Joseph Deiss

Joseph Deiss, né le Modèle:Date de naissance- à Fribourg (originaire de Zeihen), est un économiste et homme politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien. Il est conseiller fédéral de 1999 à 2006, président de la Confédération en 2004 et est président de la Modèle:65e de l'Assemblée générale des Nations unies de Modèle:Date à Modèle:Date.

Biographie

Famille et origines

Joseph Deiss naît le Modèle:Date de naissance- à Fribourg. Sa famille paternelle est originaire de Zeihen, dans le canton d'Argovie. Son père, qui porte le même prénom que lui, tient un magasin-atelier d’encadrement à Fribourg ; sa mère est née Marie-Christine Schaller<ref name=":0" />.

Il est le deuxième d'une fratrie de quatre enfants. Son frère cadet, Nicolas Deiss, est préfet du district de la Sarine de 1996 à 2008<ref name=":0">Modèle:DHS</ref>.

En 1969, il épouse Elisabeth (Babette) Muller, fille d’Henri Muller, entrepreneur-paysagiste, et de Jeanne Canisia née Rey. Le couple a trois enfants<ref name=":0" />.

Études et parcours professionnel

Il suit sa scolarité à Fribourg et obtient une maturité au Collège Saint-Michel en 1964. Il fait ensuite des études de sciences économiques et sociales à l’Université de Fribourg, couronnées par une licence en 1968 et un doctorat en 1972<ref name=":0" />.

Il est professeur au collège Saint-Michel de 1968 à 1983 et chargé de cours en économie politique à l’Université de Fribourg de 1973 à 1983 (habilitation en 1976). Il est nommé professeur extraordinaire en 1983, puis professeur ordinaire en 1984, poste qu'il occupe jusqu'à son élection au Conseil fédéral. Il est par ailleurs doyen de la faculté des sciences économiques et sociales de 1996 à 1998 et préposé à la surveillance des prix de 1993 à 1996<ref name=":0" />.

Après son retrait du Conseil fédéral, il est professeur invité à la faculté des sciences économiques et sociales de l’Université de Fribourg de 2007 à 2011<ref name=":0" />.

Parcours politique

Modèle:Section à sourcer Membre du Parti démocrate-chrétien, il est député au Grand Conseil fribourgeois de 1981 à 1991, année durant laquelle il en est le président. De 1982 à 1996, il est aussi syndic (président) de la commune de Barberêche, sa commune de résidence<ref name=":0" />. De 1991 à 1999, il siège au Conseil national dont il est vice-président de la commission de politique extérieure en 1995-1996. Il est préposé à la surveillance des prix de 1993 à 1996 (Monsieur prix) puis devient président de la commission du Conseil national pour la révision totale de la constitution qui est adoptée le Modèle:Date-.

Ministre des affaires étrangères

Il est élu au Conseil fédéral le Modèle:Date-, avec une voix de plus que son rival démocrate-chrétien Peter Hess), devenant le Modèle:104e conseiller fédéral de l'histoire<ref>Modèle:Article</ref>. Il succède à Flavio Cotti à la tête du département fédéral des affaires étrangères le Modèle:Date-. Cette période voit la Suisse adhérer à l’ONU (Modèle:Date-). Il parvient à être réélu au Conseil fédéral le Modèle:Date-, malgré la perte d’un siège par son parti, en l’emportant sur Ruth Metzler-Arnold lors du renouvellement du gouvernement.

Ministre de l'économie

Le Modèle:Date-, il reprend le département fédéral de l'économie, à la tête duquel il succède à Pascal Couchepin, alors que les affaires étrangères sont reprises par Micheline Calmy-Rey. Il y est confronté à la faible croissance économique, à la montée du chômage, notamment des jeunes, et à la mutation de l’agriculture suisse. Il défend avec succès l’extension des accords bilatéraux sur la libre-circulation des personnes aux dix nouveaux membres de l’Union européenne et cherche sans succès à conclure un accord de libre-échange avec les États-Unis.

Il est président de la Confédération du Modèle:1er janvier au Modèle:Date- et effectue notamment une visite remarquée au Japon. Il reçoit à Berne le président polonais Aleksander Kwaśniewski, puis annonce le Modèle:Date sa démission du Conseil fédéral au 31 juillet. Il a précisé vouloir partir Modèle:Citation et Modèle:Citation et Modèle:Citation. Cette décision, avoue-t-il, Modèle:Citation durant les vacances de Pâques.

Président de l'Assemblée générale de l'ONU

Le Modèle:Date-, il est désigné comme président de la Modèle:65e de l'Assemblée générale des Nations unies<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son élection effective se tient le Modèle:Date- et son mandat débute officiellement le Modèle:Date-, jour de l'ouverture de la session au siège de l'organisation à New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Mandats annexes

En 2015, Joseph Deiss est président du conseil d'administration de la Clinique Générale Sainte-Anne à Fribourg<ref>Modèle:Article</ref>.

Distinctions

• 1999 : bourgeoisie d'honneur de Barberêche<ref name=":0" />
• 2003 : doctorat honoris causa de l'Université de Sofia<ref name=":0" />

• 2007 : bourgeoisie d'honneur de Zeihen, docteur honoris causa de l'Université de Neuchâtel, Légion d’Honneur (France)<ref name=":0" />
• 2008 : Ordre du Soleil levant (Japon)<ref name=":0" />
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Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

• Manuel d'économie politique, avec Danielle Meuwly, 1995
• Initiation à l'économie politique : analyse économique de la Suisse, 1982
• Économie politique et politique économique de la Suisse, 1979
• The regional adjustment process and regional monetary policy, 1978
• La théorie pure des termes de l'échange international, thèse de doctorat, 1971

Liens externes

• Modèle:Autorité
• Modèle:Biographie conseiller fédéral suisse
• Modèle:Article du DHS
• Discours de Joseph Deiss en ouverture de la Modèle:65e de l'Assemblée Générale des Nations unies, Modèle:Date- : vidéo (en français)