La Huitième Fille

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Modèle:Infobox Livre du Disque-Monde

La Huitième Fille est le troisième livre des Annales du Disque-monde de l'écrivain anglais Terry Pratchett.

Historique

L'œuvre originale fut publiée en 1987 sous le titre Equal Rites.

Couverture

Terry Pratchett raconte avoir trouvé très amusante la couverture du livre par Josh Kirby, qui dessine le balai magique d'Esk à la façon d'un pénis, ce qui illustre, accidentellement ou non, les Modèle:Citation du roman. Kirby se caricature également lui-même dans un des mages sur la couverture arrière du roman<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Résumé

Ce roman est totalement indépendant des deux premiers des Annales et commence la sous-série des sorcières.

Le mage Tambour Billette, sachant sa fin proche, doit transmettre sa magie avant de suivre la Mort. Il se rend dans un village où la naissance du huitième fils d'un huitième fils va avoir lieu ; cette généalogie particulière est un présage de magie forte. Billette parvient à convaincre le futur père, le forgeron Lefèvre, de le laisser léguer sa magie et son bourdon au nouveau-né. Ce n'est qu'une fois que la Mort a pris son âme que Billette s'aperçoit que l'enfant est une fille, Eskarina, or aucune femme ne peut prétendre devenir mage, mais il est trop tard.

La fillette grandit et montre peu à peu des signes magiques qu'elle ne contrôle pas. Son père décide de confier l'enfant à Mémé Ciredutemps, une sorcière vivant proche de son village, mais cette dernière comprend également qu'elle sera incapable d'apprendre à Esk comment maîtriser sa magie et décide de la faire inscrire à l'Université de l'Invisible d'Ankh-Morpork, en dépit de la règle qui veut qu'aucune femme ne puisse suivre les cours de l’Université.

Devant les mages amusés, Esk ne parvient pas à se faire reconnaître comme mage, Mémé Ciredutemps la fait donc engager comme servante, déguisant son bourdon comme un balai. Esk suit ainsi discrètement les cours mais aussi les progrès de Simon, un étudiant qu'elle a rencontré sur la route d'Ankh-Morpork, de grand talent, ayant une vision radicalement différente de l'univers et de la magie mais à la timidité maladive.

La magie de Simon provoque accidentellement une nouvelle brèche vers les Dimensions de la Basse-Fosse, entrainant Esk. Son bourdon, doué d'une volonté propre et protégeant son possesseur, assomme Simon, ce qui permet la fermeture de la brèche mais enferme l'esprit de Simon dans les Dimensions. Esk repousse son bourdon dans la rivière et part sauver son ami. En réaction, le bourdon crée une forte tempête qui provoque des inondations dans la ville et l'université. Mémé Ciredutemps doit convaincre l'Archichancelier Biseauté, directeur de l’Université, de venir en aide à la fillette ; la dispute vire au duel de magie, qui se termine en un match nul.

Esk et Simon se retrouvent dans les Dimensions et ensemble, trouvent la faiblesse des créatures peuplant ce monde : ils sont effrayés par les mages puissants qui choisissent de ne pas faire usage de leur pouvoir. Mémé Ciredutemps et Biseauté retrouvent le bourdon, grâce auquel ils ramènent Esk et Simon. La fillette est finalement acceptée au sein de l'Université, où avec Simon, elle va développer une nouvelle forme de magie.

Analyses

Place dans la série

Il s'agit du premier roman du Disque-Monde à se concentrer sur les sorcières<ref name=":0" />.

Pour la première-fois dans les Annales du Disque-monde et la deuxième fois dans les écrits de Pratchett (la première occurrence étant dans Le côté obscur du soleil), le running gag Modèle:Citation est mentionné<ref name=":0" />.

Influences

Pratchett dédie le roman à Neil Gaiman, le remerciant de lui avoir prêté la dernière copie intacte du Modèle:Langue. Cet ouvrage fictif, dont le titre peut être traduit par Modèle:Citation, se présente comme un annuaire des morts (et non pas comme le Livre des morts auquel il fait référence). Inventé par les deux auteurs, il est évoqué dans Sandman, dans La Huitième Fille, et dans De bons présages, co-écrit par Pratchett et Gaiman et paru en 1990<ref name=":0" />. Le Necrotelicomnicom est un jeu de mots reprenant l'idée de l'annuaire des morts plutôt que du livre des morts et sur le livre Necronomicon créé par H. P. Lovecraft<ref name=":0" />. En plus du Necronomicon, Pratchett cite les dieux Bel-Shamharoth (déjà présent dans La Huitième Couleur), C'hulagen dont le nom rappelle celui de C'thulhu, et Modèle:Traduction, référence à Je suis d'ailleurs<ref name=":0" />.

Mémé Ciredutemps mentionne avoir rencontré les dieux du tonnette ainsi que Modèle:Citation, nommé d'après le dieu Loki et le mot anglais Modèle:Traduction, dont la description rappelle beaucoup le dieu Pan<ref name=":0" />. Une femme de ménage de l'université de l'Invisible, nommée Ksandra, parle toujours la bouche pleine et personne ne la comprend, ce qui pourrait être une référence à Cassandre<ref name=":0" />.

Pratchett cite indirectement plusieurs chansons et poèmes dans l'ouvrage. Il reprend les paroles de la chanson She Moved Through the Fair, ainsi que la chanson à boire Gaudeamus igitur chantée par les mages en formation<ref name=":0" />. Le duel magique entre Mémé Ciredutemps et l'archichancelier peut rappeler L'Épée dans la pierre, mais Terry Pratchett affirme que les deux ne sont pas liés et qu'un duel entre une femme et un homme tendent à souvent se ressembler, notamment dès la chanson folklorique Les deux magiciens<ref name=":0" />.

Pratchett compare le balai de Mémé Ciredutemps à une Morris Minor<ref name=":0" />.

Le personnage de Modèle:Citation est averti qu'il deviendra Modèle:Citation s'il ne fait pas la lessive plus souvent, une référence à Gandalf qui passe du gris au blanc dans Le Seigneur des anneaux<ref name=":0" />. Un lieu est comparé à Gormenghast, un château décrépi de la trilogie du même nom par Mervyn Peake<ref name=":0" />.

Pratchett raconte que le Créateur s'amuse à jouer avec le Pléistocène, véritable époque géologique, mais également au nom proche de celui de la Plasticine ou pâte à modeler<ref name=":0" />.

Thèmes

  • La place des hommes et des femmes dans les traditions, l'égalité des sexes ;
  • Les placebos et la médecine traditionnelle rurale (une grande partie de la magie de Mémé Ciredutemps est fondée sur les croyances des gens du village).

Un thème central du roman est le contraste entre les sorcières informelles et portées sur la nature et le monde vivant, toutes des femmes, et les mages, tous des hommes en théorie, qui utilisent des procédures plus mathématiques et sont très portés sur les rituels et cérémonies<ref name=":0" />. Des critiques font remarquer que les sorcières du roman sont également des caricatures de personnes qu'on retrouve dans les festivals wicca contemporains<ref name=":0" />.

Personnages

Accueil

Accueil critique

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Ventes

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Prix et récompenses

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Notes et références

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Liens externes

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