Loguivy-Plougras

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Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Loguivy-Plougras {{#ifeq:1|0|[lɔgivi plugʁas]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie

Modèle:Encadré texte Loguivy-Plougras est une commune du Trégor située aux confins des Côtes-d'Armor et du Finistère, en Argoat.

La forêt de Beffou couvre une colline de Modèle:Nombre de haut, cette forêt de plus de 600 ha est la plus élevée de Bretagne. Le point culminant de la commune qui se situe donc en haut du « Pavé », nom donné à la voie romaine qui traverse la forêt, est plus élevé que le Menez Bré. L'Aulne prend sa source en Beffou.

Le bourg est situé dans la vallée verdoyante du Saint-Émilion, rivière qui le traverse. Il est entouré de sept collines. C'est une autre rivière, le Guic, qui sépare le territoire communal de celui de Plounérin et Plounévez-Moëdec en contournant Loguiviy-Plougras par le Nord. Le pont construit sur le Guic à Kerguélen pourrait dater du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Sous la direction de Catherine Tosser et Jean-Jacques Rioult, "Architecture rurale en Bretagne", Lieux-dits Éditions, 2014, Modèle:ISBN.</ref>. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louargat », sur la commune de Louargat, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Loguivy-Plougras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,5 %), forêts (29 %), terres arables (13,7 %), prairies (11 %), zones urbanisées (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Locquyvi en 1426, treff de Locyvy en 1455, Locivy Ploegroes en 1477, Locquivy en 1481, Locyvy Ploecroas en 1557<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom Loguivy est composé de lok (lieu où on honore) et de Ivy et signifie « Lieu dédié à saint Ivy » où on honore ce saint majeur de la chrétienté bretonne, né au nord du pays de Galles<ref name=infobretagne/>. Lokivi/Logivi en breton est un lieu consacré à Ivi/Ivy, car Ivi/Ivy est un saint du 6ème siècle et les Lok-s ont été nommés ainsi après l'an 1000 (attesté en 1455)

Plougras tire son nom de Ploe (paroisse) et du vieux breton croes ou Kroaz (croix)<ref name=infobretagne/>.

Le nom du hameau de Trégonven est composé de Trè- (trève, mot féminin occasionnant une mutation dans Konven > Gonven), et de Konven et signifie donc « trève de saint Conven ». Ce saint breton y aurait vécu ses derniers jours<ref>René Largillière, Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne, Plihon et Hommais, Rennes, 1925.</ref>.

Histoire

La forêt de Beffou

La forêt de Beffou située sur la commune est traversée par une voie romaine, construite en l'an 50 avant Jésus-Christ par les soldats de Jules César voie romaine qui traversait la Bretagne du Yaudet à Vannes en passant par Carhaix (Vorgium).

On dit que Yvi de Bretagne serait passé par cette voie romaine et aurait marqué les gns du pays au poin où en 1455 ils donnèrent son nom à Loguivy, du Breton lok qui signifie lieu consacré et dédié à Ivi/Ivy. Ce saint aurait ensuite séjourné à Pontivy.

Charbonniers et sabotiers étaient nombreux les siècles passés (jusque dans les premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) en forêt de Beffou<ref>Michel Duval, "Forêts bretonnes en Révolution. Mythes et réalités.", Nature et Bretagne, 1996, Spézet, Modèle:ISBN.</ref>.

L'if est particulièrement présent dans les sous-bois des 600 hectares de la forêt de Beffou, en raison à la fois de son humidité et de son altitude<ref>Daniel Giraudon, "Le chêne vénérable et sacré", revue ArMen n° 214, septembre-octobre 2016.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le monument aux morts porte les noms de 190 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Personnalités liées à la commune

  • Saint Émilion est patron de la paroisse. Son culte remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À cette époque, Alain de Plougras, seigneur de Trogorre, en Loguivy, s'en alla combattre les Anglais en Guyenne avec l'armée du comte de Penthièvre dont il était le vassal, et avec les troupes des comtes de Dunois, de Foix et d'Armagnac, envoyés par Charles VII. Il livra bataille sous les murs de Saint-Émilion près de Bordeaux. Il séjourna ensuite dans cette ville avec le comte de Penthièvre.

Heureux de trouver si loin une ville qui portait le nom d'un saint breton, Alain de Plougras aurait décidé de lui édifier à son retour, un sanctuaire. En effet saint Émilion est né à Vannes, il fut intendant général du duc de Vannes. L'histoire raconte qu'il dérobait les biens de son maître pour les donner aux pauvres. Il partit dans le Bordelais et se fit ermite. Il mourut en 787.

Saint Émilion est prié pour obtenir de belles moissons. La statue est encadrée d'une gerbe de froment. Le pardon a lieu le dernier dimanche du mois d'août.

Lieux et monuments

Monuments historiques

La commune abrite trois monuments historiques :

Autres sites et monuments

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}}). Propriété probablement bâtie par une famille de marchands<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Voir aussi

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

<references />

Liens externes

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