L'Isle-en-Dodon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

L'Isle-en-Dodon (en occitan : L'Isla de Haut) est une commune française située dans l'ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, la Gesse, l'Espienne, le ruisseau de Larjo et par divers autres petits cours d'eau.

L'Isle-en-Dodon est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Ses habitants sont appelés les L'Islois ou L'Isloises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne

La commune de l'Isle-en-Dodon se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Saint-Gaudens<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Cazères<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de L'Isle-en-Dodon<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Boissède (Modèle:Unité), Anan (Modèle:Unité), Mirambeau (Modèle:Unité), Martisserre (Modèle:Unité), Agassac (Modèle:Unité), Cadeillan (Modèle:Unité), Espaon (Modèle:Unité), Molas (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, L'Isle-en-Dodon fait partie des collines gasconnes du Savès, délimitées au sud et à l'est par les reliefs plus marqués des collines du Comminges, annonciatrices de la chaîne des Pyrénées, qui se dévoile pleinement depuis les coteaux ou les vallées. Ce territoire s'organise autour de la large vallée de la Save, dont la confluence avec les autres vallées majeures que sont la Gesse et l’Aussoue, s'opère au nord<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de l'Isle-en-Dodon.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Save, la Gesse, l'Espienne, le ruisseau de Larjo, un bras de la Save, un bras de la Save, un bras de la Save, la Naude, le ruisseau de Courrons, le ruisseau des Treuilles, le ruisseau du Sot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Save, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Gesse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Arné (65) et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Save à Espaon (32), après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

L'Espienne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Frajou et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aussoue à Samatan (32), après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le ruisseau de Larjo, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mondilhan et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Gesse à Molas, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 8,7 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnau-Magnoac », sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, dans le département du Gers, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

L'Isle-en-Dodon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39 %), prairies (25,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), forêts (8,1 %), zones urbanisées (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transports

Accès au moyen de transports en commun par cars avec le réseau Arc-en-ciel de Haute-Garonne, ligne 365 Toulouse-Boulogne-sur-Gesse.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de l'Isle-en-Dodon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gesse, le ruisseau de Larjo et l'Espienne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2008, 2009 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:31239-L'Isle-en-Dodon-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de l'Isle-en-Dodon.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 054 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

En occitan gascon, L'Isle-en-Dodon est nommée L'Isla de Haut (l'île d'en haut, du sud) par opposition à L'Isla de Baish (l'île d'en bas, du nord) pour L'Isle-Jourdain, commune gersoise située aussi sur la Save plus en aval. C'est le seigneur de l'Isle, dont le prénom était Dodon, qui l'a donné à la ville. C'était le nom d’un saint chrétien, Dodon de Wallers, qui vécut au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIIe{{#if:|  }} }} siècle<ref>https://nominis.cef.fr/contenus/saint/8765/Saint-Dodon-de-Wallers.html</ref>.

Concernant Isla, c'est un nom commun occitan qui désigne une configuration géomorphologique d’un lieu. Il témoigne ici de la création d’un enclos fossoyé à vocation défensive qui a été qualifié d’isla (île) au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} siècle<ref>Charles Higounet, Thèse, Le comté de Comminges de ses origines à son annexion à la couronne Toulouse 1949.</ref>,<ref>Yvette Sourd, étude, L’Isle-en-Dodon : une fondation de Dodon de Samatan. Un nouveau regard sur son passé, 2020.</ref>. Cette graphie vernaculaire s'est vue changée par la suite avec un e à la française. Quant au en, c'est une préposition très répandue en Gascogne, notamment pour nommer certains lieux-dits et hameaux. Il signifie de voire chez<ref>HOUTH Emile, Revue Internationale d’onomastique, année 1955/7-1, p.p. 27/28</ref>,<ref group=Note>Selon une proposition de la Revue Internationale d’Onomastique qui avance l’hypothèse chez pour les noms de lieux ne comportant qu’un patronyme.</ref>, c'est-à-dire qui appartient à Dodon<ref>Dictionnaire étymologique et historique Larousse, Paris 1980.</ref>,<ref group=Note>La traduction en français de en ne peut se faire que par substitution. Dans le cas présent, le choix de la préposition de est celle qui correspond le mieux à la notion de propriété délivrée par le toponyme. Ainsi, il conviendrait de dire : « L’Isle-de-Dodon ».</ref>. Ailleurs en France, la préposition en ne précède pas un nom de personne mais permet de situer géographiquement un lieu, à l'instar d'Aix-en-Provence ou de Bourg-en-Bresse.

Histoire

Entre Toulouse et Pyrénées, la ville, bourg fortifié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, rappelle les bastides de la région toulousaine. Les comtes du Comminges l’ont édifiée ; l’un des premiers d’entre eux, Bernard Dodon, lui a donné son nom.

Au centre de la ville, la place est entourée de maisons typiques du pays gascon, avec leurs auvents et leurs enduits de diverses couleurs, qui cachent les colombages et protégeaient les murs en torchis. Depuis une vingtaine d’années, la restauration du centre, déjà bien entreprise, constitue une priorité communale. Les ruelles et les placettes moyenâgeuses caractérisent encore le cœur de la ville, qui entourait autrefois le château fort. L'église est un monument classé. Son chevet fortifié avec ses deux tourelles, vestige de l’église du château fort, bâti dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le clocher, tour à 4 étages de Modèle:Unité de haut, a été construit un siècle après le chevet. On pénètre à l'intérieur par un portail gothique. La sacristie romane du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, était l’ancienne chapelle du château. Les vitraux sont d'Arnaud de Moles, qui a conçu ceux de la cathédrale d'Auch. Les orgues de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sont protégés par les monuments historiques.

La mairie, édifiée entre 1852 et 1854, est constituée d’un bâtiment central de Modèle:Unité de hauteur et de 2 halles symétriques de Modèle:Unité de hauteur. Son architecture abritait des marchés importants qui se tenaient aussi sur toute la place et au-delà dans la ville. La salle du conseil municipal est décorée par une fresque de Gaston-Lagorre. Peinte en 1945/46, elle reprend les thèmes de la vie rurale au fil des saisons. Face à elle, le même artiste a réalisé en 1946 le triptyque des martyrs du maquis de Meilhan. 76 combattants furent assassinés le Modèle:Date- par les Allemands, 24 d'entre eux étaient de L'Isle-en-Dodon. La rue Droite abrite toujours des commerces très actifs. Elle donne sur la porte du Moulin. À son extrémité, une grande maison du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle rappelle l’opulence passée des familles bourgeoises. La rue du Bourguet était une rue très commerçante. Son évolution est liée à la transformation du monde agricole au cours des 30 dernières années, aux nouvelles habitudes de société dans un canton exclusivement rural. La rue longeait au Moyen Âge le couvent des Jacobins, qui abrita à plusieurs reprises les États Généraux du Comminges. Boulevard des Martyrs de Meilhan : l'ancien fossé du bourg fortifié moyenâgeux a été comblé en 1960 pour construire le boulevard. Le canal, ancien bras mineur de la Save, alimentait les moulins, puis entre 1888 et 1946, une petite usine électrique. En 1950, la ville installe à la place de l’usine, et pendant une dizaine d'années, des filtres pour son approvisionnement en eau potable. Depuis 1980, le bâtiment abrite une salle de réunion. La passerelle a été jetée sur la Save en 1901, à l'emplacement de l’ancien pont à 3 arches emporté par la crue de 1897. Le pont sur la Save, construit en 1901, après les inondations de 1897. La Save, affluent de la rive gauche de la Garonne, prend naissance sur le plateau de Lannemezan. Son déficit d’eau en période d'étiage est en partie comblé par le système Neste créé au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L'eau provient alors des Pyrénées. Le foirail, sur la rive droite de la rivière, accueillait d’importantes foires aux bestiaux, bovins jusqu’en 1950 et aux porcs jusqu’en 1970. Maintenant les promeneurs et les joueurs de pétanque profitent de cet espace.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr

Politique et administration

Photo de la mairie de L'Isle-en-Dodon : un bâtiment en briques avec des arcades et un étage au niveau de l'entrée. Le drapeau français et celui de l'Union européenne flottent au balcon au dessus de l'entrée.
Mairie de L'Isle-en-Dodon

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix-neuf<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Portes du Comminges et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, L'Isle-en-Dodon était le chef-lieu de l'ex-canton de L'Isle-en-Dodon) et avant le Modèle:Date de la communauté de communes des Portes du Comminges.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section
Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

L'Isle-en-Dodon fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune de L'Isle-en-Dodon depuis la crèche jusqu'au collège Léon Cazeneuve<ref>http://leon-cazeneuve.ecollege.haute-garonne.fr/</ref>, en passant par les écoles maternelles et élémentaires.

Santé

EHPAD<ref>http://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/fiche-annuaire/hebergement/310780846/0</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Sur le site de la chapelle Sainte-Germaine, l'association « CAMEL'ARTS » génère, sur ce lieu bucolique, d'importantes activités culturelles et artistiques (renseignements à la mairie). Les mois de juillet et août, tous les week-ends, les amateurs d'arts (peinture, sculpture, décoration et autres) tout comme ceux qui aiment la musique et le chant, viennent proposer leurs talents et savoir-faire. C'est là le cadre d'activités culturelles estivales canton en juillet et août, tous les week-ends.

Activités sportives

Rugby à XV

Écologie et recyclage

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (62,3 % ayant un emploi et 12,2 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 757 en 2013 et 867 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 533, soit un indicateur de concentration d'emploi de 135,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,1 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 533 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 270 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 82 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 10,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

198 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à l'Isle-en-Dodon au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 198 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
27 13,6 % (5,7 %)
Construction 20 10,1 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
55 27,8 % (25,9 %)
Information et communication 4 2 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 9 4,5 % (3,8 %)
Activités immobilières 8 4 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
26 13,1 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
31 15,7 % (16,6 %)
Autres activités de services 18 9,1 % (7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,8 % du nombre total d'établissements de la commune (55 sur les 198 entreprises implantées à l'L'Isle-en-Dodon), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Memaric, supermarchés (Modèle:Unité)
  • Boucherie Delon, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (Modèle:Unité)
  • Holding Carsalade, activités des sociétés holding (Modèle:Unité)
  • Prost Design, activités spécialisées de design (Modèle:Unité)
  • Erness, restauration de type rapide (Modèle:Unité)

Agriculture

La commune est dans les « Coteaux de Gascogne », une petite région agricole occupant une partie ouest du département de la Haute-Garonne, constitué d'un relief de cuestas et de vallées peu profondes, creusés par les rivières issues du massif pyrénéen, avec une activité de polyculture et d’élevage<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 30 en 2000 puis à 30 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 24 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges

Modèle:Portail