La Victoire en chantant

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

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La Victoire en chantant est un film franco-germano-helveto-ivoirien réalisé par Jean-Jacques Annaud, sorti en 1976. Le titre est emprunté au Chant du départ, que l'on entend pendant le générique, puis chanté par la troupe de militaires noirs.

Il reçoit l'Oscar du meilleur film étranger lors de la [[49e cérémonie des Oscars|Modèle:49e des Oscars]] en 1977, ce qui motiva une nouvelle sortie en France sous le titre Noirs et Blancs en couleur, traduction du titre anglais Black and White in Color.

Synopsis

En Afrique-Équatoriale française, à la frontière du Cameroun allemand, début 1915 les postes militaires des deux nations cohabitent parfaitement. Le poste allemand, plus petit, vient se ravitailler auprès d'une épicerie du poste français tenue par Paul Rechampot (Jacques Dufilho). Les coloniaux manifestent un certain mépris pour les autochtones. Les missionnaires ne sont intéressés que par propager la foi à tout prix. Les militaires ont enrôlé des indigènes pour constituer des troupes.

Hubert Fresnoy (Jacques Spiesser) est un jeune botaniste-géographe, normalien de formation, qui fait figure d'intellectuel parmi les autres Français. Il est très déçu par l'ambiance morne et veule.

En recevant du courrier, le groupe de Français apprend que la guerre contre l'Allemagne a été déclarée Modèle:Nombre plus tôt en Modèle:Date-. Il en résulte un sursaut de nationalisme qui doit s'exercer contre le poste allemand. Pourtant, Hubert Fresnoy les met en garde.

Le sergent Bosselet (Jean Carmet) déclare la mobilisation sans enthousiasme, mais le sursaut patriotique galvanise tout le groupe. Les Africains sont enrôlés manu militari. Des prénoms chrétiens leur sont imposés. Après un entrainement sommaire des Africains, les Français les emmènent à la conquête du poste allemand. Sûrs de leur victoire en raison de leur forte supériorité numérique, ils se sont fait accompagner par les civils et les épouses, portés à dos d'homme. Ils poussent le ridicule jusqu'à assimiler la traversée d'un minuscule marigot séparant les deux territoires au franchissement du Rhin. Les civils s'installent sous un arbre à l'ombre et pique-niquent pour observer l'attaque du poste allemand. Hubert veut aller parlementer avec les Allemands, mais le groupe des Français l'en empêche. C'est pendant le copieux pique-nique qu'ils entendent des bruits de mitrailleuses que les Allemands utilisent pour se défendre.

Le groupe de Français s'enfuit, sans même soigner les Africains qui ont été tués ou blessés. Le sergent Bosselet se replie et tout le monde rentre au village. Malgré ses intentions initialement pacifiques, Hubert essaie d'organiser une riposte. Il réquisitionne les vivres de l'épicerie que Réchampot avait essayé de dissimuler. Il obtient du chef de tribu que son peuple aille capturer des Africains de la savane pour grossir les effectifs. Ils rallient un grand nombre d'Africains en leur faisant une démonstration de vélo, leur laissant croire que c'est le dieu des Blancs qui réussit à les faire rouler.

Hubert mène une nouvelle attaque contre le poste allemand qui résiste toujours grâce à sa mitrailleuse. La saison des pluies arrive et le terrain se met à ressembler aux tranchées européennes. Une troupe étrangère s'approche. En fait, ce sont des Britanniques qui viennent annoncer que la colonie allemande a capitulé et que son territoire a été attribué au Royaume-Uni. Tout le monde fraternise en oubliant complètement ce qui s'est passé. Réchampot révèle bien l'esprit de l'époque en concluant que Modèle:Citation. Hubert trouve chez les Allemands un jeune diplômé de son âge dans lequel il se reconnaît tout à fait et avec lequel il fraternise.

Fiche technique

Modèle:Pays : Modèle:Date
Modèle:Nobr : Modèle:Date

Distribution

Production

Développement

Modèle:...

Tournage

Le tournage a lieu du Modèle:Date à Modèle:Date dans le nord de la Côte d'Ivoire, autour du village de Niofoin, en pays sénoufo<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:locations|locations|reference}} {{#if:||Lieux de tournage}} sur l’Modèle:Lang</ref>.

Autour du film

  • Lors de sa sortie en salles en France en Modèle:Date, le film ne connaît pas le succès escompté. Cela ne l'empêche pas d'être sélectionné aux Oscars 1977 dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère pour la Côte-d'Ivoire, qu'il obtiendra. Jean-Jacques Annaud affirmera n'avoir « jamais vu cet oscar ». C'est Arthur Cohn, l'un des producteurs du film, qui est allé le chercher, ne voulant pas que Jean-Jacques Annaud y aille car les Américains pensaient qu'il était noir ! Daniel Toscan du Plantier, producteur du film nommé pour la France, Cousin, cousine, film favori dans la catégorie, avec sa femme Marie-Christine Barrault en vedette, crie à la « magouille » et porte plainte auprès des Oscars, en vain<ref>Une vie pour le cinéma, autobiographie de Jean-Jacques Annaud, sortie en 2018</ref>. Lors de sa ressortie en salles sous un nouveau titre en France, il ne connaîtra pas plus de succès.
  • La Victoire en chantant permet de mettre en vedette Jean Carmet, Jacques Dufilho et Jacques Spiesser dont les deux premiers étaient entre autres cantonnés aux seconds rôles (Carmet avait eu le rôle principal du film Dupont Lajoie, d'Yves Boisset en 1975).
  • L'échec du film ne décourage pas Jean-Jacques Annaud, qui, deux ans plus tard, réalise Coup de tête (sur un scénario de Francis Veber) avec Patrick Dewaere, lequel est un succès.
  • Connu à l'époque comme compositeur de musiques de films (notamment Emmanuelle), Pierre Bachelet collabora deux fois avec Jean-Jacques Annaud : pour La Victoire en chantant et pour Coup de tête. Le Chant du départ est interprété par Georges Thill<ref>Commentaire de Jean Jacques Annaud dans le DVD</ref>.

Distinctions

Source : Internet Movie Database<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:awards|awards|reference}} {{#if:||Distinctions}} sur l’Modèle:Lang</ref>

Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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