Cathédrale Sainte-Croix d'Orléans
Modèle:Voir cathédrales Modèle:Infobox Édifice religieux La cathédrale Sainte-Croix d'Orléans est une cathédrale catholique romaine de type gothique située à Orléans dans le département du Loiret et la région Centre-Val de Loire. Elle est le siège épiscopal du diocèse d'Orléans. La cathédrale est dédiée à la Sainte Croix<ref>Si vous passez par Orléans, visitez la cathédrale Sainte-Croix : ces quatre particularités la rendent unique dans la région..., La République du Centre, 28 juillet 2020</ref>.
La cathédrale Sainte-Croix d'Orléans fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Histoire
Les légendes hagiographiques
La fondation de la cathédrale d’Orléans est l’objet de deux légendes hagiographiques longtemps vivaces à Orléans. Rédigées à des époques différentes, elles ne mettent pas les mêmes personnages en scène et, par voie de conséquence, divergent aussi dans leur finalité.
La Vie de saint Euverte
Le texte le plus ancien est la Vie de saint Euverte, écrite au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il fait du futur évêque du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle un sous-diacre de Rome venu en Gaule pour rechercher des membres de sa fratrie enlevés quarante ans auparavant par des Barbares. Alors que, de passage à Orléans, il assistait, dans la cathédrale, à l’élection d’un nouvel évêque, une colombe, symbole du Saint-Esprit est miraculeusement venue désigner Euverte à l’épiscopat. Quelque temps plus tard, il sauvait la ville d’une destruction totale par un incendie et initiait la construction d’une nouvelle cathédrale.
Au cours des travaux, il trouvait un trésor et décidait de le faire porter à Rome, à l’empereur Constantin de qui il a, en retour, reçu, aussi bien des subsides pour édifier la cathédrale, qu’un fragment de la Vraie Croix pour en garnir l’autel central. La messe de dédicace du nouvel édifice, dédié à la sainte Croix, était le cadre d’une consécration miraculeuse par une main divine émergeant d’une nuée. À la fin de sa vie, Euverte a fait élire saint Aignan pour lui succéder à l’épiscopat.
La Grande Passion d’Auxerre
Le second texte, la Grande Passion d’Auxerre est à la fois plus récent, il ne date que du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et est plus ambitieux : il fait remonter la fondation de l’Église d’Orléans et de sa cathédrale aux temps apostoliques. On y lit que saint Pierre en personne aurait confié à dix-sept des soixante-douze disciples la mission d’évangéliser la Gaule. Parmi eux, les saints Savinien, Potentien et Altin étaient chargés de la [[Notitia dignitatum|Lyonnaise {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }}]]<ref group="Note">La Lyonnaise quatrième ou Sénonaise comprenait l’Orléanais, le sud de l'Île-de-France, le Sénonais. Sa capitale était Sens.</ref> à laquelle appartenait Orléans, et dont est issue l’ancienne province ecclésiastique de Sens<ref group="Note">Orléans a appartenu à la province ecclésiastique de Sens jusqu’en 1622, date du transfert de l’archevêché à Paris.</ref>. À Orléans, Altin, institué évêque de la cité, aurait dédié une première cathédrale à saint Étienne<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp.</ref>.
Ce dernier récit reposait sur un anachronisme : il plaquait sur la Gaule du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une organisation administrative en 17 provinces, qui n’a été mise en place qu’à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou au début du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }}<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette légende se situe dans le cadre de la propagande destinée à rappeler les prérogatives du siège métropolitain, Sens, sur celui d’Orléans<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Avant l’an mil
Jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on ne sait rien de précis, ni sur les édifices qui se sont succédé, ni sur leur localisation.
Le premier évêque d’Orléans dont le nom a été transmis est Diclopetus ou Diclopitus, attesté selon les auteurs, en 343<ref name="nv6">Modèle:Harvsp.</ref>, 346<ref>Modèle:Harvsp.</ref> ou 350<ref>Modèle:Harvsp</ref>. La mention de cet évêque signifie que selon toute vraisemblance, Orléans possédait une ecclesia (une cathédrale) à l’intérieur de son enceinte<ref>Modèle:Harvsp</ref>, mais ni la titulature ni l’emplacement de cette église ne sont connus.
Un texte hagiographique rédigé entre 474 et 530<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, la Vita Ia Aniani (première Vie de saint Aignan) est le témoignage le plus ancien attribuant la construction d’une cathédrale à saint Euverte d'Orléans, évêque du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Liste des évêques d'Orléans.</ref>. Sur l’édifice lui-même, le texte apprend uniquement que saint Aignan y a entrepris des travaux, occasion pour l’évêque d’accomplir un miracle lorsqu’il guérit l’architecte tombé du toit.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle encore, Grégoire de Tours relate qu’en 585, le roi Gontran a assisté à la messe dans la cathédrale d'Orléans<ref>Histoire des Francs, livre VIII, ch. 7.</ref>. Mais il la nomme simplement ecclesia, et ainsi ne fait part que de la fonction épiscopale de l'église, mais ne donne aucune information complémentaire quant à une titulature, alors qu’au même livre, il prenait la peine de préciser le vocable de la basilique orléanaise dédiée à saint Avit<ref>Histoire des Francs, Liv. VIII, ch. 2.</ref>.
Les plus anciennes mentions du titre Sainte-Croix se trouvent sur des monnaies datées du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elles sont légendées Sancta Crux Aurelianis et Ratio Sancte Cruce Aurelianis<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
C’est dans la cathédrale Sainte-Croix que Charles II le Chauve est couronné roi de Francie occidentale le Modèle:Date<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Les chroniques rapportent qu’entre 840 et 870 environ, Orléans subit à plusieurs reprises des incursions de Normands, montrant que la ville est pillée et incendiée à plusieurs reprises. La cathédrale elle-même aurait été incendiée entre 877 et 879<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Le roi capétien Robert le Pieux a toutes les chances d’avoir vu le jour à Orléans, certains auteurs le font baptiser dans la cathédrale Sainte-Croix, situant l’événement en 970<ref name="nv6" />.
En 987, Hugues Capet fait associer son fils au trône. La cérémonie a lieu dans la cathédrale d’Orléans où l’archevêque de Reims, Adalbéron couronne Robert le Pieux et le sacre le Modèle:Date de cette année.
Les vestiges les plus anciens appartenant incontestablement à un groupe cathédral sont des fragments de mosaïque communément datés du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, mais qui pourraient en fait remonter au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. L’un d’eux porte en arc de cercle une légende dont seule est encore lisible la portion de texte itecogn. L’inscription est aujourd’hui interprétée comme une citation d’Isaïe 43, Modèle:Citation (Ne crains rien, car je t’ai racheté et je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La cathédrale romane
En 989, la ville est détruite par un grand incendie qui, selon Raoul Glaber, aurait également ravagé la cathédrale<ref>Raoul Glaber, Histoires, lib. II, ch. 8 et 9.</ref>. Bénéficiant de l’aide du roi Hugues Capet, l’évêque Arnoul (Arnoul {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} selon certaines sources<ref name=brunnp>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="n28">Modèle:Harvsp.</ref> ou Arnoul II selon d’autres<ref>Mazuy 2012, Modèle:P. ; Liste des évêques d'Orléans.</ref>) l’a fait reconstruire. Un nouveau trésor aurait été découvert au cours des travaux<ref>Raoul Glaber, Histoires, lib. II, ch. 9</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La cathédrale d'Arnoul comprenait une nef de sept travées, un transept, un chœur que certains dotent d’un chevet plat<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, d’autres d’absidioles échelonnées<ref name="ot256">Modèle:Harvsp.</ref>. La croisée était marquée par quatre massifs piliers carrés dont on pense qu'ils supportaient un clocher central<ref name="n28" /> ou une tour-lanterne<ref name="ot256" />, les autres piliers étaient cruciformes.
En même temps que le roi Robert le Pieux faisait reconstruire la collégiale Saint-Aignan dont il était abbé laïc, la cathédrale s’enrichissait, vers l'est, d’un nouveau chœur dans le même style du premier art roman<ref group="Note">Modèle:Harvsp. Bien que publiée en 1942 et reprise dans Le manuscrit posthume (Modèle:Harvsp), cette information est restée confidentielle, si bien qu’ en 1983 (Modèle:Harvsp) et 1984 (Modèle:Harvsp), des auteurs continuaient à dater le chevet d’une campagne de 1088 comme Modèle:Nobr l’avait lui-même écrit en 1938 (Modèle:Harvsp).</ref>, présentant un déambulatoire et trois chapelles rayonnantes. Ce nouveau chœur était la seule partie voûtée de la cathédrale romane. Un fragment de la voûte en a été identifié lors de la fouille de 1937<ref>Modèle:Harvsp, à la date du vendredi 10 septembre.</ref>.
Dernière adjonction à la cathédrale romane, une façade harmonique à deux tours vient terminer la cathédrale à l’ouest. Ces tours, détruites au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour permettre l'allongement de la nef gothique, sont connues par une abondante iconographie. L’architecte Jacques Gabriel en a relevé le plan en 1723, au moment de leur démolition<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, le dessin de leurs portails illustre une thèse du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et leur silhouette est connue grâce à deux dessins de l'architecte jésuite Étienne Martellange<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6937435f/f1.zoom ; Modèle:Harvsp.</ref>.
Quelques historiens locaux mentionnent un effondrement qui, en 1227, aurait grièvement affecté les voûtes de la cathédrale romane au point d’y empêcher toute célébration du culte<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il s’agit en fait d’une erreur de lecture (1277 devenu 1227) qui s’est répétée de texte en texte depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Elle est également devenue 1223 dans un travail plus récent<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Parmi les aménagements d'époque romane, certains sont connus :
- Le maître-autel, dont il subsiste le massif de maçonnerie, se dressait dans la deuxième travée du chœur. Une mosaïque en opus sectile située à son voisinage a été presque entièrement détruite lorsque, à la suite de tassements du terrain, a été édifié un arc destiné à soutenir l'autel<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- Dans l'abside se trouvait un autel secondaire, encore dit matutinal. Certains auteurs avancent qu'il aurait été dédié à saint Mamert, évêque de Vienne<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name=brunnp/>, d'autres estiment qu'y était exposé un reliquaire contenant un fragment de la Croix<ref>Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="n28" />.
La cathédrale romane est assez bien connue ; néanmoins sa restitution laisse sur certains points la place à des controverses ou du moins des incertitudes :
- E. Lefèvre-Pontalis avait doté la nef romane de bas-côtés doubles <ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Cette idée a été reprise en 1987<ref name="ot256" /> et en 1988<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Il est maintenant établi que la nef romane ne possédait que des bas-côtés simples<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
- Le chevet de l’an mil reste l’objet de questions. Certains auteurs proposent trois absides, éventuellement parallèles ou échelonnées<ref name="ot256" />, d’autres un chevet plat<ref>Mazuy 2012, Modèle:P..</ref>.
- Les façades des bras du transept comportaient des tribunes à leurs revers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On ignore s’il y en avait d’autres, particulièrement dans la nef<ref name="ot256" />.
- Dans sa restitution du plan de la cathédrale romane, E. Lefèvre-Pontalis fait ouvrir chaque bras du transept par un seul portail central<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il se conforme aux dessins d’É. Martellange<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6937435f/f1.zoom</ref>,<ref>https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6937436v/f1.zoom.</ref>. Certains auteurs préfèrent suivre l’opinion de Modèle:Nobr et présenter deux portails séparés par un pilier central<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La cathédrale romane a été le théâtre de quelques événements remarquables :
- L’hérésie d'Orléans décrite par plusieurs textes et chroniques médiévales est une hérésie savante qui touche en 1022 une douzaine des plus érudits parmi les chanoines de la cathédrale Sainte-Croix, liés notamment à l'entourage de la reine Constance d'Arles. Ces derniers sont brûlés comme hérétiques sur ordre du roi capétien Robert le Pieux. Il s'agit du premier bûcher de la chrétienté médiévale.
- À la mort de Modèle:Souverain-, son fils Louis VI craint les manœuvres de son demi-frère Philippe de Montlhéry. Après l’inhumation de son père à Saint-Benoît-sur-Loire le Modèle:Date, Louis VI se rend en hâte à Orléans où Daimbert, l’archevêque de Sens, le sacre le Modèle:Date- de la même année dans la cathédrale Sainte-Croix.
La première cathédrale gothique (1278-1568)
Vers 1277, la cathédrale romane aurait connu un effondrement et ce qui subsistait, aurait menacé de s’écrouler à son tour<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Dans un acte donné le Modèle:Date-, l’évêque Robert de Courtenay offre, en vue de l’agrandissement de la cathédrale le terrain sur lequel se dressait son palais épiscopal<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Toutefois, la première pierre du nouvel édifice n’est posée que neuf ans plus tard, le Modèle:Date-, sous l’épiscopat de Gilles Pastai<ref>Modèle:Harvsp</ref> et le chantier commence par le chevet.
Le plan s’inspire de celui de la cathédrale Notre-Dame d’Amiens, mais présente neuf chapelles absidiales au lieu des sept de la cathédrale picarde<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le chevet est complété par un nouveau chœur. Les deux campagnes du chantier au chœur de Sainte-Croix sont bien connues grâce à un plan sur parchemin conservé à l’œuvre Notre-Dame de Strasbourg<ref>Modèle:Harvsp. Pour une transcription graphique en ligne : https://www.bildindex.de/document/obj20793634/fr00406f03/?part=0</ref>.
Interrompus ou du moins ralentis à l’époque de la Guerre de Cent Ans et du siège d’Orléans en 1428/1429, les travaux reprennent dans la deuxième moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par la croisée du transept et continuent au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:| }} }} par l’édification de deux travées de la nef. En 1512, le clocher de croisée est orné d’une grosse boule dorée surmontée d’une croix, celle-là même qu’évoque François Rabelais.
Durant les Guerres de Religion, la cathédrale est d’abord pillée en 1562, en même temps que d’autres églises d’Orléans<ref>Modèle:Harvsp ; Modèle:Harvsp</ref>.
En Modèle:Date, la ville passe aux mains des protestants. Dans la nuit du 23 au Modèle:Date-, un petit groupe de huguenots, déçus de voir Condé prêt à traiter avec les catholiques, s'introduit dans la cathédrale et fait sauter les quatre piliers de la croisée du transept qui, dans leur chute, entraînent une grande partie de l’édifice.
Après l’événement subsistent :
- à l’est, la couronne de chapelles rayonnantes et les murs extérieurs du chœur gothique, seuls vestiges des {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}} ;
- au transept, des parties de mur et les façades des bras romans ;
- à l’ouest, 2 travées gothiques récentes Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et les tours romanes encore conservées<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
La reconstruction : la cathédrale des Bourbon
Le Modèle:Date, le roi et la reine Marie de Médicis posèrent la première pierre du nouvel édifice. Le chœur est terminé en 1623.
En 1627, on jette les fondations du transept qui sera achevé en 1636.
Le transept nord est achevé en 1643, et le transept sud en 1690. La marque du Roi Soleil apparaît en introduisant une part de classicisme dans l'édifice de style gothique flamboyant. Son portrait et sa devise Nec pluribus impar figurent également, avec la date d'achèvement de 1679, au centre de la rosace située au-dessus du portail du transept sud. La devise peut se traduire par : « Il suffirait à [gouverner] plusieurs [royaumes] »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
L'architecte Étienne Martellange y œuvra au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, succédé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jacques V Gabriel qui créa les stalles et la clôture du chœur et Louis-François Trouard.
En 1739, commence l'édification du portail occidental surmonté des deux tours, prolongement de la grande nef. La vieille façade romane, qui a survécu à toutes les destructions est démolie. La façade, jusqu'à la base des tours, est terminée en 1773. Les deux premiers étages des tours sont construits durant les dix années suivantes, alors qu'il faut renforcer le portail qui menace de s'effondrer.
La Révolution suspend les travaux, il ne manque à l'édifice gothique que ses deux tours.
On ne reprend les travaux qu'en 1817. Le roi Charles X inaugure l'achèvement des travaux le Modèle:Date, pour le Modèle:400e de la levée du siège des Anglais, par Jeanne d'Arc et son armée : un perron monumental prend place devant la cathédrale, parallèlement à la percée de la nouvelle rue Jeanne d'Arc et à la création du grand parvis de la cathédrale.
Les affres du temps et de la guerre
Depuis son achèvement en 1829, la cathédrale a connu les affres du temps et des guerres.
Le clocher, qui s'inclinait de façon inquiétante, est détruit en 1854, puis reconstruit et inauguré en 1858.
Les vitraux du chœur (œuvre de Lobin) sont installés en 1859 à l'initiative de [[Félix Dupanloup|Modèle:Mgr]].
Les voûtes du sanctuaire s'effondrent dans la nuit du 8 au Modèle:Date-<ref>Archives nationales, travaux de restauration de la cathédrale d'Orléans, F/19/7794</ref>,<ref>article du Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléans, Modèle:N°, 1904, Modèle:P..</ref>.
En 1940, pendant l'avancée allemande, une partie du centre ancien d'Orléans est ravagée par les bombes et des obus allemands. La cathédrale est également touchée, mais les dégâts restent mineurs, de même qu'en 1944. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les travaux de restauration se succèdent afin de redonner à l'édifice sa splendeur passée. Cependant, les affres de la guerre ne sont pas toutes réparées : par exemple, l'accès aux deux tours est interdit au public, car non réparé depuis 1940 ; à la suite du bombardement de Modèle:Date-, le bourdon, cloche la plus grave (et donc la plus grosse) s'était trouvé finalement fêlée (en 1971). Devenue donc inutilisable, elle n'a été refondue et réinstallée qu'en 2012.
Les recherches archéologiques
La découverte du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
François Lemaire, juge au tribunal ecclésiastique d'Orléans, relate dans Histoire de l’Église et Diocèse d’Orléans<ref>Modèle:Harvsp. La mention du château ne se trouve que dans l'édition de 1648.</ref> qu'en 1628 auraient été trouvés, au cours du creusement des fondations pour le bras nord du transept, les restes d'un château romain qui n'a, par la suite, jamais été confirmé.
Les fouilles de 1890
Les premières découvertes assurées datent des travaux entrepris en 1889/1890 pour installer un calorifère dans la cathédrale. Elles ont permis de reconnaître le bras nord et la croisée du transept, l'alignement des piliers sud de la nef de la cathédrale romane. Leur publication est accompagnée d'un plan apportant une restitution hypothétique, fortement inspirée du plan de Saint-Sernin de Toulouse (nef à bas-côté double, chœur très court et déambulatoire à cinq chapelles)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. D'autres reconstitutions, tout aussi éloignées de la réalité historique, ont été encore proposées par Paul Frankl<ref>Modèle:Harvsp, Modèle:Nobr, {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Foto Marburg LR 181/32.</ref> ou Frédéric Lesueur<ref>Modèle:Harvsp, Modèle:Nobr, Modèle:P., {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Foto Marburg LR 181/3.</ref>.
La fouille de 1903
En Modèle:Date-, une fouille établit que la cathédrale romane n'a jamais possédé de crypte. Cette fouille avait été engagée à l'initiative d'un groupe de séminaristes emmenés par le jeune Georges Chenesseau<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Les fouilles de 1937 à 1942
En 1937 est ouverte, sous la direction de Georges Chenesseau, devenu entretemps chanoine honoraire, la première véritable campagne de fouilles, menée dans le but de reconnaître le chœur roman. Ses résultats sont spectaculaires : l'ensemble du chœur roman, fruit de deux campagnes de construction, le déambulatoire et l'entrée de la chapelle d'axe sont maintenant connus. Les résultats sont conservés dans un sous-sol archéologique improprement appelé crypte, cet espace n'a aucune fonction religieuse.
Outre des tombes et des substructions des époques romane et carolingienne, sont mis au jour des vestiges de bâtiment attribués à l'époque gallo-romaine<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Georges Chenesseau les identifie immédiatement avec la basilique construite par l'évêque saint Euverte, provoquant ainsi une violente polémique qui a rapidement dépassé le simple cadre local<ref group="Note">Il s’agit d’une série de trois articles publiés en 1939 dans le t. XXXV de la Revue d’histoire de l’Église de France : 1) Jules de La Martinière, « Les origines chrétiennes d’Orléans », Modèle:N°, janvier-mars, Modèle:P. ; 2) Georges Chenesseau, « À propos des origines chrétiennes d’Orléans », Modèle:N°, avril-juin, Modèle:P. ; 3) Jules de La Martinière, « Réplique de M. de La Martinière », Modèle:N°, avril-juin, Modèle:P..</ref>.
En 1940 un sondage dans le bas-côté nord de la nef fait apparaître le mur nord de la nef, apportant ainsi la preuve que la cathédrale romane n'avait qu'un seul bas-côté<ref>Modèle:Harv.</ref>.
Restait à résoudre la question du nombre d'absidioles. Des fouilles menées en 1941 devant la sacristie<ref>Modèle:Harvsp.</ref> et en 1942 dans le bas-côté nord du chœur<ref>Modèle:Harvsp.</ref> apportent la réponse : la cathédrale d'Orléans avait trois chapelles rayonnantes<ref group="Note">« Il est certain que [la cathédrale] n'a jamais eu plus de trois chapelles rayonnantes » Modèle:Harv. </ref>.
Jeanne d'Arc
Il existe un lien indirect entre la cathédrale actuelle et Jeanne d'Arc. L'héroïne historique nationale est venue suivre la messe vespérale le Modèle:Date durant le siège d'Orléans<ref>Archives de la biographie de Jeanne d'Arc.</ref> (il faut rappeler que l'édifice tel qu'il est aujourd'hui n'existait pas en 1429, à l'exception des chapelles de l'abside, qui entourent le chœur à l'arrière). On peut signaler aussi que la rue Jeanne d'Arc ouverte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle arrive devant la façade principale (à l'époque on souhaitait avant tout dégager le sanctuaire des petites rues et des constructions médiévales qui l'enserraient, la dénomination ne vint qu'après).
Chaque année, au soir du Modèle:Date-, pendant les Fêtes Johanniques, a lieu, sur le parvis, la cérémonie de la Remise de l'Étendard (qui évoque celui de Jeanne d'Arc). La municipalité en est gardienne et le transmet aux autorités religieuses catholiques pour la durée des festivités. La façade de la cathédrale sert ensuite de support à un son et lumière.
Description
Quelques dimensions
- La cathédrale mesure Modèle:Unité de long hors-œuvre et Modèle:Unité dans-œuvre<ref>Modèle:Harvsp</ref> (contre Modèle:Unité de long pour la cathédrale Notre-Dame d'Amiens), elle est composée de 5 nefs.
- Largeur des cinq nefs hors-œuvre : Modèle:Unité
- Largeur des cinq nefs dans-œuvre : Modèle:Unité, dont :
- Vaisseau central : Modèle:Unité.
- Premier collatéral : Modèle:Unité.
- Second collatéral : Modèle:Unité.
- Largeur intérieure au niveau du transept : Modèle:Unité.
- Largeur extérieure au niveau du transept : Modèle:Unité.
- Largeur de la façade : Modèle:Unité.
- La hauteur du vaisseau principal sous la clef des arcs-doubleaux est de Modèle:Unité (cathédrale Saint-Étienne de Bourges : Modèle:Unité).
- Les deux tours s'élèvent à :
- jusqu'au sommet des couronnes Modèle:Unité de hauteur.
- jusqu'au sommet des anges Modèle:Unité de hauteur.
- La flèche centrale, édifiée entre 1855 et 1859, culmine à Modèle:Unité.
Les orgues
Le grand orgue vient de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, échangé avec celui de la cathédrale en 1822. Rapidement rénové, il l'est ensuite par Louis Callinet dès 1831, puis (après d'autres interventions) de nouveau en 1880 par Cavaillé-Coll qui le transforme profondément pour en faire un orgue romantique<ref group="Note">Sur l'histoire des orgues de Sainte-Croix, voir : Modèle:Harvsp/</ref>. Après d'autres épisodes, l'instrument est rénové une dernière fois par Bernard Hurvy à partir de 2004<ref>La République du Centre, éditions Orléans, 10 mars 2007, Modèle:P.</ref> et remis en fonction en Modèle:Date<ref>La République du Centre, édition Orléans, 13 septembre 2007, Modèle:P.</ref>. Il comprend quatre claviers, un pédalier pour un total de Modèle:Unité et plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Harvsp. Cette étude présente aussi des textes, attribués à François Turellier, mais qui ne le sont qu'en partie : lorsqu'il s'est agi de les insérer dans l'ouvrage, ils ont été parfois très maladroitement retravaillés, si bien que certains passages n'ont plus guère de sens.</ref>. Les trois co-titulaires sont Gildas Harnois, Arnaud Riffet et Olivier Salandini<ref>Katia Beaupetit, "Cet été, neuf assistants seront à la manœuvre du grand orgue de la cathédrale d'Orléans", 7 juillet 2023.</ref>, tous rémunérés à la vacation.
Les transmissions des claviers sont : pneumatiques avec machine Barker pour le Grand-Orgue, le Récit et la Bombarde, pneumatiques pour la Pédale et mécaniques pour le Positif.
Composition
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L'orgue de chœur est également un Cavaillé-Coll. Installé provisoirement en 1837, remplacé par un orgue définitif en 1846, il comprend deux claviers, un pédalier, Modèle:Unité et est classé aux Monuments Historiques<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
Les cloches
Modèle:Section à sourcer Les cinq cloches sont placées dans la tour nord. Quatre d'entre elles, fondues en 1898, proviennent de la fonderie de cloches Bollée d'Orléans. La Sainte-Jeanne d'Arc, le Bourdon, a été refondu par Paccard en 2012, celle de Bollée étant fêlée depuis plusieurs décennies, à la suite du bombardement de 1944.
- Sainte-Jeanne d'Arc, pèse Modèle:Unité, sonne le « Sol2 » ;
- Saint-Michel, pèse Modèle:Unité, sonne le « Do3 » ;
- Sainte-Catherine, pèse Modèle:Unité, sonne le « Ré3 » ;
- Sainte-Marguerite, pèse Modèle:Unité, sonne le « Mi3 » ;
- Félix Dupanloup, pèse Modèle:Unité, sonne le « Sol3 ».
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Bourdon Sainte-Jeanne d'Arc.
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Médaille frappée en 1898 pour le baptême des cloches de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans.
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Revers médaille de 1898 pour le baptême des cloches de la cathédrale d'Orléans.
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Échange de la cloche Sainte-Jeanne d'Arc le Modèle:Date- à Orléans.
Représentations picturales
Le peintre Maurice Utrillo (1883-1955) a représenté sa façade principale vers 1913<ref>notice du tableau d'Utrillo sur le site du musée de l'orangerie, Paris</ref>.
Galeries d'image
Vues extérieures
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Vue du transept sud.
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Vue de la façade ouest.
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La flèche.
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Au premier plan le jardin de l'hôtel Groslot.
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Vue de la tour nord.
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Vue de la place de l'Etape.
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La façade.
Vues intérieures
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La nef et le chœur.
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La nef depuis le chœur.
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Le déambulatoire.
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Le chœur depuis le déambulatoire.
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Le transept nord.
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La nef.
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La croisée des transepts.
Vitraux
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Vitrail des apparitions de Jeanne d'Arc à Domrémy.
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Vitrail de l'entrée de Jeanne d'Arc dans Orléans.
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Vitrail du couronnement de Charles VII à la cathédrale de Reims.
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Les lancettes du chœur.
Des vitraux (ou parties de vitraux) modernes ont également été installés (ou intégrés à des éléments plus anciens), entre 1996 et 2000.
Maîtres de musique
=== Maîtres de musique (maîtres du chœur et des enfants). {{#switch: -
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles
}} === Ils étaient également appelés maîtres du chœur<ref>Le maître pouvait aussi être appelé Musices præfectus, ou Præses chori, en latin (« Préfet de musique » ou « Président du chœur »), ou bien encore : « Maître de psalette ». Cf. Orléans. Paroisse Notre-Dame du Chemin. Baptême du 31 décembre 1609.</ref> ou maître des enfants du chœur (appelés alors enfants de chœur, à Orléans comme ailleurs en France). La composition musicale faisait partie de leurs attributions : il en sera de même lorsqu'ils seront appelés maîtres de chapelle (à Orléans, ils ont été appelés ainsi à partir de 1832).
Plusieurs ont laissé une trace dans l'histoire à travers leurs compositions subsistantes (religieuses et profanes). Ce sont : Johannes Tinctoris, Eloy d'Amerval, Nicolas Benoist, Richard Crassot, Guillaume Minoret, Pierre Tabart, Pierre-César Abeille, le sieur Quatrelivre, Louis Homet, Nicolas Groniard, Louis Bachelier, Julien-René Froger, François Giroust, Jean-François Foucard, Jean-Claude Josse, Charles Hérissé, et d'autres...
- ? (non renseigné)
- Louis du Haut-Pas, maître du chœur (et donc maître de musique) attesté au Modèle:Date-.
- Étienne Graville occupe cette charge à partir du Modèle:Date- jusque vers 1460.
- Johannes Tinctoris, de Nivelles dans le Brabant wallon, succentor (maître du chœur et maître de musique) de 1460 à 1465. Compositeur, il est un des principaux théoriciens du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Charles Guiart, maître du chœur du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
- ?
- Eloy d'Amerval, d'Amerval ou de Béthune, maître du chœur de 1482 à 1484. Compositeur et poète. Il est entre autres l'auteur (textes et musique) de motets chantés au cours de la [[Fêtes johanniques d'Orléans|« procession » du Modèle:Date-]], pour la fête annuelle de la levée, en 1429, par Jeanne d'Arc, du siège de la ville mené par les troupes anglaises. Créés le Modèle:Date- ces motets furent longtemps chantés, jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au moins<ref>Incipit des « Motets chantés devant l’église de Notre Dame des Miracles de S. Paul » : « Noble cité de moult grand renommée ». « A la douce priere ». « Gaudeamus omnes in Domino, diem festum Celebrantes, sub honore liberationis civitatis » ; Incipit des « Motets chantés devant la Porte D’Unoise » (la Porte dunoise) : « Salus Aurelianorum et omnium populorum / Grandement rejouyr te doibs ».</ref>. Sa messe polyphonique, à 5 voix, Dixerunt discipuli, composée avant 1473, l'a peut-être été dès 1465, à l'époque où il chantait à la cour de Blois, au service du prince et poète Charles d'Orléans, peu avant de devenir maître de musique de la collégiale Saint-Aignan d'Orléans.
- Pierre Ménard, présent comme maître du chœur et maître de musique le Modèle:Date- et au-delà.
- Guillaume Mancicart, maître de musique mort le Modèle:Date-.
- Jean Thouzé, son successeur en 1498 comme chanoine de résidence, remplit les fonctions de maître du chœur, à partir du Modèle:Date-. Mort le Modèle:Date-.
- Guillaume Piquenay, maître du chœur et des enfants, de 1507 à 1508, au moins. Peut-être encore en place au Modèle:Date- et jusqu'en 1518.
- ?
- Mercellier Vigorne, en place à une date indéterminée située entre 1534 et 1536, et peut-être aussi avant et après cette période.
- Nicolas Benoist ?
- Michel Lucquet, maître en 1564. Encore présent en 1572.
- Richard Crassot (ou Grasset), nantais (ou peut-être lyonnais ?)<ref>Voir sa notice dans le catalogue BnF</ref>, maître en 1573 et jusqu'en 1581 environ. D'abord huguenot, il avait publié une mise en musique à 4 parties du Psautier de Genève de Clément Marot et Théodore de Bèze (Lyon, 1564. Rééditions en 1565 et peut-être en 1569).
- Michel Rachel, en place en 1581.
- Jean Bernard, auparavant choriste et organiste.
- François Leveillé, à partir du Modèle:Date-.
- Laurent Hubault, en place au Modèle:Date-. On ignore depuis quand et jusqu'à quelle date il exerça, mais en 1594 le poste était vacant et le Modèle:Date-, Abraham Fourdy, maître de Saint-Aignan, fut « payé pour avoir enseigné les enfants » de Sainte-Croix<ref>François Turellier, Un musicien dans la ville. Abraham Fourdy, maître de musique de la collégiale Saint-Aignan d'Orléans (XVIe-XVIIe s.). / Un interprète compositeur, entre plain-chant, polyphonie et divertissements pour voix et luth en usage dans la "Nation germanique" de l'université, Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, t. XXII, Modèle:Numéro avec majuscule, Modèle:1er trimestre 2015, Modèle:P..</ref>.
- ?
- Antoine Hureau (fils d'Antoine, vinaigrier orléanais) est reçu maître le Modèle:Date- et reste en place jusqu'en 1620. Le Modèle:Date-, il est désigné comme « chanoine<ref>AD-Loiret. 3E 4188 (30 janvier 1602) et 3E 3658 (id. et 8 février 1613). Bail à rente</ref> de l'église d'Orléans » (Sainte-Croix) : il est chanoine mamertin, comme quelques autres maîtres de musique et chantres/choristes de la cathédrale.
- Simon Quillet, chinonais, à partir du Modèle:Date- et sans doute jusqu'en 1632. Malade, il mourut finalement le Modèle:Date-, à Orléans<ref>Médiathèque d'Orléans. Ms. 840. [Nécrologe de la cathédrale d’Orléans], Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (après 1824) [par l’abbé [Jacques] Demadiers], 97 fos : 27 octobre.</ref>. Il avait créé deux nouveaux postes d'enfants en 1624<ref>Charles Cuissard, Les chanoines et dignitaires de la cathédrale d’Orléans d’après les nécrologes manuscrits de Sainte-Croix, Orléans, Herluison, 1900, 197 p. Référence : Quillet ; Archives du Loiret. G 60. Martirologium..., fos 21 v°-22 r (2° : 2 mai 1624).</ref>.
- Le Modèle:Date- c'est la réception d'un nouveau maître<ref>Archives du Loiret. 51 J 2. Répertoire..., Modèle:P..</ref>, peut-être :
- Louis Portallier, du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux et maître des enfants en 1641.
- Mathieu Lesourd, qui serait mort paroisse Sainte-Catherine, en 1658 ?
- Philippe Martinot, attesté en 1666, maître de musique jusqu'à ce qu'il soit « déchargé à cause de son grand âge » en 1679. C'est à cette époque (1669) que Claude Perrault (frère du conteur) notait : « À Sainte-Croix [...] nous entendismes la musique qui est fort bonne et qui, ce jour, ne cédait guère à celle de Notre-Dame de Paris »<ref>BnF. Ms. fr. 24713. « Relation du voyage de Paris à Bordeaux fait en 1669 par Messieurs de Saint-Laurent, Gomont, Abraham et Perrault », in : Papiers de Nicolas et de Claude Perrault, f° 111 r°</ref>.
- Guillaume Minoret, parisien, maître de musique du Modèle:Date- au début de Modèle:Date-. Futur sous-maître de musique (en réalité un des quatre maîtres)<ref>Le maître était un ecclésiastique de haut rang, sans fonction proprement musicale.</ref> de la chapelle de Louis XIV. Une partie de sa musique a été conservée.
- Pierre Tabart, chinonais, maître de musique du Modèle:Date- jusqu'au concours de recrutement organisé par Louis XIV à Versailles en Modèle:Date-. Des œuvres de Tabart ont été conservées dans la collection Sébastien de Brossard.
- Jacques Lecomte, tourangeau, titulaire de la semiprébende de Saint-Vrain (réservée aux maîtres de musique) à partir du Modèle:Date-, « par absence durable et continuelle de Maître Pierre Tabart ».
- (Étienne ?) Jouin, (orléanais ?) reçu le Modèle:Date-.
- Jean de Largillière, de Senlis, maître du Modèle:Date- au début de l'année 1713.
- Pierre-César Abeille, de Salon-de-Provence, maître jusqu’au Modèle:Date-.
- « Le Sieur Quatrelivre, maître de musique de Beauvais, reçu pour maître de musique, sans avoir été entendu », le Modèle:Date- et congédié dès le Modèle:Date-. De la musique profane de sa composition fut imprimée dans les Recueils d'Airs sérieux et à boire, publiés à Paris par Ballard de 1704 à 1715 (avec rééditions jusqu'en 1752). Une Prière en français, pour 2 voix et basse continue (v. 1730-1740) est parvenue incomplète, en manuscrit<ref>Cote CMBV du fac-similé : ARC ANT 63. Le prénom de ce musicien n'est pas connu.</ref>.
- Louis Homet, parisien, maître de musique du Modèle:Date- au Modèle:Date- (avec interruption). Il finit maître de musique de Notre-Dame de Paris. Il est l'auteur du faux-bourdon à 4 voix sur les strophes paires du Dies iræ (Orléans, 1722). Ce faux-bourdon est repris par Franz Liszt dans sa Totentanz pour piano et orchestre (1849). Ces « versets alternés » de la Prose des Morts avaient aussi été donnés en septembre 1764 pour les funérailles solennelles de Jean-Philippe Rameau (les parties séparées de cet élargissement et arrangement d'effectif sont conservées à la BnF).
- Nicolas Groniard, de Meaux : Homet, écarté à partir du Modèle:Date-, est remplacé par Antoine Davu dès le Modèle:Date-, puis par Nicolas Groniard à partir du Modèle:Date- environ (date de sa démission du poste de maître de musique de Notre-Dame de Paris). Groniard mourut le Modèle:Date-. Dès le Modèle:Date-, Homet est réintégré en tant que maître du chœur de Sainte-Croix, jusqu'en 1731.
Des œuvres de Nicolas Groniard ont été conservées par Sébastien de Brossard. On a aussi, de Groniard, un livret imprimé, sans musique (mais avec toutes les répartitions d’effectif), d'un grand motet, sans doute adapté car donné le Modèle:Date- pour l'entrée solennelle de l'évêque d'Orléans. Incipit : « Lætare Civitas Aureliana »<ref>Médiathèque d'Orléans. Sur cette Entrée, cf. le grand tableau conservé dans l'escalier de l'Hôtel Dupanloup.</ref>.
- Louis Bachelier, angevin, devint maître de musique à partir du Modèle:Date-. On ignore l'année de son départ (dès 1732 ?). Trois de ses grands motets ont été conservés.
- Honoré Simon (né à Bou, onze kilomètres d'Orléans), a peut-être fait fonction de maître, sans l'être en titre. En tant que chanoine mamertin il a dû se retirer pour infirmité le Modèle:Date-.
- Julien-René Froger (manceau établi à Orléans comme membre du chœur, mort le Modèle:Date-) a peut-être fait à son tour fonction de maître. Lui aussi est compositeur d'airs, publiés par Ballard en 1718-1719 sous le nom de « J.R. Froger l'aîné, d'Orléans ».
- André Hatton, orléanais, maître de musique de 1738 à 1756. De sa production on a conservé un livret manuscrit, sans la musique, comportant quelques indications de répartition d’effectif (parties de solistes chantées, duos et chœurs). Titre : Concert sur l'heureux retour de Mr Nicolas Joseph de Paris Évêque d'Orléans. Incipit : « Dieu de la paix et du silence » (Manuscrit, sans date, [1755]). Faussement catalogué comme Vers adressés à l'évêque, par la médiathèque d'Orléans.
- François Giroust, parisien, maître de musique du Modèle:Date- à 1769 (a quitté Orléans après avoir remporté les deux premiers prix du concours de composition musicale organisé par le Concert spirituel des Tuileries, session de 1768). Futur maître de la musique du roi, à Versailles. L'essentiel de sa musique a été légué à la BnF par sa veuve.
- Jean-François Foucard, picard, a plusieurs fois fait fonction de maître, sans en avoir le titre, en 1769, 1772, 1775 et 1776.
- André-Pierre-Roch La Manière, maître de musique pendant peu de temps, vers 1769-1770, après le départ de Giroust.
- Jean-Clause Josse, du diocèse de Noyon, maître du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
- Nicolas Savart, parisien, maître du Modèle:Date- jusqu'en 1776.
- Charles Hérissé, orléanais, maître de musique depuis Modèle:Date- (avec actes de réception des 2 et Modèle:Date-) jusqu’au Modèle:Date-. Pendant la Terreur révolutionnaire il dut se cacher. Après le concordat de 1801, il fut rappelé et exerça à partir du Modèle:Date- jusqu'en 1810. C'est son neveu, François-Michel Lauret, qui lui succéda, le Modèle:Date-. Il avait été son assistant sous l'Ancien Régime, avant de devenir maître de musique de la cathédrale de Metz jusqu'en 1790 et la dispersion de tous les chapitres canoniaux par le Comité ecclésiastique révolutionnaire.
Dès le Modèle:Date-, peu avant la dispersion de novembre, les musiciens de Sainte-Croix, alliés à ceux de la collégiale Saint-Aignan, tous professionnels, signèrent une Requête « A Nos seigneurs Les Députés de l’Assemblée Nationale » où apparaissait très clairement cette mise en garde : « Dans le cas où nos réclamations ne seraient point accueillies favorablement, nous osons prendre la liberté de vous faire observer, Nos seigneurs, qu’il y a tout lieu de présumer, et qu’il est même hors de doute, qu’avant très peu de temps, la musique […] va disparaître de nos climats. Car on ne peut le dissimuler, et nous l’avançons sans craindre d’être démentis, les maîtrises tant des cathédrales que des collégiales sont pour ainsi dire les seules qui aient fourni les célèbres musiciens qui ont paru jusqu’à présent soit dans la musique de nos rois, soit sur les théâtres et autres spectacles »<ref>Jean-Étienne-Marie Portalis, ministre des cultes sous [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], emploiera une formule très proche de cette dernière phrase (circulaire aux préfets, 10 avril 1805) : « C’est des bas-chœurs et des maîtrises des métropoles et des cathédrales que sont sortis les talents qui ont brillé avec tant d’éclat dans la capitale et dans nos cités. ». Cf. Archives nationales. Comité ecclésiastique révolutionnaire. D/XIX/90/755 (14) ; Portalis cité par : Victor Pelletier, Essai sur la maîtrise de la cathédrale d’Orléans, Orléans, Herluison, 1862, Modèle:P., note E.</ref>.
L'effondrement eut bien lieu. Ces ancêtres des conservatoires une fois disparus, par toute la France, il n'est plus resté que le Conservatoire de Paris, créé, seul en France (à la fermeture totale des églises), en 1793 et 1795 (au départ pour la musique militaire puis, rapidement pour l'étude d'autres instruments). Alors que Louis XVI avait créé (en 1784) l’École royale de chant et de déclamation, cette fois le chant occupait une place bien moindre, à l'inverse de ce qui se passait dans les chapelles musicales d'église avant la Révolution (où l'enseignement d'instruments de catégories diverses occupait toutefois une place réelle). Pendant le premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à Orléans, comme ailleurs, ce sont d'anciens chantres-choristes et instrumentistes (anciens membres des chœurs d'églises et des Académies de musique, elles aussi supprimées) qui tentèrent d'assurer l'enseignement collectif de la discipline, en créant des établissements privés.
Le chœur et la maîtrise de Sainte-Croix mirent longtemps à se relever, faute d'argent et à la suite de la totale rupture de continuité dans la formation. Et c'est seulement en 1834 puis en 1870 que l'Institut musical (successeur de l'Académie) et l'École municipale de musique d'Orléans purent voir le jour. À partir du troisième tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le chœur de Sainte-Croix (renforcé par son orchestre, nouvellement créé) put enfin prendre son essor et rivaliser avantageusement avec les deux autres écoles de musique. Le déclin arriva dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En 1834, le chartrain Jacques-Marin Dauvilliers, ancien maître de musique à Orléans (qui avait lui-même créé une école de plain-chant et de « musique religieuse » à Orléans, sous la Restauration) se trouvait vivement alarmé et résumait la situation de la manière suivante :
« Les étrangers ne peuvent plus dire que nous ne sommes pas organisés pour la musique, quand on pense aux progrès que nous avons fait dans la musique instrumentale. La raison de notre infériorité en musique vocale, est dans l'absence d'école de musique. / En Allemagne et [...] dans les états [...] d'Autriche où j'ai résidé plusieurs années<ref>Peu après 1795, pendant 6 ans.</ref> : il y a vingt-cinq écoles (dirigées par un maître de chapelle [un Kapellmeister]), où l'on enseigne la musique et la composition [...]. Les dimanches et fêtes de l'année, on chante la messe en musique<ref>« Chanter en musique » signifiait qu'à côté du traditionnel plain-chant, on acceptait la présence de musique polyphonique, dite figurée, plus éloignée de la liturgie</ref> et en grande symphonie [= avec orchestre], avec orgue. Dans les plus petits villages, les villageois et villageoises exécutent aussi Fêtes et Dimanches la messe en grande symphonie. [...]. L'extrême disette de voix existe toujours en France, parce qu'il est peut-être probable qu'on ne suit pas le vrai chemin pour la formation de la voix de poitrine ; cela vient encore de l'absence d'école de musique dans les Départements. »<ref>Jacques-Marin Dauvilliers, Traité de composition élémentaire des accords, Paris, Janet et Cotelle, 1834, Modèle:P. (« Réflexions… »)</ref>.
=== Maîtres de musique (puis de chapelle), aux {{#switch: XX
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}}. Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ===
Premier tiers du XIXe siècle. Rappel d'anciens maîtres de musique
- Après la Révolution française, Charles Hérissé (1737-1817) reprit du service, cette fois dans l'indigence, à partir du Modèle:Date- (cf. ci-dessus).
- François-Michel Lauret (1756-1822), son neveu, lui succéda, à partir du Modèle:Date-. Il mourut le Modèle:Date-.
- Jacques-Marin Dauvilliers (1755-1839) accepta le Modèle:Date- de prendre la suite, jusqu'au printemps 1824, puis du Modèle:Date- jusqu'en 1827. Il est de retour en tant que maître dès 1829 apparemment, et en tout cas en 1831-1832. Vocalement il chantait la haute-contre.
- Melchior Carboneil de 1827 à 1829. Ce jeune prêtre espagnol était également organiste. Né en 1791, il est mort en 1851 : il est le premier à ne pas avoir connu la France d'Ancien Régime.
Après la Restauration. On devient maître de chapelle, ou simplement chef de chœur (au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
À partir de l'exercice de Jacques-Firmin Vimeux on n'emploie plus l'expression « maître de musique » : on est appelé « maître de chapelle ».
- Jacques-Firmin Vimeux (né à Amiens en 1798-mort en 1855). D'abord joueur de trombone dans la Garde royale, il devient ophécléiste du chœur dès 1826, puis maître de chapelle à partir de 1832. Il était également poète. Né dans une famille de sculpteurs, il dirigea une fabrique de poterie. L'ophicléide, instrument nouveau, typique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remplaçait le serpent, né au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il s'agissait pour ces instruments graves de soutenir les voix en doublant surtout la partie de basse : depuis ses origines l'orgue n'était pas utilisé en soutien, mais dialoguait avec elles. Apparemment, il ne subsiste qu'une seule partition de cet auteur (copiée par le maître de chapelle Marcel Laurent dans les années 1890 et conservée grâce à Louis Pagot, un de ses anciens maîtrisiens). Intitulée Quæ est ista quæ progreditur...<ref>Quelle est cette femme qui s’avance, surgissant comme l’aurore, aussi belle que la lune, resplendissante comme le soleil ?</ref>, elle est essentiellement basée sur ce texte, adapté du Canticum canticorum Salomonis, et sur un extrait de la Prose Inviolata, integra. L’Exultabunt Sancti du même compositeur (signalé par Jules Brosset comme une « page inspirée et magistralement harmonisée, qu'on exécute chaque année [pour] la Toussaint »<ref>Jules Brosset, Jean-Jacques-Firmin Vimeux, maître de chapelle de la cathédrale d'Orléans (1798-1855), Blois, Duguet, 1921, Modèle:P. ; Théophile Cochard, Notice sur la maîtrise de Sainte-Croix d'Orléans, 1895, rééd. 1924, Modèle:P.</ref>) n'est malheureusement pas localisé actuellement.
- Léon Pelletier, maître de chapelle de 1849 à 1865. Lui aussi était joueur d'ophicléide. Il reste de lui deux partitions, copiées dans le même recueil manuscrit (un O salutaris et un Magnificat). Né en 1812 à Fleury-les-Aubrais il mourut en Modèle:Date- à Orléans.
- Alexandre Lemoine lui succède, de 1865 à 1890. Né à Colmar en 1815, il mourut à Vendôme en 1895. Était un proche de Charles Gounod. Il participa également au travail de recherche et de restitution du chant grégorien, en lien avec l'abbaye de Solesmes. La musique de Lemoine, pour l'essentiel publiée de son vivant, a été conservée. Il a eu également une production pédagogique. Dès 1857, par exemple, il élabora son Tableau omnitonique où l'on prépare la solmisation sur la portée. Là-dessus, Lemoine reçut les éloges de Charles Gounod, Adrien de La Fage et Joseph d'Ortigue. Ce Tableau, primé en 1869, figura aux Expositions universelles de 1878 et 1889. À partir du Modèle:Date-, la ville de Paris le fournit gratuitement à ses écoles communales. Il jouait et enseigna tous les cuivres (dont l’ophicléide, sur lequel il jouait quelquefois en solo). Il pratiquait également le violoncelle.
- Marcel Laurent, prêtre, est maître de 1890 à 1921 (date de son décès subit, à 61 ans). Était en relations avec Théodore Dubois, organiste et maître de chapelle parisien puis directeur du Conservatoire de Paris, à l'époque conservatoire de musique et de déclamation. Il reste un peu de musique de Laurent. Laurent possédait (et faisait chanter) beaucoup de partitions de son époque et, plus largement, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (religieuses ou profanes) mais il possédait aussi le Stabat Mater de Pergolèse (1736) dans la version pour chœur et orchestre de Giovanni Paisiello (1810)<ref>Fonds de la cathédrale d'Orléans.</ref>, et, en lien avec les tendances de son temps, il ne négligeait pas Haendel ou la musique de la Renaissance, voire parfois plus ancienne. Il possédait également un exemplaire des Chansons populaires du Pays de France (éd. 1903) du folkloriste et compositeur Jean-Baptiste Weckerlin<ref>Collection particulière.</ref> (longtemps responsable de la bibliothèque du Conservatoire de Paris). Parmi beaucoup d'autres choses, il possédait aussi un exemplaire du Traité de Dauvilliers<ref>Coll. id.</ref>.
- Robert Lefranc, d'abord organiste du chœur, devient maître jusqu'en 1927.
- Gabriel Luçon, prêtre, dirige le chœur de 1927 jusqu'en 1952.
- Pierre Cordier, prêtre (dit Cordibus, allusion à un vers de l'hymne grégorienne Veni Creator Spiritus (Infunde amorem cordibus : « Répands l'amour dans nos cœurs »). Mort en 2013, mais :
- Pierre Besançon, prêtre, a été maître de chapelle 20 ans, de l'année 1982 jusqu'à la fin de l'année 2001. Puis la maîtrise ne dépendit plus de la cathédrale.
- Patrick Marié (chef de chœur et non plus maître de chapelle), de 2002 à 2010.
- Vianney d'Hauthuille (idem), de 2011 à 2016.
- Claire-Élise Sterlin (idem, à partir de 2016).
- Cédric Clément, maître de chapelle à partir de la rentrée de Modèle:Date-.
Dans la fiction
Dans Pantagruel de François Rabelais, la boule dorée qui surmontait alors le clocher est évoquée comme étant l'une des pilules d'airain qui ont servi à l'exploration de l'estomac du géant Pantagruel afin de le guérir<ref group="Note">Au Modèle:23e et dernier chapitre : Modèle:Citation</ref>.
Dans Les Eparges (cf. Ceux de 14) de Maurice Genevois (première édition 1923, Flammarion), un des récits de la bataille qui se déroula sur le front de la Meuse pendant la Première Guerre Mondiale. Bataille des Eparges au cours de laquelle mourut, le 20 février 1915, le lieutenant Robert Porchon, ami de Genevois, qui avait été élève au lycée Pothier d’Orléans. « Chez toi Porchon : l’ample Beauce, les champs de blé au crépuscule ; les corneilles dans le ciel frais, entre les deux tours de Sainte-Croix. »
Notes et références
Notes
Références
Pour approfondir
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Article.
- Yolande de Brossard, La collection Sébastien de Brossard, 1655-1730. Catalogue édité et présenté par, Paris, BnF, 1994.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage Louis Duchesne.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.PERO
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
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Histoire de la construction de la cathédrale
- Modèle:Article.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
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- Modèle:Chapitre.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Chapitre.
Flèche de la cathédrale
Musique à la cathédrale d'Orléans
- Marlène Britta, François Turellier, Philippe Vendrix, La Vie musicale à Orléans de la fin de la guerre de Cent Ans à la Saint-Barthélemy, in : Orléans, une ville de la Renaissance. Ville d'Orléans, Centre d'études supérieures de la Renaissance, université François-Rabelais : 2009, Modèle:P.120-131.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- François Turellier, « Musique à la cathédrale d'Orléans (1802-1821) », Modèle:P. de : Renaissance et rayonnement des maîtrises d'églises aux {{#switch: XX
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} : colloque organisé par la Société historique et archéologique de Langres, à l'occasion du centenaire de la mort de Nicolas Couturier (Langres, vendredi 7 et samedi 8 octobre 2011). Actes réunis par Georges Viard : Langres, Société historique et archéologique de Langres, 2015, 200 pages, illustrations.
Articles connexes
Modèle:Colonnes Modèle:Colonnes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Cathédrale Sainte Croix Orléans | Basilique Royale Gothique | France
- Orléans (45) Cathédrale Sainte Croix (les restaurations) - Ministère de la culture
- Cathédrale Sainte Croix d'Orléans (45) (Actualité des chantiers) - Ministère de la culture
- Modèle:Structurae
- Site Gotik-Romanik - Plans de la cathédrale d'Orléans
- Muséfrem/CMBV (Base de données Philidor) : Les musiciens d'Église en France en 1790. Musique et musiciens d’Église dans le département du LOIRET autour de 1790