Le Pin (Gard)

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Modèle:À sourcer Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Le Pin est une commune française située dans le nord-est du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Tave, la Veyre, le ruisseau de la Brives.

Le Pin est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze. Ses habitants sont appelés les Pinois ou Pinoises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Le Pin est situé dans une région de transition entre les premiers contreforts du Massif central et la Vallée du Rhône, traversée d’est en ouest par les vallées de la Cèze et de la Tave, et qui se caractérise par une suite de plateaux de garrigues, vallées, bassins intérieurs.

Modèle:Communes limitrophes

Relief

La commune se situe sur les versants nord des plateaux de Valliguières, qui bordent la vallée de la Tave, vallée alluviale à fond plat qui s’étend en s’élargissant jusqu’au Rhône. Son territoire présente un aspect général vallonné plus accidenté au nord, au contact de la plaine de la Tave.

L'altitude moyenne de Le Pin est de 182 mètres environ. L’altitude de la commune se situe entre 100 et 250 m avec une progression du nord au sud :

  • 100 m au nord, au niveau de la plaine agricole ;
  • 180 m sur le plateau aux abords du village ;
  • de 200 à 250 m au sud, sud/est et sud/ouest du village.

Le Pin appartient au canton de Bagnols-sur-Cèze et à l’arrondissement de Nîmes, Modèle:3e (Villeneuve-lès-Avignon), département du Gard (30330).

Géologie

Les terrains les plus anciens de la commune datent de la fin de l’ère secondaire (crétacé). Le Cénomanien inférieur y est présent sur tout le plateau de la Veyre au sud de la commune ; il s’agit du Barrémien à faciès Urgonien. Le Cénomanien moyen est représenté par l’Aptien, recouvert en partie par l’Albien. La crête rocheuse de la Tave est formée de quartzites très durs (Tavien), au-dessus de l’étage à lignite ou Paulétien au quartier du « Mas de Palisse » et sur le plateau du village. Les dépôts récents se trouvent sous forme d’alluvions au quartier du « Cros de Masse » et dans la vallée de la Tave. Formation éolienne, le lœss peut atteindre jusqu’à 20 mètres d’épaisseur sur la partie sud du plateau du village.

Hydrographie

La commune est traversée d’est en ouest par la Veyre et la Tave ; la première rejoignant la seconde sur la commune de Gaujac. Ces deux cours d’eau qui constituent en fait les limites administratives de la commune sont peu importants, calmes mais à caractère torrentueux. Ils débordent parfois dans la plaine, par fortes pluies, mais ces débordements n’affectent pas les secteurs urbanisés ou urbanisables. Sur le territoire de la commune, la Veyre ne coule qu’épisodiquement lors de longues périodes de pluies. Elle est essentiellement alimentée par les prés de Pougnadoresse et par de nombreuses résurgences. L’ensemble du territoire est drainé par des ruisseaux, vallats, qui se jettent principalement dans la Tave.

Végétation

Comme dans toute la zone méditerranéenne, le relief influence fortement l’utilisation des sols ; les collines sont plus souvent boisées que défrichées. On y trouve des zones de garrigues ou de bois composés de chênes verts, blancs hermès ou de pins.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 4,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 16,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cavillargues », sur la commune de Cavillargues, mise en service en 1961<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Pin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,1 %), cultures permanentes (34,7 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune duPin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Tave et la Veyre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1994, 1998, 2002 et 2014<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:30196-Le Pin-argile.png
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux duPin.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 218 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983<ref name=Géorisques/>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune duPin est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Modèle:Section à sourcer Accrochées au flanc sud d’une colline les maisons du village s’étagent depuis le modeste château du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle jusqu’aux jardins en contrebas où une fontaine fut peut-être à l’origine du village.

Terre de transition, entre le sillon rhodanien et l’arrière-pays, qui confronte l'Uzège d’une part et la Lussanenque d’autre part, déjà pré-cévenole. Le Pin est par conséquent une terre de contrastes.

En 1382, les chroniques de la Révolte des Tuchins citent le village du Pin comme étant celui d'un certain Étienne Augier, dit Ferragut qui serait allé se battre dans les Alpilles.

À mi-chemin entre Uzès et Bagnols, cette localité fut de tout temps un important lieu de passage. Des voies protohistoriques, coupant au plus court ou courant au sommet des crêtes situées au sud du village, favorisent le passage des personnes ou des marchandises avec des variantes selon les situations et les époques. Ainsi en fut-il du tracé gallo-romain repris des siècles plus tard par le Chemin du Haut d’Allemagne vers Saint Jacques de Compostelle. Aujourd’hui il est courant de voir des pèlerins traverser Le Pin.

Au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:|  }} }}, pour la commune du Pin où les services aux personnes étaient inexistants l’entretien des chemins vicinaux était vital. Le chemin le plus important était celui qui mène à Cavillargues, car les principaux services de l’époque (médecin, notaire ou commerces en tous genres) étaient situés dans ce village. Dès 1865, la commune s’inquiète d’établir la communication entre ces deux communes. Jusque-là, la Tave était franchie à gué. Alors qu’un premier pont avait été créé, il est emporté vers 1874 par une crue de la rivière, et ne fut reconstruit que 15 ans plus tard, en 1889. Plus loin, sur ce même chemin, un deuxième pont fut édifié en 1924, pour traverser cette fois-ci, la Brive (un petit « Riou »), qui elle aussi était franchie à gué. Lors de forts orages en Modèle:Date-, la crue a emporté le pont. Grâce à une subvention de 60 % du montant des travaux accordée par le Conseil général aux communes du Pin et de Cavillargues, le pont fut reconstruit très rapidement.

La commune compte encore un dolmen, le dolmen du « Traves de l’Aven », probablement unique exemple dans notre région, de l’époque mégalithique, qui malheureusement ne demeure plus en intégralité, car lors de fouilles récentes, il a été fortement dégradé.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la plupart des maisons possédaient leur puits pour l’alimentation en eau. Puis en 1839, la municipalité décida de faire creuser un puits communal, à cette époque la commune ne possédait encore aucune fontaine publique. Au milieu des années 1800, devant les besoins croissants en eau, la municipalité envisage la création d’une fontaine publique, située, au « quartier bas » alimentant le lavoir, déjà existant, ainsi qu’un abreuvoir pour les bêtes de travail. Pour augmenter le débit en eau de cette fontaine, la commune a acheté à un particulier, une source passant dans son pré au Sud-Ouest du village. Cette fontaine est aujourd’hui toujours en état de marche et est appelée « La Font Basse ».

La Font Basse ne suffisant plus à assumer les besoins quotidiens en eau de la population, alors que les périodes de sécheresse survenaient fréquemment dans l’année, une autre source, suffisante pour alimenter le village, fut recherchée. Les bêtes de travail devaient aller boire dans un ruisseau à 500 mètres du village, l’Illaud (appelé Liot aujourd’hui). En 1885, après des « fouilles d’eau » aux quartiers du « Brugas » et de « Pied sans Peile », la commune construit une nouvelle fontaine publique sur la place du village, qui desservirait les quartiers hauts. Une statue en Bronze représentant une nymphe avec une cruche surmonte cette fontaine, qui a assouvi les besoins en eau de la population, jusqu’à la fin des années 1960, date à laquelle l’adduction en eau potable a pris le relais.

À partir de 1820, l’exploitation du lignite, amène au Pin une population de mineurs. Le lignite, le meilleur du bassin de la Tave, alimente les usines de la région, en particulier les filatures. Dès lors, la population de la commune s’accroît pour atteindre 364 habitants en 1881. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les mines sont abandonnées, à cause de leur faible rendement. De toute cette activité minière, il ne reste plus rien d’autre que quelques crassiers

La sériciculture déclinant, les filatures cessent toute activité vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’exploitation des mines s’en trouve réduite et épisodique. La population ne cesse de décroître, 140 habitants seulement peuplent le village en 1975 avec menace de fermeture de l’école.

À partir de 1980, le village connaît un redressement démographique spectaculaire de 140 habitants à plus de 350. Cet accroissement est dû principalement à une population d’employés et d’ouvriers venue des sites de Marcoule et de l’Ardoise où se situent respectivement un important complexe atomique et des usines de ferro-alliages. Le relief vallonné a permis la construction d’une centaine de maisons, dans un respect quasi-total de l’environnement.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDirecteur d'Ecole Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Une école primaire au sein d’un regroupement pédagogique (2 classes sur Le Pin et deux à Saint-Pons-la-Calm pour un total de 90 élèves), donc 53, en 2015, sur la commune du Pin. Les classes dépendent de l'académie de Montpellier<ref>école primaire du Pin</ref>.

Cultes

Modèle:...

Divers services

  • Une bibliothèque,
  • Un terrain multisports avec une aire de jeux pour les plus petits,
  • Une salle des fêtes,
  • Un terrain de pétanque,

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (66,4 % ayant un emploi et 10,4 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Bagnols-sur-Cèze, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 36 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 181, soit un indicateur de concentration d'emploi de 15,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 181 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 90,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

24 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés au Pin au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 24 entreprises implantées au Le Pin), contre 15,5 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Les zones planes plus accessibles sont cultivées ; la viticulture est largement prépondérante sur toute la commune avec quelques cultures fruitières. Ces vignes produisent un vin de bonne qualité. À noter que pratiquement la totalité du territoire bénéficie du classement Côtes du Rhône (AOC).

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la viticulture<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (25 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Deux cimetières (route d’Uzès et chemin du Mas d’Agathe).
  • Un lavoir alimenté par une fontaine, la « Font Basse ».
  • Une fontaine sur la place de la mairie.
  • Le belvédère-observatoire de la Gardie sur la commune de Saint-Pons-la-Calm.
  • Le château du Pin (derrière l'église) : il appartient, en 1586, à Domergue des Micheaux, qui l'apporte en dot à M d'Entraigues, habitant d'Uzès, dont la famille a une origine marchande. En 1814, lors du décès de Jeanne Marie d'Entraigues du Pin, le château passe à son fils Ernest de Rossel, baron de Fontarèche.
  • L’église Notre-Dame-de-la-Salette du Pin : les plans de l’édifice dressés par l’architecte Bègue d’Uzès datent du Modèle:Date. L’implantation de cette nouvelle église était prévue sur l’emplacement de l’édifice primitif en y incluant l’ancien cimetière et l’ancienne sacristie qui fut ainsi sauvée de la démolition. Des travaux de réfection et d’aménagement furent lancés en 1992. Les murs latéraux des travées furent décroûtés et laissés en pierres apparentes après réfection des joints. La voûte fut repeinte, les fonts baptismaux rénovés, les vitraux réparés, le carrelage et l’électricité refaits et les bancs changés et un chauffage fonctionnel au gaz a été mis en place. Le bâtiment fut inauguré en 1993.
  • Les bois et forêts : la commune du PIN est recouverte de nombreux bois et bosquets communaux ou privés. La commune reste essentiellement verte sur la majorité de sa surface. Des coupes de bois sont régulièrement réalisées sous le contrôle de l’ONF afin d’en assurer l’entretien. Et le belvédère de la Gardie sur la commune de Saint-Pons-la-Calm.
  • Les capitelles : une quinzaine de cabanes en pierre sèche, ou « capitelles », parsèment le territoire de la commune ; de forme conique et parfaitement étanches à la pluie, elles servaient autrefois d’abris aux paysans dans leurs champs éloignés.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Notes de type "Carte"

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail