Julos Beaucarne
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Julos Beaucarne, pseudonyme de Jules Beaucarne, né le Modèle:Date de naissance à Écaussinnes (Belgique) et mort le Modèle:Date de décès à Beauvechain (Belgique)<ref>Modèle:Article ; Modèle:Article.</ref>, est un conteur, poète, comédien, écrivain, chanteur et sculpteur belge, chantant en français et en wallon.
Biographie
Julos Beaucarne est élève au collège Saint-Vincent de Soignies. Entre 1961 et 1966, il est comédien à Bruxelles (surtout au Rideau de Bruxelles et au théâtre de l'Alliance<ref name = "LibreBelgique2011" />). Julos Beaucarne enregistre son premier [[Disque microsillon#Disque 45 tours|45Modèle:Abréviation discrète]] en 1964 et sort son premier [[Disque microsillon#Disque 33 tours|33Modèle:Abréviation discrète]] en 1967, Julos chante Julos<ref name="Depeche2007">Modèle:Article.</ref>.
Depuis, il produit environ un album tous les deux ans. Citons L'Enfant qui veut vider la mer (1968), Julos chante pour vous (1969), Modèle:Nobr (1975), Les Communiqués colombophiles (1976), Julos au Théâtre de la ville (1977), La P'tite Gayole (1981), Chansons d'amour (2002), double album d'un concert donné avec Barbara d'Alcantara (pseudonyme de Barbara Serneels) à la ferme de Wahenges, près de son village de Tourinnes-la-Grosse, et deux CD où il chante des poèmes qu'il a mis en musique<ref name="Depeche2007" />.
Ces albums se présentent comme des montages de chansons, de poèmes récités, de monologues humoristiques, de « prises de sons et d'extraits de voix »… Chaque album est ainsi une ambiance, plus qu'un concept, dont les chansons traduisent de multiples façons un état d'âme particulier où se mêlent la révolte (« Lettre à Kissinger<ref>Chanson de 1975 sur le supplice du chanteur Víctor Jara dans les jours qui suivirent le Coup d'État de 1973 au Chili.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> », « Bosnie-Herzégovine »), la tendresse (« Modèle:Lang »), l'humour (« Pompes funèbres ») et le quotidien, comme la voix de son voisin Ferdinand dans les « Communiqués colombophiles ».
Bien qu'on puisse qualifier ses œuvres de chansons à texte, leur aspect musical y tient une place majeure : deux albums instrumentaux regroupant certaines de ses mélodies sont parus (L'univers musical en 1981 et 1989). Il refuse le vedettariat, a sa propre maison d'édition de disques et de livres (les éditions Louise-Hélène France), échappant ainsi aux obligations des majors de la publication. Il continue d'habiter dans son village de Tourinnes-la-Grosse en Wallonie<ref name="Depeche2007" /> et intervient lui-même tout simplement sur le forum de son site internet.
En 2006, Julos fête ses Modèle:Citation : Modèle:Nobr est un événement très couvert médiatiquement en Belgique (télés, radios, journaux). L'occasion pour l'artiste de présenter un nouveau spectacle et de sortir un CD de ses nouvelles chansons, un nouveau livre (l'intégrale des textes de ses chansons), un DVD d'un de ses spectacles, un nouveau site internet, des expos, des conférences…
« Il faut s'aimer à tort et à travers »
Lors d'un stage d'art dramatique en France, il rencontre Louise Hélène France Brunfaut (Loulou), la fille d'Émilienne Steux, une militante syndicaliste, féministe et pacifiste belge, et de Maxime Brunfaut, un architecte et urbaniste belge<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
C'est à la suite du meurtre de sa compagne Loulou par un déséquilibré, à la Chandeleur le dimanche Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="LibreBelgique2011">Modèle:Article.</ref>, que son style devient encore plus profondément humaniste. Il écrit cette nuit-là une lettre ouverte, analysant la culpabilité de la société qui arme les mains des assassins, assorti d'un appel à Modèle:Citation par Modèle:Citation<ref name="LibreBelgique2011" />. Nombre de ses chansons et de ses textes se rapportent à cette Modèle:Citation, comme il dit. Après ce drame, il voyage, en particulier au Québec et renforce ses liens avec les chanteurs francophones de la culture du Kébek, selon la graphie du poète Raôul Duguay. À la mort du roi Baudouin, il est choisi comme symbole du peuple belge pour chanter un hommage au roi défunt. Cet artiste qui a proposé un hymne national wallon aux paroles simples et pacifiques a par ailleurs été anobli en Modèle:Date- par le roi Modèle:Souverain2 et peut porter le titre de chevalier. Il signe aussi le Manifeste pour la culture wallonne en 1983.
Il met en chanson des poèmes, d'auteurs belges (en particulier Max Elskamp) ou non-belges, ce qui a donné naissance aux chansons « Je ne songeais pas à Rose » (Vieille chanson du jeune temps<ref>Modèle:Lien web.</ref> venant du recueil de poèmes Les Contemplations de Victor Hugo), « Je fais souvent ce rêve étrange » (d'après le sonnet Mon rêve familier de Verlaine)…
Il a deux fils, Christophe, né en 1965, et Boris<ref>Modèle:Lien web.</ref>, né en 1973, qui ont annoncé la création d'une fondation Julos Beaucarne, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Apôtre de l'écologie
Pour le reste, Julos est depuis le début un infatigable apôtre de l'écologie<ref>Modèle:Article.</ref>, de l'amour entre les hommes<ref name="LibreBelgique2011" />, un vélorutionnaire d'avant-gardeModèle:Selon qui. Modèle:Langue, diront certains, mystique pour d'autres, Julos Beaucarne échappe aux modes (Modèle:Citation), vivant délibérément selon ses mots dans un âge post-industriel, où le monde sera Modèle:Citation. On lui doit, sous une allure de facétie terriblement sérieuse, la création de deux « mouvements » sans cartes ni membres répertoriés : le Front de Libération de l'Oreille<ref name="LibreBelgique2011" />, et le Front de Libération des Arbres Fruitiers<ref>Modèle:Article.</ref>.
Dans les Modèle:Lnobr, Julos s'essaye à la sculpture avec des objets de récupération et détournés de leur usage premier (proche de l'art singulier). Il crée ainsi dans un champ, à la ferme de Wahenges en Belgique, un ensemble de Modèle:Nombre post-industrielles à partir de tourets de chantiers récupérés et empilés par ordre de taille décroissante<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Anarchiste
En 2014, Julos Beaucarne déclare : Modèle:Citation.
Comédien
Revenant à ses premières amours, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Julos Beaucarne interprète au cinéma le « père Jacques » dans Le Mystère de la chambre jaune et Le Parfum de la dame en noir<ref name="Telerama">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2012, il joue le rôle du père de Prudence dans Associés contre le crime de Pascal Thomas, avec Catherine Frot et André Dussollier<ref name="Telerama" />.
Promoteur de la langue wallonne
Julos Beaucarne est également connu pour ses prises de position en faveur de la préservation de la langue wallonne menacée de disparition. Dans son livre "Mon terroir, c'est les galaxies" écrit en 1980, le chanteur fait l'apologie de la langue wallonne en déclarant:
Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Mort
Julos Beaucarne a vécu à Tourinnes-la-Grosse (Beauvechain, Brabant wallon, Belgique)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Mort le Modèle:Date de décès à l'âge de 85 ans à Beauvechain en Belgique, il est inhumé à Tourinnes-la-Grosse.
Récompenses
Discographie
Albums studio
Albums en public
Compilations, coffrets
- 1988 : Bornes acoustiques (compilation) comprenant notamment la chanson à dire La Garonne (Si la Garonne avait voulu), publiée en 1895 par Gustave Nadaud, enregistrée en 1903 par Charlus, et mise en musique en 1976 sur une mélodie originale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 1989 : L'intégrale CD 67/87 (contient 19 albums originaux)
- 2011 : Les Voix de la poésie
EP
Albums hommages
- 2003 : Modèle:Nombre Modèle:Nombre (Modèle:Nombre de Julos Beaucarne à la guitare par Patrick de Schuyter)
- 2008 : Ils chantent Julos (Modèle:Nombre belges, français et québécois chantent Julos)
- 2017 : Jilber chante Julos Beaucarne (Modèle:Nombre de Julos revisitées). Avec Elise Chompret
Publications
Filmographie
Julos Beaucarne a signé la musique de :
Il interprète le Père Jacques et le « Vieux Bob » dans deux films de Bruno Podalydès, dont son fils Christophe Beaucarne est le chef opérateur :
- Le Mystère de la chambre jaune (2003)
- Le Parfum de la dame en noir (2005)
Il interprète également le SDF dans :
Vidéographie
Revues
- Le Quotidien du Campagnard, publié par les éditions Louise Hélène France dans les Modèle:Nobr.
- le FLO (Front de libération de l'oreille) - Le Modèle:1er de la revue paraît en 1983 avec comme titre le FLAF (Front de Libération des Arbres Fruitiers). Modèle:Citation (Agnès Varda).
- En 1991, la revue prend le nouveau nom de FLO-FLAF, (FLO pour Front de Libération de l'Oreille). C'est une Modèle:Citation.
- Pour le Modèle:N° d'Modèle:Date-, la revue change une fois encore de nom pour devenir simplement le FLO.
- Modèle:Nombre sortiront en tirage papier jusqu'en Modèle:Date-. La revue s'arrêtera en 2015 après deux derniers numéros publiés dématérialisés sur le blog de Julos Beaucarne<ref>Modèle:Lien web Cette URL redirige désormais vers un blog de mode féminine rédigé en flamand (sic). Les données du blog ont été reprises dans Wordpress : https://julosbeaucarne863779545.wordpress.com/</ref>.
Citations du poète
- Modèle:Citation
- Modèle:Citation
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- Modèle:Citation, dans J'ai Modèle:Nombre de chansons.
- Modèle:Citation, dans Mon terroir c'est les galaxies.
Interprètes de Julos Beaucarne
En français
- Gilbert Laffaille, Soizig
- Jo Lemaire, J'étais fragile comme du papier
- Manza, Lettre à Mister Dubble you
- Cloé du Trèfle, On a sectionné le câble sous-marin
- Claude Nougaro, Lettre ouverte
- Mathieu Johann, J'aimerais tant te parler tendre
- Jean-Louis Daulne, La Petite Gayole
- Jean-Louis Daulne, Nous sommes Modèle:Nombre de francophones
- Mathieu Touzot, De mémoire de rose
- Stéphanie Blanchoud, Tant de villes traversées
- Marka, La Sierra
- Pauline Julien, Le Pensionnat
- Philippe Forcioli, En voyant naître cet enfant
- Abaji, Un bref baiser
- Marie-Jo Thério, Comment puis-je te dire mon amour ?
- José van Dam, Je ne songeais pas à Rose
- Jofroi, Le Petit Royaume
- Dimitri, Les malheurs du ronfleur
- Christian Merveille, Les Bourgeois
- William Dunker, Le Fossoyeur itinérant
- Serge Utgé-Royo, Lettre à Kissinger
- Barbara d'Alcantara, Comment puis-je te dire mon amour ?
- Barbara d'Alcantara, En voyant naître cet enfant
- Barbara d'Alcantara, J'étais fragile
- Barbara d'Alcantara, La Bague au doigt
- Turdus Philomélos, La révolution passera par le vélo
- JilBeR chante Julos Beaucarne (avec Élise Chompret)
- Duo De Mémoire de Rose, Julos Beaucarne
Autre
- Willem Vermandere, Modèle:Langue
- Hombeline, Come podriau parlar
- Photis Ionatos, De mémoire de rose
Pièces de théâtre professionnelles réalisées avec les textes de Julos Beaucarne
- Modèle:Date- : La Machine de l'espoir, dans une mise en scène de Marco Taillebuis, par les Ateliers de la Nouvelle Sève.
- Modèle:Date- : Son Petit Royaume, mis en scène par Axel De Vreese avec Philippe Derlet et Murielle Hobe-de Hertog. Première au Théâtre royal de Namur en présence du poète.
Lieux d'exposition d'objets post-industriels
- Modèle:Date- : Mons (B).
- Modèle:Date- : Bruxelles (B).
- Modèle:Date- : Dinant (B).
- Tous les ans lors des fêtes de la Saint-Martin en novembre à Tourinnes-la-Grosse à la ferme de Wahenges à Beauvechain.
Hommages
Michel Nesme (viticulteur à Lantignié dans le Beaujolais) a utilisé le nom de son chanteur/poète favori pour nommer son domaine « Domaine de la Beaucarne ».
Notes et références
Voir aussi
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Notice bibliographique par le Service du livre luxembourgeois
- Petite discographie en images
- « Mon métier est de vous dire que tout est possible », une interview de Julos (podcast)
- Une radio consacrée aux chansons et aux textes de Julos Beaucarne.