Ligue du Nord
Modèle:Sous-titre Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox modulaire/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox Parti politique/Représentation Modèle:Infobox modulaire/Fin
La Ligue du Nord (en italien Modèle:Langue, en abrégé LN), officiellement la Ligue du Nord pour l'indépendance de la Padanie (Modèle:Langue)<ref>Modèle:Article.</ref>, est un parti politique italien initialement régionaliste et fédéraliste<ref name="Nordsieck"/>, souvent décrit comme populiste<ref name="Nordsieck"/>, d'extrême droite<ref>Modèle:Lien web.</ref>, eurosceptique, voire xénophobe<ref group="a">Pierre-André Taguieff écrit ainsi (L'Illusion populiste. Essai sur les démagogies de l'âge démocratique, Modèle:P.) :
Modèle:Citation.</ref>,<ref group="a">
Modèle:Lien (L'estrema destra in Europa, Modèle:P.) considère que la Lega n'est pas une organisation d'extrême droite dans la mesure où son électorat est issu de toutes les familles politiques de l'ultra-droite à l'extrême gauche et estime qu'elle est totalement étrangère au fascisme.</ref>,<ref group="a">Pierre Milza Modèle:Harv, s'il partage cette dernière analyse, juge au contraire, à l'instar de Modèle:Lien (« Entre succès et échecs : l'extrême droite à la fin des années quatre-vingt-dix », Les Croisés de la société fermée, Modèle:P.), que la Ligue « appartient bel et bien à la constellation ultra-droitière » :
Modèle:Citation
Toutefois, il ajoute : Modèle:Citation.</ref>. Elle est fondée en 1989, notamment par Umberto Bossi, qui en est son dirigeant historique.
Sous la direction de Matteo Salvini depuis 2013 et afin de viser l'électorat de l'ensemble du pays, le parti utilise à partir de 2018 l'appellation officieuse « Ligue » (Modèle:Langue) ainsi qu’un parti ami, appelé la Modèle:Lien. À la fin des Modèle:Nobr, la Ligue atteint sa popularité la plus importante : elle se trouve à la troisième place lors des élections générales de 2018 et à la première aux élections européennes de 2019.
Histoire
La Ligue du Nord a été créée en 1989 et comme parti politique deux ans plus tard, en 1991, de l'union de deux mouvements régionalistes : la Ligue lombarde (Modèle:Langue) et la Ligue vénète (Modèle:Langue)<ref> Le Modèle:Date-, auprès d'un notaire de Bergame, sont déposés les statuts du mouvement dénommé Lega Nord. Il comprend de façon confédérale :
- La Lega Lombarda de Umberto Bossi, Franco Castellazzi et Francesco Speroni;
- La Liga Veneta de Franco Rocchetta et Marilena Marin;
- Piemònt Autonomista de Gipo Farassino;
- L'Union Ligure de Bruno Ravera;
- La Lega Emiliano-Romagnola de Giorgio Conca et Carla Uccelli;
- Alleanza Toscana de Riccardo Fragassi.</ref>. À sa création, elle est dirigée par Umberto Bossi qui prônait (autrefois ouvertement, aujourd'hui beaucoup plus discrètement) l'indépendance de la Padanie (la région autour du fleuve Pô — qui n'a jamais été clairement définie par le parti qui cherchait alors à s'étendre aux régions voisines du Centre) et désormais le fédéralisme, surtout « fiscal ». Le parti est souvent critique du Mezzogiorno considéré comme une charge pesant sur l'économie du nord de l'Italie et dont le gouvernement italien (assimilé à une bande de voleurs, comme l'atteste le slogan Modèle:Citation étrangère) serait l'émanation.
Son succès électoral initial est concentré sur la Lombardie et la Vénétie, où il dirige en alliance avec la droite, plusieurs provinces et mairies ; avec des résultats plus modestes dans le Piémont, sauf dans certaines communes, et en Ligurie. Il en va de même en Émilie-Romagne où l'on parle des dialectes gallo-italiques et où la Ligue est peu implantée. Ce mouvement s'est fortement engagé pour l'autonomie de la Padanie, et dans une certaine phase politique, alors qu'il était dans l'opposition, s'est même déclaré pour l'indépendance.
Ses députés européens étaient un temps inscrits au Groupe Indépendance/Démocratie dont ils ont été expulsés pour l'affaire des caricatures de Mahomet. La Ligue adhère alors à l'Union pour l'Europe des nations (UEN) avant de rejoindre en 2014 des partis d'extrême droite au sein du Mouvement pour l'Europe des nations et des libertés. Ce parti a été membre de la coalition de gouvernement depuis 2008, comme de 2001 à 2006, pour la troisième fois de son histoire ; et il a fait un score de plus de 8 % aux élections de 2008.
Une fois arrivé au pouvoir, il a obtenu que le gouvernement de Silvio Berlusconi fasse adopter une réforme constitutionnelle qui a été rejetée par référendum populaire en Modèle:Date-, connue sous le nom anglais de Modèle:Langue (un système fédéral qui aurait remplacé à terme le système régional actuel). Il a obtenu un début de fédéralisme fiscal qui n'est pas encore entré en application fin 2011.
Paradoxalement, pour un mouvement ancré dans les régions du nord, ses positions très hostiles à l'immigration illégale lui ont fait gagner 4 conseillers municipaux en Sicile, dont Angela Maraventano qui est devenue première adjointe du maire élu Bernardino De Rubeis, candidat du Mouvement pour les autonomies, qui est un parti politique autonomiste sicilien. C'est donc une coalition dite de centre-droit composée du Mouvement pour les autonomies, de la Ligue du Nord, de l'Union du centre et de l’Alliance nationale, qui a remporté les élections municipales jusqu'en 2012 à Lampedusa et Linosa, la commune la plus méridionale de l'Italie et la plus exposée aux débarquements de clandestins<ref group="a">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} (au sein d'une coalition menée par le MPA, Mouvement pour l'autonomie, sicilien. Le premier adjoint de Lampedusa e Linosa est une représentante de la Ligue du Nord, alors que le maire est partisan du MPA) « Lampedusa, vince la Lega Nord. Avrà il vicesindaco nella giunta », tg.com, Modèle:Date.</ref>.
Avec la démission du gouvernement Berlusconi IV, la Ligue du Nord devient le seul parti d'opposition au Parlement<ref>Modèle:Lien web.</ref> et annonce une rupture avec Le Peuple de la liberté<ref>Modèle:Article.</ref>. Il annonce la réouverture du Parlement du Nord. En Modèle:Date-, la Ligue reprend la rhétorique d'une indépendance à la « Tchécoslovaque » de la Padanie, qui inclurait le Trentin et la Vénétie (mais pas le Frioul, le Haut-Adige ou la Vallée d'Aoste) ainsi que l'Émilie-Romagne.
Le Modèle:Date-, Umberto Bossi démissionne du poste de secrétaire fédéral, à la suite de sa mise en cause, avec plusieurs proches, dans une enquête de détournements de remboursements électoraux<ref>Modèle:Article.</ref>. Il est toutefois élu, à l'unanimité, président fédéral, tandis que Roberto Calderoli, Roberto Maroni et Manuela Dal Lago sont chargés de la direction provisoire de la Ligue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Il comunicato ufficiale del Consiglio federale, le Modèle:Date-.</ref>.
Le Modèle:Date-, Roberto Maroni prend la tête du parti en étant élu secrétaire fédéral<ref name="euronews">Modèle:Lien web.</ref>. Umberto Bossi se voit attribuer le titre honorifique de président à vie du parti<ref name="euronews" />. Lors des élections générales italiennes de 2013, la Ligue ne recueille que 4,10 % des voix et perd la moitié de ses votants habituels. Elle conserve Modèle:Nobr (mais dans quatre régions seulement : la Lombardie, 11, la Vénétie, 5 et le Piémont et le Trentin, 1) et Modèle:Nobr (qui s'étendent également à l'Émilie-Romagne et au Frioul-Vénétie Julienne). Roberto Maroni remporte néanmoins la présidence de la région Lombardie, en distançant de Modèle:Nobr Umberto Ambrosoli. Maroni annonce que la Ligue restera à Rome dans l'opposition et qu'il demandera la tenue d'un congrès pour faire notamment élire son successeur au poste de secrétaire fédéral. Cette primaire a lieu le Modèle:Date- et c'est Matteo Salvini qui la remporte avec 82 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce dernier annonce le Modèle:Date- vouloir rédiger un programme avec le Front national en vue des élections européennes de 2014<ref>Modèle:Article.</ref>, où la Ligue perd quatre de ses neuf députés et siège alors parmi les non-inscrits, n'ayant pas réussi initialement à constituer un groupe avec le FN. Le Modèle:Date- les députés européens de la Ligue du Nord, du FN et d'autres formations d'extrême droite annoncent la formation du groupe Europe des nations et des libertés. La Ligue du Nord est membre d'un parti européen, rassemblant uniquement des partis d'extrême droite constitué en 2014, le Mouvement pour l'Europe des nations et des libertés.
Peu après les élections européennes de 2014, Matteo Salvini, secrétaire fédéral de la Ligue du Nord (LN), lance l'idée de créer un parti politique allié à la Ligue du Nord en vue des prochaines échéances électorales dans les régions où la Ligue du Nord n'est pas présente, notamment dans le Sud<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Salvini annonce la création du nouveau parti lors d'une conférence de presse à Rome<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis sa création, le NcS entretient des relations avec plusieurs militants locaux et organisations, de Souad Sbai, marocain d'origine, ancien député du parti Peuple de la Liberté (PdL) et militant anti-islamiste au mouvement nationaliste CasaPound<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Salvini et Attaguile lancent la section sicilienne du parti à Palerme : Salvini a profité de l'occasion pour présenter ses excuses pour certains propos qu'avait tenus la Ligue du Nord sur le Sud<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, la LN et le NcS organisent un meeting commun à Rome. Les intervenants, mis à part Matteo Salvini et Luca Zaia, étaient des représentants de certaines associations professionnelles et sociales ainsi que des syndicats (notamment Claudio Ardizio, un des chefs de file locaux de L'autre Europe avec Tsipras, une coalition électorale de gauche)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Souad Sbai, le partisan de l'impôt à taux unique Armando Siri, la présidente de Frères d'Italie - Alliance nationale (Fdl) Giorgia Meloni et le député de CasaPound Simone Di Stefano<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En novembre, Salvini a organisé un rassemblement à Bologne et, afin d'élargir son électorat, invite Silvio Berlusconi, ancien premier ministre et leader de Forza Italia (FI) ainsi que Giorgia Meloni<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. CasaPound/Souveraineté, qui n'avait pas été invité, n'a pas apprécié le virage "modéré" de Salvini et déserte le meeting<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Salvini<ref>Modèle:Article.</ref> ainsi que les leaders de CasaPound<ref>Modèle:Article.</ref> ont tous deux confirmé qu'ils n'étaient plus disposés à collaborer à cause de divergences de points de vue.
Trois députés ont, depuis, rejoint le parti: Barbara Saltamartini (ex-AN/PdL/NCD)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Guglielmo Picchi (ex-FI/PdL/FI)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Giuseppina Castiello (ex-/FI/PdL/FI)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, Irene Pivetti, ancienne Présidente de la Chambre des Députés et ancienne présidente de la Fondation pour le développement entre l'Italie et la Chine annonce qu'elle serait candidate aux élections municipales à Rome pour le parti. Elle avait quitté la Ligue du Nord en 1996<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
Lors des élections locales en 2016, la Ligue du Nord obtient de bons résultats dans le Nord, en particulier dans son fief de la Vénétie, tandis que le NcS a obtenu de faibles résultats<ref>Modèle:Lien web</ref>, notamment, à Rome, où le parti réalise le score de 2,7%<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, plusieurs responsables de la Ligue du Nord, dont son président Umberto Bossi et son trésorier Francesco Belsito, sont condamnés à diverses peines de prison pour détournement de fonds publics. Près d'un million d'euros de subventions publiques à la Ligue du Nord avait été détourné entre 2009 et 2011 par ses dirigeants pour des dépenses personnelles<ref>Modèle:Article.</ref>.
Après une décision prise le Modèle:Date- par Salvini et confirmée par le conseil fédéral de la Ligue le Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [www.ansa.it › Ultima Ora, 21 décembre 2017 - (ANSA) - MILANO, 21 DIC - Il Consiglio Federale del Carroccio ha approvato il nuovo contrassegno elettorale, che accanto alla parola Lega non prevede più la dicitura "Nord" e aggiunge lo slogan 'Salvini premier' accanto al tradizionale simbolo dell'Alberto da Giussano.]</ref>, pour les élections législatives du Modèle:Date-, le nom qui figure désormais sur le symbole électoral est ainsi devenu Modèle:Citation (Modèle:En langue) tout court, le parti se présentant dans la presque totalité des circonscriptions électorales, y compris dans le Midi, afin de pouvoir devancer, le cas échéant, Forza Italia avec laquelle il est allié. Celui des deux qui devancerait l'autre prétendrait au poste de Président du Conseil, ce qu'ambitionne Salvini. La Ligue obtient près de 18 % des votes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les experts italiens soulignant la performance étonnante de Matteo Salvini<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des élections générales de 2018, la Ligue atteint 17,3 % des suffrages. La coalition de centre droit que la Ligue forme avec Forza Italia de Silvio Berlusconi et le parti nationaliste Frères d'Italie obtient 37 % des voix et devance ainsi largement la coalition de centre gauche, menée par le Parti démocrate. Le Mouvement 5 étoiles (M5S) est cependant le grand vainqueur de ces élections, obtenant à lui seul 33 % des suffrages. Après plusieurs mois de négociations, la Ligue et le M5S s'accordent sur un accord de gouvernement. De nombreuses divergences apparaissent cependant entre les deux partis. La Ligue souhaite ainsi instaurer une politique fiscale plus avantageuse pour les petits entrepreneurs qui forment sa base sociale dans le Nord, tandis que le M5S entend créer un revenu minimum garanti pour aider les chômeurs, les précaires et les plus pauvres. Sur les questions étrangères, le dirigeant du M5S exprime un soutien au mouvement français des Gilets jaunes, que Matteo Salvini considère comme des « casseurs »<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des élections européennes de mai 2019, le parti enregistre une percée électorale enregistrant 34,26% des suffrages, un record pour le parti<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. En août, Matteo Salvini annonce la fin de la coalition gouvernementale avec le Mouvement 5 étoiles et demande de nouvelles élections générales<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette demande n'étant pas satisfaite, le parti rentre dans l'opposition au gouvernement Conte II.
Le Modèle:Date-, Matteo Salvini organise un large meeting à Rome avec ses alliés de la coalition de centre droit rassemblant des dizaines de milliers de personnes en opposition au nouveau gouvernement<ref>Modèle:Article.</ref>.
Au cours de l'année 2019, la Ligue réalise une percée dans tout le pays au cours des élections régionales. La coalition de centre-droit parvient à remporter 5 présidences sur les 5 qui étaient acquises au Parti démocrate.
Le Modèle:Date-, Donatella Tesei, sénatrice du parti, parvient à prendre la présidence de l'Ombrie à l'issue des élections régionales.
En août 2020, la Ligue change de nom et devient la « Ligue pour Salvini Premier ministre », officialisant ainsi, selon Francesco Maselli de L'Opinion, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2021, la Ligue entre au gouvernement Draghi, revenant ainsi au pouvoir après avoir siégé dans l'opposition au gouvernement Conte II, alors que Matteo Salvini plaidait depuis 2019 pour la convocation d'élections anticipées<ref name="Recentrage"/>. Ce choix témoigne, selon Valérie Segond du Figaro, d'Modèle:Citation du parti, mûri depuis plusieurs mois sous l'influence de son stratège Giancarlo Giorgetti (ami de Mario Draghi), et d'Modèle:Citation, selon l'historien Giulio Sapelli<ref name="Recentrage">Modèle:Lien web.</ref>. En parallèle, la stratégie d'alliance de Matteo Salvini avec le Rassemblement national français, notamment au sein du groupe du Parlement européen Identité et démocratie, se voit mise en doute<ref name="Recentrage"/>.
Classification
Modèle:Section à actualiser De nombreux politologues et observateurs politiques considèrent la Ligue du Nord comme un parti de droite populiste<ref name="r37QBTW" />,<ref name="rNLSNUA" />,<ref name="Nordsieck"/>,<ref name="rPVXDFR" />,<ref name="a">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Amir Abedi, Anti-Political Establishment Parties : A comparative analysis, Routledge, 2004, page 13</ref>,<ref name="rOELGCL" />,<ref name="rZ9SS5R" /> de droite radicale<ref name=a/>,<ref name="r2I7V2H" />,<ref name="rBIO2KT" /> voire d’extrême droite<ref name="rGWJR8J" />,<ref name="rO2J7TL" />, ce positionnement à la droite extrême étant de plus en plus envisagé depuis son virage en 2014<ref>Souligné notamment par son alliance avec le Front national, notamment par RFI, Europe 1 [1], le Courrier international.</ref>Modèle:Référence incomplète alors que d’autres considèrent que les différences sont trop importantes avec les partis types de la droite populiste européenne pour l'y ranger<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hans-Georg Betz, Radical right-wing populism in Western Europe, Palgrave Macmilla, 1994, page 64</ref>, alors que le qualificatif d’extrême droite est rejeté par un politologue centralModèle:Qui de la « Nouvelle Droite » transalpine (« Nuova Destra »)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Marco Tarchi, « Recalcitrant Allies : The Conflicting Foreign Policy Agenda of the Alleanza Nazionale and the Lega Nord », in Europe for the Europeans, Ashgate, 2007, page 187</ref>.
Idéologie
La Ligue du Nord désigne à ses débuts ses ennemis principaux : Rome, perçue comme corrompue et bureaucratique, et le sud de l'Italie, dont les habitants sont décrits comme des fainéants et des parasites<ref name=":1" />.
Le parti tient un discours très critique envers l'Union européenne (UE), en particulier envers l'euro. Matteo Salvini a une fois affirmé que l'euro était un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Ligue du Nord a cependant voté en faveur du traité de Maastricht (1992) et du traité de Lisbonne (2007)<ref name=":1" />.
Le parti est également opposé à l'immigration illégale, un problème qui s'est intensifié en 2012, en particulier dans le Sud<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le NcS est en faveur de l'impôt à taux unique, de réductions d'impôt, du fédéralisme fiscal. Il vote en 2012 en faveur de l’inscription de l’interdiction des déficits dans la Constitution comme le souhaitait le gouvernement de Mario Monti<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le parti est également protectionniste<ref>Modèle:Lien web</ref> et, dans une certaine mesure, agrarien. Sur les questions sociales, le NcS s'oppose au mariage homosexuel et à la gestion actuelle de l'immigration par l'UE. Bien qu'il revendique incarner les valeurs traditionnelles familiales, le parti est pour la légalisation des maisons closes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En matière de politique étrangère, NcS s'oppose à l'embargo international contre la Russie de 2014<ref>"Russia, Salvini: Ci batteremo per rimuovere sanzioni a Mosca". il Velino.</ref>,<ref>Anna Lesnevskaya (October 15, 2014).</ref> et est favorable à une collaboration économique avec les pays d'Europe de l'Est ainsi qu'avec des pays de l'Extrême-Orient tels que la Corée du Nord<ref>Luisa De Montis (September 3, 2014).</ref>,<ref>Massimo Rebotti (September 3, 2014).</ref>. Il soutient Israël dans le cadre du conflit israélo-palestinien et souhaite que l'Italie reconnaisse Jérusalem comme capitale d'IsraëlModèle:Refnec.
Si la Ligue a adopté un agenda nationaliste sous la direction de Matteo Salvini, l’universitaire Stefano Palombarini estime que Modèle:Citation, et indique : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Résultats électoraux
En 1985, la Lega Lombarda conquiert ses premiers élus lors des élections municipales de Varèse et de Gallarate (près de Milan).
En 1987, la première élection parlementaire du parti concerne son dirigeant Umberto Bossi qui est élu sénateur, d'où son surnom actuel de Senatur (sénateur en dialecte lombard) et avec lui Modèle:Lien, député à la Chambre.
Avant les élections de 2008, elle disposait de 30 (réduits à 28, en 2005) députés (sur 630) à la Chambre et de Modèle:Nobr (sur 320) au Sénat ainsi que de quatre députés au Parlement européen sur 78 qui ont fait partie un temps du Groupe Indépendance/Démocratie (IND-DEM), avant de repasser « non-inscrits » (Modèle:Unité — 5,0 % au niveau national) : Mario Borghezio, Francesco Speroni, Matteo Salvini (élus dans la circonscription du Nord-Ouest) en plus d'Umberto Bossi (élu dans la circonscription du Nord-Est) qui a démissionné le Modèle:Date- de son poste de ministre italien des Réformes pour aller à Strasbourg. Ce dernier a longtemps été en convalescence après avoir subi une attaque cérébrale à la veille des dernières élections. Sa convalescence semble être terminée en Modèle:Date- mais il a des séquelles (élocution).
Elle dispose de soixante députés après les élections générales des 13 et Modèle:Date-, où elle obtient le meilleur score de son histoire : plus de trois millions de votes (8,53 %). Au Sénat, elle recueille 8,13 % des voix et vingt-cinq sénateurs.
Dans le gouvernement Berlusconi IV, la Ligue dispose d'un total de quatre ministres et huit secrétaires d'État.
En obtenant Modèle:Unité aux élections européennes de 2009, la Ligue du Nord atteint 10,2 % des voix soit neuf députés européens (+ 5) : Umberto Bossi est élu dans trois circonscriptions (1, 2 et 3), M. Borghezio (réélu), F. Provera, Matteo Salvini (réélu) et F. Speroni (réélu) sont élus dans la Modèle:1re (Nord-Occidentale) tandis que Lorenzo Fontana et G. Scottà le sont dans la Modèle:2e (Nord-Orientale), ce qui confirme le caractère principalement nordiste du mouvement.
Lors des Modèle:Lien, la Ligue du Nord a obtenu, avec le soutien des autres partis de droite, la présidence de sept nouvelles provinces : Bergame, Brescia, Belluno, Biella, Coni, Lodi et Venise<ref name="repubblica elections 2009">Modèle:Lien web.</ref>. Elle conserve la présidence des six provinces qu'elle dirigeait déjà<ref name="repubblica elections 2009" />. Au total, cela porte à treize le nombre de provinces qui ont à leur tête un membre de la Ligue du Nord.
Par ailleurs, lors de ce même scrutin, elle revendique l'élection de 261 maires dont huit dans des communes de plus de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf « Ecco l'esercito di Umberto Bossi: 261 sindaci a difesa dei cittadini », site officiel de la Ligue du Nord. Consulté le 25 juin 2009.</ref>.
Lors des élections régionales de 2010, la Ligue du Nord, toujours alliée au Peuple de la liberté, se présentait dans 8 des 13 régions concernées par le vote (Piémont, Lombardie, Vénétie, Ligurie, Émilie-Romagne, Toscane, Marches, Ombrie). Dans deux de ces régions, c'est le candidat tête de liste de la Ligue, Roberto Cota<ref group="a">Son élection est invalidée par le Conseil d'État en 2014.</ref>(Piémont) et Luca Zaia (Vénétie) qui l'a emporté. En tout, elle remporte 12,28 % des voix dans les 13 régions (et 14,88 % dans les 8 régions où elle se présentait). Par rapport aux précédentes élections (2005), elle double ses voix. Néanmoins, elle perd environ Modèle:Unité par rapport à 2008 (moins Modèle:Nombre) et 195 000 par rapport à 2009 (moins Modèle:Nombre), en raison notamment d'une participation moindre.
Lors des élections européennes de 2014, la Ligue du Nord obtient Modèle:Unité (6,16 %) en fort recul par rapport aux précédentes élections. Matteo Salvini obtient à lui seul Modèle:Nombre de préférence mais réparties sur deux circonscriptions : 222 720 en Italie du Nord-Ouest et 108 661 en Italie du Nord-Est. Ce résultat ne lui donne que cinq députés au total au lieu de neuf : en plus de Salvini, Flavio Tosi, le maire de Vérone, avec Modèle:Unité mais qui va laisser sa place de député pour rester maire, Mara Bizzotto (45 270), Lorenzo Fontana (27 230) et Gianluca Buonanno (26 600).
Lors des élections générales de 2018, le parti termine troisième (17,35%) et participe à une coalition avec le M5S.
Lors des élections européennes de mai 2019, le parti enregistre une percée électorale enregistrant 34,26% des suffrages, un record pour le parti<ref name=":0" />. En Modèle:Date-, à l'issue des élections régionales en Ombrie, l'alliance de droite menée par la Ligue remporte largement la victoire et fait perdre à la gauche un de ses fiefs historiques. La Ligue réussit une « percée spectaculaire » gagnant 50 % de votes depuis les législatives de 2018<ref>Valérie Segond, Italie: le triomphe de Salvini en Ombrie affaiblit le pouvoir, lefigaro.fr, 28 octobre 2019</ref>.
Présidents de régions en 2020
Région | Nom | Depuis le |
---|---|---|
Frioul-Vénétie Julienne (région autonome) | Massimiliano Fedriga | Modèle:Date- |
Lombardie | Attilio Fontana | Modèle:Date- |
Vénétie | Luca Zaia | Modèle:Date- |
Ombrie | Donatella Tesei | Modèle:Date- |
Élections parlementaires
Élections européennes
Année | Voix | % | Rang | Sièges | Groupe |
---|---|---|---|---|---|
1994 | 2 172 317 | 6,6 | Modèle:5e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | ELDR |
1999 | 1 395 547 | 4,5 | Modèle:6e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | GTI (1999-2001), NI (2001-2004) |
2004 | 1 613 506 | 5,0 | Modèle:6e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | IND/DEM (2004-2006), NI (2006), UEN (2006-2009) |
2009 | 3 126 181 | 10,2 | Modèle:3e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | ELD |
2014 | 1 688 197 | 6,2 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | NI (2014-2015), ENL (à partir de 2015) |
2019 | 9 175 108 | 34,3 | Modèle:1er | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | ID |
Élections régionales
Abruzzes
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2019 | 165 008 | 27,53 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 10 | Modèle:Oui2 |
Basilicate
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2019 | 55 393 | 19,15 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 6 | Modèle:Oui2 |
Calabre
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2020 | 95 400 | 12,25 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 4 | Modèle:Oui2 |
2021 | 63 459 | 8,33 | Modèle:Diminution 3,92 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation | Modèle:Oui2 |
Campanie
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2020 | 133 152 | 5,65 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 3 | Modèle:Non2 |
Émilie-Romagne
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
1995 | 86 400 | 3,36 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:Non2 |
2000 | 79 714 | 3,31 | Modèle:Diminution 0,05 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Non2 |
2005 | 109 092 | 4,78 | Modèle:Augmentation 1,47 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 2 | Modèle:Non2 |
2010 | 288 601 | 13,68 | Modèle:Augmentation 8,90 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:Non2 |
2014 | 233 439 | 19,42 | Modèle:Augmentation 5,74 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 5 | Modèle:Non2 |
2020 | 690 864 | 31,95 | Modèle:Augmentation 12,53 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 6 | Modèle:Non2 |
Frioul-Vénétie Julienne
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
1993 | 212 497 | 26,7 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 18 | Modèle:Oui2 |
1998 | 114 156 | 20,6 | Modèle:Diminution 6,1 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 4 | Modèle:Oui2 |
2003 | 46 408 | 9,33 | Modèle:Diminution 11,3 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 10 | Modèle:Non2 |
2008 | 73 239 | 12,93 | Modèle:Augmentation 3,60 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 4 | Modèle:Oui2 |
2013 | 33 050 | 8,28 | Modèle:Diminution 4,65 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 5 | Modèle:Non2 |
2018 | 147 464 | 34,91 | Modèle:Augmentation 26,63 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 15 | Modèle:Oui2 |
2023* | 145 309 | 36,79 | Modèle:Augmentation 1,88 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 1 | Modèle:Oui2 |
Modèle:*en comptant les listes de candidats membres du parti
Latium
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2018 | 252 772 | 9,96 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 4 | Modèle:Non2 |
2023 | 131 811 | 8,51 | Modèle:Diminution 1,45 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 1 | Modèle:Oui2 |
Ligurie
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2000 | 32 104 | 4,32 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:Oui2 |
2005 | 38 060 | 4,67 | Modèle:Augmentation 0,35 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Non2 |
2010 | 76 265 | 10,22 | Modèle:Augmentation 5,55 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 2 | Modèle:Non2 |
2015 | 109 209 | 20,25 | Modèle:Augmentation 10,03 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 2 | Modèle:Oui2 |
2020 | 107 371 | 17,14 | Modèle:Diminution 3,11 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:Oui2 |
Lombardie
Modèle:*en comptant les listes de candidats membres du parti
Marches
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2000 | 2 124 | 0,26 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Non1 |
2005 | 6 866 | 0,87 | Modèle:Augmentation 0,61 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Non1 |
2010 | 45 726 | 6,33 | Modèle:Augmentation 5,46 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 2 | Modèle:Non2 |
2015 | 69 065 | 13,02 | Modèle:Augmentation 6,69 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:Non2 |
2020 | 139 438 | 22,38 | Modèle:Augmentation 9,36 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 5 | Modèle:Oui2 |
Molise
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2018 | 119 556 | 8,23 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 2 | Modèle:Oui2 |
Ombrie
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2000 | 1 227 | 0,25 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Non1 |
2010 | 17 887 | 4,34 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:Non2 |
2015 | 49 203 | 13,99 | Modèle:Augmentation 9,65 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:Non2 |
2019 | 154 413 | 36,95 | Modèle:Augmentation 22,96 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 7 | Modèle:Oui2 |
Piémont
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
1995 | 217 194 | 9,86 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 5 | Modèle:Non2 |
2000 | 153 935 | 7,56 | Modèle:Diminution 2,30 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 2 | Modèle:Oui2 |
2005 | 173 020 | 8,46 | Modèle:Augmentation 0,90 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 1 | Modèle:Non2 |
2010 | 317 065 | 16,74 | Modèle:Augmentation 8,28 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 10 | Modèle:Oui2 |
2014 | 141 741 | 7,27 | Modèle:Diminution 9,47 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 12 | Modèle:Non2 |
2019 | 712 703 | 37,11 | Modèle:Augmentation 29,84 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 21 | Modèle:Oui2 |
Pouilles
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2015 | 38 661 | 2,42 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Non1 |
2020 | 160 507 | 9,57 | Modèle:Augmentation 7,15 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 4 | Modèle:Non2 |
Sardaigne
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2019 | 81 421 | 11,40 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 8 | Modèle:Oui2 |
Sicile
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
2017* | 108 713 | 5,65 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 4 | Modèle:Oui2 |
2022 | 127 454 | 6,82 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Oui2 |
Modèle:*en coalition avec Fratelli d'Italia
Toscane
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
1995 | 15 049 | 0,70 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Non1 |
2000 | 11 256 | 0,57 | Modèle:Diminution 0,13 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Non1 |
2005 | 22 284 | 1,27 | Modèle:Augmentation 0,70 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Stagnation 0 | Modèle:Non1 |
2010 | 98 523 | 6,48 | Modèle:Augmentation 5,21 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 3 | Modèle:Non2 |
2015 | 214 430 | 16,02 | Modèle:Augmentation 9,54 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 3 | Modèle:Non2 |
2020 | 351 977 | 21,78 | Modèle:Augmentation 5,76 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 3 | Modèle:Non2 |
Trentin-Haut-Adige
Vallée d'Aoste
Année | Voix | % | +/- | Sièges | +/- | Gouvernement |
---|---|---|---|---|---|---|
1993 | 6 176 | 7,59 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 3 | Modèle:Non2 |
1998 | 2 653 | 3,39 | Modèle:Diminution 4,20 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Diminution 3 | Modèle:Non1 |
2018 | 10 872 | 17,06 | Modèle:Abréviation | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 7 | Modèle:Non2 |
2020 | 15 837 | 23,90 | Modèle:Augmentation 6,84 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Augmentation 4 | Modèle:Non2 |
Vénétie
Modèle:*en comptant les listes de candidats membres du parti
Dirigeants
Secrétaire fédéral
Le secrétaire fédéral est le principal dirigeant du parti. Il choisit la ligne politique et est le leader électoral du parti.
Photo | Nom
(naissance - décès) |
Dates | Élection | |
---|---|---|---|---|
Umberto Bossi | Umberto Bossi (1941-) |
Modèle:Date | Modèle:Date | Aucune |
Roberto Maroni | Roberto Maroni (1955-2022) |
Modèle:Date | Modèle:Date | Aucune |
Matteo Salvini | Matteo Salvini (1973-) |
Modèle:Date | En fonction | 2013 2017 |
Président fédéral
Le président fédéral s'occupe de la coordination et du fonctionnement du parti.
- Marilena Marin (1989 - 1991)
- Franco Rocchetta (1991 - 1994)
- Stefano Stefani (1995 - 2002)
- Luciano Gasperini (2002 - 2005)
- Angelo Alessandri (2005 - 2012)
- Umberto Bossi (depuis 2012)
Symbole et médias
Le symbole du parti est devenu le guerrier Alberto da Giussano qui recouvre la carte de la Lombardie — un rappel historique au serment de Pontida et à la bataille de Legnano, où les villes de la plaine du Pô réunies autour du Carroccio battirent l'empereur Frédéric Barberousse.
Le vert est la couleur du parti (chemises, cravates). Cependant Matteo Salvini privilégie le bleu depuis qu'il a obtenu d'enlever la mention Nord du logo du parti. Pour le gouvernement Conte, il utilise sur Twitter la mention Modèle:Citation étrangère, autrement dit jaune et bleu, en Modèle:Date-.
La Ligue dispose également d'un journal, La Padania, d'une télévision, Tele Padania et d'une radio (Radio Padania libera). Son média internet prend pour titre Il Populista<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sièges régionaux
Comme son nom l'indique, la Ligue du Nord n'est dans un premier temps active et ne se présentait aux élections, même nationales, que dans le Nord de l'Italie. À partir de 2018, elle se présente dans toutes les régions avec un nom « Lega » qui ne comporte plus la mention Nord.
Dans le nord de l'Italie
- Lega Nord Alto Adige-Südtirol (Province autonome de Bolzano)
- Lega Nord Emilia (Émilie-Romagne)
- Lega Nord Friuli Venezia Giulia (Frioul-Vénétie Julienne)
- Lega Nord Lombardia (Lega Lombarda) (Lombardie), à l'origine de tout le parti
- Lega Nord Liguria (Ligurie)
- Lega Nord Marche (Marches)
- Lega Nord Piemont (Piémont)
- Lega Nord Romagna (Romagne)
- Lega Nord Toscana (Toscane)
- Lega Nord Trentino (Trentin)
- Lega Nord Umbria (Ombrie)
- Ligue du Nord Vallée d'Aoste (Vallée d'Aoste)
- Lega Nord Veneto (Liga Veneta) (Vénétie).
Modèle:Langue
Nous avec Salvini (Modèle:Lang-it, NcS), est un parti politique populiste italien<ref name="ansa">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont les principaux thèmes de campagne sont l'euroscepticisme et une forte opposition à l'immigration clandestine<ref name="paesietneioggi">Modèle:Lien web.</ref>. Le parti, fondé par Matteo Salvini, le Modèle:Date-, est le principal allié de la Ligue du Nord (LN). Il est actif dans la région du Latium, dans le sud de l'Italie et en Sardaigne<ref name="ansa" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Salvini est le président du parti, Raffaele Volpi (sénateur de la Ligue du Nord) en est le vice-président, tandis qu'Angelo Attaguile, ancien membre du Parti des Siciliens, qui a été le premier député à rejoindre le parti, en est le secrétaire et le chef de file en Sicile<ref name="paesietneioggi" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ligue du Nord Vallée d'Aoste
Fondée en 1991, elle fonctionne comme section « nationale » (sous-entendre, régionale) de la Ligue du Nord dans la région.
Aux élections régionales de 2008, ce parti apporte un soutien sans participation à la coalition régionaliste de centre-gauche composée de l'Union valdôtaine, de Stella Alpina et de la Fédération autonomiste, vainqueur des élections.
Après avoir enregistré des scores électoraux importants dans les premières années de son existence, le parti subit une perte de voix dans la région au fil des ans, et ne représente alors qu'une faible force politique comparée aux autres sections « nationales » de la Ligue du Nord. Aux élections européennes de 2009, il remporte seulement 4,4 % des voix, ce qui s'explique par l'assise électorale des autres partis de la région, notamment l'Union valdôtaine et Stella Alpina.
Cependant, la montée en puissance du parti au niveau national se traduit en 2018 dans la région par le bon score de la Ligue lors des élections générales du Modèle:Date-, même si elle n'obtient pas d'élus, et surtout lors des élections régionales du Modèle:Date- où elle obtient la deuxième place avec 17,06 % des voix, juste derrière l'Union valdôtaine. Élue présidente, Nicoletta Spelgatti forme un gouvernement de coalition qui prend fin en décembre de la même année.
Condamnation
La Ligue est condamnée par la justice en aout 2019 à rembourser Modèle:Nobr d'euros à la suite d’une fraude d’anciens dirigeants. Le fondateur de la Ligue du Nord, Umberto Bossi, a utilisé à des fins privées (rénovation de maisons, fonctionnement d’une école privée fondée par son épouse, location de voitures de luxe, soins dentaires, achat d'un diplôme universitaire par son fils) un total de Modèle:Nobr d’euros, obtenus par la Ligue en remboursement de frais électoraux. Le trésorier de la Ligue, Francesco Belsito, est poursuivi pour avoir falsifié les comptes du parti. Les paiements seront échelonnés sur plusieurs décennies<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références nombreuses
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site internet officiel de MGP Movimento Giovani Padani