Lablachère
Modèle:Infobox Commune de France
Lablachère est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Lablachérois ou Blachérois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Géographie
Situation et description
Située à Modèle:Unité à l'ouest de Joyeuse et à Modèle:Unité au nord-est des Vans, Lablachère fait partie du canton des Vans.
Communes limitrophes
Géologie et relief
Climat
Modèle:Article connexe Le climat de la région est de type supra méditerranéen avec des été chauds et un mois sec, des automnes pluvieux surtout en octobre, des hivers doux et des printemps agréables avec parfois des mois d'avril pluvieux.
Hydrographie
Le territoire communal est arrosé par l'Alune.
Voies de communication
De la place du bourg (La Jaujon) partent quatre grandes routes :
- la route de l'est (D 104) allant à Joyeuse ;
- la route de l'ouest (D 104A) allant aux Vans ;
- la route du midi (D 104) allant à Alès et Nîmes ;
- la Route du nord (D 4) allant dans les montagnes vers Saint-Laurent-les-Bains et Langogne.
Urbanisme
Typologie
Lablachère est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), zones urbanisées (13,9 %), cultures permanentes (5,3 %), prairies (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
En 1801 la commune de La Blachère devient Lablachère. Ce nom vient de Blache qui signifie en occitan chêne blanc. Autrefois, Lablachère était en effet entouré de forêts. Le nom de Lablachère est celui de la commune comprise dans sa totalité car aucun des nombreux hameaux (236 lieux-dits cadastrés habités et non habités) qui la composent ne le porte. Situé à un carrefour de routes, presque au milieu du territoire communal, le village-chef-lieu s'appelle La Jaujon, au pied d'un petit mamelon sur lequel se trouvent l'église, le presbytère et le cimetière dominant de tous côtés le beau panorama des environs.
Histoire
Moyen Âge
Les seigneurs de Lablachère furent de toute antiquité les mêmes que ceux de Joyeuse, les Bermond, les Châteauneuf-Randon et les Joyeuse.
Parmi les familles nobles de la paroisse, la plus ancienne est celle de la Saulmée (de Salmesia) et ensuite La Saumès. Elle avait sa résidence au château de ce nom, tout près du hameau de La Jaujon, chef-lieu de la paroisse. Il est certain que le château actuel n'est pas le même que le primitif. C'est une grande maison rectangulaire avec toit à quatre pentes, deux étages, très grandes fenêtres à croisillons, belle maçonnerie en pierres de taille, cour, chapelle et jardin.
Le Modèle:Date, Catherine Chabassut de la ville de Joyeuse, veuve de Guillaume Fabri, remariée à noble Pons de la Saulmée, fit donation de tous ses biens à son proche parent noble Pons de Malet. Le Modèle:Date, au château de Joyeuse, Noble Pierre de Malet, coseigneur de Vernon, rend hommage à Louis, baron de Joyeuse, en présence de noble Durand de la Saulmée.
Il est probable qu'il ne laissa pas de postérité car son héritage et celui de son père passèrent à noble Reymond Ferrand d'après le testament de ce dernier du Modèle:Date, reçu Guillaume de Bona, archiprêtre de Sampzon, prieur de Sablières et notaire. Il veut qu'on accomplisse les volontés de feu noble Jean de la Saulmée, dont il est biens tenant et ordonne deux-cents messes pour le repos de l'âme de sa fille noble Jane Ferrand, femme de noble Louis de Borne, son gendre, et laisse l'usufruit de ses biens à sa femme noble Ricardette de Salavas, faisant héritier universel noble Bertrand de Borne son petit-fils, fils desdits Louis et Jane.
Ledit Bertrand de Borne en son testament du Modèle:Date se qualifie seigneur de la Saulmée, paroisse de Lablachère, y habitant. Il élit sa sépulture dans l'église Saint-Julien de cette paroisse, dans la chapelle qu'il a fait construire sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, suivant les intentions de feu noble Jean de la Saulmée et dans la tombe où son père est inhumé. Il ordonne des prières pour noble Bertrand, Pierre et Reymond Ferrand, Jean de la Saulmée, Jeanne Ferrand sa mère, etc. Il fait son héritier noble Jacques de Borne, son neveu, fils de feu noble Pierre, frère du testateur, acte passé au château de la Saulmée, dans la chambre neuve. Pierre de Borne devint donc seigneur de la Saulmée et successivement son fils et son petit-fils. Celui-ci, Charles de Borne, seigneur de la Saulmée, y demeurant, eut de noble Catherine de la Baume de Casteljau, trois fils disparus de la maison paternelle, déshérités par leur père par suite de leur mauvaise conduite et plusieurs filles dont la cadette Catherine seule se conduisit bien et fut mariée deux fois. D'abord à noble Annet de Rosilhes dont elle n'eut pas d'enfant et ensuite en 1587 à noble Gaspard de Chanaleilles, seigneur du Pin en la paroisse de Fabras, qui devenu veuf et sans enfant de ladite Catherine, n'en fut pas moins son héritier. Suivant les pactes du mariage, il quitta le château du Pin et vint demeurer à la Saulmée, où après son veuvage, il se remaria le Modèle:Date à Jane de Rosilhes, fille de feu Guillaume, seigneur de Laurac et de Jane de Budos. Il acheta la totalité de la terre de la Saulmée à ses belles-sœurs le Modèle:Date et transmit le tout à ses enfants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La révolte des Masques armés
" Le Modèle:Date une bande forte de 140 hommes armés, couverts d'une chemise sur leur habit, nouée d'une ceinture de corde, le visage barbouillé ou couvert d'une gaze ou d'un filet noir ; elle se rend à 9 heures du soir à la Blachère et va à la maison du Sr Salel, procureur; ils enfoncent les portes, le déterrent caché dans du foin, lui enlèvent sa montre et cent un louis, brisent ses armoires, enlèvent son linge, ses habits, ses provisions de bouche et brûlent ses papiers" (Jean Régné, op cité page 7).
Vente des terres en 1788
"Lors de la vente des terres du duché de Joyeuse par S.A Marie Louise de Rohan-Soubise, comtesse de Marsan, la seigneurie de Lablachère fut vendue le Modèle:Date-, y compris Charus, Saint Andrè-Lachamp, le Viala, paroisse de Saint-Mélany, Rosières et le Bas-Balbiac pour la somme de Modèle:Nombre, à Jean-Louis de Chanaleilles, comte de la Saumés, devant Comte, notaire à Joyeuse."(de Montravel).
Leur postérité s'est perpétuée jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, demeurant l'été au château de la Saulmée et l'hiver dans leur hôtel de Joyeuse.*
Ayant abandonné le pays, ils vendirent le château à maître Charousset et l'hôtel à la famille Pellier de laquelle il fut acquis par M. Mathon, curé de Joyeuse, qui l'a donné à la ville pour le transformer en hôpital.
M. Paul-Aimé-René de Chanaleilles, marquis de la Saumès, s'est marié à Orléans où il demeure. En 1885, il a généreusement prêté son château de la Saulmée pour l'école libre, ayant racheté cette terre de M. Charousset, aliénée par son père. La branche aînée des marquis de Chanaleilles, qui avait acquis au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le château de Chambonas près des Vans, de la maison de la Garde, s'est éteinte en la personne de Sosthène de Chanaleilles qui n'a laissé de demoiselle de Crillon qu'une fille, mariée au marquis de Marcieu.
Par son testament, M. de Chanaleilles a laissé à son parent éloigné, le marquis de la Saumès, le château de Chambonas et en même temps le titre de marquis de Chanaleilles<ref>Vicomte Louis de Montravel - La revue du Vivarais.</ref>.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Le Modèle:Date-, au premier tour, la liste "LABLACHERE L'AVENIR TOUS ENSEMBLE" l'emporte <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes locaux de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas et Privas-Vallée du Rhône.
Cultes
L'église paroissiale et les membres de la communauté catholique qui résident dans la commune sont rattachées à la paroisse Sainte Thérèse des Cévennes, elle-même rattachée au diocèse de Viviers<ref>Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse "Sainte Thérèse des Cévennes".</ref>.
Économie
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours, chapelle fondée en 1682 par le sieur Julien Gineste, sieur de Lisle. Vierge couronnée en 1880 et église élevée au rang de basilique mineure en 1930. Le service du lieu est assuré par les prêtres du diocèse de Viviers.
- Église Saint-Julien de Lablachère
Lieux et monuments
- Pont mégalithique au hameau du Prieuré<ref>Les Beauzons</ref> : Ce pont est un ouvrage en pierres sèches assurant le passage sur le ruisseau Masseloup, affluent du ruisseau de Sébézol. Il est principalement utilisé en période de fortes pluies d'octobre, novembre et avril. En hiver et en période estivale, la traversée peut se faire à gué.
- Les blocs de grès constituant cet édifice ont été tirés dans son environnement immédiat. Les dalles verticales, de type monolithique, sont surmontées de plaques horizontales de même matériau, posées côte à côte, formant un passage utile de 0,50 m maximum au joint à 1,80 m maximum au milieu de certaines dalles. La hauteur de passage de l'eau est de 0,80 m environ, mais compte tenu de la forme descendante aux extrémités, la hauteur utile de passage est nettement plus inférieure tout en convenant très bien au débit du ruisseau.
- De par son architecture proche de celle des dolmens de la région, la réalisation de cet ouvrage est très ancienne mais non datée.
- Château de la Saumès, superbe porte avec le blason de la famille de Chanaleille<ref>http://www.myheritage.fr/person-1000713_134396911_134396911/madeleine-de-chanaleilles-comte-de-la-saumes-nee-gerbier-de#!timeline</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Dolmens
- Puits au hameau de Montredon
- Le plateau des Gras, vaste étendue calcaire à l'est de Lablachère, est classé zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I.
- La forêt de Beauzon et le chemin des muletiers.
-
Pont mégalithique du Prieuré.
-
Église Saint-Julien.
-
Saint Julien de Lablachère - Porche.
-
Château de la Saumès.
-
Portail du château de la Saumès.
Personnalités liées à la commune
- Marcus Iallius Bassus Fabius Valerianus, consul de Rome sous l'Empire. Vestiges d'un mausolée à Marcus Ialius Bassus Fabius Valerianus au hameau de Laveyrune.
- Julien Gineste, sieur de Lisle, né au hameau de Montredon, fondateur de la chapelle de Notre-Dame-de-Bon-Secours.
- Gaston Riou, député sous la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République, européen convaincu ayant rédigé le livre Europe, ma Patrie.
- Pierre Rabhi, agriculteur, philosophe, écrivain et penseur français, inventeur du concept " Oasis en tous lieux".
Héraldique
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Vicomte L. de Montravel Monographie des paroisses du Diocèse de Viviers: Lablachère - Privas -Imprimerie Centrale de L'Ardèche - 1899.
- Jean Règnè, « Les prodromes de la Révolution dans l'Ardèche et dans le Gard : une relation inédite de la révolte des Masques Armés dans le Bas-Vivarais pendant les années 1782-1783 », dans Revue historique de la Révolution française et de l'Empire, Largentière, octobre–décembre 1915, 1916.