu sur des nouveaux courts installés à côté du stade olympique du 16 au Modèle:Date-. Ils sont disputés par Modèle:Nombre (Modèle:Nombre et Modèle:Nombre) venant de quatorze pays, les Américains étant absents car ils participent aux mêmes dates à leur championnat national<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les épreuves sont marquées par les performances de la Française Suzanne Lenglen qui remporte trois médailles dont deux d'or. Surnommée « la Divine », elle est considérée comme l'une des meilleures joueuses de l'histoire avec Modèle:Nombre dont six fois le tournoi de Wimbledon en simple et Modèle:Nombre gagnées à la suite<ref name="lenglen cio">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Wallechinsky p.1148"/>.

Le simple messieurs se déroule en l'absence des trois meilleurs joueurs du monde<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le jeu décisif n'existe pas encore et, au deuxième tour, le Britannique Gordon Lowe gagne sa partie contre le Grec Ávgoustos Zerléndis après cinq manches et Modèle:Nombre pour une durée totale d'environ six heures (14-12, 8-10, 5-7, 6-4, 6-4). Ce match est toujours le plus long de l'histoire olympique en 1996 lors du passage à des matchs en deux sets gagnants (à l'exception des finales)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En demi-finale, le Sud-Africain Louis Raymond perd les deux premières manches contre le Britannique Oswald Turnbull puis gagne les trois suivantes et se qualifie pour la finale. Il y bat en quatre manches le Japonais Ichiya Kumagae et devient champion olympique. Le Sud-Africain Charles Winslow est médaillé de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Lors du double messieurs, les Britanniques Oswald Turnbull et Max Woosnam gagnent la finale en quatre manches contre les Japonais Ichiya Kumagae et Seiichiro Kashio, alors que les Français Max Decugis et Pierre Albarran remportent la médaille de bronze. Woosnam est un athlète polyvalent puisqu'il pratique également à haut niveau le football et le cricket<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Portrait photographique de Suzanne Lenglen portant un t-shirt blanc et un foulard sur la tête.
Portrait de Suzanne Lenglen.

Âgée de Modèle:Nombre, la Française Suzanne Lenglen est favorite simple dames car elle a remporté le tournoi de Wimbledon en 1919 et en 1920 et le Championnat de France en 1920. Elle domine largement le tournoi puisqu'elle ne perd que quatre jeux en dix manches disputées : après deux tours gagnés sans concéder de jeu, elle élimine en demi-finale la Suédoise Sigrid Fick sur le score de 6-0, 6-1 et bat en finale la Britannique Edith Dorothy Holman sur le score de 6-3, 6-0<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La Britannique Kitty McKane est médaillée de bronze<ref name="Wallechinsky p.1148">Modèle:Harvsp.</ref>.

Lors du double dames, le premier de l'histoire des Jeux, Suzanne Lenglen et Élisabeth d'Ayen perdent de peu leur demi-finale contre les Britanniques Kitty McKane et Winifred McNair en trois manches sur le score de 6-2, 3-6, 6-8. Elles gagnent ensuite la médaille de bronze sans jouer car leurs adversaires du match pour la troisième place déclarent forfait<ref name="lenglen cio"/>. McKane et McNair, âgée de Modèle:Nombre, gagnent la finale contre leurs compatriotes Winifred Beamish et Edith Dorothy Holman sur le score de 8-6, 6-4<ref name="Wallechinsky p.1150-1151">Modèle:Harvsp.</ref>.

Pour le double mixte, Suzanne Lenglen est associée à Max Decugis, médaillé d'argent du double messieurs lors des Jeux olympiques de 1900 et vainqueur du double messieurs du tournoi de Wimbledon 1911. Les deux Français remportent la finale contre les Britanniques Kathleen McKane et Max Woosnam sur le score de 6-4, 6-2 et deviennent champions olympiques en ayant perdu une seule manche pendant le tournoi. McKane obtient donc une médaille de chaque métal lors de ces Jeux. Les Tchécoslovaques Milada Skrbková et Ladislav Žemla sont médaillés de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Wallechinsky p.1150-1151"/>.

Tir

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant les tireurs norvégiens avec leurs fusils dans le champ de tir, l'un étant en position de tirer debout.
Équipe norvégienne au camp de Beverloo.

Vingt-et-une épreuves de tir sont au programme des Jeux de 1920, ce qui constitue un record historique. La plupart d'entre elles sont disputées au camp de Beverloo sur un champ de tir d'entraînement de l'armée belge. Le terrain est accidenté et exposé au vent et les participants tirent depuis des pyramides d'où ils peuvent voir les cibles. Les épreuves de tir aux pigeons et de tir au cerf courant ont lieu au Country Club de Hoogboom près de Kapellen. Au total, Modèle:Nobr de Modèle:Nobr participent aux compétitions entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-. Pour la plupart des concours, après l'épreuve par équipes les tireurs peuvent garder le même score pour l'épreuve individuelle ou effectuer un tir supplémentaire. Les Américains remportent 13 des Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Lors du premier tir, debout, de l'épreuve de la carabine libre trois positions à Modèle:Unité, l'Américain Morris Fisher vise pendant Modèle:Unité sans tirer à cause de sa nervosité. Son entraîneur lui ordonne alors de tirer et il remporte finalement l'épreuve grâce à son excellent score en position assise. Les Américains qui utilisent des Springfield remportent également l'épreuve par équipes, devant la Norvège et la Suisse. La plupart des Européens tirent avec des Schützen<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Les États-Unis gagnent le tir à la carabine d'ordonnance à Modèle:Unité en position couchée par équipes devant la France et la Finlande. Le Norvégien Otto Olsen remporte le concours individuel grâce à son score parfait de 60. C'est l'une de ses cinq médailles qu'il totalise pendant ces Jeux. Lors du tir à la carabine d'ordonnance à Modèle:Unité en position couchée par équipes les États-Unis, l'Afrique du Sud et la Suède terminent à égalité avec Modèle:Unité. Après les tirs supplémentaires la Suède est troisième mais les deux autres nations sont toujours à égalité. Après le dernier tour, les Américains remportent la médaille d'or et l'Afrique du Sud la médaille d'argent. Au concours individuel, quatre tireurs sont à égalité avec Modèle:Unité. Après les tirs supplémentaires, les Suédois Hugo Johansson et Mauritz Eriksson, déjà médaillés en 1912, terminent premier et deuxième. Lors du tir à la carabine d'ordonnance debout à Modèle:Unité par équipes, le Danemark gagne assez facilement devant les États-Unis et la Suède. Pour l'épreuve individuelle, l'Américain Carl Osburn décide de retirer et améliore son score de 53 à 56, ce qui lui permet d'obtenir la médaille d'or. Il obtient au total six médailles lors des Jeux d'Anvers. Son compatriote Lawrence Nuesslein qui a réalisé un score de 56 retire également mais son score passe à 54 ; il devient médaillé de bronze après un tir supplémentaire<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'épreuve de la carabine d'ordonnance à 300 et Modèle:Unité en position couchée par équipes est remportée par les États-Unis devant la Norvège et la Suisse. Les Américains dominent également le tir debout à la petite carabine à Modèle:Unité : ils gagnent l'épreuve par équipes devant la Suède et la Norvège ainsi que les trois médailles individuelles<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Photographie montrant Oscar Swahn debout, portant une veste, un chapeau, une barbe et une moustache et tenant une carabine dans la main gauche.
Le Suédois Oscar Swahn, ici en 1912, est le participant et le médaillé olympique le plus âgé de l'histoire depuis 1920.

Les États-Unis remportent facilement le tir au pistolet d'ordonnance à Modèle:Unité devant la Grèce et la Suisse. Guilherme Paraense, qui utilise un pistolet Smith & Wesson, gagne le concours individuel<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et devient le premier Brésilien champion olympique de l'histoire<ref name="tug of war and 72-year old medallist"/>. Pendant l'épreuve du tir au pistolet libre à Modèle:Unité par équipes, on remarque que les Brésiliens sont en fait à Modèle:Unité des cibles et les Américains à Modèle:Unité. Les deux équipes recommencent et les Américains remportent le concours devant la Suède et le Brésil<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'Américain Karl Frederick gagne l'épreuve individuelle devant le Brésilien Afrânio da Costa qui a utilisé un Colt prêté par l'équipe américaine<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le but du tir aux pigeons d'argile (ou fosse olympique) est d'atteindre depuis une distance de Modèle:Unité les cent cibles projetées en l'air pendant les quatre manches. Les Américains dominent l'épreuve individuelle puisque Mark Arie prend la première place devant cinq compatriotes. Ils remportent facilement l'épreuve par équipes devant la Belgique et la Suède<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Lors du tir au cerf courant, les concurrents visent, depuis une distance de Modèle:Unité et avec une carabine, un cerf en métal qui parcourt une distance de Modèle:Unité en quatre secondes. Le tir au cerf courant coup simple est remporté par le Norvégien Otto Olsen devant le Suédois Alfred Swahn, déjà médaillé en 1908 et en 1912, et le Norvégien Harald Natvig. La Norvège gagne l'épreuve par équipes devant la Finlande et les États-Unis. Ce même pays remporte le tir au cerf courant coup double devant la Suède et la Finlande. Le Norvégien Ole Lilloe-Olsen obtient une troisième médaille d'or en devenant champion olympique de l'épreuve indidividuelle devant le Suédois Fredric Landelius et le Norvégien Einar Liberg<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Oscar Swahn, le père d'Alfred, est médaillé d'argent avec l'équipe suédoise. Déjà champion olympique le plus âgé de l'histoire depuis 1912, il bat les records de l'athlète olympique et du médaillé olympique le plus âgé en 1920 en gagnant une médaille à Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. Ces trois records sont toujours d'actualité cent ans plus tard<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tir à l'arc

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant Hubert Van Innis debout et tenant un arc et une flèche dans la main droite.
Le Belge Hubert Van Innis remporte six médailles dont quatre d'or à Anvers (date de la photo inconnue).

Les dix épreuves de tir à l'arc ont lieu du 3 au Modèle:Date- au parc des Rossignols<ref name="Mallon p.37">Modèle:Harvsp.</ref>. Comme le CIO n'a donné aucune indication à propos de ce concours, le comité exécutif a décidé Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Van Innis">Modèle:Lien web.</ref>. Les deux catégories d'épreuves sont le tir au berceau où les participants visent une cible représentée par des cercles concentriques et le tir à la perche où le but est d'atteindre des oiseaux artificiels disposés sur des perches à une hauteur de Modèle:Unité. Les compétitions de tir à l'arc comptent Modèle:Nobr venant de Belgique, de France et des Pays-Bas. Les Belges obtiennent huit des dix titres olympiques, l'athlète le plus médaillé étant Hubert Van Innis<ref name="Mallon p.37"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Pour le tir au berceau, le règlement indique que chaque pays est représenté lors de l'épreuve individuelle par son archer le plus performant de l'épreuve par équipes. Les équipes sont composées de huit membres qui tirent Modèle:Unité chacun alors que pendant les épreuves individuelles les archers tirent Modèle:Unité chacun. Le tir à Modèle:Unité par équipes est remporté par les Pays-Bas devant la Belgique et la France et le Belge Hubert Van Innis bat facilement le Français Léonce Quentin lors de l'épreuve individuelle qui ne compte aucun participant néerlandais. À Modèle:Unité la Belgique gagne l'épreuve par équipes devant la France et sur le plan individuel Van Innis devance cette fois Julien Brulé. À Modèle:Unité également, la Belgique est championne olympique par équipes devant la France. Van Innis a réalisé le meilleur score de la compétition par équipes mais lors du concours individuel il est battu par Brulé<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Hubert Van Innis compte donc quatre médailles d'or et deux d'argent. Déjà médaillé trois fois aux Jeux olympiques de 1900, il est âgé de Modèle:Unité en 1920 et porte son total à neuf médailles dont six d'or. Un siècle plus tard il est toujours l'archer le plus médaillé de l'histoire olympique, ainsi que le Belge le plus titré aux Jeux olympiques<ref name="Van Innis"/>.

Le tir à la perche est disputé uniquement par des athlètes belges. L'équipe belge, composée de six archers, gagne donc les épreuves par équipes du tir vers les petits oiseaux et du tir vers les grands oiseaux. Au niveau individuel, le tir vers les petits oiseaux est remporté par Edmond Van Moer devant Louis Van de Perck et Joseph Hermans alors que le titre du tir vers les grands oiseaux est obtenu par Edmond Cloetens devant Louis Van de Perck et Firmin Flamand<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Tir à la corde

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant deux équipes tirant à la corde dans le stade olympique.
Les Britanniques remportent l'épreuve du tir à la corde.

Le tir à la corde, déjà programmé de 1900 à 1912, apparaît pour la dernière fois aux Jeux olympiques en 1920. Le tournoi a lieu du 17 au Modèle:Date- dans le stade olympique d'Anvers<ref name="Mallon p.286-291">Modèle:Harvsp.</ref>. Cinq équipes de huit athlètes disputent le tournoi selon le système Bergvall : un tournoi à élimination directe détermine le vainqueur puis les équipes battues par ce dernier participent à un tournoi pour la médaille d'argent et les équipes éliminées par le premier ou le deuxième se disputent finalement la médaille de bronze. Les équipes de huit participants s'affrontent en deux manches<ref name="tug of war and 72-year old medallist"/>.

L'équipe britannique, notamment composée de membres de la police de Londres, élimine les États-Unis lors du premier tour puis la Belgique en demi-finale et les Pays-Bas en finale, à chaque fois sur le score de 2-0. Les deux manches de la finale durent Modèle:Nombre et Modèle:Unité. Trois Britanniques Modèle:Incise gagnent en 1920 leur troisième médaille olympique après 1908 et 1912<ref name="tug of war and 72-year old medallist"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le vainqueur de la médaille d'argent reste incertain pendant de nombreuses années à cause d'incohérences dans le rapport officiel qui l'attribue aux Pays-Bas ou aux États-Unis selon les pages. Dans les années 1960, l'historien olympique Ton Bijkerk retrouve un participant néerlandais qui lui montre sa médaille d'argent et son diplôme obtenus en 1920. Une photographie prise avec ses objets permet à Bijkerk de prouver la deuxième place néerlandaise au CIO qui officialise ensuite ce résultat. La médaille de bronze est quant à elle remportée par la Belgique<ref name="Mallon p.286-291"/>.

Voile

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant le bateau Lyn et ses cinq membres d'équipage en mer.
Le bateau norvégien Lyn, médaillé d'argent de l'épreuve du Modèle:Unité classe 1919.

Les épreuves de voile ont lieu au large d'Ostende du 7 au Modèle:Date- mais les deux dernières courses de la classe [[Dinghy International 12'|dériveur Modèle:Unité]] sont organisées aux Pays-Bas le Modèle:Date-. À Ostende, les courses sont disputées sur deux parcours triangulaires de 6 et Modèle:Unité (Modèle:Nombre et Modèle:Unité). Le classement est établi en additionnant les rangs des équipages obtenus lors des différentes manches et au maximum deux bateaux par pays peuvent s'inscrire à chaque épreuve. Seize épreuves sont programmées mais le Modèle:Unité classe 1919 et le Modèle:Unité classe 1907<ref name="jauge internationale" group=N>Les classes 1907 et 1919 font références aux différentes versions de la formule sur laquelle se base la jauge internationale pour catégoriser les bateaux selon leurs caractéristiques.</ref> sont annulés faute de participants. Six épreuves sont disputées par un seul équipage, cinq par deux équipages et pour deux épreuves on compte plus de deux bateaux. Une équipe britannique remporte selon le CIO la dernière épreuve, le dériveur Modèle:Unité, mais on ne sait pas si la régate a effectivement lieu, si le bateau atteint l'arrivée et si une médaille est remise<ref name="Mallon p.326-327">Modèle:Harvsp.</ref>. Cent navigateurs et une navigatrice venant de six nations participent aux régates. Les Norvégiens sont au nombre de 59 et décrochent sept titres olympiques dont cinq en n'ayant aucune concurrence<ref name="Mallon p.326-327"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Deux équipages néerlandais participent dans la classe du dériveur Modèle:Unité. La deuxième manche disputée le Modèle:Date- est déclarée nulle à cause d'une bouée ayant été déplacée. Comme tous les participants viennent des Pays-Bas, le comité olympique belge demande au comité olympique néerlandais d'organiser les deuxième et troisième manches qui ont lieu le Modèle:Date- sur le Buiten-IJ près d'Amsterdam. Finalement, l'équipage du Modèle:Nobr devance celui du Boreas<ref name="Mallon p.326-327"/>.

Quatre équipages participent au Modèle:Unité classe 1907. Le bateau belge Modèle:Nobr est premier devant le bateau norvégien Marmi et les deux autres équipages, à égalité après les trois manches, effectuent une manche supplémentaire pour se départager. Le bateau norvégien Stella prend la troisième place devant le bateau belge Suzy. Lors du Modèle:Unité classe 1919, le bateau norvégien Jo ne peut pas prendre le départ de la première manche à cause d'un dommage à un mât mais gagne les deux manches suivantes et devient champion olympique devant le bateau belge Tan-Fe-Pah. La première manche du [[6.5m SI|Modèle:Unité classe 1919]] n'a pas lieu car le bateau français Rose Pompon arrive en retard à Ostende. Les Néerlandais du bateau Oranje gagnent les deux manches suivantes et obtiennent la médaille d'or devant les Français médaillés d'argent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'épreuve du Modèle:Unité classe 1907 est remportée par l'équipage britannique de l'Ancora devant les Norvégiens du Fornebo. Le bateau norvégien Irene est le seul participant du Modèle:Unité classe 1907 et reçoit la médaille d'or. Les Norvégiens du Sildra gagnent quant à eux l'or du Modèle:Unité classe 1919 devant leurs compatriotes du Lyn et les Belges de l'Modèle:Nobr. Les quatre épreuves suivantes sont remportées sans concurrence par les équipages norvégiens : le Modèle:Unité classe 1907 par Eleda, le Modèle:Unité classe 1919 par Modèle:Nobr, le Modèle:Unité classe 1907 par Atlanta et le Modèle:Unité classe 1919 par Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Deux épreuves sont disputées selon la jauge Modèle:Lang. La bateau suédois Kullan est titré dans la classe Modèle:Unité en tant qu'unique participant. Dans la classe Modèle:Unité, les bateaux suédois Sif et Elsie sont tous les deux disqualifiés de la première manche pour être sortis du parcours. À cause d'un problème de matériel, Elsie ne termine pas la deuxième manche et ne prend pas le départ de la troisième. Sif est donc champion olympique et Elsie médaillé d'argent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Water-polo

Modèle:Article détaillé

Photographie montrant le haut du corps de Paul Radmilovic en costume de bain.
Paul Radmilovic, photographié en 1909, remporte pour la troisième fois le tournoi olympique avec l'équipe britannique.

Le tournoi de water-polo a lieu dans le stade nautique d'Anvers du 22 au Modèle:Date-. Douze équipes et Modèle:Unité y participent<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. La Belgique élimine la Suisse sur le score de 11-0 puis les Pays-Bas et la Suède sur des scores plus serrés (2-1 et 5-3). Elle affronte en finale les Britanniques, champions en titre, qui ont largement battu l'Espagne (9-0) et les États-Unis (7-2). William Henry Dean ouvre le score pour les Britanniques puis le Belge Maurice Blitz marque à deux reprises. Dean égalise avant la mi-temps. Paul Radmilovic marque le seul but de la seconde période et la Grande-Bretagne remporte la finale sur le score de 3-2. C'est le troisième titre olympique consécutif de la Grande-Bretagne ; Paul Radmilovic et Charles Sydney Smith faisaient déjà partie de l'équipe en 1908 et en 1912 et Charles Bugbee en 1912<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Après la finale, des spectateurs belges mécontents du résultat attaquent les joueurs britanniques, qui doivent être mis sous la protection de gardes armés<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le podium est déterminé selon une variante du système Bergvall et les trois équipes ayant perdu contre le vainqueur jouent pour la deuxième place. Les États-Unis battent l'Espagne (5-0) puis l'équipe belge gagne contre les Américains sur le score de 7-2 et remporte la médaille d'argent. En finale du tournoi pour la troisième place la Suède bat les États-Unis sur le score de 5-0 et obtient la médaille de bronze<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Autres disciplines

Modèle:Article détaillé Le korfbal est disputé en tant que sport de démonstration à la demande du membre du CIO et dirigeant de la fédération néerlandaise de korfbal (NKB), le baron van Tuyll van Serooskerken. La compétition est organisée par des membres du comité de la NKB. Un match est disputé le Modèle:Date- dans le stade olympique en présence de l'ambassadeur des Pays-Bas en Belgique. L'équipe A (Amsterdam) et l'équipe B (Hollande-Méridionale) sont composées de six hommes et six femmes et l'équipe de Hollande-Méridionale remporte le match sur le score de 2-0<ref name="Mallon p.337-340"/>. En outre, des gymnastes belges (hommes et femmes) effectuent une démonstration avant le départ du marathon et un match féminin de water-polo est disputé par deux équipes néerlandaises pour populariser la pratique féminine de ce sport<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cinq compétitions artistiques sont disputées, mais elle n'ont pas encore beaucoup de succès en 1920. Des artistes de Modèle:Nombre envoient leurs travaux dans cinq catégories : planification urbaine, sculpture, peinture, littérature et musique<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Cérémonie de clôture

La clôture des Jeux a lieu le Modèle:Date- à la fin des épreuves d'équitation. En tant que président du CIO, le baron Pierre de Coubertin prononce la formule de clôture et une cantate est chantée par Modèle:Unité<ref name=Lagrue/>.

Tableau des médailles

Modèle:Article détaillé Vingt-deux des Modèle:Nombre participantes gagnent au moins une médaille. Les quatre meilleures délégations des Jeux olympiques de 1912 sont à nouveau en haut du classement dans le même ordre en 1920. Les États-Unis sont premiers avec Modèle:Nombre dont 41 en or principalement gagnées en athlétisme, en tir, en natation et en plongeon. La Suède est deuxième avec Modèle:Nombre dont 19 en or et la Grande-Bretagne se classe au troisième rang avec Modèle:Nombre dont 15 en or. La Finlande gagne Modèle:Nombre dont 15 en or, principalement lors des épreuves d'athlétisme et de lutte<ref name=Lagrue/>. Le pays hôte obtient Modèle:Nombre dont 14 en or, notamment grâce aux épreuves de tir à l'arc, et se place au cinquième rang. En 2020, ce sera toujours le meilleur résultat de la Belgique aux Jeux olympiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dix premières nations du tableau des médailles <ref> Tableau des médailles des Jeux olympiques de 1920 sur le site du CIO. A noter que le CIO intègre dorénavant dans son tableau les médailles obtenues dans les disciplines artistiques ce qui n'est pas le cas de ce tableau[1].</ref>
Rang Nation Modèle:Médaille Modèle:Médaille Modèle:Médaille Total
1 Modèle:USA (1912-1959)-d États-Unis 41 27 27 95
2 Modèle:SWE-d Suède 19 20 25 64
3 Modèle:FIN-d Finlande 15 10 9 34
4 Modèle:GBR-d Grande-Bretagne 14 15 13 42
5 Modèle:BEL-d Belgique (pays hôte) 14 11 11 36
6 Modèle:NOR-d Norvège 13 9 9 31
7 Modèle:ITA (1861-1946)-d Italie 13 5 5 23
8 Modèle:FRA-d France 9 19 13 41
9 Modèle:NED-d Pays-Bas 4 2 5 11
10 Modèle:DEN-d Danemark 3 9 1 13

Sportifs les plus médaillés

Les sportifs ayant remporté au moins trois médailles d'or sont pour la plupart des tireurs et des tireurs à l'arc. Le tireur américain Willis Augustus Lee (sept médailles dont cinq d'or) occupe la première place du classement grâce aux épreuves par équipes. Les deux athlètes suivants sont l'escrimeur italien Nedo Nadi (cinq médailles d'or) et le tireur à l'arc belge Hubert Van Innis (six médailles dont quatre d'or). L'escrimeur Aldo Nadi, le frère de Nedo, est septième avec quatre médailles dont trois d'or tout comme l'athlète finlandais Paavo Nurmi. Deux nageurs figurent dans le classement avec trois médailles d'or : l'Américain Norman Ross et sa compatriote Ethelda Bleibtrey, seule femme du tableau<ref name=cio/>,<ref name=olympedia>Modèle:Lien web.</ref>.

Sportifs les plus médaillés<ref name=cio/>,<ref name=olympedia/>
Rang Athlète Discipline Modèle:Médaille Modèle:Médaille Modèle:Médaille Total
1 Modèle:USA (1912-1959)-d Willis Augustus Lee (USA) Tir 5 1 1 7
2 Modèle:ITA (1861-1946)-d Nedo Nadi (ITA) Escrime 5 0 0 5
3 Modèle:BEL-d Hubert Van Innis (BEL) Tir à l'arc 4 2 0 6
4 Modèle:USA (1912-1959)-d Lloyd Spooner (USA) Tir 4 1 2 7
5 Modèle:USA (1912-1959)-d Carl Osburn (USA) Tir 4 1 1 6
6 Modèle:NOR-d Otto Olsen (NOR) Tir 3 2 0 5
7 Modèle:ITA-d Aldo Nadi (ITA) Escrime 3 1 0 4
Modèle:FIN-d Paavo Nurmi (FIN) Athlétisme 3 1 0 4
9 Modèle:USA (1912-1959)-d Dennis Fenton (USA) Tir 3 0 1 4
10 Modèle:USA (1912-1959)-d Ethelda Bleibtrey (USA) Natation 3 0 0 3
Modèle:BEL-d Edmond Cloetens (BEL) Tir à l'arc 3 0 0 3
Modèle:USA (1912-1959)-d Morris Fisher (USA) Tir 3 0 0 3
Modèle:USA (1912-1959)-d Karl Frederick (USA) Tir 3 0 0 3
Modèle:USA (1912-1959)-d Joseph Jackson (USA) Tir 3 0 0 3
Modèle:NOR-d Ole Lilloe-Olsen (NOR) Tir 3 0 0 3
Modèle:USA (1912-1959)-d Norman Ross (USA) Natation 3 0 0 3
Modèle:USA (1912-1959)-d Ollie Schriver (USA) Tir 3 0 0 3
Modèle:BEL-d Edmond Van Moer (BEL) Tir à l'arc 3 0 0 3

Challenges olympiques

Treize challenges olympiques sont remis lors des Jeux olympiques de 1920.

Challenges olympiques<ref>Modèle:Harvsp.</ref>
Sport Épreuve Donateur Vainqueur
Athlétisme Lancer du disque Madame de Montgomery Elmer Niklander (FIN)
Athlétisme Pentathlon Roi de Suède Eero Lehtonen (FIN)
Athlétisme Décathlon Empereur de Russie Helge Løvland (NOR)
Aviron Huit Comte Brunetta d'Usseaux États-Unis
Équitation Concours complet par équipes Cavalerie suédoise Suède
Équitation Saut d'obstacles par équipes Roi d'Italie Suède
Escrime Épée par équipes Modèle:Lang Italie
Football Tournoi masculin Fédération anglaise de football Belgique
Lutte Lutte gréco-romaine, poids lourds Gold & Silversmiths Adolf Lindfors (FIN)
Natation Modèle:Unité nage libre Comte Brunetta d'Usseaux Norman Ross (USA)
Pentathlon moderne Épreuve masculine Pierre de Coubertin Gustaf Dyrssen (SWE)
Plongeon Plongeons ordinaires, femmes Comtesse Casa de Miranda Stefanie Clausen (DEN)
Tir Fosse olympique Lord Westbury Mark Arie (USA)

Couverture médiatique

Les Jeux olympiques sont peu couverts par la presse belge<ref name="Lennartz p.35"/>. Par exemple, le journal Le Soir ne consacre qu'un huitième de page à la victoire de l'équipe de Belgique de football et ne la mentionne pas en une<ref name=soir/>. Dans le rapport officiel, les organisateurs accusent la presse belge qui, selon eux, Modèle:Citation, contrairement aux journaux étrangers<ref>Modèle:Harvsp. Cité par Modèle:Harvsp.</ref>. Ils reprochent également à la presse bruxelloise sa tendance à ignorer les événements se déroulant dans la ville rivale d'Anvers et dénoncent une Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp. Cité par Modèle:Harvsp.</ref>. Une analyse du traitement des Jeux olympiques dans les journaux réalisée en 1983 par le journaliste Wilfried Mostinckx montre cependant que les quotidiens anversois et bruxellois francophones y consacrent environ la même proportion (3,39 % à 8,33 % de la superficie des pages en moyenne entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-). Pour les journaux bruxellois néerlandophones ainsi que les autres journaux flamands et wallons, le taux est globalement plus bas, se situant entre 0,5 % et 3,78 %. Parmi les quatre journaux étrangers analysés, le Nieuwe Rotterdamsche Courant (Pays-Bas) atteint une proportion de 3,18 % alors que les trois autres, Le Temps (France), The Daily Telegraph (Royaume-Uni) et la Frankfurter Zeitung und Handelsblatt (Allemagne) sont en dessous de 1 %<ref>Modèle:Ouvrage. Cité par Modèle:Harvsp.</ref>.

Réactions

À l'exception de quelques sports, les Jeux olympiques d'Anvers intéressent peu la population, et les organisateurs sont critiqués par la presse locale. Au lendemain de la cérémonie d'ouverture, un journaliste indique dans le journal Modèle:Langue qu'ils Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, on peut lire dans le magazine Modèle:Lang : Modèle:Citation. Les journalistes du magazine français La Vie au grand air partagent ce constat : ils écrivent dans différents articles parus après les Jeux que Modèle:Citation et que Modèle:Citation. Les Allemands ont été privés des Jeux de 1916 qu'ils devaient organiser et non invités à ceux de 1920. Le correspondant Willy Meisi décrit les Jeux comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Après les Jeux, ne connaissant pas encore le bilan financier final, le secrétaire-rapporteur du comité d'organisation Rodolphe-William Seeldrayers écrit dans un rapport adressé au comité olympique belge : Modèle:Citation. La faible présence du public et les critiques dans la presse belge lui font cependant ajouter : Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L'historien belge Roland Renson explique le désintérêt de la classe populaire par son manque de moyens : Modèle:Citation<ref name=soir/>.

Le baron Pierre de Coubertin est en revanche reconnaissant envers les organisateurs : il écrit en Modèle:Date- dans la Revue sportive illustrée belge : Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Médaillé en athlétisme en 1920 et prix Nobel de la paix en 1959, le Britannique Philip J. Noel-Baker rejoint le constat de Coubertin. Il écrit, longtemps après les Jeux, que Modèle:Citation.

À la fin de son livre intitulé Anvers 1920 : les jeux ressuscités et paru en 1995, Roland Renson décrit le bilan des Jeux sur plusieurs plans. Selon lui, Modèle:Citation bien que Modèle:Citation. Il écrit à propos du caractère élitiste des Jeux : Modèle:Citation Au niveau du déroulement des Jeux, il estime qu'Modèle:Citation Il fait allusion aux dernières apparitions olympiques d'épreuves Modèle:Citation telles que le tir à la corde, le tir à l'arc à la perche et la voltige à cheval et à l'apparition du serment et du drapeau olympiques lors de la cérémonie d'ouverture. Il relève finalement qu'Modèle:Citation, d'où le titre de l'ouvrage<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dans leur livre intitulé Modèle:Langue et paru en 2003, l'Américain Bill Mallon et le Néerlandais Tony Bijkerksoulignent la réussite des organisateurs : Modèle:Citation. Selon eux, Modèle:Citation, mais Modèle:Citation. Ils écrivent également que les Jeux d'Anvers ont aidé le Mouvement olympique à se rétablir après la guerre, les Jeux olympiques ayant pu reprendre rapidement comme le voulait Pierre de Coubertin<ref name="Mallon p.12-13"/>.

Postérité

Photographie montrant un but, le terrain et une tribune du stade avec l'inscription « BEERSCHOT » sur les sièges.
Le stade olympique d'Anvers (ou Kielstadion) en 2016.

Aucun rapport officiel n'est publié après les Jeux à cause du manque de moyens du comité d'organisation, mais le Comité olympique belge publie en 1927 un rapport datant de 1920. Une deuxième édition est publiée en 1957<ref name=cio/>.

Le stade olympique est repris après les Jeux par le club de football du Beerschot<ref name="Renson p.67"/>. Certaines parties du stade sont détruites au fil des ans et la capacité diminue jusqu'à atteindre Modèle:Nombre. En 2000, la structure est remplacée par quatre nouvelles tribunes fixant la capacité du stade à Modèle:Nombre et la piste d'athlétisme est supprimée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le stade olympique et les noms de plusieurs voies avoisinantes (par exemple la rue des Athlètes et l'avenue de la {{#ifeq:Olympiade | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:Olympiade| Olympiade }} }}) sont les seules traces des Jeux olympiques visibles à long terme dans la ville d'Anvers. Le lâcher de colombes est en revanche présent à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques jusqu'en 1988, alors que le drapeau et le serment olympiques font toujours partie du protocole au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=soir/>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Un siècle après, les Jeux de 1920 organisés dans des conditions difficiles, ceux de 2020 sont reportés à cause de la pandémie de Covid-19. Le président du CIO Thomas Bach déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Monnaie royale de Belgique présente une pièce de Modèle:Unité frappée pour célébrer le centenaire des Jeux olympiques d'Anvers. Elle a été créée en collaboration avec le Comité olympique et interfédéral belge et est limitée à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La cérémonie a lieu au Museum aan de Stroom, où l'exposition temporaire sur les Jeux olympiques « Breaking Boundaries » est présentée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'exposition en plein air « Modèle:Lang » (« Du champ de bataille au terrain de sport ») au Stade olympique d'Anvers et une promenade thématique de Modèle:Unité dans le même quartier sont également mises en place pour célébrerle centenaire des Jeux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs événements prévus au cours de l'année doivent cependant être annulés à cause de la pandémie de Covid-19, par exemple la cérémonie consacrée au lancement du Modèle:100e anniversaire des Jeux prévue le Modèle:Date- en présence du roi Philippe, de Thomas Bach et de Ban Ki-moon et un relais prévu le Modèle:Date- entre les différents districts d'Anvers<ref name=soir/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une exposition sur les Jeux d'Anvers est également mise en place au Sportimonium de Hofstade dans le Brabant flamand<ref name=soir/> et le musée olympique de Lausanne en Suisse présente l'exposition « Anvers 1920-2020 : Tous solidaires, unis sous le même drapeau », qui met en évidence des analogies entre l'époque de la Première Guerre mondiale, de la grippe espagnole et des Jeux d'Anvers et celle de la pandémie de Covid-19 et du report des Jeux de Tokyo<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Ouvrages généralistes

Ouvrages et articles spécialisés

Articles connexes

Liens externes

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