Léopold Lelée
Léopold Lelée, dit Léo Lelée, né le Modèle:Date de naissance à Chemazé (Mayenne) et mort le Modèle:Date de décès à Arles, est un peintre et illustrateur français.
Biographie
Fils d'instituteurs, Léopold Lelée suit des études classiques au lycée de Laval, il y suit notamment les cours du professeur Gaston Bertin<ref name="ref_auto_1">Inauguration de la salle Léo Lelée au Musée-école de la Perrine, le 12 juin 1938.</ref>,<ref>Gaston Bertin était peintre verrier, émailleur professionnel, portraitiste, il avait été délégué comme professeur de dessin à l'école municipale et au Lycée de Laval.</ref>, et aussi d'Emile Sinoir.
Bachelier en 1890 et premier au concours général de dessin de la Société des arts réunis de Laval, il est doté d'une bourse par le Conseil général de la Mayenne.
Il entre à l’École nationale supérieure des arts décoratifs en classe supérieure, devient élève d'Edmond Lechevallier-Chevignard, puis à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris grâce à une bourse du conseil général de la Mayenne. Il ne sortait jamais sans son carnet et son crayon ; au restaurant, au théâtre, tout étaot pour lui objet de découvertes et de notations originales. Aussi son oeuvre est'elle immense et variée<ref name="ref_auto_1" />.
Il fréquente Adrien Bruneau aux Arts décoratifs. Lelée ayant beaucoup travaillé sur le costume et l'illustration, il sera sollicité pour la création du Musée-école de la Perrine à Laval et fera don de dessins et d'affiches à la Ville de Laval. D'après Jules Belleudy qui lui consacra un petit livre en 1913, ses expériences suivantes ne le satisfont pas.
Professeur à Saint-Quentin, puis à Roubaix (Modèle:Citation<ref name="Belleudy 1913">Modèle:Harvsp</ref>), le climat le déprime. Modèle:Citation. Après deux ans, il repart pour Paris et tente de vivre en illustrant des supports divers.
Paris
Au contact des ateliers de Paris, il découvre l’Art nouveau dont il adopte de style dans ses affiches, ses cartes postales, ses décors, ses dessins aux arabesques stylisées, végétales ou humaines. À son actif, il a créé entre autres plus de 3 000 cartes postales, dont une a été sélectionnée dans la Collection des cent, intitulée Le manège à cochons, réunissant les maîtres en cartes postales. Il est aquarelliste, affichiste, illustrateur de livres scolaires. Jules Belleudy raconte qu'à son retour à Paris, un ami lui parle de la Provence avec un accent qui le convainc. À trente ans, il fait de nouveau ses bagages, cette fois définitivement.
La Provence
Arles
Attiré par la lumière chère à Vincent van Gogh et par l’aspect biblique de la Provence, des Alpilles à la mer, il se fixa en pays d’Arles où il trouva son équilibre<ref>Modèle:Bénézit</ref>. La lumière provençale et l'amour d'une Arlésienne vont le retenir. Modèle:Citation. Mais ce succès ne vient pas tout de suite, tant s'en faut. Il a peine à nourrir sa famille.
La boutique
Lui vient alors une idée pour attirer les nombreux touristes d'Arles : au pied des arènes, il ouvre une petite boutique où l'on trouve des cartes postales, du papier à lettres orné de profils d'Arlésiennes, des poteries. Cette boutique devient bientôt un lieu de rencontres artistiques et la première véritable commande arrive enfin. En Modèle:Date-, il réalise ses premières estampes dont Les Lices d’Arles, suivies de plusieurs autres séries (La Fête Virginale, Les Taureaux, La Procession aux Baux…) et de nombreuses aquarelles. Il est remarqué par Frédéric Mistral.
Fontvieille
Il quitte alors sa boutique et s'installe dans un hôtel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où il expose ses aquarelles. Il s'intéresse aux visiteurs, leur expliquant son art à la demande, et leur donnant parfois des conseils inhabituels. Jules Belleudy rapporte que lorsqu'un client potentiel avait choisi un tableau, il arrivait qu'il lui déconseille de l'acheter avec cet argument : Modèle:Citation. Installé ensuite à Fontvieille, là où se trouve le moulin d'Alphonse Daudet, on le retrouve grâce au témoignage du colonel Dechaux qui lui avait rendu visite en 1936. Modèle:Citation. Vice-président de la Société des amis des moulins d'Alphonse Daudet, il est présenté par Jules Chancel, dans l'une des revues éditées par cette société : Modèle:Citation. Modèle:Citation, répond Lelée, Modèle:Citation. Modèle:Citation conclut Chancel, Modèle:Citation.
Illustrations
Les illustrations réalisées pour l’ouvrage Le Costume en Provence de Jules Charles-Roux contribuent à sa notoriété qui s’affirme dans sa collaboration avec d’autres auteurs, français ou étrangers, des plus beaux ouvrages d’art de l’époque. Ami de Frédéric Mistral, il nous a légué une ode à la Provence. Retiré dans sa petite maison qui surplombe les arènes d’Arles, il meurt en 1947, des suites d’une longue maladie. De nombreux témoignages insistent sur la drôlerie du personnage, son sens de la repartie et de sa modestie. Modèle:Saut
- Œuvres de Léo Lelée
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Les Alyscamps, localisation inconnue.
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Procession de la Fête-Dieu aux Baux, localisation inconnue.
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La Cueillette des olives, localisation inconnue.
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La sortie de Saint-Trophime, localisation inconnue.
Ouvrages illustrés
- La Vénus d'Arles, lithographie, 1903.
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- Modèle:Ouvrage<ref>{{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15253631%7C{{ #if: bpt6k15253631 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}</ref>.
- Gabriel Boissy, Message sur la Poésie Immortelle prononcé à Skyros pour l'inauguration du monument dédié à Rupert Brooke, deux lithographies, L'Estampe moderne, 1931.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
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- Michel Gay et Frédéric Lückel, Léopold Lelée Hommage européen, Exposition du Musée d'Art populaire de Pfaffenhoffen.
Liens externes
- Pascale Fabre, « Léo Lelée », sur leo.lelee.free.fr.