Fresnoy-lès-Roye

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Modèle:Infobox Commune de France

Fresnoy-lès-Roye est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

Fresnoy-lès-Roye est un village rural picard du Grand-Roye situé à Modèle:Unité au nord-ouest de Roye, une quarantaine de kilomètres au sud-est d'Amiens et à la même distance au sud-ouest de Saint-Quentin.

Le territoire communal est traversé par l'autoroute A1 et la LGV Nord, il est aisément accessible par l'ex-[[Route nationale 17 (France)|Modèle:Nobr]] (actuelle Modèle:Nobr), ainsi que par la Modèle:Nobr de l'autoroute.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Fresnoy-lès-Roye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,3 %), zones urbanisées (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Fraisnetum prope Royam en 1146 ; Fraisnetum juxta castrum Roie en 1202 ; Fresnoi en 1215 ; Fraisnetum en 1146 ; Fraisnoi en 1248-1260-1261-1280-1300 ; Fraisnoy en 1261 ; Fraisnois en 1219-1224-1261 ; Fraysnoi en 1280 ; Fresnoy en 1567 ; Frennoy en 1648 ; Frenay en 1657 ; Fresnoy-lès-Roye en 1757 ; Frenoy en 1761 ; Frenoi-lès-Roye en 1778<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 407 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Fresnoy est un toponyme français, forme picarde du français frênaie, issu du latin fraxinetum.

La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune de Fresnoy indique qu'elle se situe près de Roye.

Histoire

Le village aurait été brûlé par erreur par les bourguignons au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. « En effet, selon la légende, le seigneur de Fresnoy-Lès-Roye, partisan des bourguignons, avait demandé à ses collaborateurs, d’épargner son village qu’ils reconnaîtraient facilement grâce au haut clocher. Malheureusement, ceux-ci ont épargné Parvillers et son gros clocher et ont brûlé Fresnoy<ref>Modèle:Lien web.</ref> ».

Première Guerre mondiale

Modèle:... En Modèle:Date, la commune fut le terrain de combats au cours de la Première Guerre mondiale.

Le capitaine allemand Franz Chales de Beaulieu écrit à sa femme, peu de temps avant sa mort :

"1er octobre, près de La Chavatte à 4 heures. J’écris cette lettre à 4 heures du matin dans la forêt où je me repose avec mes soldats. Actuellement il y a une attaque sur La Chavatte et nous attendons l’ordre d’assaut. Cela peut durer longtemps. (…). Devant nous Fresnoy brûle, nous creusons des trous sous les rafales de mitrailleuses qui passent au-dessus de nos têtes (…).

Á 11h 30 nous étions à l’attaque mais pas une seule balle ne nous a touchés. Ces chiens attendaient sans doute que nous soyons plus près. Je ne veux pas prendre de risque et servir de cible. Je donne l’ordre d’arrêter pour attendre les deux compagnies de Hesse. Á cet instant, j’entends leurs trompettes qui annoncent l’attaque.(...). Tout le monde crie « Hourra ! ». Il y a un bruit infernal pour encourager l’attaque de Fresnoy. (…). Je vois maintenant les officiers qui sortent leurs épées pour montrer la direction de l’assaut. Il y a beaucoup de bruit et nous réussissons à occuper le village. C’est un succès car les Français ont cru qu’il y avait plus de troupes que nous n’étions. Notre 70e est depuis ce matin en possession du village de La Chavatte. Les deux villages sont devenus nos forteresses (…). Notre commandant, le troisième, est grièvement blessé et deux officiers moins touchés doivent le remplacer. (…)

Le combat a été très dur mais nous avons donc pris Fresnoy avec le 1er bataillon. Nous avons attaqué les Français comme des lions. Ils s’étaient barricadés jusqu’aux dents mais nous l’avons emporté. Á 6 heures, nous avons enfin eu du repos. Maintenant, il est 8 heures 30 et nous devons avancer pour un nouveau combat. Les pertes ont été fortes, environ cent hommes ont été tués dans mon bataillon »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Selon l'Abbé Calippe, « Dans le village, évacué le Modèle:Date-, on ne trouve plus, en mai 1917, que huit habitants (deux familles) sur 463, et trois maisons<ref>Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref> ! ».

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 6 novembre 1920.</ref>.

Modèle:Article connexe

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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Modèle:Portail