Mérindol
Modèle:Voir homonyme Modèle:Infobox Commune de France
Mérindol est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le village, localisé au sud du massif du Luberon, domine légèrement la plaine de la Durance, frontière entre Vaucluse et Bouches-du-Rhône. Cette plaine a permis à la commune de développer une agriculture, agriculture aujourd'hui relativement importante pour son économie. Son histoire, comme celle de plusieurs autres villages du Luberon, fut marquée par les guerres de religion.
Ses habitants sont appelés les Mérindolins ou Mérindolais<ref name="RB266">Robert Bailly, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>.
Fichier:Merindol 1 by JM Rosier.jpg
Géographie
Communes limitrophes
Accès
La route départementale 973 pour le voyageur qui viendra d'Avignon ou de Cavaillon et qui se rendra vers les Alpes, traverse la commune sur un axe ouest-est.
L'accès à l'autoroute A7 à Sénas est distant de Modèle:Unité et permet de se rendre à Marseille au sud ou Lyon et Paris au nord.
La gare SNCF à Avignon TGV est distante de Modèle:Unité<ref>Distance sur Mappy</ref>.
L'aéroport d'Avignon est à Modèle:Unité et l'Aéroport de Marseille à Modèle:Unité.
Relief et géologie
La commune de Mérindol est à cheval entre la plaine alluviale de la Durance au sud de la commune et le relief du Petit Luberon au nord. L'altitude de la commune passe de Modèle:Unité à Modèle:Unité d'altitude au nord de Mérindol, sur le relief calcaire du Luberon<ref>D'après les cartes IGN</ref>.
Les risques naturels et technologiques
En France, les communes doivent informer les habitants des risques naturels et technologiques auxquels ils sont exposés. Pour cela il existe un document officiel, le Document d'information communal sur les risques majeurs (D.I.C.R.I.M) car toutes les communes ne sont pas épargnées par les risques majeurs. La commune de Mérindol a réalisé ce document en Modèle:Date-. Ainsi, Mérindol est exposée à sept risques majeurs dont :
- 5 risques naturels : inondation, séisme, incendie de forêt, mouvement de terrain, aléas météorologiques<ref>par Hebert.m cofondateur du D.I.C.R.I.M</ref> ;
- 2 risques technologiques : transport de matières dangereuses, rupture de barrage<ref>Ce D.I.C.R.I.M ainsi que ceux des autres communes françaises sont consultables gratuitement sur la base de données officielle http://www.bd-dicrim.fr/uploads/84074-merindol-2814.pdf</ref>.
Hydrographie
La commune est limitée au sud par la Durance<ref name="RB266"/>. Celle-ci a joué un rôle important dans le développement de la commune, notamment pour ce qui touche l'irrigation des cultures.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments<ref>Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48</ref>.
Catastrophes naturelles passées sur la commune<ref>Informations fournies par prim.net.</ref>
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : inondations et coulées de boue.
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : inondations et coulées de boue.
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : inondations et coulées de boue.
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : inondations et coulées de boue.
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : inondations et coulées de boue.
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : inondations, coulées de boue et glissements de terrain.
- Du Modèle:Date- au Modèle:Date- : tempête.
Climat
La commune est située dans la zone d'influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral.
Urbanisme
Typologie
Mérindol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Mérindol, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), forêts (23,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,6 %), zones urbanisées (2,4 %), terres arables (1,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,3 %), prairies (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La graphie Merindol et Merindolio est attestée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Histoire
Préhistoire
Une première présence humaine est attestée par de l'outillage et des vestiges datés de l'âge du bronze et de l'âge du fer<ref name="RB266"/>.
Antiquité
La colonisation romaine fut importante. Un vicus a été découvert et fouillé au hameau des Borrys, près de Puget-sur-Durance. Outre ses ruines d'habitations ont été mis au jour des mosaïques, un autel dédié aux Nymphes Éternelles et des tombes à incinération<ref name="RB266"/>.
Mais le vestige majeur reste la présence d'un important établissement thermal (Modèle:Unité de long), précédé d'un péristyle (Modèle:Unité de large) qui contenait sept baignoires individuelles, des salles de cultures physiques et un système d'air chaud alimenté par un foyer<ref name="RB266"/>.
Moyen Âge
Le premier seigneur connu est Guy, vicomte de Cavaillon. Ce fut lui qui, en 1225, accorda aux moines de l'abbaye de Silvacane le droit de pâture sur son fief<ref name="RB266"/>. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1240<ref>Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Puis, en 1248, Mérindol devint possession directe du comte de Provence<ref name="RB266"/>. En 1257, celui-ci transigea avec les évêques de Marseille et de Cavaillon. Le premier obtint ce village et ses dépens en fief, le second en garda le spirituel<ref name="RB267">Robert Bailly, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Guillaume de Podio était seigneur de Mérindol ; en 1300, il vendit cette terre à Bertrand de Baux, prince d'Orange<ref>Pithon-Curt, Histoire, t.III, Modèle:P..</ref>.
En 1393, Mérindol est assiégée et prise par les troupes pontificales, puis entièrement détruite<ref>Germain Butaud, « Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }}-début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) », in Christian Desplat, Les villageois face à la guerre : XIVe-XVIIIe siècle, Actes des XXIIe Journées internationales d’histoire de l’abbaye de Flaran, 8, 9, 10 septembre 2000, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2002, Modèle:ISBN, Modèle:P.60.</ref>, bien que cette destruction soit parfois mise au crédit de Gantonnet d'Abzac, vicaire général en Provence de Raymond de Turenne. Il va rester déshabité pendant plus d'un siècle<ref name="RB267"/>.
Renaissance
Cet abandon, au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, entraîna la disparition du bac au profit de celui de Sénas<ref>Catherine Lonchambon, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>. Le village fut repeuplé, grâce à un acte d'habitation passé en 1504, par Ogier d'Anglure, évêque de Marseille, avec des vaudois, dissidents de l’Église catholique<ref name="JC221">Jules Courtet, Modèle:Op. cit., Modèle:P..</ref>. Mérindol est l'un des quarante villages, de part et d'autre du Luberon<ref>"Guide historique du Luberon vaudois", par Gabriel Audisio, page 17, Éditions du Parc naturel régional du Luberon mars 2002</ref> dans lesquelles s'installent au moins 1400 familles de vaudois des Alpes, soit environ Modèle:Nombre, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux tiers de ces futurs vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520.
En 1530, le dominicain Jean de Roma dirige une campagne de lutte contre les hérétiques : les pillages et meurtres se succèdent, jusqu’à l’intervention du roi, alerté par la tournure des événements (l’Inquisiteur s’enrichissant des pillages)<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>.
Modèle:Article détaillé En 1540 à nouveau, un juge d’Apt fait arrêter et brûler un meunier protestant de Mérindol (et confisque à son profit son moulin, importante richesse à l’époque). Les vaudois de Mérindol se révoltent, et volent les troupeaux de moutons de la région. Cela entraîne des condamnations, et notamment l’édit de Mérindol (Modèle:Date), qui condamne 19 habitants au bûcher, et le village à être rasé. Après plusieurs ambassades du village, grâces et délais accordés par le roi pour qu’ils abjurent leur hérésie, la grâce est refusée le Modèle:Date. Le village est entièrement brûlé le Modèle:Date, et les habitants qui sont capturés, vaudois convertis au calvinisme, massacrés<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>.
C’est à Mérindol encore que, le Modèle:Date, au tout début des guerres de religion, Paulon de Mauvans rallie les soixante églises protestantes de Provence à la conjuration d'Amboise : deux mille hommes sont promis au parti huguenot<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>. Mérindol est l’une des deux places de sûreté, avec Forcalquier, accordées par l’édit de Saint-Germain aux protestants de Provence<ref>Jean-Yves Royer, Forcalquier, auto-édition, 1986, Modèle:P..</ref>.
Période moderne
Le Modèle:Date fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Période contemporaine
La Résistance, la libération
Le Modèle:Date, quatre gendarmes, sur les six qui avaient rejoint le maquis, sont fusillés par l'occupant allemand. Une stèle de trois mètres de haut a été dressée sur le lieu de leur exécution dans le bois de pins qui limite le chemin du Bac<ref name="RB267"/>. Cette colonne SS légère qui remontait en camion vers Pertuis a aussi fait deux morts au hasard du trajet à La roquette et à l'entrée de Lauris <ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
Lors de la libération, les allemands ont laissé du matériel sur place faute d'essence, mais ont fait main basse sur des vivres et des vélos.
Des représailles et des règlements de compte ont été menées aussi conduisant, par exemple, aux meurtres de la maison forestière de la Font de l'Orme où la mère et la fille de 16 ans ont été tuées, le père grièvement blessé pour des soupçons non étayés<ref name=":0" />.
Le chemin du souvenir
En 1977, trois associations (les associations vaudoises d'Allemagne, de France et d'Italie) décident de créer un chemin du souvenir qui voit le jour en 1977. Une pancarte signale que l'inauguration du chemin s'est faite avec des représentants catholiques.
Ce chemin est devenu aride à partir de l'incendie du mois d'août 1980. En haut du chemin demeurent quelques vestiges du temple protestant.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Conseil municipal
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Écologie et recyclage
Depuis maintenant (deux ans) Mérindol dispose d'un système de recyclage des déchets de type (couleur jaune) comme le carton, l'aluminium, le papier, le plastique... En distribuant des sacs spéciaux pour récolter ces déchets. Il y a aussi de nombreux conteneurs spécialisés dans le recyclage du verre.
La commune possède une déchèterie située à côté de la caserne des pompiers sur la route départementale 973.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 10,82 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 14,20 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 41,64 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 20,97 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Jumelages
Modèle:Jumelage, commune de 4 915 habitants dans l'arrondissement d'Enz dans le Bade-Wurtemberg.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune possède une crèche, une école maternelle et primaire publique<ref>Enseignement publique primaire en Vaucluse</ref>, les élèves sont ensuite affectés au collège Clovis-Hugues à Cavaillon<ref>Carte scolaire du Vaucluse</ref>, puis vers le lycée Ismaël-Dauphin à Cavaillon.
Sports
On trouve sur la commune un terrain de football, plusieurs terrains de tennis et un boulodrome en plein air.
Santé
La commune dispose de deux médecins, d'une pharmacie, d'un kiné, d'un dentiste et d'une infirmière
Les deux hôpitaux les plus proches sont le centre hospitalier de Cavaillon (Modèle:Unité) et celui de Salon-de-Provence (Modèle:Unité)
Cultes
- Église paroissiale Sainte-Anne, Monument historique classé<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Le temple de l'église réformée, à la suite du rétablissement de la liberté de culte, est l’un des premiers, avec celui de Lourmarin, à avoir été reconstruit en 1808.
-
Temple de Mérindol.
-
Façade de l'église Saint-Anne.
-
Nef de l'église Sainte-Anne.
Économie
Agriculture
La commune produit des vins AOC côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues<ref>Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.</ref>
Tourisme
Comme pour l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel, qui s'appuie sur le riche patrimoine des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert, qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs<ref>Voir Massif du Luberon</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments classés :
- Église paroissiale Sainte-Anne (milieu Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) (cadastre AH 146) : inscription par arrêté du Modèle:Date.
- Pont suspendu franchissant la Durance (ancien) et maison du gardien (également sur commune de Mallemort, dans les Bouches-du-Rhône) (cadastre A 60) : inscription par arrêté du Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Vieux château, site archéologique (Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), vestiges découverts et à découvrir composant le castrum du Vieux Mérindol (cadastre A 47, AE 45, 46) : inscription par arrêté du Modèle:Date.
Autres monuments :
- Beffroi avec horloge publique (seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).
- Église de Mérindol.
Festivités / Manifestations
Chaque année depuis 1999, le village de Mérindol accueille le Salon des éco-énergies<ref>Site officiel du Salon</ref>. Ce salon, qui est la plus grande manifestation de Mérindol, s'installe sur le village fin septembre pour la durée d'un weekend.
Personnalités liées à la commune
- André Meynard (1508-Modèle:Date), né et mort à Mérindol. Un des plus grands capitaines vaudois puis protestants de la Provence. Il s'illustra lors des combats de Cabrières-d'Avignon, de Lacoste, de Murs, de Joucas, de Pertuis ainsi qu'au siège de Ménerbes<ref name="JC221"/>.
- Henri Célérier (1910-1944), gendarme et résistant français, est mort fusillé à Mérindol.
- Roger Giraud (1909-1944), résistant français, héros de la bataille de Meximieux durant laquelle il est tué, est né dans la commune.
Mérindol au cinéma
1941 : Après l'orage de Pierre-Jean Ducis avec René Dary, Jules Berry<ref>Cinéluberon-Apt</ref>.
1956 : L'Eau vive de François Villiers avec Charles Blavette, Pascale Audret, Andrée Debar, Henri Arius, Milly Mathis. Film tourné également à Cavaillon.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Vaudois du Luberon
- César Malan
- Liste des communes de Vaucluse
- Parc naturel régional du Luberon
- Doradille de Pétrarque