João Goulart

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

João Belchior Marques Goulart, ou Jango, né à São Borja, Rio Grande do Sul le Modèle:Date de naissance et mort à Mercedes, Argentine le Modèle:Date de décès, est un homme d'État brésilien, président de la République des États-Unis du Brésil du Modèle:Date au Modèle:Date.

Biographie

Né en 1919 à Iguariaçá, aujourd'hui territoire d'Itacurubi, près de São Borja, Rio Grande do Sul, il provient d'une riche famille de propriétaires terriens.

Il est l’aîné d'une fratrie de huit composée de cinq sœurs (Eufrides, Maria, Iolanda, Cila et Neusa, épouse de Leonel Brizola) et de deux frères (Rivadávia et Ivan, le premier mort à six mois, le deuxième de leucémie à Modèle:Nombre).

Il est diplômé de droit en 1939 de la faculté de droit de Porto Alegre mais n'exercera jamais dans la profession. Riche propriétaire mais politiquement de gauche, il reste orphelin de père en 1943 et veut prendre en charge toute sa famille, mais en 1945, lors de la première retraite de Vargas (ami de la famille Goulart), il décide d'entrer en politique et devient vite très populaire.

Élu député régional de l'État du Rio Grande do Sul en 1946, puis député fédéral pour le même État en 1951, il devient en 1953 ministre du Travail de Vargas. Il fait doubler le salaire minimum. Il est élu vice-président en 1956 sous Juscelino Kubitschek, puis en 1961 sous Jânio da Silva Quadros. Son grand rival politique est le conservateur Carlos Lacerda, gouverneur de l'État de Guanabara.

Le Modèle:Date-, au septième mois de son mandat, le président Jânio Quadros renonce à sa charge, alors que João Goulart, se trouve absent du Brésil, en voyage officiel en Chine. Les ministres de l’Armée de Terre, Odilio Denys, de l’Air, Gabriel Grün Moss et de la Marine, Sílvio Heck s’opposent à son investiture, tel que le prévoit la Constitution. Ils l'accusent de complicité avec le Parti communiste brésilien (PCB) et le Parti socialiste brésilien (PSB).

Leonel Brizola, gouverneur de l’État du Rio Grande do Sul et le général Machado Lopes, commandant de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} Armée appellent immédiatement à la résistance dans une Campagne pour la légalité, à laquelle adhèrent Mauro Borges Teixeira, gouverneur du Goiás et Ney Braga, gouverneur du Paraná. Afin d’éviter la guerre civile, le Parlement propose un compromis aux militaires : une révision constitutionnelle pour l’instauration d’un régime parlementariste. Ainsi, João Goulart peut assumer la présidence, ce qui préserve la légalité constitutionnelle, mais l’essentiel de son pouvoir est transféré à Tancredo Neves qui devient premier ministre, charge jusqu’alors inexistante dans la République brésilienne. Jango parvient cependant à réduire le parlementarisme par l'organisation d'un plébiscite qui renforce le pouvoir présidentiel.

L'administration Johnson soutient en 1964 une campagne de presse anti-Goulart<ref name="Library">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Library of Congress Country Studies - Brazil, Military Regime, 1964-85, Bibliothèque du Congrès américain.</ref>. Ses réformes lui valent l'hostilité d'une partie des classes moyennes, des milieux d'affaires et des États-Unis, qui financent massivement l'opposition en vue des élections législatives de 1962<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il est renversé en 1964 par un coup d'État militaire, appuyé par la CIA. L'ambassadeur américain Lincoln Gordon admettra par la suite le soutien financier de Washington aux opposants de Goulart lors des élections municipales de 1962, la présence de nombreux officiers du renseignement au Brésil et l'encouragement aux putschistes et le fait que Modèle:Citation<ref name=Library/>.

Une dictature militaire est alors instaurée. Goulart est accusé d'être responsable de l'inflation, d'avoir organisé une redistribution suicidaire des richesses, d'aspirer à être dictateur et d'avoir des liens d'amitié avec les communistes. En désaccord sur ce point avec Leonel Brizola, il refuse d'utiliser la force et doit s'exiler en Uruguay, où il n'obtient, en dépit de sa position importante, que le droit d'asile, et non un statut de réfugié politique, qui lui aurait permis de s'engager davantage dans l'opposition à la dictature<ref name="Rodriguez">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Roger Rodríguez, « El Uruguay de Philip Agee », La Republica, 11 janvier 2008.</ref>. Officiellement, il décède à la suite de problèmes cardiaques, à Mercedes en Argentine. Il y a, cependant, des supputations<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Neiva Moreira explica fatos da morte de Jango à Comissão na Câmara.</ref> émises par les membres de la famille<ref>« Filho de Jango diz que exumação é só início e quer que americanos deponham ».</ref> et des politiques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carlos Heitor Cony, Ainda a Operação Condor.</ref> que Goulart aurait été assassiné par des agents de l'opération Condor<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Depois da morte, a Operação Condor vem à luz ».</ref>. Par volonté de la famille, aucune autopsie n'a été réalisée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Historiador rejeita tese de conspiração contra João Goulart ».</ref>.

Le Modèle:Date, la Folha de S. Paulo publie un reportage où un ancien agent des renseignements uruguayen, Mario Neira Barreiro, déclare que Goulart aurait été empoisonné par Sérgio Fleury, membre du Departamento de Ordem Política et Social, sous les ordres du président brésilien d'alors, Ernesto Geisel (1907-1996)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Goulart foi morto a pedido do Brasil, diz ex-agente uruguaio » sur Folha Online.</ref>.

En Modèle:Date, la Comissão Nacional da Verdade décide qu'on peut exhumer le corps de Goulart pour des enquêtes post mortem<ref>« Corpo de João Goulart pode passar por exumação », BBC.</ref>. Modèle:Refnec<ref>« Entenda como será feita a exumação de João Goulart », cnv.gov.br.</ref>

Un quartier de Santa Maria de Rio Grande do Sul porte son nom.

Autres images

Décorations

Fichier:BRA Order of the Southern Cross - Grand Cross BAR.png

 : Grand-maître de l'ordre national de la Croix du Sud

Références

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Liens externes

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