Louise Abbéma
Louise Abbéma, née le Modèle:Date de naissance à Étampes et morte le Modèle:Date de décès à Paris est une peintre, graveuse, illustratrice et sculptrice françaiseModèle:Sfn.
Elle est connue pour la réalisation de portraits de personnalités parisiennes et de scènes de genre.
Biographie
Louise Abbéma est la fille du vicomte<ref name="ActeNaissance1853">Modèle:Lien web.</ref> Émile-Léon Abbéma (1826-1915), administrateur de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, et chef de gare de la station d’Étampes, et d'Henriette-Anne-Sophie d'Astoin (1826-1905). Louise Abbéma a parmi ses ascendants le comte de Narbonne, fils naturel de Louis XVModèle:Sfn.
Louise Abbéma, Loulou pour les intimes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, est née en 1853 plutôt qu'en 1858, par coquetterie ou erreur typographique la date de naissance de 1858 est reprise par l'ensemble des documents à son sujet<ref name="ActeNaissance1853"/>.
Louise Abbéma se forme auprès du peintre d'histoire Louis Devédeux (1820-1874)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis devient l'élève des artistes : Charles Chaplin (1825-1891), Jean-Jacques Henner (1829-1905) et Carolus-Duran (1837-1917). Dès l'âge de vingt-trois ans, elle accède à la notoriété grâce à un portrait de Sarah Bernhardt réalisé en 1875, puis en exécutant ceux, de l'artiste Jean-Jacques Henner, de l'entrepreneur et diplomate Ferdinand de Lesseps et de l'architecte de l'opéra Charles GarnierModèle:Sfn. Sarah Bernhardt Modèle:Incise a sculptée un buste en marbre de Louise Abbéma en 1878<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle fait partie des peintres officiels des fastes de la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République]] en démontrant sa grande maîtrise pour l'exécution des panneaux décoratifs à Paris, pour : l'Opéra-Comique, l'Hôtel de ville et les mairies des [[Mairie du 7e arrondissement de Paris|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:| }} }}]], [[Mairie du 10e arrondissement de Paris|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }}]] et [[Mairie du 20e arrondissement de Paris|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:| }} }}]] arrondissementsModèle:Sfn.
En 1881, elle reçoit une mention honorable au Salon des artistes français où elle expose régulièrement jusqu'en 1926.
Elle est membre de la délégation de femmes françaises artistes présentées à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago, regroupées dans le Woman's Building<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tout en exposant également au Fine-Arts Palace de Chicago.
Elle grave à la pointe-sèche des portraits, dont ceux de Sarah Bernhardt, Charles Garnier, Jean-Jacques Henner et Carolus-DuranModèle:Sfn.
Elle fournit des dessins pour plusieurs revues d'art et illustre La Mer de René Maizeroy.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle fréquente le salon de Madeleine Lemaire, où elle rencontre Robert de Montesquiou, qui consacre un poème satirique à cette rencontre, Abîme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De 1883 à 1908, elle a un atelier au no 47 rue Laffitte dans le Modèle:9e de ParisModèle:Sfn. Domicile dans lequel elle décède le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Louise Abbéma repose à Paris, au cimetière du Montparnasse, dans la Modèle:Nobr.
Distinctions
Œuvres
(Liste non exhaustive, classée par années de réalisation).
- Tableaux
- 1877 :
- Le déjeuner dans la serre, huile sur toile (Modèle:Dunité), au Musée des Beaux-Arts de Pau<ref group="O">Modèle:Base Joconde.</ref> ;
- Renée Delmas, ancien titre L'Hiver, huile sur toile (Modèle:Dunité), au musée des Beaux-Arts de Reims<ref group="O">Modèle:Base Joconde.</ref>,<ref group="Note">Portrait de l'actrice Renée Delmas au théâtre René de Pont-Jest. Elle est l'épouse de Lucien Guitry et mère de Sacha Guitry. Elle pose pour Louise Abbéma à plusieurs reprises.</ref>.
- 1880 : Portrait de Jeanne Samary, huile sur toile, au musée Carnavalet (Paris) ;
- 1882 : Les quatre Saisons, quatre huiles sur toile présentés au salon de 1882<ref group="O">« Les quatre saisons », notice sur Corpus étampois.</ref> ;
- 1887 : Portrait de Modèle:M., présenté au Salon de 1887<ref group="O">André Roussard, Modèle:Opcit</ref> ;
- 1889 : Falaise fleurie, huile sur toile présentée au Salon de la Société des artistes français de 1889<ref group="O">Modèle:Base Arcade.</ref> ;
- 1893 : Dans les fleurs, huile sur toile présentée au Salon de la Société des artistes français de 1893<ref group="O">Modèle:Base Arcade.</ref> ;
- 1894 : Matin d’avril, place de la Concorde, huile sur toile présentée au Salon de 1894Modèle:Refnec ;
- 1899 : Roses de Trianon, huile sur toile présentée au Salon de la Société des artistes français de 1899<ref group="O">Modèle:Base Arcade.</ref> ;
- 1902 : Panneau décoratif : allégorie du Printemps, huile sur toile (Modèle:Dunité), au musée d'Orsay (Paris)<ref group="O">Modèle:Lien web.</ref> ;
- 1902-1906 : Panneau décoratif : allégorie de l'Hiver, huile sur toile (Modèle:Dunité), au musée d'Orsay (Paris)<ref group="O">Modèle:Lien web.</ref> ;
- 1907 : Diane, huile sur toile présentée au Salon de la Société des artistes français de 1907<ref group="O">Modèle:Base Arcade.</ref> ;
- 1909 : Roses blanches, ou Roses trémières blanches, huile sur toile (Modèle:Dunité), au ministère de la Défense (Paris)<ref group="O">Modèle:Base Arcade.</ref> ;
- 1911-1912 : Portrait d'Anne de Bretagne, panneau peint, dans la grande salle de l'hôtel de ville de Redon (Ille-et-Vilaine)<ref group="O">Modèle:Base Arcade.</ref> ;
- 1916 : La victoire, huile sur toile<ref group="O">Modèle:Base Arcade.</ref> ;
- 1921 : Portrait de Sarah Bernhardt, huile sur toile (Modèle:Dunité), au musée d'Orsay (Paris)<ref group="O">Modèle:Lien web.</ref> ;
- Modèle:S.d. : Jeune femme dans un jardin ou Jeune femme à l'éventail, huile sur toile, au Musée des Beaux-Arts de Dijon<ref group="O">Modèle:Citation tweet.</ref>.
- Dessins et affiches
- 1885 : Modèle:Langue, dessin en pastel dans un modèle d'éventail (Modèle:Dunité), au Musée d'art de Zimmerli (New Brunswick, États-Unis)<ref group="O">Modèle:Lien web.</ref> ;
- 1903 : La Sorcière. Affiche pour le théâtre Sarah-Bernhardt, affiche en chromolithographie (Modèle:Dunité), au musée d'Orsay (Paris)<ref group="O">Modèle:Lien web.</ref> ;
- 1906 : Capucines, dessin en pastel, au musée national Adrien-Dubouché de Limoges<ref group="O">Modèle:Base Arcade.</ref>.
- Illustrations
- 1881 : Portraits de Jules Claretie, d'Alexandre Falguière et de Léo Delibes paru dans deux numéros des Croquis contemporains ;
- 1895 : Goûter au Pavillon d'Armenonville, chromolithographie, illustration pour la couverture du Le Figaro illustré de Modèle:Date-<ref group="O">Modèle:Lien web.</ref>.
- Sculptures
- 1875 : Sarah Bernhardt (1844-1923), médaillon en bronze (Modèle:Dunité), au musée d'Orsay (Paris)<ref group="O">Modèle:Base Joconde.</ref> ;
- Modèle:S.d. : Mains jointes de Sarah Bernhardt et Louise Abbéma, moulage en bronze (longueur Modèle:Unité) sur socle en marbre noir, avec signatures et cachet<ref name="MainsJointes"/>,<ref group="Note">Le moulage en bronze des mains jointes des deux femmes est exposé à l'Espace Cardin en 1976. En 1999, l'association lesbienne Janet & Co dépose une plainte pour vol de l'œuvre.</ref>.
Galerie
- Œuvres de Louise Abbéma
Réception critique
Dans son ouvrage critique L'art moderne, Joris-Karl Huysmans écrit à propos des panneaux des Quatre Saisons, exposés au Salon de 1882 : Modèle:Citation bloc
Distinctions
- Modèle:Déco Chevalière de la Légion d'honneur : Le Modèle:Date-, elle est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur et faite chevalière le Modèle:Date-Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hommage
En 2022, l'allée Louise-Abbéma est inaugurée dans le square Sarah-Bernhardt du [[20e arrondissement de Paris|Modèle:20e]] de Paris.
Notes et références
- Note
- Références
- Références des œuvres
(Sauf mentions contraires, les références sont issues des bases Arcade et Joconde du ministère français de la Culture). Modèle:Références
Voir aussi
Bibliographie
- Dictionnaire Bénézit.
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