Ménétreux-le-Pitois

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Ménétreux-le-Pitois est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Le village est situé au sommet du mont Réa, l'une des buttes entourant le site d'Alésia. Il est partagé en deux parties : Ménétreux « La Tuilerie » le long de la D 905 entre Les Laumes et Montbard, et Ménétreux « Le Village » le long de la D 119a entre Les Laumes et Éringes. Modèle:Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 21404.png
Carte de la commune de Ménétreux-le-Pitois et des proches communes.

Hydrographie

Urbanisme

Typologie

Ménétreux-le-Pitois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Venarey-les-Laumes, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (56,5 %), terres arables (26,1 %), forêts (10,1 %), zones urbanisées (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom Ménétreux vient du latin monasteriolum ou monasterellum, petit monastère. Le surnom de Pitois apparaît pour la première fois en 1377. Selon l’abbé Courtépée, les Pitois étaient seigneurs de Ménétreux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d’où le surnom accolé au nom du village.

Histoire

Antiquité

La butte sur laquelle est situé le village de Ménétreux-le-Pitois est occupée sans interruption depuis la Préhistoire. Des traces intéressantes de civilisation gallo-romaine ont été mises au jour, en particulier un temple dédié à Minerve, patronne des artisans.

En l'an 52 avant Jésus-Christ, lors du siège d'Alésia par Jules César, le mont Réa, seulement défendu par deux légions romaines, fut le théâtre de combats acharnés entre Gaulois et Romains.

Temps modernes

Le Modèle:Date, le village reçut son affranchissement sur ordre de Jacques de Jaucourt. Jusqu'à cette date les habitants étaient encore mainmortables vis-à-vis de leur seigneur.

Époque contemporaine

Ménétreux-le-Pitois fut envahi deux fois par les Allemands :

  • les 14 et Modèle:Date, deux colonnes allemandes stationnèrent dans le village avec de l'artillerie lourde et 400 chevaux ;
  • le Modèle:Date, 1400 soldats allemands campèrent environ trois semaines dans le village avec matériel et chevaux.

Enfants de Ménétreux-le-Pitois morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale

  • Charles BOILLET
  • Octave CARRION
  • Gabriel CHANCEAUX
  • Camille DAMBRUN
  • Julien GALLOIS
  • Marcel GARDIEN
  • Charles GUYOT (sergent major)
  • Pierre JANNIAUX (caporal)
  • Alfred MAILLARD
  • René MAILLARD
  • Maurice NARDEAU
  • René NICOLLE
  • Émile PACOT
  • Alfred TISSERAND
  • René REBOURG
  • Paul VOYE

Source : "Histoire de Ménétreux-le-Pitois" par Louis BAZIN (1922)

Enfants de Ménétreux-le-Pitois morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale

  • Albert BADAUT
  • Marc BOILLET
  • Lucien BONSON
  • Émile CHAUSSIVERT
  • Bernard CHEVALLIER
  • Marcel NICOLLE

Source : "Histoire de Ménétreux-le-Pitois" par Louis BAZIN (1922)

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu ! Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin Source : archives municipales sauf ! = "Histoire de Ménétreux-le-Pitois" par Louis BAZIN (1922)

Démographie

Les habitants de Ménétreux-le-Pitois sont appelés Ménétriers ou Ménétrières.

Modèle:Population de France/section

Économie

Modèle:...

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le village abrite un château initialement construit vers 1578 par Claude de la Trémouille-Bresche. Nommé « Chatelet-Maisonfort », le château fut en grande partie rasé (sauf une tour ronde et une tour carrée) et reconstruit par le baron Charles-Claude de Vichy à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Des bâtiments devant servir de ferme modèle furent ajoutés à grands frais en 1884 par M. Cuhaut. Vendue en 1930 à la Société du Métro de Paris, la propriété a longtemps servi de maison de repos et abrite actuellement une colonie de vacances pour les enfants des employés de la RATP, gérée par la fondation « Les Enfants du Métro », association loi de 1901 subventionnée par le comité d'entreprise.


L’église, dédiée à Saint-Valentin-de-Griselles, aurait été initialement bâtie en 888, puis souvent remaniée par la suite.

En 1788 M. Boudillet, prêtre de la paroisse de Ménétreux, lance des travaux de reconstruction du chœur de l’église, devenue trop exigüe en raison de l’accroissement de la population. Deux chapelles latérales sont ajoutées, celle du sud dédiée à la Sainte Vierge, celle du nord dédiée à Saint-Valentin-de-Griselles, martyr et patron de la paroisse. La nef n’est pas touchée. Les pierres de taille des fenêtres sont remplacées par des briques. Les travaux s’achèvent le Modèle:Date et seront complétés un peu plus tard par la construction d’une tribune.

D’importants travaux de réparation sont entrepris en 1891, 1892 et 1900.

En 1872 est inauguré l’autel de Saint-Valentin-de-Griselles et le Modèle:Date a lieu la bénédiction de l’autel de la Vierge.

En 1884, les murs de l'église sont rehaussés de 80 centimètres.

Le Modèle:Date est inauguré le chemin de croix.

Au fond de l’abside est érigé un autel de marbre blanc, éclairé par deux fenêtres romanes et couronné d’une voûte à arêtes vives, croisées en sautoir.

Le chœur est orné d’un Christ grandeur nature, nommé « Christ aux liens », et l’église abrite des statues du Sacré-Cœur, de saint Joseph, de saint François de Sales, de sainte Agathe et de sainte Anne.

En 1903, de nouveaux bancs sont installés.

Le Modèle:Date, une nouvelle cloche est bénie, refonte de la précédente qui datait de 1811 et pesait 390 kilos. Sortie des ateliers de M. Farnier, fondeur à Velars-sur-Ouche, et baptisée Renée-Virginie, elle pèse 406,5 kilos et donne le la naturel.


Vers 1850, une tuilerie est créée par M. Fénéon. Avec seulement huit ouvriers à sa création, en passant sous la coupe de l'Union des Entrepreneurs en 1935 elle comptera une centaine d'ouvriers. Très moderne, elle disposait de sa propre école de poterie. L'exportation des pièces se faisait essentiellement vers le Nord, par voie de chemin de fer ou par le canal. Les locaux, reconvertis en entrepôt de matériaux, furent détruits par un incendie en 1986 et il n'en reste pratiquement rien.


Selon l'arrêté préfectoral n° 2023/N3 du 3 février 2023, sont inscrits au titre des monuments historiques les objets suivants, conservés en l'église Saint-Valentin-de-Griselles :

  • Christ aux liens (statue polychrome du XVIe siècle)
  • Saint-Valentin-de-Griselles (statue en pierre d'Augustin Delaporte, Dijon 1872)
  • autel avec bas-relief représentant le martyre de Saint-Valentin-de-Griselles (en pierre, vers 1872)
  • lustre d'église en métal et verre (XIXe siècle)
  • Sainte-Apolline (statue en terre cuite, XIXe siècle)

Personnalités liées à la commune

  • Nicolas Bodevin (ca 1644-03.10.1724), prêtre suisse, curé de Ménétreux-le-Pitois, dont les armoiries étaient « d'azur à une pinte d'argent ».
  • Émile Chaussivert, maquisard du groupe Henri Bourgogne, torturé et exécuté le Modèle:Date- par l'armée allemande à Semur-en-Auxois.
  • Le chanoine Henri Jeanniaux, curé de Ménétreux-le-Pitois pendant 52 ans et célèbre herboriste. Né à Dijon le Modèle:Date-, il fut ordonné prêtre le Modèle:Date-, après des études au petit séminaire de Plombières-lès-Dijon. D'abord vicaire à Pagny-la-Ville et curé à Spoy, il fut nommé curé à Ménétreux-le-Pitois en 1908. Élevé à la dignité de chanoine honoraire en 1954, il donna sa démission de curé de Ménétreux en 1960. Il s'éteignit le Modèle:Date-. Parallèlement à son ministère, Henri Jeanniaux était l'un des derniers herboristes exerçant en France. Attiré par la botanique dès son entrée au petit séminaire, il y consacrait ses loisirs et suivait l'enseignement de l'abbé Fournier. Sur les conseils du docteur Raymond Petit de Molesmes dont l'épouse était originaire du village, il s'inscrivit en 1914 à l'examen d'herboriste auquel il fut reçu avec la mention bien. Revenu de la guerre, l'abbé Jeanniaux reprit ses activités en 1919, conseillant des plantes aux malades du pays. Pris peu au sérieux au début, ses excellents résultats lui amenèrent de nombreuses personnes de l'extérieur et sa renommée dépassa vite les limites de sa région. Ni médecin, ni guérisseur, ce prêtre ne faisait pas de miracle et se contentait d'utiliser les moyens mis par la nature à disposition des hommes. Il posait simplement des questions aux malades qui lui permettaient d'établir un diagnostic et de prescrire une décoction ou un vin obtenu par macération de plantes qu'il connaissait particulièrement bien. Il récoltait les plantes dans les bois et friches de la région, mais se fournissait également en plantes exotiques issues de pays lointains, la Chine et le Brésil notamment. L'abbé Jeanniaux disposait de plus de 200 plantes médicinales qui servaient chaque jour à soigner ou soulager.
  • Nicolas Perrot (1644-1717), explorateur, diplomate et commerçant en Nouvelle-France.

Héraldique

Fichier:Blason de la ville de Ménétreux-le-Pitois (Côte-d'Or).svg
Blason de Ménétreux-le-Pitois De gueules à trois bandes d'or, à deux bars d'argent au chef cousu d'azur à la croix ancrée d'or.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail