Lorquin

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Lorquin est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Ancien chef-lieu de canton, cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du pays de Sarrebourg.

Géographie

Fichier:Lorquin (Moselle) entrée.jpg
Entrée de Lorquin.

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Accès

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Voie verte

La gare de Lorquin était située sur l'ancienne ligne de Sarrebourg à Abreschviller. La ligne, aujourd’hui déclassée et dont la voie a été déposée, a été réaménagée en piste cyclable.

Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, la Sarre Rouge, le canal d'alimentation du le canal de la Marne au Rhin et le ruisseau le Ru<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Sarre, d'une longueur totale de Modèle:Unité, est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre (Saarland) et de Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz)<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Sarre rouge, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Saint-Quirin et se jette dans la Sarre en limite de Hermelange et de Lorquin, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lorquin.

La qualité des eaux des principaux cours d'eau de la commune, notamment de la Sarre et de la Sarre Rouge, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lorquin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebourg, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,9 %), terres arables (14 %), zones urbanisées (11,2 %), forêts (9,4 %), mines, décharges et chantiers (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

  • Formes anciennes<ref>Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, seconde série, 1860</ref>,<ref>International Centre of Onomastics, Onoma, volumes 36 à 37, 2001</ref>,<ref name="Henri Lepage"/>,<ref name="Niemeyer 2012"/> : villa Launarigo (699) ; Lorichingen (1123) ; Lorchinga, Lorching, Lorchinges (1128) ; Lorchiging (1153) ; Lorching et Lorking (1168) ; Lorechingen (1258) ; Lorchinge (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Lorchingen (1310 et 1323) ; Lorchingen (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Lorkin (Notice de la Lorraine) ; Lorquin (1793) ; Lörchingen (1871-1918).
  • En allemand : Lœrchingen<ref name="Henri Lepage">Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, 1862</ref> et Lörchingen<ref name="Niemeyer 2012"/>, en francique lorrain : Lëëschinge<ref>Geoplatt</ref>, en lorrain roman : Lôrquîn<ref name="Zéliqzon"/>, Lôrtchîn<ref name="Zéliqzon">Léon Zéliqzon, Dictionnaire des patois romans de la Moselle, Volume 2 (1923).</ref> et Louarkine<ref>Mémoires de la Société royale des antiquaires de France, 1836</ref>.
  • Ce toponyme est issu d'un nom de personne germanique et du suffixe -ing<ref name="Niemeyer 2012">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Manfred Niemeyer, Deutsches Ortsnamenbuch, Walter de Gruyter, 2012, Modèle:P..</ref>.

Histoire

Lorquin est le siège d'un prieuré bénédictin de Senones au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle devient le siège d'une baronnie lorraine en 1499. Elle est donnée ensuite par le duc [[Léopold Ier de Lorraine|Léopold {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Lorraine]] à Marc de Beauvau-Craon, marquis de Craon, qui reçut de l'empereur Charles VI du Saint-Empire le titre de prince d'Empire. La population lorquinoise est francophone depuis le repeuplement après la guerre de Trente Ans.

Le village de Lorquin est annexé à l’Empire allemand de 1871 à 1918. En 1906, un hôpital accueillant des malades psychiques est ouvert sur le territoire de la commune qui donnera une certaine notoriété au village. Après deux générations de paix et de prospérité, les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Beaucoup de jeunes gens tomberont sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. La victoire française en 1918 sera toutefois bien acceptée par les habitants du canton, heureux de retrouver la paix.

La Seconde Guerre mondiale et l'Annexion au Troisième Reich nazi marqueront plus durablement les esprits. Plus de cinq mois après le débarquement en Normandie, la commune sera libérée en Modèle:Date-<ref>1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (Modèle:P.)</ref> ayant perdu près de 20 % de sa population.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Facilités publics

Démographie

Modèle:Population de France/section

Héraldique

Modèle:Blason commune

Lieux et monuments

  • Vestiges gallo-romains : vase en or, briques, tuiles.
  • Château de Zufall, qui était situé en bordure de la route départementale 41. Détruit par un incendie accidentel ou provoqué par les troupes françaises au cours de l'hiver 1944-1945, il avait été construit en 1785. Il subsiste la ferme attenante, édifiée en 1702. Celle-ci a été rachetée par un agriculteur exploitant, le parc où se trouvait le château demeurant la propriété des héritiers de la famille Jeannequin. Avant 1785 : ancienne propriété de la seigneurie de Turquestein, puis de la baronnie de Saint-Georges, un premier château aurait été construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par les seigneurs de Haussonville de Turkstein (il est mentionné en 1568). Il fut partiellement détruit au cours de la guerre de Trente Ans. Une ferme et un nouveau château furent construits à son emplacement au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
  • Maisons Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
  • Centre hospitalier spécialisé en psychiatrie.

Édifices religieux

  • Église paroissiale de l'Exaltation de la Sainte-Croix. En 1118 ou 1128, un prieuré dépendant de l'abbaye de Senones fut fondé à Lorquin. La paroisse lui fut soumise ; une église gothique a sans doute été édifiée à cette époque. Des vestiges sculptés du gothique tardif auraient été remployés dans le mur d'enceinte du cimetière, aujourd'hui détruit. L'édifice aurait fait à nouveau l'objet de travaux au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, quand il passa sous le patronage des sieurs de Lorquin ; il en subsiste quelques vestiges. L'église paroissiale de l'Exaltation-de-la Sainte-Croix a été reconstruite en 1749.
  • Chapelle Sainte-Anne, érigée en 1809 par les familles Thiry et Seinguerlet et les épouses en reconnaissance du retour de leurs deux fils/époux revenus indemnes des guerres de l'Empire. En 1866, la chapelle a été cédée au conseil de fabrique de la paroisse de Lorquin. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'administration allemande avait prévu de démolir la maison attenante à la chapelle, afin d'y établir un rond-point. Après 1944, le conseil de fabrique autorisa la surélévation de la maison mitoyenne. En Modèle:Date-, l'administration donna son accord pour la démolition de la chapelle, afin de faciliter la circulation routière. Cependant, l'édifice bénéficia d'un sursis.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Ermites, bâtie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et modifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Mémoriaux de guerre

Personnalités liées à la commune

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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