Mamert de Vienne

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Biographie2 Mamert de Vienne ou saint Mamert (mort vers 475 à Vienne), est évêque métropolitain de Vienne. Il est considéré comme saint par l'Église catholique.

Saint Mamert est le premier des trois saints de glace (avec saint Pancrace et saint Servais) ; il est célébré le 11 mai. Sa renommée est due au fait qu'il est celui qui a institué les Rogations, processions qui se célébraient trois jours avant l'Ascension et qui appelaient la bénédiction de Dieu sur les champs.

Histoire et tradition

Fichier:Cathédrale Saint-Maurice de Vienne - Statue Saint Mamert de Vienne (août 2020).jpg
Statue de saint Mamert dans la cathédrale Saint-Maurice de Vienne.

Mamert (latin Mamertus, Mamerti ou encore la forme Mamerto) est le premier évêque métropolitain du diocèse de Vienne, présent dans le catalogue de l'évêque Adon de Vienne (799-875)<ref name="Chevalier 1879">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Duchesne">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Duchesne p.185">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Lucas">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Frère du théologien et poète Claudien Mamert<ref name="Chevalier 1879"/>,<ref name="Lucas"/>, il semble s'être distingué comme lui par son éducation littéraire, comme par sa science théologique.

Adon le plaçait sous le règne des empereurs Valentinien II (375-392) et Marcien (450-457)<ref name="Lucas"/>. Il cite l'évêque à plusieurs occasions :

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Plus loin dans le Catalogue,

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Ulysse Chevalier, dans le Regeste dauphinois (1912), le mentionnait dans un acte daté de l'année 451 dans lequel on apprend que l'évêque Aignan d'Orléans lors d'une halte à Vienne l'aurait guéri<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Selon les documents, Mamert semble monter sur le siège épiscopal vers 460<ref name="Lucas"/>. Il est mentionné pour la première fois comme évêque en 463, dans une lettre de dénonciation au pape Hilaire<ref name="ReD 111">Modèle:Ouvrage</ref>. L'acte indique qu'il aurait Modèle:Citation<ref name="ReD 111"/> Mamert a ainsi ordonné l'évêque de Die, alors que celui-ci ne relève pas de son autorité mais à celui d'Arles<ref name="Pelletier p.166">Modèle:Ouvrage.</ref>, entrant ainsi en opposition avec Léonce d'Arles<ref name="Duchesne"/>,<ref name="Lucas"/>. Le pape écrit à l'archevêque Léonce pour recevoir un compte-rendu de la situation, s'étonnant de ne pas en avoir été averti plus tôt<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et convoque un synode à Arles afin de régler cette affaire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Mamert doit se soumettre.

L'évêque est attesté aux conciles d'Arles (463 et 474)<ref name="Lucas"/>. Le synode d'Arles de 474 (473?) jugeait la doctrine de la prédestination d'un prêcheur gaulois nommé Lucidus<ref name="Ampère">Cf. ce sujet la position de Fauste de Riez dans Modèle:Ouvrage</ref>.

Il introduisit en Gaule la procession des Rogations à partir de 470, afin de mettre fin à une série de calamités naturelles<ref>Ce fait est attesté par deux passages (V, xiv; VII, i) des Lettres de Sidoine Apollinaire, ainsi que par une homélie du successeur de Mamert à la tête de l'évêché de Vienne, Avit : Homilia de Rogationibus in Patrologia Latina, vol. LIX, Modèle:P..</ref>. Mamert convoqua un synode à Vienne vers 474/475<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le site du diocèse de Grenoble-Vienne indique qu'il aurait eu une certaine influence sur ses successeurs Isice/Hesychius et son fils Avit<ref name="diocese p.H">Modèle:Lien web.</ref>.

Mamert semble mourir vers 475<ref name="Lucas"/>. Son épitaphe est daté, selon le Regeste dauphinois (1912), au Modèle:Nobr<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le sénateur Isice/Hésychius, père du futur évêque Avit, lui succède sur le siège de Vienne<ref name="Chevalier 1879"/>,<ref name="Duchesne"/>,<ref name="Lucas"/>.

Son sarcophage, retrouvé dans les années 1860 est conservé dans l'ancienne église Saint-Pierre de Vienne, aujourd'hui musée archéologique Saint-Pierre.

Culte

Fichier:Mammertus.JPG
Mamert de Vienne, gravure extraite de Little Pictorial Lives of the Saints, Benzinger Brothers (1878)<ref group=N>Il est à noter qu'il s'agit d'une imagination par un artiste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La procession avec l'hostie n'était possible qu'après le quatrième concile du Latran (en 1215) qui déclara le dogme de transsubstantiation. La pratique de cette façon fut donc établie à Liège avec l'institution de la Fête-Dieu en 1246.</ref>.

Mamert figure au Martyrologium Hieronymianum<ref name="Duchesne"/> et au Martyrologium de Florus de Lyon à la date du Modèle:Date-, qui demeure sa fête liturgique pour l’Église catholique<ref name="Chevalier 1879"/>,<ref>Henri Quentin, Les martyrologes historiques, Modèle:P.</ref>,<ref name="diocese p.H"/>.

Il existe une chapelle Saint-Mamert sur la commune des Côtes-d'Arey dans le département de l'Isère, ainsi qu'une église Saint-Mamert sur la commune de Le Grand-Serre, dans le département de la Drôme. Dans le Puy-de-Dôme, l'église gothique du Montel-de-Gelat est également dédiée à saint Mamert.

Dans l'ancienne église de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas existait une chapelle Saint-Mémor (saint Mémor est assimilé localement par les habitants à saint Mamert)<ref>Léon Maître, « Remarques sur les tombeaux percés d'une fenêtre », Revue archéologique, juillet 1916, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2036816/f288%7C{{ #if: bpt6k2036816/f288 |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Une statue de saint Mémor se trouve dans la chapelle Saint-Éloy en Ploudaniel, une autre dans l'église Notre-Dame-de-Liesse de Saint-Renan et une chapelle Saint-Mémor, disparue, a existé à Gouesnou, mais il s'agit d'un autre saint connu aussi sous le nom de saint Mémoire, fort peu connu, souvent représenté tenant ses entrailles entre ses mains, et probablement d'origine orientale car il est représenté avec un turban sur sa tête (voir Mammès de Césarée).

Il existe une chapelle sur la commune de Condat-en-Combraille (lieu-dit Saint Bard). Chaque année, le deuxième week-end de mai on célèbre la fête de Saint Mamert avec une messe en plein air et une procession.

L'église de la commune de La Chapelle-Saint-Fray est dédiée à Saint Mamert.

Sur la commune de Plaissan, une chapelle Saint-Mamert est située au sommet d'une colline du même nom. L'édifice est en ruine.

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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