La Ferté-Loupière

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France La Ferté-Loupière est une commune française, appartenant au territoire de Puisaye, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont appelés les La-Fertois. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La Ferté-Loupière est située à Modèle:Unité d'Auxerre, à Modèle:Unité de Paris et à Modèle:Unité de Dijon.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Hydrographie

La commune est traversée par le Vrin et par le ru de Bellefontaine<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 04/2020</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Ferté-Loupière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,1 %), forêts (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), prairies (1,8 %), zones urbanisées (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

De nombreuses villes qui étaient des places de guerre, des places fortes, ont gardé ce nom de Ferté qu’on leur donna au Moyen Âge (du latin feritatem ou firmitatem qui signifiait lieu fortifié.

Quant au mot Loupière, il semble s’apparenter à lupus, le loup, et s’expliquer par l’abondance en ces lieux, dans les temps anciens, de ces bêtes sauvages.

Histoire

Fichier:Fertécp2.jpg
L'église vers 1910.

Situé à la porte septentrionale de la Puisaye, à Modèle:Unité de Joigny, le village de La Ferté-Loupière est implanté au creux de la vallée du Vrin, adossé aux plateaux boisés. Le village fut fortifié dès le Haut Moyen Âge et le cours d’eau a été dévié pour assurer une protection naturelle au pied des murs d’enceinte.

Le Vrin contourne toujours le village et le traverse même en certains endroits. Les vestiges des fortifications qui subsistent au pied de la colline rappellent la prospérité passée du bourg. Pierre de Courtenay-Bléneau (1429-1504 ; seigneur depuis 1460/1461, voir ci-dessous) y fit d’ailleurs élever un château, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont le donjon est le seul vestige qui nous soit parvenu : coiffé d’un toit en poivrière, il conserve une fenêtre au linteau en accolade, des latrines en encorbellement et des meurtrières.

Le château de La Vieille Ferté est bâti sur les hauteurs, au lieu-dit qui doit son nom à la forteresse primitive du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa façade classique rappelle le château de Bontin, tout proche. Des Courtenay, vus ci-dessous, la Vieille-Ferté passa par mariage à la famille de Quinquet (d'origine écossaise ; voir plus loin), qui garda la Vieille-Ferté jusque dans la Modèle:2e moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant de la céder à Alexandre de Gislain de la Brosse, qui avait épousé mademoiselle de la Prée de Bontin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette nouvelle famille passa le temps de la Révolution à La Vieille-Ferté, avant de vendre le domaine en 1822 au baron François-Marie de Monnier du Gazon (1781-1863), maire de la Ferté-Loupière de 1825 à 1830, conseiller général de l'Yonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, beau-père du comte Louis-Gaston-Charles de Tryon-Montalembert (fils de Louis-Joseph<ref>Modèle:Lien web.</ref>) qui, à son tour, fut maire de La Ferté-Loupière (voir ci-dessous > liste des maires).

Le village conserve une disposition urbaine héritée de l'époque médiévale. Protégé par sa muraille, il est centré sur la place principale où se font face l'église et la halle, concrétisant le rapport étroit entretenu au Moyen Âge entre le pouvoir spirituel et le pouvoir économique. Construits avec les matières premières locales, les bâtiments reflètent la diversité des matériaux bourguignons : pierre calcaire, briques moulurées ou formant des motifs géométriques pour agrémenter des façades, pans de bois et torchis pour les bâtiments plus modestes, crépis ocrés jaunes ou rouges, tuiles bourguignonnes.

Seigneurie de La Nouvelle-Ferté (La Ferté-Loupière)

La Vieille-Ferté et la Nouvelle-Ferté-Loupière<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> étaient une possession des comtes de Blois-Champagne, suivis par leurs descendants les comtes de Sancerre (Etienne de Sancerre, † vers 1191, était le troisième fils du comte Thibaut IV). Un échange vers 1264/1265/1266 fit passer La Ferté aux Courtenay-Champignelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, contre un domaine détenu depuis 1250 environ par cette famille capétienne : Charenton (voir des précisions à cet article ; tant les Sancerre que les Courtenay-Champignelles descendaient en lignée féminine des Charenton en Berry, les Courtenay descendant aussi des Montfaucon en Berry).

Guillaume de Courtenay (1228-1280 ; fils de Robert), et ses propres fils (Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} ; 1265-1318) et petit-fils (Philippe ; 1292-1346), furent donc les premiers Courtenay-Champignelles à jouir de La Ferté-Loupière. Philippe fut d'ailleurs la souche de la Modèle:1re branche de Courtenay-La Ferté-Loupière, suivi par son fils Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} (1346-1412) et son petit-fils Jean II de La Ferté-Loupière (1388-1438).

La veuve de Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, sa petite-cousine Anne de Thianges (fille d'Erard II de Thianges-Vallery et d'Alix de Courtenay — fille de Jean II de Courtenay-Champignelles et cousine germaine dudit Jean {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de La Ferté-Loupière), légua à son propre cousin germain, Jean Ier de Courtenay-Champignelles-Bléneau (1379-1460), seigneur de Bléneau, dont le fils cadet Pierre de Courtenay (1429-1504) fonda la Modèle:2e branche de Courtenay-La Ferté-Loupière, avec son fils Hector (1475-1549) et son petit-fils René de Courtenay (1510-1562) (→ dans la fratrie d'Hector, Jean reçut Chevillon, Charles puis Louis eurent Bontin, et Edmée de Courtenay, dame de la Vieille-Ferté, épousa Guillaume de Quinquet en 1510 : voir ci-dessus).

La sœur héritière de René, Jeanne de Courtenay (1514-ap.1597), dame de Villeneuve-la-Cornue, épousa en 1° noces en 1544 Guillaume de Saint-Phalle de Cudot († 1563/1564) seigneur de Neuilly, alors qu'une de leurs sœurs cadettes, Barbe de Courtenay, mariait le frère de Guillaume, Philippe de St-Phalle, sgr. de Thou en Puisaye. Jeanne et Guillaume eurent Claude de St-Phalle, père d'Edme (x Antoinette de Chamigny, petite-fille de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Chamigny de Briare, gouverneur de Gien et Montargis), lui-même père de Georges de St-Phalle (né en 1624-† vers ou ap. 1687)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vers (ou après) 1687, Jules-Louis Bolé de Chamlay (1650-† 1719 sans postérité), maréchal général des Logis, possédait les anciens biens des St-Phalle à La Ferté et environs (son père Alexandre-Simon Bolé, † 1673, avait acquis Chamlay, Volves et Villemer en 1663 ; Jules-Louis acheta Neuilly, Aillant, Arblay, Charmeaux et La Ferté-Loupière entre 1680 et 1709, et obtint un fief alsacien des Rathsamhausen, Baldenheim, en 1689)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le maréchal général des Logis laissa La Ferté à sa cousine au 3° degré Julie Isnard, elle-même cousine de François-Charles Tourmente, qui finalement hérita et légua en 1724/1728 au duc Louis-Nicolas de Neufville de Villeroy (1663-1734), pair de France, lieutenant-général, comte de Joigny. Le fils de ce dernier, le duc Louis-François-Anne, vendit le 11 mai 1760 à Claude-Mathieu Radix de Chevillon, payeur des Rentes de l'Hôtel-de-Ville, qui céda en 1784 La Ferté et Chevillon pour 300 000 livres au marquis Etienne-Philippe-Pardoux de Villaines (1740-1802 ou -1794 ? ; d'où l'hôtel de Villaines à La Châtre ; issu d'une famille berrichonne : cf. Vilaine à Charly)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> : émigré en 1792, les domaines de ce dernier sont décrétés biens nationaux et vendus ; les bois de La Ferté sont récupérés par les Villaines en 1815 et mis en vente : Casimir Perier acheta alors les bois des Morisois avant de les revendre en 1830.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Le développement du village

Fichier:Ferte1.jpg
Jardin du Prieuré. Ce jardin de curé est privé mais son propriétaire en laisse l'accès libre aux visiteurs.

Modèle:Promotionnel Modèle:Section à sourcer Située à proximité de la première sortie bourguignonne de l'autoroute A6 en provenance de Paris, La Ferté-Loupière bénéficie d'un important apport de population urbaine désireuse de retrouver le rythme de vie d'un village de province. La municipalité gère ce développement en évitant la banlieurisation du bourg et en limitant la pression foncière.

Déjà forte de son festival Art et culture qui se tient au printemps, de ses expositions de prestige de l'été, de sa boutique de dépôt-vente ouverte toute l'année réunissant des œuvres d'artistes et des livres d'auteurs de la région, la Ferté-Loupière ambitionne de devenir un village d'artistes qui soit à la fois un lieu de production, d'exposition et de vente d'œuvres d'art.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Danse ferté loupière1.JPG
la Danse Macabre, fresque.
Fichier:La ferte.JPG
La rivière le Vrin et l'église.

Lieux et monuments

L’église Saint-Germain

Modèle:Article détaillé L’église Saint-Germain de La-Ferté-Loupière dépendait du prieuré des chanoines des Augustins du Mont-aux-Malades-de-Rouen. Elle est construite à l’est du village, en bordure des anciens fossés qui le protégeaient.

L’église abrite une des rares Danses Macabres existant en France. Elle est précédée d'un Dit des trois morts et des trois vifs. Cette représentation murale montre trois jeunes gentilshommes interpellés dans un cimetière par trois morts qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme.

Patrimoine environnemental

La commune inclut deux ZNIEFF :

  • ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>,<ref>La ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental rassemble plusieurs sites de mêmes caractéristiques, et nombre de ces sites s'étendent sur des parties de plusieurs communes. Les communes concernées par cette ZNIEFF sont :

Aillant-sur-Tholon, Béon, Charny, Chassy, Chevillon, Cudot, Dracy, La Ferté-Loupière, Grandchamp, Merry-la-Vallée, Les Ormes, Parly, Perreux, Précy-sur-Vrin, Prunoy, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Romain-le-Preux, Senan, Sépeaux, Sommecaise, Toucy, Villefranche, Villiers-Saint-Benoît, Villiers-sur-Tholon et Volgré.</ref>. L'habitat particulièrement visé par cette ZNIEFF est fait d'eaux douces stagnantes ; les autres habitats inclus dans la zone sont des eaux courantes, des prairies humides et mégaphorbiaies, et des bois ;

  • ZNIEFF de l'étang du Martroi, une zone de 25 ha le long de la D 145 vers Charny (dans l'Ouest de la commune), qui inclut et entoure l'étang du Martroi, et qui s'étend également sur Chevillon. Les eaux douces stagnantes sont là aussi l'habitat particulièrement visé par cette ZNIEFF<ref>Modèle:ZNIEFF.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Prix et concours

  • 2006 : Le jardin du Prieuré obtient le Premier prix Parcs et Jardins<ref>Ancien jardin du petit prieuré (28 ares), restauré par le maire Jean Ravisé.</ref>.

Les légendes

La légende veut que la Ferté-Loupière, peu après que les tours furent bâties, fut attaqué par une meute de loups. Chassés de leur village, les La-Fertois s'abritèrent dans les collines environnantes, puis, après avoir repris des forces, chassèrent les bêtes féroces de leur village.

Voir aussi

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Bibliographie

  • P. Megnein, La danse macabre de La Ferté-Loupière, 1938

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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