Konya

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Ville de Turquie

Konya, anciennement nommée Iconium, est une ville de Turquie, préfecture de la province du même nom.

Elle est traditionnellement connue pour ses tapis à motifs de maisons (en frise) et ses etliekmek, un plat proche de la pizza.

Elle abrite dans la mosquée d'`Ala' ad-Dîn le mausolée dynastique où sont enterrés huit sultans du sultanat d'Iconium, ainsi que le mausolée de Djalâl ad-Dîn Rûmî, appelé couramment Mevlana (« notre maître »), un mystique persan soufi, fondateur de l'ordre des derviches tourneurs.

Histoire

Konya est l'ancienne Ikuna, puis Iconium<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>, de l'Antiquité, capitale de la Lycaonie. Remontant à un site de l'âge du cuivre daté d'environ - 3 000, elle est dominée successivement par les Hattis, les peuples de la mer, les Phrygiens, les Galates, les Cimmériens, les Perses, le royaume de Pergame. Elle est évangélisée par l'apôtre Paul entre 45 et 49, et c'est là qu'est née une des premières disciples, sainte Thècle d'Iconium.

À la suite de la bataille de Manzikert, la ville devient, de 1074 à 1294, la capitale du sultanat seldjoukide d'Iconium, et demeure, après le démembrement du sultanat, celle de l'émirat karamanide.

En 1190, au cours de la troisième croisade, l'empereur germanique Frédéric Barberousse s'empare de la ville et bat l'armée principale turque lors d'une affrontement connu comme la bataille d'Iconium.

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Djalâl ed-Dîn Rumî s'installe à Konya. C'est là qu'il est enseveli<ref name=":0" />. La ville deviendra le siège central de la confrérie soufie des mevlevi (derviches tourneurs).

[[Bayezid Ier|Bajazid {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] annexe Konya à l'Empire ottoman en 1392. Elle est longtemps la résidence du prince exilé Djem (ou Zizim).

Ibrahim Pacha, fils de Méhémet Ali, vice-roi d'Égypte, y remporte, le Modèle:Date, une grande victoire sur les troupes du sultan Mahmoud II (voir Bataille de Konya).

Vers la fin de l'époque ottomane, elle est la capitale du vilayet de Konya et une étape importante du chemin de fer Berlin-Bagdad.

Transports

Transport ferroviaire

La ligne de chemin de fer à grande vitesse Ankara-Konya permet de relier les deux villes en 1 h 30 depuis Modèle:Date.

Transport aérien

La ville de Konya est desservie par l'aéroport de Konya (Konya Havaalanı, en turc) Modèle:Code aéroport situé à Modèle:Unité au nord-est du centre-ville.

Urbanisme

Konya comprend quelques gratte-ciel dont le plus haut est la Seljuk Tower qui atteint 163 m.

Personnalités liées à Konya

Monuments

Jumelages

Fichier:A view of Avenue Nalçacı in Konya.jpg
Une vue de l'avenue Nalçacı, à Konya

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ramazan Özgan, Die kaiserzeitlichen Sarkophage in Konya und Umgebung, R. Habelt, Bonn, 2003, 92 p.-[66] p. de pl. Modèle:ISBN
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} B. H. McLean (dir.), Greek and Latin inscriptions in the Konya Archaeological Museum, British Institute of Archaeology at Ankara, Londres, 2002, XVI-134 p. Modèle:ISBN
  • Michel Balivet, Konya : la ville des derviches tourneurs, CNRS, Paris, 2001, 124 p. Modèle:ISBN
  • Marthe Bernus Taylor, Charlotte Maury et Matthieu Pinette, Konya et le règne des Seldjoukides : exposition, Musée de Picardie à Amiens, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, Musée de Picardie, Amiens, 1999, 56 p. Modèle:ISBN
  • Mehmet Önder, Les musées de Konya, Yeni Kitap, Konya, 1964, 35 p.
  • Eva de Vitray-Meyerovitch, Konya ou la Danse Cosmique, éd. Renard, 1990, 185 p. Modèle:ISBN

Modèle:Autres projets

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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