Liancourt-Fosse

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Liancourt-Fosse est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Desservi par la route départementale 1017 et son territoire limité à l'ouest par l'autoroute A1, le village n'est qu'à quelques minutes en voiture de Roye (Modèle:Nobr) et à peine à Modèle:Nobr d'Amiens (par la Modèle:Nobr)<ref name="ViaM">ViaMichelin.</ref>.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Liancourt-Fosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,4 %), forêts (9,7 %), zones urbanisées (6 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Modèle:... En 1143, Liencourt est mentionné dans un cartulaire du Paraclet, par Célestin II, pape. Les variantes latinisées de Liencort, Liencuria et Liencort apparaissent ensuite dans des écrits liés au monde ecclésiastique. Yoncort et Lyencourt sont également relevés<ref name=Garnier>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, 1868, tome 1, Modèle:P., vue 259/269. Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire en ligne, sur le site des Archives.</ref>.

Fosse, ancienne dépendance de Liancourt-Fosse, est attesté sous la forme Fosse en 1826 et 1827<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, 1868, tome 1, Modèle:P., . Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire en ligne, sur le site des Archives.</ref>. Il s'agit de « La Fosse ferneuse », une énorme fosse faite de main d'homme dans le flanc d'une colline sur le bord de l'ancienne voie romaine conduisant à Reims<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Liancourt-Fosse apparait en 1828 dans une ordonnance du 17 brumaire, an X<ref name=Garnier/>.

Histoire

L'histoire du village est liée à celle du château de Liancourt-Fosse.

En longeant le village par la route nationale 17, on aperçoit entre deux hauts pigeonniers carrés en briques, les ruines d’une tour et quelques pans de murs. Ce sont les derniers vestiges du château de Liancourt-Fosse, en partie dynamité par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale avant que les bombardements de Modèle:Date- n’achèvent de le détruire.

Ce château formait un important ensemble de bâtiments disparates, élevés en brique et pierre, pour la plus grande partie aux {{#switch: XVIII

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}}. Il était constitué d’un corps central pourvu de deux ailes en retour, abritant une galerie qui conservait, à droite, le grand escalier d’honneur et les appartements, à gauche, un escalier de service, une cuisine et un office, directement relié à une orangerie.

À l'angle nord-ouest, côté parc, une tour, qui subsiste, constituant l’élément le plus ancien de la demeure : elle remonte en effet à la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Massive construction en brique, renforcée de jambages en grès alternés et couronnée d’une toiture en poivrière, cette tour abritait trois salles superposées et voûtées. Avec ses canonnières et sa couronne d’éléments défensifs – appelés bretèches -, elle constitue le seul élément connu du château construit pour la famille d’Amerval, seigneurs de Liancourt à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Appelée «  Tour de la belle Gabrielle » en souvenir de Gabrielle d’Estrées, qui fut l'épouse de Nicolas d'Amerval avant de devenir la favorite d'Henri IV, elle aurait été, dit on, le lieu privilégié des rencontres entre le roi et son amante. Le village conserva d’ailleurs longtemps des dénominations telles que « l'allée des Soupirs » ou le « quartier du Roi ».

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château passa successivement entre les mains des familles de Longueval puis de Gouffier avant d’être vendu vers 1667 à César Collin, secrétaire du roi. Sa descendance conserva la propriété jusqu’en 1736. Mort sans enfant, César Emmanuel Collin transmit le château à son neveu, César Charles de l’Escalopier. C’est probablement à ce dernier que l’on doit la reconstruction de l’aile Ouest, élevée sur deux niveaux surmontés d’un petit étage en attique, ainsi que la construction de l'orangerie et l'aménagement des jardins.

À la veille de 1914, ces derniers, vraisemblablement transformés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en un parc à l’anglaise, ne comprenaient pas moins de Modèle:Nobr, régulièrement répartis en deux rangées de part et d’autre d’une vaste allée, tandis que, côté cour, deux rangs de charmes longeaient l'allée d’honneur. Moins endommagés que le château lui-même, les communs qui l’encadraient et leurs deux pigeonniers dont l’un porte la date de 1630 ont pu être restaurés et sont aujourd’hui entretenus.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

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