Couilly-Pont-aux-Dames

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Modèle:Infobox Commune de France

Couilly-Pont-aux-Dames est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Au dernier recensement de Modèle:Population de France/dernière année, la commune comptait Modèle:Nombre. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:77128-Couilly-Pont-aux-Dames - Localisation.png
Localisation de la commune de Couilly-Pont-aux-Dames dans le département de Seine-et-Marne

Couilly-Pont-aux-Dames est située à Modèle:Unité au sud de Meaux sur la rive droite du Grand Morin.

Communes limitrophes

La commune est limitrophe de : Quincy-Voisins, Saint-Germain-sur-Morin, Bouleurs, Condé-Sainte-Libiaire, Villiers-sur-Morin, et avec quelques mètres au cadastre, Montry et Coutevroult.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Couilly-Pont-aux-Dames.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Dhuis.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">77128 Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 18 février 2019</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (Modèle:Unité) et du Grand Morin (Modèle:Unité)<ref name="SAGE-petit-et-grand-morin">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun-Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Couilly-Pont-aux-Dames est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bailly-Romainvilliers, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,3% ), zones urbanisées (32,5% ), forêts (22% ), prairies (0,6% ), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de Modèle:Unité et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Pays créçois, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui en date du 1er novembre de la même année était approuvé et mis en place.

Lieux-dits et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont Martigny (source : le fichier Fantoir).

Logement

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de Modèle:Nobr dont 85 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 14,1 % d'appartements<ref group="Note">En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.</ref>.

Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 83,4 % contre 14 % de locataires<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Logement » consulté le 3 octobre 2020</ref> dont, 0,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)<ref group="Note">Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).</ref> et, 2,6 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports

Voies de communication

Modèle:…

Transports

La commune est desservie par :

Toponymie

Le nom Colliacum ou Coulliacum est attesté très tôt dans plusieurs documents administratifs, notamment dans une charte de Charles le Chauve en 853<ref>Couilly-aux-Dames, son histoire</ref>, puis au cours des siècles suivants sous les formes Cuelly, Coully-en-Brie et Couilly<ref name=a/>. Il s'agit vraisemblablement d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine. Le second élément est apparemment le suffixe d'origine gauloise *-(i)āko<ref>Pierre-Yves Lambert, La langue Gauloise, édition errance 1994. Modèle:P..</ref> devenu *-(I)ACU en gallo-roman et généralement latinisé en -(i)acum, -(i)aco, -(i)acus dans les textes. Suffixe locatif à l'origine, il désigne à l'époque romaine la propriété.

Albert Dauzat et Charles Rostaing estiment que le premier élément Couill- est issu de l'anthroponyme latin Colius<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 Modèle:ISBN. Modèle:P..</ref>, explication reprise par Ernest Nègre<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, tome I, Librairie Droz S.A., Genève 1990, Modèle:P..</ref>. Ils postulent tous un *Coli-acu. Cependant, cette tradition des études toponymiques depuis d'Henri d'Arbois de Jubainville qui consiste à expliquer le premier élément des noms en -acum par un nom de personne est de plus en plus remise en question par les toponymistes modernes, notamment à la lumière des nouvelles connaissances apportées sur la langue gauloise<ref>Voir par exemple Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003.</ref>. Michel Roblin pense que Couilly provient du latin collis, « colline ».

Le nom de Couilly-Pont-aux-Dames est né du rattachement du village de Couilly au hameau de Pont-aux-Dames, par délibération du conseil municipal le 26 juin 1929. Situé dans la partie est du village actuel, ce hameau s’appelait "Hameau du Rus". Il a changé de nom après l’installation de l’abbaye des religieuses bernardines et est devenu Pont-aux-Dames<ref group="Note">D’après le site de la mairie de l’office de tourisme de Couilly Pont aux Dames.</ref>.

Histoire

Il est question de Couilly dans une charte de Charles le Chauve datant de 853, en faveur de l'abbaye des Fossés qui deviendra plus tard Saint-Maur. En 1096, les religieux de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui possédaient des terrains sur la rive gauche du Morin, offrirent à l'église de Couilly des reliques de Saint-Georges qui prit ce saint comme vocable. En 1100, Couilly et Saint-Germain-lès-Couilly formaient deux paroisses distinctes tout en étant à l'origine qu'un seul et même bourg séparé par un pont sur le Morin. Le territoire originel de ce bourg s'étendait loin car Montry et Esbly en ont été séparés pour les ériger en cures au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Dépendance de la châtellenie de Crécy, Couilly était entouré de fossés de défense. Les seigneurs qui régnèrent sur Couilly sont les mêmes que ceux de Crécy, de Hugues de Montlhéry à la maison de Châtillon jusqu'au rois de France jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Couilly-Pont-aux-Dames sur le site Topic Topos, Patrimoine des communes de France</ref>. À cette date, François Boula seigneur de Quincy s'en rendit acquéreur. Le 8 avril 1762, la terre de Couilly cesse d'appartenir à la couronne. Louis XV la cède, avec d'autres possessions, en échange de la principauté de Dombes au comte d'Eu, dont hérite en 1775 le duc de Penthièvre qui en sera le dernier seigneur.

Début août 1590, lors du siège de Paris par le roi de Navarre, les troupes de la ligue catholique du duc de Mayenne s'emparent de la Ferté-sous-Jouarre, Meaux, et Couilly où eut lieu un combat afin de venir délivrer Paris assiégée. Couilly souffrit des exactions des diverses troupes durant la Fronde.

Près du pont qui sépare Couilly de Saint-Germain existait au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle un Hôtel-Dieu, dont les logis furent affectés en 1226 à la fondation d'une abbaye bénédictine de femmes dédiée à Notre-Dame, expliquant l'origine du déterminant complémentaire Pont-Nostre-Dame puis Pont-aux-Dames, l'abbaye ayant été transférée au hameau de Rus (ou Rue) qui est rebaptisé Pont-aux-Dames. Le déplacement de l'abbaye est peut-être lié à une crue de la rivière<ref>Histoire du diocèse de Meaux, par D.Du Plessis, Modèle:P., repris dans Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, tome VI, chapitre IV, Modèle:P..</ref>. Le changement de nom de la commune de Couilly en Couilly-Pont-aux-Dames n'intervient cependant qu'à la suite de délibérations du conseil municipal le Modèle:Date<ref>Le village-Couilly-Pont-aux-Dames sur le site couilly.free.fr</ref>, officialisées par un arrêté du Modèle:Date<ref name=a>Société d'Art, d'Histoire, de Généalogie et d'Échange</ref>.

En 1590, après la bataille d'Ivry, sa cavalerie légère étant à Charenton, Henri IV ordonna à son maréchal de camp M. de Givry d'aller à Couilly avec 300 ou 400 chevaux et quelques arquebusiers, ainsi que 700 ou 800 reîtres. En effet, ses ennemis, les troupes de Charles de Mayenne envoyées par la Ligue, devront obligatoirement passer à Couilly pour lui faire lever le siège<ref>Journal militaire de Henri IV depuis son depart de la Navarre Par M. Le comte de Valori, 1821 - Enrique IV De Francia - Modèle:P.148 à 161</ref>.

Histoire de ses églises

Il existait, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une église déjà ancienne, et face à cette même église, sur la rive gauche du Grand Morin, se trouvait une autre église qui fut donnée par l'évêque de Meaux Gauthier II de Chambly, en 1096<ref name="Plessis">Histoire De l’Église De Meaux Par Michel Toussaint Chrétien Du Plessis, Modèle:Vol1, 1731 - Modèle:P.123-124</ref>, à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés de Paris ; elle en prit le nom, ainsi que le village : Saint-Germain ou Saint-Germain-sous-Couilly, et Montry et Esbly dépendirent de cette paroisse.

Quelque temps après, l'église paroissiale de Couilly, sur la rive droite du Grand Morin, reçut des reliques du saint martyr Georges (dont le corps serait venu d'Espagne vers le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et prit le nom d'église Saint-Georges<ref name="Plessis" />.

Histoire de son ancienne abbaye cistercienne

Hugues de Châtillon, comte de Saint-Paul, seigneur de Crécy, et sa femme Marie d'Avesnes, fondent en 1226, une abbaye, appelée initialement abbaye du Pont ou du Pont Notre-Dame. L'abbaye du Pont-aux-Dames (Pons Dominarum), paroisse de Couilly (châtellenie de Crécy), diocèse de Meaux, était une abbaye cistercienne de femmes. Elle fut établie dans une Maison-Dieu au hameau du Pont<ref>Cîteaux et les femmes Bernadette Barrière, Marie-Élisabeth Montulet-Henneau - Modèle:Éd. Créaphis, 2001 - Modèle:P.171 et 174</ref> à Couilly, sur le Grand Morin, et transférée, par ses fondateurs<ref>Troisième et dernière Encyclopédie théologique Par Jacques-Paul Migne, Modèle:Vol16, 1856 - Modèle:P.635</ref> en 1239, dans le hameau de Rus, qui prit le nom de Pont-aux-Dames<ref>Histoire générale de la Champagne et de la Brie depuis les temps les plus reculés jusqu'à la division de la province en départements Par Maurice Poinsignon, Modèle:Vol3 - Martin frères, 1886 - Modèle:P.598</ref> ; quant à l'ancien lieu, il porta le nom de Pré de l'Hôtel-Dieu.

Gaucher de Châtillon, seigneur de Crécy, cède la châtellenie au roi, en janvier 1289. Et par des chartes de juin, 1294 et 1299, l'abbaye obtint la dîme du pain et du vin dépensée par l'Hôtel du roi, Philippe le Bel, la reine Jeanne de Champagne, ou leur fils aîné, lors de leurs séjours royaux à Crécy-en-Brie, Becoisel-en-Brie (château de Becoiseau), Crèvecœur-en-Brie, ou Villeneuve-le-Comte<ref>Bibliothèque de L’école Des Chartes par Société de l'École des chartes - CXXX, Modèle:2e, juillet-décembre 1972 - 1973 - Modèle:P.237, 590-591</ref>. L'abbaye constituait un lieu d'internement pour de grandes dames tombées en disgrâce, ainsi en 1774, Madame du Barry y fut exilée après la mort de Louis XV, pour près d'un an<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'abbaye devient bien national à la Révolution, où vendue en novembre 1792, elle subit des dégâts. L'armée prend possession des lieux et la saccage. Le Modèle:Date, l'endroit est acheté par Pierre Roëser de Crécy-en-Brie<ref>Sculpture française Musée du Louvre. Département des sculptures, Françoise Baron, Corinne Jankowiak - Réunion des musées nationaux, 1996 - 319 pages - Modèle:P.142</ref>. Aujourd'hui, on trouve à son emplacement, la Maison de retraite des artistes de Pont-aux-Dames, achevée en 1905<ref>Modèle:Pdf Pont-aux-Dames</ref>. La communauté des religieuses portait : « d'azur à un pont de trois arches et demies d'argent, sur une rivière du même et sur ce pont une Vierge »<ref>Histoire de madame du Barry, par Charles Vatel - Modèle:Vol2, L. Bernard, 1883 - Modèle:P.341</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune fait partie de l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France. Pour l'élection des députés, elle dépend de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.

La commune faisait partie du canton de Crécy-la-Chapelle<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Serris.

Intercommunalité

La commune était membre depuis 2013 de la communauté de communes du Pays Créçois.

Celle-ci est dissoute et ses communes réparties, le Modèle:Date-, entre plusieurs intercommunalités. C'est ainsi que Couilly-Pont-aux-Dames a intégré, à cette date, la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.

Politique locale

À la suite de démissions de conseillers municipaux liées à des mésententes avec le maire, Jean-Louis Vaudescal, des élections municipales sont organisées en avril 2017<ref>Modèle:Article.</ref>. La liste du maire sortant obtient la majorité absolue dès le premier tour, avec 486 voix, soit près de 62 % des suffrages exprimés, et 16 des 19 sièges de conseillers municipaux. La liste d’Agnès Dupie, son ancienne adjointe à l’urbanisme, et celle de Stéphane Renouard ont respectivement obtenu 21 % des voix (soit deux conseillers municipaux) et 17 % de voix (un conseiller municipal)<ref>Modèle:Article.</ref>. Lors des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant, Jean-Louis Vaudescal, étant la seule en lice, est élue dès le premier tour malgré un taux d'abstention de 69,81 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

La politique environnementale du village a plusieurs buts :

Réussir le projet de Parc naturel Régional des Deux Morin, dans lequel la commune est partie prenante au sein du Syndicat Mixte d'Étude et de Programmation (SMEP) chargé de la rédaction de la charte, c’est élaborer et faire respecter un Plan Local d'Urbanisme qui garantisse le maintien des zones agricoles et boisées, tout en permettant un développement harmonieux et équilibré du village, la présence d'une zone commerciale et l'arrivée régulière de nouveaux habitants démontre le dynamisme, mais dans le respect du cadre de vie rural/urbain et des paysages si appréciés par la population.

C’est réussir la révision de la Zone de Protection du Patrimoine Urbain, Architectural et Paysager (ZPPAUP), définissant des zones de protection des espaces du village tout en y associant des règlements "de bon sens" au niveau urbanisme. C'est l'outil de protection durable et indispensable contre les incitations à l'urbanisation de masse.

L’environnement, c’est aussi traduire dans la vie quotidienne les axes d’amélioration que la société souhaite développer en matière de qualité de vie :

C’est réussir dans la collecte et le traitement des déchets, en respectant et en s'engageant dans la démarche de tri sélectif, c’est savoir mettre en œuvre une politique de l’eau adaptée : l’assainissement , le développement de réseaux collectifs.

C'est contribuer à la mise en place de moyens de déplacements doux (au travers du PLU) mais aussi participer à la mise en place de moyens de transports en commun au travers des projets mis en place par l’ancienne communauté de communes du Pays Créçois et l’actuelle communauté d’agglomération Coulommiers Pays de Brie.

L'environnement, c'est accepter de s'engager dans la démarche d'identification et de protection de la biodiversité sur le village :

Par le respect des Espaces Naturels Sensibles actuels (la frayère du Marais)<ref>Modèle:Lien web</ref> mais aussi par l'engagement à la création de nouveaux ENS comme sur le massif des terres blanches.

Par la participation à des études de recensement de la biodiversité sur le village, par exemple au travers du projet de PNR.

Distinctions et labels

Modèle:Section à actualiser En 2002, la commune a reçu le label « Ville Internet @ »<ref>Palmarès des Villes Internet sur le site de l'association. Consulté le 01/10/2009.</ref>, confirmé en 2010<ref>Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site de l'association. Consulté le 19/12/2009.</ref>.

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Couilly-Pont-aux-Dames est assurée par le SMA de Couilly-Pont-aux-Dames St-Germain/Morin pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=EaufranceCol>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. Le SMA de Couilly-Pont-aux-Dames St-Germain/Morin assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2028<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de Thérouanne, Marne et Morin (TMM) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Sports

Le village possède un club de football : le FC COSMO 77, né de la fusion des clubs de Couilly/StGermain et de Montry/Condé en juin 2016, en un seul club unique dont le siège se situe à Couilly Pont aux Dames. Ce regroupement a permis de renforcer et de stabiliser les équipes fanions et jeunes respectives. Cela a permis aussi de faire évoluer le football féminin par l’accueil et la formation des joueuses. Le FC COSMO comprend 400 licenciés répartis dans toutes les catégories d’U6 à Vétérans. L’activité du football se pratique dans les communes associées par un système de rotation chaque week-end pour les rencontres et des entraînements qui se déroulent sur les deux stades de Couilly et de Montry.

Le village possède également un club de tir à l’Arc : La compagnie d'arc de Couilly Pont Aux Dames, qui existe depuis le 20 mai 1773 (d’après les archives connues à ce jour). Elle a pour but de pratiquer et promouvoir le tir a l'Arc. La Compagnie a à sa disposition plusieurs équipements situés Rue du Stade à Couilly-Pont-aux-Dames :

  • La salle permanente permettant le tir en intérieur
  • 1 Jeu Beursault
  • 1 terrain extérieur permettant de s'entraîner de 5m à 70m (Tir Olympique)

Le village possède aussi :

Un club de karaté : le C.K.C. Karaté,

Un club de badminton : avec l'A.S.C.B.L,

Ainsi qu’un club de gymnastique : avec le GYM EPMS d’entretien.

Événements

Modèle:…

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de Modèle:Nobr, représentant Modèle:Unité et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de Modèle:Euro<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section « Revenus et pauvreté des ménages », consulté le 4 octobre 2020</ref>.

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de Modèle:Nombre, occupant Modèle:Nombre résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,6 % contre un taux de chômage de 5,8 %. Les 22,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,6 % de retraités ou préretraités et 5,5 % pour les autres inactifs<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017», consultée le 17 mars 2021</ref>.

Secteurs d'activité

Entreprises et commerces

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, Modèle:Nobr dans la construction, Modèle:Nobr dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, Modèle:Nobr dans l’Information et communication, Modèle:Nobr dans les activités financières et d'assurance, Modèle:Nobr dans les activités immobilières, Modèle:Nobr dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, Modèle:Nobr dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et Modèle:Nobr étaient relatifs aux autres activités de services<ref>officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 17 mars 2021</ref>.

En 2019, Modèle:Nobr ont été créées sur le territoire de la commune, dont Modèle:Nobr individuelles.

Au Modèle:Date-, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping<ref>Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 17 mars 2021</ref>.

Agriculture

Couilly-Pont-aux-Dames est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné"/>.

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de Modèle:Unité par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 2 en 1988 à 1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Couilly-Pont-aux-Dames, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l’agriculture à Couilly-Pont-aux-Dames entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.</ref>
Nombre d’exploitations (u) 2 1 1
Travail (UTA) 4 3 3
Surface agricole utilisée (ha) 39 58 51
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) s s s
Céréales (ha) s s s
dont blé tendre (ha) s s s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s s
Tournesol (ha) 0
Colza et navette (ha) 0 s s
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 3 6 7

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Couilly-Pont-aux-Dames église.jpg
L'église Saint-Georges.
La maison, construite sur les plans de l'architecte Binet (exposition universelle de 1900), est de style Art nouveau, et décorée de fresques élégantes du peintre Bordessous de Bellefeuille. La première pierre fut posée par Pierre Waldeck-Rousseau, le Modèle:Date<ref>La grande histoire des serres & des jardins d'hiver : France 1780-1900 Par Bernard Marrey, Jean-Pierre Monnet - Graphite, 1984 - 191 pages - Modèle:P.113</ref>, et la maison de retraite fut inaugurée le Modèle:Date<ref>La grande histoire des serres & des jardins d'hiver : France 1780-1900, Bernard Marrey, Jean-Pierre Monnet - Graphite, 1984, 191 pages - (suite de la Modèle:P.113).</ref>. En 1990, elle est pré-inventoriée à l'inventaire des Monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette maison ne peut être actuellement visitée, sauf le jour de la Journée du Patrimoine. Les riches collections de souvenirs de théâtre ont été conservées et peuvent être prêtées pour des expositions organisées par des musées.

Couilly-Pont-aux-Dames dans les arts

Il est fait référence de la commune de Couilly-Pont-aux-Dames dans le film Mon Idole avec Guillaume Canet et François Berléand.

Couilly-Pont-aux-Dames a servi de lieu de tournage à Adieu Berthe de Bruno Podalydès<ref>Next Libération.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

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