Le Plessis-Feu-Aussoux

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Le Plessis-Feu-Aussoux est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Le village est situé à Modèle:Unité au nord-est de Rozay-en-Brie, à Modèle:Unité au nord-ouest de Provins et à Modèle:Unité au nord de Nangis.

Fichier:77365-Le Plessis-Feu-Aussoux - Localisation.png
Localisation de la commune de Le Plessis-Feu-Aussoux dans le département de Seine-et-Marne

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier du Le Plessis-Feu-Aussoux.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de Modèle:Unité<ref name="siges">Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 4 janvier 2019</ref>.

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du Modèle:Date-, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie<ref name="GestRiv">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le Modèle:Date-. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de Modèle:Unité, parcouru par un réseau hydrographique de Modèle:Unité de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon<ref name="SAGE-yerres">Modèle:Lien web.</ref>. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »<ref>site officiel du Syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:77365-Le Plessis-Feu-Aussoux-Natura 2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte name=GeoNatura2000>Modèle:Géoportail.</ref> : « L'Yerres de sa source a Chaumes-en-Brie », d'une superficie de Modèle:Unité, un tronçon de Modèle:Unité de l'Yerres qui héberge une faune piscicole et une végétation aquatique devenues rares en Ile-de-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Plessis-Feu-Aussoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,3% ), zones urbanisées (8,5% ), forêts (5,8% ), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux-dits, hameaux et écarts

La commune compte Modèle:Nobr lieux-dits administratifs<ref group="Note">Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...</ref> répertoriés consultables ici<ref>Modèle:Lien web.</ref> (source : le fichier Fantoir) dont Puiseaux.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 229, alors qu'il était de 211 en 2013 et de 191 en 2008<ref name="LogT2" group="I"/>.

Parmi ces logements, 91,2 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,6 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Plessis-Feu-Aussoux en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4 %) supérieure à celle du département (2,9 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,6 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement au Le Plessis-Feu-Aussoux en 2018.
Typologie Le Plessis-Feu-Aussoux<ref name="LogT2" group="I"/> Seine-et-Marne<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 91,2 90,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4 2,9 9,7
Logements vacants (en %) 4,9 6,8 8,2

Planification de l'aménagement

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme<ref group= Carte name="Géoport">Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Plesseium en 1174 (dont le seigneur est alors un dénommé Ansoldus)<ref>Bibl. nat., ms. latin 5467, p. 118.</ref>  ; Plassetum en 1194<ref>Cartulaire des Templiers de Provins, n° 279.</ref> ; Le Plaissie vers 1222 (Livre des vassaux) ; Plessetum Ansoudi et Le Plessier Ausout en 1249<ref>Rôles des fiefs, 483 et 1521.</ref> ; La meson dou Plaisie feu Ansout vers 1275<ref>Longnon, I, 349.</ref> ; Le Plaissiel feu Ansolt en 1276<ref>Longnon, II, 104.</ref> ; Plessetum defuncti Ansoldi en 1279<ref>Cartulaire N.-D. de Paris, II, 287.</ref> ; Lou Plessie Feu Ensault vers 1350<ref>Archives nationales, J 768.</ref> ; Le Plessie feu Ansolt en 1377<ref>Archives nationales, P 131, fol. 2.</ref> ; Plessie Ansost en 1467<ref>Archives nationales, S 361, n° 30.</ref> ; Plessetum deffuncti Amxodi en 1513<ref>Pouillés, Sens, p. 483.</ref> ; Le Plessy Fransou en 1612<ref>Archives nationales, Q1 1415.</ref> ; Le Plessy en 1740<ref name="Henri Stein-Jean Hubert">Modèle:Ouvrage.</ref> ; Le Plessis feu Ansould en 1751<ref name="Henri Stein-Jean Hubert"/> ; Le Plessis Favensoulle en 1766<ref>Archives nationales, Q1 1408.</ref>.

  • Le nom vient de l'oïl plessis (enceinte fermée par des haies de branches) et de l’anthroponyme, du feu (défunt), Ansoldus<ref>Ernest Nègre - 1998 -Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises, page 1670.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Moyen Âge

Le village est cité dans un manuscrit daté de 1174, mais il est probable qu'il existait déjà auparavant, peut-être à la période gallo-romaine, la voie romaine Agrippa passant à quelques kilomètres. Il apparaît sous le nom de Ansoldus de Plesseio, Ansoldus étant le nom du seigneur, et plesseio, latinisation de plessis, indiquant la présence d'une enceinte formée de pieux et de branches entrelacées. Le qualificatif "feu", signifiant que le seigneur est décédé, est apparu à une date inconnue. Dès 1487, l'orthographe est proche de l'actuelle, même si l'hésitation a longtemps subsisté concernant la lettre finale ("s" ou "x").

Jusqu'en 1285, le village était situé dans une "marche séparante" dans laquelle les habitants dépendaient du puissant Comté de Champagne et du Royaume de France, chacun ayant des droits de justice. Il faudra attendre le mariage de Philippe IV avec Jeanne de Navarre pour que le Plessis soit rattaché à la couronne de France.
Modèle:Article détaillé

En 1487 les Chartreux de Paris se rendent acquéreurs d'une grande partie du fief. À la Révolution française, leurs biens, devenus nationaux, seront vendus. En 1850, la construction d'une route permit de désenclaver le village.

Époque contemporaine

Modèle:...

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. .

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Rozay-en-Brie<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fontenay-Trésigny Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la quatrième circonscription de Seine-et-Marne Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La commune de Le Plessis-Feu-Aussoux était adhérente de la petite communauté de communes les Sources de l'Yerres, créée le Modèle:Date-.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité (et Modèle:Unité en zone de montagnes), celle-ci a fusionné avec la communauté de communes de la Brie boisée et la communauté de communes du Val Bréon pour former, le Modèle:Date- la Communauté de communes du Val Briard<ref name="ref1">Modèle:Article.</ref> dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services publics

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au Modèle:Date-, mais la loi Ferrand-Fesneau du Modèle:Date- a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au Modèle:Date-<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2020, la commune du Plessis-Feu-Aussoux gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels<ref name=EaufranceCom>Modèle:Lien web.</ref>.

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de la région de Touquin qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le Modèle:Date-<ref name=EaufranceCom/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Enseignement

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Voinsles dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI). L'école du Plessis-Feu-Aussoux accueille les classées élémentaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Vie associative

Différentes manifestations ont lieu au Plessis-Feu-Aussoux, comme la Soirée Beaujolais, des concours de belote et de pétanque, les Foulées du Plessis, la Fête du Muguet, la Fête des VoisinsModèle:Référence nécessaire

Vie associative organisée avec le CPFA - Cercle d'animation sportive et culturelle du Plessis-feu-Aussoux qui propose des activités comme le tennis, des randonnées, de la gymnastique, de la lecture...)Modèle:Référence nécessaire.

En 2008 fusion avec le club de tennis le COVY de la commune voisine de Voinsles à la suite de la construction d'un court de tennis et un multisport, ce qui a permis l'organisation de nombreux matchs et le fameux tournoi Briard. Malheureusement le club a été suspendu en 2016Modèle:Référence nécessaire.

Économie

Agriculture

Le Plessis-Feu-Aussoux est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant<ref group=Carte>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. En 2010, l'orientation technico-économiqueModèle:Note de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

L'église Saint-Nicolas.
L'église Saint-Nicolas - cloche de l'église sonnant 16h :Fichier:Le Plessis-Feu-Aussoux - Cloche de l'église Saint-Nicolas - 16h.ogg

Lieux et monuments

L'église est citée en 1339 comme chapelle (Capella de Plesseto defuncto Amxodi) ; elle a dû être édifiée vers 1265, lorsque le seigneur fit construire autour de sa résidence une enceinte formée par de hauts murs en pierres, dont une partie est encore visible. En effet, le mur de l'église côté rue fait corps avec le mur de l'enceinte. À l'intérieur de l'enclos (basse-cour) il y avait un donjon, des logis, des écuries et des étables.
Elle a été de nombreuses fois remaniée et n'est pas passée loin de la démolition en raison de sa vétusté. Le clocher a dû être érigé vers 1802 à l'emplacement d'un petit cimetière. Le caquetoir, sorte d'auvent placé au-dessus du portail d'entrée, démoli vers 1920, a été reconstruit en 1999. À l'origine, les patrons étaient saint Cosme et saint Damien. À compter de 1680 environ, l'église sera sous le vocable de saint Nicolas. Le retable du maître-autel en bois sculpté et ses trois toiles (saint Nicolas, saint Pierre et saint Jean), la grille de communion en fer forgé, ainsi qu'une Vierge à l'enfant en bois polychrome, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont classés aux monuments historiques. La cloche, fondue en 1523, a elle aussi été classée comme objet aux monuments historiques en 2000.
  • La place du village est un vaste espace engazonné, des tilleuls formant des allées ombragées. L'aire centrale sert de terrain de jeux et accueille diverses manifestations. Le bâtiment de la mairie était à l'origine une école, édifiée en 1848. Au cours des ans elle a subi des aménagements, le dernier étant la construction sur la façade arrière d'une rotonde entièrement vitrée donnant sur la place.
  • Le GR Pays de l'Yerres passe dans la commune.
  • Randonnée pédestre : une plaquette a été réalisé par la Mairie, « Randonner au cœur de la Brie », avec un parcours balisé de Modèle:Unité d'une durée de 4h15<ref>Modèle:Pdf Autour du Plessis-Feu-Aussous (archive)</ref>.

Personnalités liées à la commune

Son père et son grand-père étaient joueurs d'épinette et son père l'était à la Chambre du Roi. Jacques Champion de Chambonnières donnait des concerts à l'"Académie des honnestes curieux". Il a également été danseur (Ballet de la marine donné à l'Arsenal en 1635, Ballet royal de la nuit avec Louis XIV et Lully en 1653, ballet de l'opéra Le nozze di peleo e di Theti de Carlo Caproli en 1654). Il est enfin réputé pour avoir été un précurseurs de la forme suite, en regroupant ses compositions par tonalité. Il a introduit la famille Couperin, dont trois membres furent ses élèves, à la Cour de Louis XIV.
  • Jean Commère (1920-1986), peintre français aquarelliste connu pour ses paysages briards, a habité la commune à partir de 1954.
Il a travaillé notamment dans l'atelier du sculpteur Jean Boucher. En 1952, il a reçu le grand prix Othon Friesz pour son tableau "Inondations à Denée". Il est également connu pour avoir réalisé les décors et costumes du "Concerto aux Etoiles" de Béla Bartók en 1955 ainsi que le portrait d'Yves Montand et de Simone Signoret (Les sorcières de Salem) en 1956.
Parmi ses distinctions, il a été chevalier des Arts et des Lettres en 1958 et fait officier en 1979. En 1971, la galerie Philippe Reichenbach organise une rétrospective à New York de ses œuvres.
Au Plessis-feu-Aussoux, il peint des paysages, des natures mortes, des scènes familiales ainsi qu'une série de Madones. Ses thèmes de prédilection sont alors les scènes de rue parisienne, les « maisons des champs » du Plessis, les scènes de chasse. Son épouse a été maire du Plessis-Feu-Aussoux de 1965 à 1971.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Communes de Seine-et-Marne Modèle:Portail