Le Boulay

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymesModèle:Homophone Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France

Le Boulay (prononcé Modèle:MSAPI) est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire, dans la région naturelle de la Gâtine de Touraine.

Bien qu'il soit probable que des gisements de minerai de fer aient été exploités de longue date dans la commune, l'histoire du Boulay n'est bien documentée qu'à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À cette époque s'y établit un prieuré de moniales bénédictines qui se trouvait auparavant à la limite entre Le Boulay et Château-Renault. Ce prieuré, qui connaît des fortunes diverses et dont l'apogée se situe au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après son rétablissement par l'archevêque de Tours Bertrand d'Eschaud, disparaît dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Pendant longtemps, l’agriculture a pâti de la mauvaise qualité agronomique des sols de la Gâtine tourangelle, qui fut progressivement défrichée à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; en outre, ce secteur d'activité perd du poids dans l'économie communale depuis plusieurs décennies. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la proximité de Château-Renault fait que la population du Boulay, qui n'avait que peu diminué depuis 1880, augmente très vite, avec Modèle:Unité en Modèle:Dernière population commune de France, la démographie étant soutenue par un parc industriel dynamique à cheval sur les deux communes. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

La commune du Boulay se trouve à Modèle:Nobr au nord-nord-est de Tours<ref> Modèle:Lien web.</ref>, en limite des départements d'Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher ; Authon, l'une des six communes limitrophes du Boulay, appartient d'ailleurs à ce dernier département et la ville de Vendôme, dans le Loir-et-Cher, n'est qu'à Modèle:Nobr du Boulay<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le Boulay est rattaché au canton de Château-Renault et les deux chefs-lieux ne sont distants que de Modèle:Nobr à vol d'oiseau<ref> Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie du bassin de vie de Château-Renault et se trouve dans la zone d'emploi de Tours<ref group=Insee name="FC"> Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Vue d'une carte répartissant un territoire communal en grandes zones géologiques de couleurs différentes.
Carte géologique simplifiée du Boulay<ref name="Geo">Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Le territoire du Boulay se trouve intégralement compris dans la petite région naturelle de la gâtine de Touraine. Le sous-sol de la commune est composé d'une épaisse couche de calcaire turonien ou sénonien, comme la presque totalité du département. S'y superposent des formations éocènes issues de la dégradation et du remaniement des strates calcaires sous-jacentes, sables argileux à kaolinite au nord-est et à l'est (eS) comportant des blocs de poudingue recalcifié dont le volume peut atteindre Modèle:Unité, argile rouge Modèle:Incise (eA) au nord<ref name="Geo"/>. Les sols qui en résultent sont lourds, collants, difficiles à travailler, très humides et leurs propriétés agricoles sont médiocres. Des argiles à silex blanches ou beiges (Rs1) largement composées de kaolinite à plus de 80 % viennent combler les dépressions. Des limons des plateaux quaternaires (LP) recouvrent toute la partie sud-ouest du territoire<ref name="Dico-191"/>,<ref name="BRGM">Modèle:Lien web.</ref>.

L'aire du territoire du Boulay est de Modèle:Unité (au Modèle:Date-) quand la superficie moyenne d'une commune de France métropolitaine s'établit à Modèle:Unité<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>. La superficie communale était autrefois plus importante, mais plusieurs cessions de territoire au profit de Château-Renault, entre 1840 et 1968, l'ont réduite<ref name="Dico-191"/>.

Les altitudes relevées sur le territoire du Boulay s'échelonnent de 87 à Modèle:Nobr, les altitudes les plus élevées s'observant à l'ouest du territoire alors que le point le plus bas se trouve à l'extrême est, dans la vallée de la Brenne. La commune du Boulay est un plateau dont la pente assez douce d'ouest (le plus haut) en est (le plus bas), avec une rupture de pente nette pour rejoindre la vallée de la Brenne encaissée. La vallée de la Glaise, au nord et à l'est, est elle-même encaissée d'une vingtaine de mètres<ref name="Dico-191"/>.

Hydrographie

Photographie en couleurs d'un lavoir en bois établi sur une petite rivière ; un pont à l'arrière-plan.
Le lavoir du Boulay, au bord de la Glaise.

La Glaise, d'une longueur de Modèle:Nobr, affluent de la rive droite de la Brenne, marque la limite communale du Boulay au nord et au nord-est, jusqu'à sa confluence avec la Brenne, qui ferme le territoire du Boulay à l'est ; un petit moulin a fonctionné à cet endroit. Dans son cours aval, sa vallée est encaissée de plus de Modèle:Nobr par rapport aux plateaux environnants. De nombreux ruisseaux, pour la plupart temporaires et dont les vallées sont très peu marquées, sillonnent le plateau et se jettent soit dans la Glaise vers le nord et l'est, soit dans le Madelon vers le sud en dehors de la commune ; l'un de ces ruisseaux matérialise la limite communale entre le Boulay et Saint-Laurent-en-Gâtines à l'ouest<ref name="Dico-191"/>.

Sur les Modèle:Nobr de son cours, la Glaise présente un dénivelé de Modèle:Nobr, soit une pente moyenne de Modèle:Nobr. Le débit annuel moyen de cette rivière estimé à son embouchure en 2000 n'est que de Modèle:Unité mais cette valeur recouvre des variations importantes selon l'état des ruisseaux affluents qui sillonnent son bassin versant ; en l'absence de station hydrométrique sur son cours, aucune précision complémentaire n'est disponible<ref name="Dico-191"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quatre zones humides<ref group="Note">D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».</ref> ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Brenne en amont de Château-Renault », « l'étang de la Bonnerie », « Grand l'étang de Fléteau » et « la vallée du Ruisseau de la Glaise »<ref name="ZH1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ZH-Pref">Modèle:Lien web.</ref>.

Paysages naturels

La gâtine de Touraine était originellement un pays de landes et de forêts<ref> Modèle:Article.</ref>. Les défrichements successifs qui lui ont donné son nom de Modèle:Citation Modèle:Incise<ref>Modèle:Article.</ref>, et dont Ronsard s'est ému dans son Élégie contre les bucherons de la forest de Gastine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, en ont transformé la plupart des paysages en parcelles agricoles. Ne subsistent plus au Boulay, de ce panorama traditionnel, que le bois de Fléteau au sud du bourg et des massifs disséminés qui représentent encore 21 % de la surface communale<ref group=Site name="S1">Modèle:Lien web.</ref>, 6 % du territoire étant également couverts par des landes<ref name="Dico-191"/>.

Soumise à un climat océanique, la végétation naturelle de la forêt de gâtine dans la région du Boulay repose sur le Chêne pédonculé (Quercus robur), le bouleau (Betula sp.) et, pour la strate arbustive, sur plusieurs espèces de bruyères ainsi que sur le Genévrier commun (Juniperus communis) et la Fougère aigle (Pteridium aquilinum)<ref>Modèle:Article.</ref>. Les bois de la commune abritent aussi la Raiponce en épi (Phyteuma spicatum) et les prairies de Toulefaut l'Orchis grenouille (Dactylorhiza viridis)<ref name="Dico-192"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, cette dernière espèce figurant sur la liste rouge européenne de l'UICN<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Article détaillé

La commune du Boulay est soumise, au même titre que les autres communes d'Indre-et-Loire, à un climat tempéré océanique dit dégradé, caractérisé par des températures généralement clémentes et des pluviométries mensuelles toujours supérieures à Modèle:Nobr. Toutefois, et comme dans tout le nord-est du département, des variations de température plus brutales et importantes montrent une influence continentale<ref>Modèle:Article.</ref>.

Voies de communication et transport

Infrastructure routière

La route départementale Modèle:Nobr qui, venant de Château-Renault, se dirige vers l'ouest vers Château-la-Vallière, puis Baugé-en-Anjou avec un accès vers Angers passe au sud de la commune du Boulay, dont elle marque pendant plusieurs kilomètres la limite communale avec Villedômer. Embranchée sur la Modèle:Nobr, la Modèle:Nobr permet d'accéder au chef-lieu communal du Boulay ; elle oblique ensuite vers l'ouest pour atteindre La Ferrière. Partant du Boulay, la Modèle:Nobr se dirige vers Monthodon au nord.

De part et d'autre de Château-Renault, la [[route nationale 10 (France)|Modèle:Nobr]] permet d'atteindre vers le nord Vendôme puis la région parisienne et vers le sud Tours Modèle:Incise. Il est également possible, depuis Château-Renault, de gagner la Modèle:Nobr de l'[[Autoroute A10 (France)|Modèle:Nobr]] Paris-Bordeaux.

Transport en commun

Pour bénéficier d'un moyen de transport en commun, les habitants du Boulay doivent se rendre à Château-Renault, commune voisine desservie par la ligne A du réseau Touraine Fil vert, le réseau interurbain de transport par autocar du conseil départemental d'Indre-et-Loire. Cette ligne, qui relie Château-Renault à Tours, propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours de la semaine ; en 2015, elle n'est pas en service le dimanche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Boulay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,5 %), forêts (23,7 %), prairies (6,2 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Photographie de pavillons d'aspect identique construits au bord d'une route.
Un lotissement moderne à l'ouest du bourg.
Vue d'une carte en couleur représentant les principales routes d'une commune et l'extension de son urbanisation ; légende détaillée ci-dessous.
Voirie et zones urbanisées du BoulayModèle:Note.
Modèle:Légende/Début Modèle:Légende Modèle:Légende Modèle:Légende/Fin

Le bourg du Boulay est bâti sur la partie basse du flanc ouest de la vallée de la Glaise, au contact de la limite territoriale avec le Loir-et-Cher qui suit la rivière. Probablement construit à l'origine plus près du couvent qui occupe le nord de la zone urbanisée, il s'est déplacé vers le sud à la faveur de constructions plus récentes pour se rapprocher d'un carrefour de routes ; l'urbanisation a également gagné vers le sommet du plateau sous forme de lotissements modernes<ref name="Dico-191"/>. Un noyau d'habitat important s'est également développé à l'est du territoire, au contact de Château-Renault et à proximité d'une zone industrielle.

Aucun hameau d'importance ne se trouve sur le territoire communal. Les nombreux écarts du Boulay sont constitués de fermes isolées réparties sur toute la commune, excepté au sud couvert par les bois.

Logement

Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Le Boulay et l'ensemble de l'Indre-et-Loire en 2013<ref name="logement" group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="logement37" group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :

Le logement au Boulay (37) en 2013.
Le Boulay Indre-et-Loire
Part des résidences principales (en %) 92,2 87,9
Part des logements vacants (en %) 4,0 7,6
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 81,1 59,1

Un parc immobilier très largement composé de résidences principales, dont les occupants sont très majoritairement propriétaires, caractérise le logement au Boulay. Parallèlement, le taux de résidences secondaires est très faible (3,7 %)<ref name="logement" group="Insee"/>. Peu de logements sont vacants.

Entre 1991 et 2010, Modèle:Nobr ont été construites (en grande majorité des maisons individuelles), représentant 40,5 % du parc dont la moyenne d'âge est relativement faible, puisque seules 30,5 % des résidences principales ont été bâties avant 1946<ref name="logement" group="Insee"/>,<ref group=Note name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une analyse statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur strictement indicative.</ref>.

Projets d'aménagements

À la suite du recours d'une société civile immobilière propriétaire de terrains au Boulay et après enquête, le tribunal administratif d'Orléans a enjoint à la commune du Boulay d'engager une procédure d'abrogation de son plan local d'urbanisme, en cours en Modèle:Nobr. C'est donc le plan d'occupation des sols dans sa version de 1984 qui s'appliquera, dès cette abrogation actée, avec des conséquences sur le développement des lotissements et l'extension d'une zone industrielle, peut-être rendue impossible<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Nobr, c'est le plan d'occupation des sols qui fait référence, mais un plan local d'urbanisme intercommunal doit être élaboré au sein de la communauté de communes<ref group=CC>Modèle:Article.</ref>.

Risques naturels

En cas de pluies fortes et soudaines, des inondations ou des coulées de boue peuvent se produire sur les pentes de la vallée de la Glaise. Ce fut le cas en Modèle:Nobr lors des tempêtes de la fin du mois, qui motivèrent la prise d'un arrêté de catastrophe naturelle sur une grande part du territoire français, dont l'Indre-et-Loire dans sa totalité et, donc, la commune du Boulay<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Tout le territoire du Boulay est soumis à un aléa moyen face au risque lié au gonflement-retrait des argiles, exception faite des vallées de la Glaise et de la Brenne où cet aléa est considéré comme Modèle:Citation ou Modèle:Citation<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Ce risque, lié à la nature argilo-siliceuse des sols expose les fondations des bâtiments à une fragilisation après des périodes de sécheresse prolongée<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Il s'est concrétisé entre juillet et septembre 2004 au Boulay, plaçant la commune en état de catastrophe naturelle<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Le Boulay est situé en zone de sismicité faible de Modèle:Nobr sur une Modèle:Nobr<ref> Modèle:Lien web.</ref>, aucune chronique ne semblant mentionner de tremblements de terre dans la zone<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Toponymie et hydronymie

Formes successives du nom attestées pour la paroisse<ref name="G37"/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,Modèle:Note :


Extrait d'une carte ancienne sur laquelle se superpose les limites d'une commune moderne.
Le Boulay sur la carte de Cassini (v. 1765).

La première mention apparaît sous le nom Booletum<ref name="betulletum-bootelum-1212-ensemble-bouleaux-Ernest-Nègre-263"/>,<ref name="Mauny-Betulletum-169"/> dans une charte de l'abbaye de Marmoutier. Un texte médiéval indique, en 1290, Le-Boulay-aux-Nonnains et un cartulaire de l'archevêché de Tours, à la même époque, évoque ecclesia de Boulaio. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la forme Le Bouloy est attestée et, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la carte de Cassini porte Le Boullay.

Le toponyme semble être une évolution de *Betuletum (lieu planté de bouleaux ou Modèle:Citation)<ref name="Mauny-Betulletum-169"/>, issu de *betulus (bouleau, boul en vieux français) et suffixe à sens collectif -etum (évoluant en -ay) en référence au boisement naturel de la forêt de Gâtine<ref name="betulletum-bootelum-1212-ensemble-bouleaux-Ernest-Nègre-263"/>,<ref name="G37"/>. Par ailleurs, selon le linguiste Ernest Nègre, ces termes ont pour équivalent gaulois le mot Modèle:Langue ou Modèle:Langue<ref name="betulletum-bootelum-1212-ensemble-bouleaux-Ernest-Nègre-263">Modèle:Chapitre.</ref>. La terminaison Les Nonnains est due à la présence d'un prieuré de bénédictines transféré sur le territoire de la paroisse en provenance de Château-Renault vers 1148<ref name="G37">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La Glaise a également porté le nom de Gouverne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de ruisseau de Barbelange (c'est sous ce nom qu'elle figure sur la carte de Cassini)<ref> Modèle:Article.</ref>.

Des toponymes comme les Genetteries (genêt) ou le Fougerêt (fougère) témoignent encore de l'ancienne végétation arbustive dominante de la contrée<ref name="Dico-191"/>. Le micro-toponyme Toulefaut est probablement à relier avec la mauvaise qualité agricole des terres ; ce nom est une contraction de « tout lui fault », c'est-à dire « tout lui manque », de l'ancien français fauldre (manquer)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Peu d'informations avant le Moyen Âge

Le Boulay n'émerge, dans l’histoire, qu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; avant cette date, aucun texte ne permet d'attester une présence humaine<ref name="Dico-191">Modèle:Harvsp.</ref>, et les vestiges archéologiques sont rares ; il est fait mention d'une fabrication de céramique à l'époque gallo-romaine, activité artisanale qui se perpétue jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref> Modèle:Article.</ref>. La forte teneur de certains sols en argile ou en fer a permis que le minerai de fer ait été exploité depuis longtemps ; des scories produites avant notre ère ont été retrouvées<ref>Modèle:Article.</ref> et plusieurs tuileries ont fonctionné au Boulay jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Kr-336">Modèle:Harvsp.</ref>.

Fondations religieuses médiévales

Fichier:Blason Le Boulay.svg
Blason du prieuré du BoulayModèle:Note.
Tableau représentant le portrait en couleurs d'un ecclésiastique.
Portrait de Bertrand d'Eschaud.

En 1148, un prieuré de bénédictinesModèle:Note fondé peu de temps auparavant (1135) en limite du Boulay et de Château-Renault par Thibaut V, comte de Blois, est transféré sur la paroisse du Boulay<ref name="fondation-prieuré-boulay-bénédictines-Etival-en-Charnie-1135-Comte-de-Blois-Cottineau-453"/>, là où se situe le bourg<ref name="R-209"/> et une maladrerie encore mentionnée en 1698<ref> Modèle:Article.</ref> semble être installée à l'ancien emplacement du prieuré<ref> Modèle:Article.</ref>. Au Moyen Âge, Le Boulay dépend de la châtellenie de Château-Renault<ref> Modèle:Article.</ref>. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il ne reste plus au prieuré, ruiné, que trois moniales. L'archevêque de Tours Bertrand d'Eschaud entreprend alors d'y installer des religieuses de Pont-aux-Dames (Couilly, Seine-et-Marne). C'est le renouveau pour le prieuré. Sous l'impulsion de la prieure Françoise de Montgarny, les bâtiments sont reconstruits vers 1640<ref name="R-209"/>,<ref name="fondation-prieuré-boulay-bénédictines-Etival-en-Charnie-1135-Comte-de-Blois-Cottineau-453"/> et l'acquisition de nouveaux domaines sur les paroisses du Boulay et de Monthodon lui assure des revenus suffisants Modèle:Incise. L'embellie n'est guère durable : en 1652, les moniales doivent se disperser pendant la Fronde<ref> Modèle:Article.</ref> et à la suite d'incendies qui détruisent les fermes dépendant du prieuré vers 1714 Modèle:Incise, celui-ci périclite à nouveau<ref name="R-209"/>. Alors qu'elles étaient encore 17 en 1698, il n'y a plus en 1734 au prieuré que Modèle:Nobr et, cette année-là, les dettes cumulées du prieuré équivalent à vingt années de ses revenus annuels<ref> Modèle:Article.</ref>. Il est désaffecté vers 1742<ref name="Dico-192">Modèle:Harvsp.</ref> et tous ses biens sont directement rattachés, en 1765<ref name="fondation-prieuré-boulay-bénédictines-Etival-en-Charnie-1135-Comte-de-Blois-Cottineau-453"/>, à l'abbaye d'Étival-en-Charnie dont il dépendait<ref name="Kr-337">Modèle:Harvsp.</ref>.

La maladrerie du Boulay cède sa place, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à une maison hospitalière tenue par les prémontrés. À la fin du même siècle, il est fait mention, au Boulay, d'une chapelle dédiée à Notre-Dame mais dont la localisation est incertaine, peut-être proche de la maladrerie<ref> Modèle:Article.</ref>.

Avant la Révolution, la commanderie d'Artins, de l'ordre de l'hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem, possédait le domaine de Saint-Jean au Boulay<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Époque contemporaine : l'ère industrielle et les guerres

Dès les années 1830, bien qu'ils se révèlent être des succursales, quelques établissements manufacturiers, tels qu'un atelier de forgeron et une usine de textile produisant des tapis confectionnés de flanelle, sont attestés au sein de la petite cité tourangelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sous le règne de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], lors d'une session parlementaire, un projet de loi visant à séparer les terres dites de Modèle:CitationModèle:Note du territoire communal du Boulay afin de les adjoindre à celui de Château-Renault, est soumis à la prorogation du roi<ref name="cession-territoriale-Basse-Vallée-Boulay-Chatelrenault-projet-loi-L-P-I-204-206">Modèle:Chapitre.</ref>. Ce projet de loi de séparation territoriale est promulgué le Modèle:Date<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. En Modèle:Nobr, lors du second référendum de plébiscite, permettant à Napoléon III d'asseoir sa légitimité après le Coup d'État du 2 décembre 1851, l'ancien président, devenu empereur, recueille Modèle:Nobr parmi les Modèle:Nobr (pour Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Modèle:Date-, un habitant du Boulay, un dénommé Fouassier, devient titulaire d'un brevet d'invention à échéance de Modèle:Unité pour avoir conçu un système permettant d'associer des briques les unes aux autres<ref name="Fouassier-brevet-invention-brique">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date-, lors de la guerre franco-prussienne, des combats opposent des uhlans à des unités de l'infanterie française dans les bois du Boulay<ref>Modèle:Article.</ref>. En janvier 1871, alors que des troupes prussiennes occupent le Castelrenaudais, des éléments de la garde nationale mobile de la Haute-Vienne stationnent deux jours au Boulay avant de faire mouvement vers l'ouest<ref>Modèle:Article.</ref>. Les différends territoriaux avec la commune voisine se poursuivent. En 1872, à la suite d'une requête de Château-Renault, dont l'examen lors d'une séance du conseil général est très animé, la commune du Boulay propose, Modèle:Citation, de céder à sa voisine 10 des Modèle:Nobr réclamés Modèle:Incise ; la proposition est refusée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et la cession ne sera effective qu'en 1879<ref name="Dico-191"/>. En 1885, la ligne de chemin de fer CFD Réseau d'Indre-et-Loire nord est ouverte en deux tronçons successifs de Port-Boulet, au bord de la Loire près de Bourgueil, à Château-Renault en passant par Neuillé-Pont-Pierre. Elle traverse le territoire de la commune du nord-ouest au sud-est et une halte ferroviaire y est construite, comme sur chacune des communes de la ligne. Elle est ironiquement surnommée Modèle:Citation car sa faible vitesse commerciale permettrait au pain transporté d'y rassir en route<ref name="Flo"/>. Dès 1931, la fermeture de la gare du Boulay est envisagée par le conseil général<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. La ligne est définitivement fermée à tout trafic le Modèle:Date-<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Le développement du réseau ferré autour de Château-Renault répondait spécifiquement aux besoins générés par l'importante activité des tanneries dans cette ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Flo">Modèle:Ouvrage.</ref> mais aussi, d'une façon plus générale, à une volonté politique de désenclavement de territoires à l'écart des grandes lignes qui suivaient la vallée de la Loire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La Première Guerre mondiale fait seize victimes parmi la population masculine du Boulay et deux combattants meurent lors de la Guerre de 1939-1945<ref name="GW">Modèle:Lien web.</ref>. En outre, le Modèle:Date, tandis que les unités aériennes alliées se déploient au-dessus du sol français, un train allemand chargé de munitions et stationnant au Boulay fait l'objet d'une explosion<ref name="Vivier-253">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Depuis le redécoupage cantonal de 2014, Le Boulay est l'une des Modèle:Nobr qui composent le canton de Château-Renault<ref>Modèle:Légifrance.</ref>. La commune est également rattachée à l'arrondissement de Loches<ref>Modèle:Lien web.</ref> et à la Modèle:3e de l'Indre-et-Loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date- et la suppression du tribunal d'instance d'Amboise, le tribunal d'instance de Tours est compétent pour l'ensemble du département. Toutes les juridictions intéressant Le Boulay sont ainsi regroupées à Tours, à l'exception du tribunal administratif et de la cour d'appel qui siègent à Orléans<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture de la région Centre-Val de Loire.

Tendances politiques et résultats

Photographie en couleurs d'un petit bâtiment à étage ; inscription « mairie » au-dessus de la porte.
La mairie du Boulay.

Comme en témoignent les résultats d'élections publiés sur le site du ministère de l'Intérieur<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'électorat du Boulay ne semble pas marquer de tendance politique bien claire, accordant ses suffrages tantôt au candidat de la droite, tantôt à celui de la gauche selon les scrutins ; il manifeste toutefois une fidélité affirmée aux personnalités implantées de longue date sur le territoire, comme la députée Claude Greff ou le conseiller général puis départemental et ancien maire Jean-Pierre Gaschet<ref group=Note name="Réserve"/>.

Élection présidentielle la plus récente

Modèle:Article connexe En 2017, au deuxième tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a obtenu 58,84 % des voix et Marine Le Pen (FN), 41,16 %. Le taux de participation s'est élevé à 79,00 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élection municipale la plus récente

Modèle:Article connexe Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 15<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Lors des élections municipales de 2014, les Modèle:Nobr municipaux ont été élus dès le premier tour ; le taux de participation était de 69,27 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Comme Modèle:Nobr communes voisines, la commune du Boulay est rattachée à la communauté de communes du Castelrenaudais<ref group=CC>Modèle:Lien web.</ref>. Cette structure exerce ses compétences dans des domaines aussi variés que l'aménagement du territoire, la politique sociale, l'environnement et la voirie, le développement économique et le tourisme<ref group=CC>Modèle:Lien web.</ref>.

Le syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire (SIEIL) assure le contrôle et la coordination de l'ensemble des concessionnaires opérant sur l'Indre-et-Loire dans le domaine de la distribution de gaz et d'électricité ; il intervient également sur le renforcement du réseau de distribution d'électricité<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Toutes les communes d'Indre-et-Loire, Tours exceptée, adhèrent au SIEIL à titre individuel par arrêté préfectoral en date du Modèle:Nobr pour ce qui est de sa « compétence Électricité ». La commune du Boulay n'adhère pas à la « compétence Gaz », disposition facultative<ref name="gaz">Modèle:Lien web.</ref>.

Le syndicat mixte Touraine propre regroupe neuf communautés de communes ou syndicats mixtes intercommunaux d'Indre-et-Loire et il favorise et fédère les actions en matière de réduction et de valorisation des déchets ménagers. La communauté de communes du Castelrenaudais y adhère à titre collectif au nom des seize communes qu'elle rassemble<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le syndicat intercommunal pour l'aménagement et l'entretien de la Brenne et de ses affluents compte Modèle:Nobr dont le Boulay ; il est chargé des études, projets et travaux afférents à cet affluent de la Cisse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

Eau potable et assainissement

Les communes de Monthodon, Saint-Laurent-en-Gâtines et le Boulay ont créé un syndicat intercommunal qui organise la distribution de l'eau potable sur son territoire, compétence affermée auprès de la Nantaise des Eaux<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>. Deux forages situés sur la commune de Monthodon et exploitant les nappes du Turonien et du Cénomanien fournissent l'eau à l'ensemble des abonnés du syndicat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'assainissement collectif est directement pris en charge par la commune. Une station d'épuration à boues activées, d'une capacité de Modèle:Nobr (équivalent-habitant), traite les eaux collectées avant leur rejet dans la Glaise à quelques centaines de mètres en aval du bourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Déchets ménagers

La collecte des déchets ménagers, gérée par la communauté de communes, se fait en porte à porte à une fréquence bimensuelle pour les déchets recyclables et hebdomadaire pour les non recyclables. Ce dispositif est complété par des points d'apport volontaire pour le verre et les journaux ; une déchèterie à Château-Renault Modèle:Incise est utilisable par les habitants. La communauté de communes met à la disposition des habitants qui le souhaitent des conteneurs permettant le compostage des déchets organiques<ref group=CC>Modèle:Lien web.</ref>.

Finances locales

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la capacité d'autofinancement, un des indicateurs des finances locales du Boulay, sur une période de dix ans<ref name="ALIZE"> Modèle:Lien web.</ref> :

Capacité d'autofinancement (CAF) au Boulay de 2006 à 2015
Résultats exprimés en €/habitant.
Strate : communes de 500 à Modèle:Nombre appartenant à un groupement fiscalisé.
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
Le Boulay 104 36 23 47 125 70 59 50 121 71
Moyenne de la strate 161 167 166 162 173 194 194 187 188 149

Modèle:Graphique polygonal
CAF du Boulay Modèle:Coloré CAF moyenne de la strate

Au cours des dix dernières années, la capacité d'autofinancement de la communeModèle:Note, bien que positive, a toujours évolué nettement en dessous de la moyenne de la strate des communes comparables. Le résultat comptable<ref group=Note>Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.</ref> et le fonds de roulementModèle:Note observent la même tendance, ce dernier indicateur étant même légèrement négatif en 2005<ref name="ALIZE"/>,<ref group=Note name="Réserve"/>.

Jumelages

Au Modèle:Date-, la commune du Boulay est jumelée avec<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Soldes de variation annuelle de la population du Boulay
exprimés en pourcentages.
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2008 2008 - 2013
Taux de variation annuel de la population Augmentation + 0,1 % Augmentation + 0,7 % Augmentation + 0,6 % Augmentation + 1,3 % Augmentation + 2,4 % Augmentation + 5,6 %
Solde naturel - 0,3 % - 0,3 % - 0,1 % + 0,1 % + 0,6 % + 1,2 %
Solde migratoire + 0,4 % + 1,0 % + 0,7 % + 1,1 % + 1,8 % + 4,3 %

Les baisses importantes et brutales de population observées en 1840 et 1880 sont liées à la cession à Château-Renault, par deux fois, de territoires habités<ref name="Dico-191"/>. La population baisse ensuite légèrement jusqu'au milieu des années 1975 mais augmente par la suite à un rythme de plus en plus élevé au fil des décennies. Si cette augmentation est le seul fait d'un solde migratoire positif jusqu'en 1990, à ce phénomène Modèle:Incise s'ajoute l'effet d'un solde naturel très favorable, dû notamment à un fort taux de natalité (2,1 % sur la période 2008-2013)<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note name="Réserve"/>.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,1 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,5 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,91 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement et jeunesse

Photographie en couleurs d'un ensemble de bâtiments en bois et pierre ; inscription « école » au-dessus du porche.
L'école Jean-Bouhours.

Le Boulay se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Amboise.

L'école maternelle et élémentaire Jean-Bouhours, construite en 2007, accueille Modèle:Nombre à la rentrée 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La scolarité de niveau secondaire des enfants du Boulay peut se dérouler à Château-Renault, qui dispose d'un collège et d'un lycée professionnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour accompagner les enfants scolarisés à l'école primaire du Boulay, un restaurant scolaire et une garderie péri-scolaire organisent leurs repas du midi et leur accueil avant et après les horaires d'ouverture de l'école. Dans le prolongement de ces services, Le Boulay et trois autres communes mutualisent leurs moyens pour proposer aux enfants des activités hors périodes scolaires. En outre, sept assistantes maternelles sont susceptibles d'accueillir les plus jeunes<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>.

Les enfants de l'école du Boulay et les collégiens du collège de Château-Renault bénéficient de deux services de ramassage scolaire distincts<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie sociale, culturelle et sportive

Vie associative

Une dizaine d'associations ont leur siège au Boulay. Si la plupart de ces associations ont une vocation communale, comme l'association de parents d'élèves ou celle chargée d'animer le jumelage, certaines d'entre elles exercent leur activité sur un périmètre plus large (riverains de la Glaise ou gastronomie dans le Castelrenaudais)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements culturels, sociaux et de loisirs

Le Boulay dispose d'une salle des fêtes pouvant accueillir Modèle:Nobr<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>.

Une aire d'accueil d'une capacité de Modèle:Nobr est aménagée pour recevoir les gens du voyage. Construite en 2002 par la communauté de communes, elle est gérée par l'association « Tzigane Habitat »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé et services d'urgence

Aucun professionnel ou infrastructure de santé n'est installé sur le territoire du Boulay. Ces services sont concentrés sur la commune voisine de Château-Renault, médecins généralistes, spécialistes, etc. ainsi que le centre hospitalier intercommunal d'Amboise Château-Renault<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest consacre quelques pages de son édition Indre-et-Loire, Touraine Est, à l’actualité du canton de Château-Renault.

Parmi les chaînes de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) accessibles à tous les habitants du Boulay, France 3 Centre-Val de Loire et TV Tours Val de Loire relaient, entre autres, les informations locales.

Culte

Le territoire de la commune dépend de la paroisse de Château-Renault au sein du doyenné d'Amboise, lui-même partie de l'archidiocèse de Tours, au même titre que cinq autres doyennés<ref> Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, l'église du Boulay n'est pas un lieu de culte où des offices sont célébrés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus et fiscalité

En 2015, le revenu fiscal médian par ménage est de Modèle:Euro, alors que la moyenne départementale s'établit à Modèle:Euro et que celle de la France métropolitaine est de Modèle:Euro<ref name="InseeRev2015" group=Insee> Modèle:Lien web.</ref>. En 2013, le revenu disponible par ménage était de Modèle:Euro dans la commune<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref> contre une moyenne de Modèle:Euro au niveau départemental<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Les deux tableaux ci-dessous présentent les chiffres-clés de l'emploi au Boulay et leur évolution de 2008 à 2013<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :

Structure de la population active du Boulay (37)
entre 2008 et 2013.
Le Boulay 2008 Le Boulay 2013 Évolution
Population de 15 à 64 ans 408 508 Augmentation + 24,5 %
Actifs (en %) 75,0 78,9 Augmentation + 5,2 %
dont :
Actifs ayant un emploi (en %) 72,8 78,9 Augmentation + 8,4 %
Chômeurs (en %) 2,7 6,1 Augmentation + 125 %
Évolution de l'emploi au Boulay (37) en 2008 et 2013.
Le Boulay 2008 Le Boulay 2013 Évolution
Nombre d'emplois dans la zone 87 118 Augmentation + 35,6 %
Indicateur de concentration d'emploi 29,4 31,8 Augmentation + 8,1 %

En six ans, la population active du Boulay a fortement augmenté, suivant en cela la démographie générale de la commune ; le taux d'emploi de cette population active augmente mais de manière moins importante, alors que le taux de chômage , selon la définition de l'Insee, a plus que doublé. Le niveau de l'indicateur de concentration d'emploi reste très bas : environ trois emplois sont proposés dans la commune pour dix actifs<ref group=Note name="Réserve"/>.

Les actifs résidant au Boulay ne sont que 12,7 % à travailler dans la commune elle-même<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref>.

Tissu économique

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées au Boulay selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref group=Insee name="economie">Modèle:Lien web.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 47 100 35 9 1 2 0
Agriculture, sylviculture et pêche 9 19,1 9 0 0 0 0
Industrie 4 8,5 3 1 0 0 0
Construction 4 8,5 3 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 23 48,9 18 4 0 1 0
dont commerce et réparation automobile 7 14,ç 4 3 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 7 14,9 2 3 1 1 0
Champ : ensemble des activités.

Deux entreprises nouvelles se sont créées dans le secteur industriel sur la commune en 2015<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.

En nombre d'entreprises, l'économie du Boulay appartient majoritairement à la « sphère productive » avec près de 60 % des établissements contre un peu plus de 40 % à la « sphère présentielle ». Au niveau des emplois concernés, le rapport est plus qu'inversé puisque la sphère présentielle concentre près de 90 % des salariés travaillant sur la commune<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Évolution de l’agriculture au Boulay (37)
entre 1988 et 2010 (source: RGA 2010).
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 30 20 10
Équivalent Unité de travail annuel 37 23 14
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) 1 487 1 318 969
Cheptel (nombre de têtes) 413 372 282
Terres labourables (ha) 1 366 1 269 901
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 49,6 65,9 96,9

Les résultats du recensement général agricole réalisé en 2010 (Modèle:Nobr) montrent que le Boulay a vu le nombre de ses exploitations agricoles divisé par trois entre 1988 et 2010 (il en reste 10 à cette date) ; dans le même temps, la taille moyenne des exploitations a plus que doublé. Sur la même période, la surface agricole utilisée régresse fortement, passant de presque Modèle:Unité à moins de Modèle:Unité, polyculture et élevage restant les secteurs d'activité dominants. Les données montrent également que, avec Modèle:Nobr (dont le chef d'exploitation), l'agriculture n'est plus un domaine d'activité pourvoyeur d'emplois<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Secteurs secondaire et tertiaire

Plusieurs commerces de proximité sont à la disposition des habitants<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref> qui peuvent également profiter d'une offre de services élargie à Château-Renault.

Le Parc industriel ouest, situé à l'extrême sud-est du Boulay, à cheval sur cette commune et la partie ouest de Château-Renault, d'où son nom, rassemble plusieurs entreprises et industries. Deux des entreprises qui y sont implantées Modèle:Incise regroupaient à elles seules, au Modèle:Date-, 85 des Modèle:Nobr proposés sur la commune<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>.

Si, au Modèle:Date-, la commune ne dispose ni d'hôtel ni de camping<ref group=Insee>Modèle:Lien web.</ref>, un hébergement collectif peut être proposé par le biais de trois gîtes<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Photographie en couleurs d'une église au chœur surbaissé par rapport à la nef ; clocher au-dessus de l'entrée.
L'église Saint-Sulpice.

L'église paroissiale Saint-Sulpice est l'ancienne église du prieuré qui s'est substituée au précédent édifice, disparu. Elle a été profondément restaurée en 1875. Sa nef, couverte d'une fausse voûte, est reliée à un chœur d'une travée voûté en berceau et terminé par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four et percée de quatre fenêtres en plein cintre ; l'une d'elles est occultée par un retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="R-209">Modèle:Harvsp.</ref>. L'édifice ne bénéficie d'aucune mesure de protection dans le cadre des monuments historiques, mais deux éléments de son décor sont recensés dans la base Palissy des objets protégés :

Modèle:Média externe

La mairie occupe l'ancien presbytère, un bâtiment construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans l'enceinte du prieuré. Il a été remanié, mais il conserve une fenêtre à meneaux à l'étage de son pignon<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>.

Le château de la Chauvinière, construit sur le coteau nord de la vallée de la Glaise en aval du bourg, a été édifié à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais restauré au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est remarquable par la tourelle carrée qui flanque sa façade et qui abrite un escalier d'accès aux étages qui dessert également une terrasse sur la vallée de la Glaise ; les baies qui percent sa façade ont été modifiées, mais l'une d'elles est encore pourvue de ses meneaux<ref name="Dico-192"/>. Une chapelle, mentionnée dans un contrat de mariage établi en 1785, a totalement disparu depuis, ainsi qu'une fuie et le mur d'enceinte. Le château de la Chauvinière a été la propriété d'Émile Aron et de sa famille de 1899 à 1976<ref name="Mon">Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'architecture rurale se caractérise par la présence, même au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux bâtiments construits presque exclusivement en bois. Ce mode de construction n'est pas spécifique au Boulay mais se rencontre dans bon nombre de communes de la Gâtine. Il est généralement admis qu'il résulte des difficultés de transport des pierres sur de longues distances sur des chemins glaiseux pas toujours praticables en toutes saisons, avant la mise en place d'une voirie moderne. Le bois, ressource d'accès plus facile à proximité du lieu de construction, permettait de pallier cette difficulté<ref name="Dico-192"/>.

Pour permettre au visiteur de découvrir la commune, trois parcours de randonnée ont été mis en place<ref group=Site>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine gastronomique

La commune du Boulay se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Sainte-Maure de Touraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce produit bénéficiant d'une appellation d'origine protégée (AOP) au niveau européen et d'une appellation d'origine contrôlée (AOC) au niveau national. Onze types de vins tranquilles ou effervescents (crémants) bénéficient des mêmes appellations<ref name="inao">Modèle:Lien web.</ref>.

Rillettes de Tours<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bœuf du Maine, volailles du Berry bénéficient d'une indication géographique protégée (IGP) s'ils sont produits sur le territoire du Boulay<ref name="inao"/>.

Personnalités liées à la commune

Françoise de Montgarny (morte en 1661 à l'âge de Modèle:Nobr), prieure du Boulay, a été au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'origine du renouveau du prieuré qu'elle a relevé de ses ruines.

Émile Aron (1907-2011), né au Boulay où sa famille a longtemps vécu Modèle:Incise, directeur de l'école de médecine de Tours puis doyen de la faculté de médecine de la même ville en 1962, fut en 1944 l'un des vingt conseillers municipaux désignés par le préfet Michel Debré pour administrer Tours<ref name="Aca">Modèle:Article.</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

  • Site de l'Insee :

Modèle:Références

  • Site de la commune :

Modèle:Références

Modèle:Références

  • Autres références :

Modèle:Références

Modèle:Portail Modèle:Bon article