Le Fugeret
Modèle:Infobox Commune de France
Le Fugeret (en occitan, Lo Fugeiret<ref>Luòcs, basa de donadas de toponimia occitana Comission Toponimica Occitana de l'Institut d'Estudis Occitans,IEO.</ref> ou Lo Fujairet<ref>https://www.departement06.fr/documents/Import/decouvrir-les-am/recherchesregionales166.pdf</ref>) est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Fugeretois<ref name="tresor"/>.
Géographie
Hameaux
- Argenton, la Béouge ;
- Bontès ;
- Chabrières.
Sommets et cols
- Col d’Argenton (Modèle:Unité, piste)
- Rocher de Pellousis (Modèle:Unité) ; le Rigelet (Modèle:Unité) ;
- Montagne d’Argenton (Modèle:Unité)
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :
- La commune est traversée par la Vaïre ; le Coulomp y prend sa source,
- ravins de barbette, de l'ubac, du pasqueiret, du gros vallon,
- torrents le coulomp, la vaïre, la beïte.
Climat
Modèle:… Modèle:Article détaillé
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit plus de la moitié de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Communes voisines
Voies de communications et transports
Voies routières
Le village est situé à 835 m d’altitude<ref name="La Torre"/>, sur la route d’accès sud au col de la Colle-Saint-Michel, en venant d’Annot et de la vallée du Var.
Transports en commun
La gare du Fugeret est desservie par la ligne de Nice à Digne<ref name="train"/>. Modèle:…
Risques naturels
Aucune commune du département n’est en risque sismique nul. Le canton d'Annot, auquel appartient Le Fugeret, est en zone de risque 1b (risque faible). La commune est exposée à quatre autres risques naturels<ref name="prim">Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, consultée le 28 mai 2012</ref> :
- avalanche,
- feu de forêt,
- inondation,
- mouvement de terrain.
La commune n’est exposée à aucun risque technologique<ref>Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, 2008, Modèle:P.</ref>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref>Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:Opcit, Modèle:P. et 96</ref>.
Toponymie
Le nom de la commune apparaît vers 1200 (Filiareto)<ref name="AHP"/>. Sa forme Feugeret (1251) provient l'occitan Feuge, qui désigne une fougeraie, et du suffixe collectif -et ; le sens d’ensemble de fougères y est donc exprimé deux fois<ref name="TGF"/>.
Histoire
Le nom du peuple installé dans la vallée n’est pas certain, mais il peut s’agir des Nemeturii<ref name="AHP-c12"/>. Après la Conquête (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune du Fugeret dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas<ref name="beaujard-22"/>.
À Argenton, les vestiges d’une construction gallo-romaine attestent de la présence romaine dans la vallée (voir section Lieux et monuments).
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="La Torre"/>. Jusqu’en 1245, la communauté du Fugeret relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Le Fugeret faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers<ref name="Jansen3"/>. Elle fut ensuite rattachée à celle d’Annot à sa création au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. Les abbayes Saint-Victor de Marseille et l’Saint-Eusèbe d’Apt possédaient chacune un prieuré dans la commune<ref>Jean-François Boué, « Implantation des ordres réguliers au Moyen Âge », CG 06.</ref>.
Le Fugeret se trouvait à l'origine sur le plateau du Chastel, le village aurait brulé une ou deux fois sous [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] à cause de la peste. Le village s'est alors déplacé dans la vallée, autour de l'église<ref name="archeo-provence"/>. Certains historiens, dont Daniel Thiery, acceptent l'idée d'un établissement templier<ref name="archeo-provence"/>,<ref>Les Templiers occupèrent Le Fugeret et des fermes alentour</ref> (Modèle:Refnec), d'autres classant cette affirmation au rang des nombreuses légendes entourant l'ordre de chevalerie<ref name="Templiers"/>. Lors de la crise ouverte par la mort de la reine Jeanne Ire, Guillaume Rostang, seigneur du Fugeret, soutient Charles de Duras contre [[Louis Ier de Naples|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Anjou]]. Ses biens sont alors confisqués. En 1386, les ralliements de plus en plus nombreux à la cause angevine entraînent son changement d’engagement, et il prête hommage au jeune duc d’Anjou, Louis II, en juillet 1386, contre la restitution de ses biens<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.422 (note 88).</ref>.
Modèle:RefnecModèle:Précision nécessaire
La seigneurie du lieu appartenait aux Pontevès au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis aux Glandevès (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="AHP"/>.
Le bois des forêts du Fugeret était coupé et acheminé par flottage sur le Var pour être utilisé dans la construction de navires à l’arsenal de Toulon, à partir de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette pratique a perduré jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et l’arrivée du chemin de fer, avec d’autres usages pour le bois, dont la construction du port de Nice à partir de 1749<ref>Luc Thévenon, « Le flottage des bois sur le Var et ses problèmes », La forêt et le bois en Provence, Actes des 11es journées d’étude de l’espace provençal, Mouans-Sartoux, 13-14 mai 2000, Mouans-Sartoux, Centre régional de documentation occitane, Modèle:ISBN, Modèle:P.67.</ref>.
La société patriotique de la commune y est créée assez précocement, pendant l’été 1792<ref name="club"/>.
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1830 que le cadastre dit napoléonien du Fugeret est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant du Fugeret<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Le Fugeret se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu et à Argenton<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent la commune<ref name="labadie16"/>,<ref name="labadie18"/>. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune seront régulièrement scolarisées.
Après achèvement du tunnel de la Colle en 1903, la ligne de chemin de fer Nice à Digne est inaugurée du 5 au 7 août 1911 en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics<ref name="pref-train"/>.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Albert et Léa Béraud, et leur fille Georgette, sauvent des Juifs de la déportation, et ont été pour cette raison distingués comme Juste parmi les nations.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2016
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 10,30 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,42 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 83,88 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 16,64 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Intercommunalité
Le Fugeret fait partie :
- de 2004 à 2016, de la communauté de communes Terres de Lumière ;
- à partir du Modèle:Date, de la communauté de communes Alpes Provence Verdon.
Urbanisme
Typologie
Le Fugeret est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon« Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Démographie
En Modèle:Population de France/dernière année Infobox, la commune du Fugeret comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013, 2018 pour Le Fugeret). Les autres chiffres sont des estimations.
Modèle:Population de France/tableau
En 1471, la communauté comptait 50 feux.
L’histoire démographique du Fugeret est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Dans les années 1930, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1821<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Dans le dernier tiers du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la population se stabilise entre 150 et 170 habitants, avant de repartir à la hausse depuis une dizaine d'années.
Le bond dans la population au recensement de 1911 est contemporain de la phase finale de la construction de la ligne de chemin de fer de Nice à Digne.
Modèle:Population de France/graphique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 22,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 36,9 % la même année, alors qu'il est de 33,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,97 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,38 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Enseignement
Il n'y a pas d'école primaire au Fugeret. La plus proche se trouve à Annot, ainsi que le collège<ref>Annuaire des écoles des Alpes-de-Haute-Provence</ref>.
Santé
Aucun médecin ni dentiste n'est présent sur la commune. Les plus proches se trouvent à Annot, de même que la pharmacie la plus proche<ref>Pharmacie Le Fugeret sur pharmaciedegarde.biz</ref>. Le centre hospitalier le plus proche se situe à Digne-les-Bains<ref>Recherche des hôpitaux en Alpes-de-Haute-Provence</ref>, de même que la maternité<ref>Les maternités du département Alpes-de-Haute-Provence</ref>.
Cultes
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 101 personnes, dont trois chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/>. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (71 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (62 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 11 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de six en 2010. Il était de cinq en 2000<ref name="otex"/>, de onze en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Actuellement, ces exploitants sont des éleveurs ovins et des fermes pratiquant une forme de polyculture<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a presque doublé, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a continué sa progression, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.
On cultive encore des céréales, des graminées, des arbres fruitiers ainsi que la pomme de terre et la betterave fourragère pour le bétail. À titre anecdotique, une sélection de cépages permet d'obtenir du vin qui titre entre 10° et 11° pour la consommation personnelle<ref name="lefugeret">Le Fugeret sur le site officiel de la commune</ref>,<ref name="reparaz-medit109">André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59</ref>.
Les cultures qui restent rentables sont les châtaigniers, l'une des ressources importantes de la commune, l'élevage (ovins, bovins, porcins), l'exploitation forestière<ref name="lefugeret"/>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 11 établissements, n’employant aucun salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Une petite centrale hydroélectrique est implantée sur la Vaïre, avec une puissance installée de 30 kWh<ref name="hydro"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 14 établissements (avec 11 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- plusieurs meublés, labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
- des hébergements collectifs dont un gîte d’étape<ref name="atlas-hébergement30"/>.
Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 123, elles représentent la moitié des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Lieux et monuments
Un sentier empierré monte de Braux vers le monument le plus connu du Fugeret : c’est un ensemble gallo-romain, situé au quartier du Villard, à proximité du hameau d’Argenton, à Modèle:Unité d’altitude. Quelques éléments d’architecture sont épars sur le sol, deux têtes de statue ont disparu. Sont conservés, notamment :
- une statue de 75 cm de haut, décapitée, statue funéraire ou statue d’une divinité assise et vêtue de voiles, découverte à proximité de la source la Font du Caire, en 1910. Elle est classée<ref name="Palissy"/> ;
- une vaste pierre circulaire (diamètre d'1,5 m), qui peut être une table d’offrandes (cf. une découverte similaire à Lauris) ou le support des trois statues.
Les autres pierres taillées évoquent une construction soignée. L’ensemble peut être soit un mausolée, construit ou non à proximité d’une villa, soit un fanum (notamment à cause de la proximité de la source), la statue étant celle d'une déesse mère<ref name="Collier32"/>.
Au village, le pont en dos-d’âne sur la Vaïre était emprunté par la route de Colmars à Entrevaux. Long de 20 m, large de 2,5 m, il est supporté par une arche en anse de panier de 14 m de portée et de 10 m de hauteur sous clef. Il est construit en 1758-1759<ref name="Barruol"/>, et inscrit aux monuments historiques<ref name="Mérimée402"/>. Au milieu du pont, se trouve l’oratoire Saint-Joseph, daté de 1720 par la DRAC, en pierre ornées de feuillages sculptés et surmonté d’une croix ; lui aussi est inscrit<ref name="Mérimée401"/>.
Sur une maison des Bontès, un très beau cadran solaire date de 1808. Son décor est composé d’une cloche enfermant les traits horaires, et ornée de fleurs de lys. D’autres éléments complètent l’ornementation : rose des vents, aigle impériale, fleurs. Il porte la légende « Vivendo me memento mori » Modèle:En latin<ref name="Cadrans"/>. Dans la Grand rue, se trouve une maison dont le linteau est orné de deux accolades entrecroisées, qui dénotent le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; dans les ruelles, trois maisons ont des ouvertures ornées d’accolades, une possède une fenêtre à meneau, deux autres des fenêtres médiévales : au total, le village compte sept maisons en partie au moins de la fin du Moyen Âge<ref name="Collier359"/>.
Au-dessus du village et dominant la vallée de la Vaïre, se trouve une ancienne tour de guet, dite le Sémaphore, datant du Moyen Âge : elle permet de surveiller jusqu’à Méailles en amont et la vallée en aval<ref name="Collier311"/>.
Patrimoine rural
Fours à pain, Fontaines-lavoirs, Colombier, Réservoirs<ref>Patrimoine rural, base Mérimée</ref>...
Patrimoine religieux
Églises et chapelles
L’église paroissiale est placée sous le vocable de Saint-Pons, et son patron est saint Pierre<ref name="archeo-provence"/>. Sa construction est composite : la nef à trois travées a été construite en 1808 : voûtée d’arêtes, elle vient buter « de manière maladroite » contre l’arc triomphal, qui sépare la nef du chœur. Le chœur, très étroit, et l’abside en cul-de-four remontent clairement à un premier état, qui comportait peut-être des absidioles latérales, et qui daterait de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:S mini. Le portail est ouvert par une arcade en plein cintre de claveaux<ref name="Collier139"/>. La tradition attribue la construction de l’église aux Templiers. S'il est vrai que les Templiers ont eu des droits et des terres au Fugeret, ils n’y ont jamais rien construit. Cette « maison » templière fait partie des fausses maisons recensées par Joseph-Antoine Durbec<ref name="Templiers"/>. Daniel Thiery accepte l’idée d’une maison de faible importance<ref name="archeo-provence"/>.
L’église paroissiale d’Argenton est placée sous le vocable de Notre-Dame-de-l’Assomption à Argenton (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="AHP"/>,<ref name="archeo-provence"/>. Sa construction actuelle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.
- chemin de croix du Chastel en ruines, incomplet, passages dangereux
- Tour du Murat, dite « des Templiers » (appellation abusive, voire le paragraphe de l'église Saint-Pons)
De nombreuses chapelles subsistent sur la commune :
- Notre-Dame-de-la-Salette au-dessus du Fugeret, construite en 1873-1874<ref name="archeo-provence"/> ;
- Notre-Dame au village<ref name="archeo-provence"/> ;
- Saint-Gervais à Argenton, avec une statue des saints Gervais et Protais du Modèle:S mini ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier468"/> ;
- chapelle de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours à la Béouge, construite à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/> ;
- chapelle Saint-Jean-Baptiste à Chabrières<ref name="archeo-provence"/> ;
- à Béraud<ref name="archeo-provence"/> ;
- Saint-Pierre (en ruines, Modèle:Unité, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier58"/>) et bassin (sarcophage ?) creusé dans le rocher, devant la chapelle Saint-Pierre<ref>Bassin (sarcophage ?)</ref>.
- Monument aux morts<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Les Justes parmi les nations de Le Fugeret :
- Albert Béraud<ref>Albert Béraud</ref>,
- Léa Béraud<ref>Léa Béraud</ref>,
- Georgette Béraud Héron<ref>Georgette Béraud Héron</ref>.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Recherches du service régional de l'inventaire :
- Présentation de la commune Le Fugeret
- Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Pons
- Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
- Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours
- Chapelle Saint-Joseph
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste
- Chapelle Saint-Pierre
- Chapelle Notre-Dame
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette
- Oratoire Saint-Louis
- Oratoire Saint-Antoine
- Pont du Fugeret
- Viaduc ferroviaire de Fontbouisse
- Commanderie : Biens du Temple à La Fugeret
- Le Fugeret, sur le site archéoprovence
- Le Fugeret sur le site de Daniel Thiéry
- Présentation de la commune sur le site Provence 7
- Le Fugeret sur le site Dignois
- Cadrans solaires du Pays du Haut-Verdon : Le Fugeret
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Cavités souterraines naturelles
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Le Fugeret sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes