Môle (poisson)

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La môle ou poisson-lune (Mola mola) est une espèce de poissons de la famille des Molidae. Sa masse dépasse communément la tonne<ref name="OceanSunfishLifeHistory" /> et peut atteindre Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>, ce qui en fait le plus lourd de tous les poissons osseux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. On la trouve dans les eaux tropicales et tempérées tout autour du monde. C'est un animal à la tête proéminente, sans queue et latéralement aplati. Nageoires dorsale et anale comprises, une môle peut être aussi haute que longue.

La môle se nourrit principalement de méduses qu'elle consomme en grandes quantités en raison de leur faible valeur nutritionnelle. Une ponte peut compter jusqu'à Modèle:Nombre d'œufs : plus que n'importe quel autre vertébré connu. Le fretin de môle ressemble à un petit poisson-hérisson. Il possède de grandes nageoires pectorales et caudale. Son corps est recouvert d'épines qui disparaissent à l'âge adulte.

Les môles adultes ont peu de prédateurs, si ce n'est les lions de mer, les orques ou les requins. L'homme, dans certaines parties du monde, la considère comme un mets délicat comme au Japon ou à Taïwan mais la commercialisation de sa chair est interdite dans l'Union européenne. Elle se retrouve fréquemment, par accident, prise dans des filets. Il lui arrive aussi de consommer par erreur des déchets flottants, comme des gobelets, des sacs ou des ballons en plastique, qui peuvent entraîner sa mort.

Membre de l'ordre des Tetraodontiformes qui comprend les Tetraodontidae, les Diodontidae et les Monacanthidae, la môle partage nombre de traits communs aux membres de ces familles. Elle fut même classée comme Tetraodon mola, une espèce du genre Tetraodon de la famille des Tetraodontidae. Finalement, la môle a été classée avec la Mola ramsayi dans un genre propre — Mola — dont elle est l'espèce type.

Description

Morphologie générale

Fichier:Mola mola skeleton.jpg
Squelette d'une Môle.
Fichier:Mondfisch Ozenarium Lissabon 20090228.ogv
Môle, Oceanário de Lisbonne, 2009.

La môle ressemble à une tête de gros poisson sans queue. La forme de sa nageoire caudale lui donne son allure assez particulière. C'est un poisson plat dans la largeur, ovoïde vu de face. Les nageoires pectorales sont petites par rapport aux nageoires dorsale et anale. La longueur de ces dernières peut presque doubler la hauteur de la môle. Le plus grand spécimen connu mesure Modèle:Nombre de hauteur<ref name="NZHeraldVisitor">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang » de Juliet Rowan, 24 novembre 2006, The New Zealand Herald.</ref>.

La môle a une longueur moyenne de Modèle:Nombre et une masse moyenne de Modèle:Unité<ref name="OceanSunfishLifeHistory">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tierney Thys, « Modèle:Lang », OceanSunfish.org.</ref>. En décembre 2021, devant Horta, aux Açores, un spécimen de Modèle:Nombre de diamètre<ref name="NZHeraldVisitor"/> et pesant Modèle:Unité<ref name="fishbase">Modèle:En+fr Référence FishBase : Modèle:Trim espèce Mola mola (Linnaeus, 1758) (Modèle:Trim + traduction) (Modèle:Trim + noms vernaculaires 1 Modèle:Trim & 2)Modèle:Consulté le.</ref>,<ref name=":0" /> a été pêché<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La colonne vertébrale de la môle contient peu de vertèbres et est plus courte que celle d'autres poissons du fait de la forme de son corps<ref name="LargePelagicsLifeHistory">Modèle:Lien archive.</ref>. La moelle épinière d'une môle fait en moyenne Modèle:Nombre de long pour un diamètre de Modèle:Nombre<ref name="OnlineFieldGuide">Modèle:Lien archive.</ref>. Bien qu'elle appartienne à la lignée des Osteichthyes, poissons osseux, son squelette contient une part importante de tissus cartilagineux, plus légers que de vrais os, qui lui permettent d'atteindre cette grande taille<ref name="LargePelagicsLifeHistory" />,<ref name="HistoryMag">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Adam Summers, « Modèle:Lang » Modèle:Lang, 2007.</ref>Modèle:Référence incomplète. Sa croissance ne s'arrête jamais : plus elle mange, plus elle grandit.

La môle n'a pas de vessie natatoire<ref name="LargePelagicsLifeHistory"/>. Certaines sources indiquent que les organes internes de l'animal contiennent une concentration de neurotoxine et tétrodotoxine comme les organes d'autres Tetraodontiformes toxiques comme le fugu, par exemple<ref name="fishbase"/>. D'autres contestent néanmoins cela<ref name="OceanSunfishResearch">Modèle:Lien web.</ref>.

Nageoires

Fichier:MolaMolaDorsalFin.jpg
Dépassant de la surface, la nageoire dorsale de la môle lui vaut parfois d'être prise pour un requin.

Au long de son évolution, la nageoire caudale de la môle a disparu pour être remplacée par une pseudo-queue appelée clavus. Cette structure est formée à la convergence entre les nageoires dorsale et anale<ref name="StrangeTail">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang », Modèle:Lang.</ref>,<ref name="Leis'Conundrum">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang. Modèle:Lang Modèle:Lang (Teleostei, Tetraodontiformes, Molidae) » de G. David Johnson et Ralf Britz, octobre 2005, Modèle:Lang, volume 266, pages 11-21Modèle:ISSN. Citation : Modèle:Citation étrangère</ref>. Sans une véritable queue pour permettre une poussée vers l'avant et avec seulement des petites nageoires pectorales, la môle utilise ses longues et minces nageoires dorsale et anale pour la propulsion en les faisant bouger d'un côté à l'autre<ref name="OnlineFieldGuide"/>.

La môle nage souvent près de la surface où sa nageoire dorsale protubérante la fait ressembler à un requin<ref name="NationalGeo">Modèle:Lien web.</ref>. Il est néanmoins possible de la différencier des requins, en observant le sillage créé par sa nageoire dorsale à la surface. Les requins, comme la plupart des poissons, nagent en bougeant leur queue d'un côté à l'autre alors que leur nageoire dorsale avance sur une ligne droite. Les môles, quant à elles, font bouger leurs nageoires dorsale et anale, ce qui donne un mouvement de godille caractéristique. Le mouvement de la nageoire dorsale à la surface permet donc d'identifier la môle<ref name="UnderwaterPioneer">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang » dans Modèle:Lang, de David C. Powell, 2001, Modèle:P.270-275, Modèle:LangModèle:ISBN.</ref>.

Peau

Fichier:Mole commune.jpg
Môle commune.

La couleur de la môle adulte varie entre gris argenté et blanc, avec une large palette de peaux tachetées, des taches parfois concentrées dans une région spécifique<ref name="OceanSunfishLifeHistory"/>. La coloration est souvent plus sombre sur la surface dorsale, s'éclaircissant vers la zone ventrale, ce qui forme un camouflage en ombre inversée. La môle a la capacité de faire varier la couleur de sa peau du clair au sombre, notamment en cas d'attaque d'un prédateur<ref name="OceanSunfishLifeHistory"/>. La peau, qui contient beaucoup de collagène réticulé, peut être d'une épaisseur allant jusqu'à Modèle:Nombre sur la surface ventrale et elle est couverte de pointes et d'une couche de mucus au lieu d'écailles. La peau sur le clavus est plus douce que celle sur le corps, qui peut être aussi rugueuse que du papier de verre<ref name="LargePelagicsLifeHistory"/>.

Plus de Modèle:Nombre de parasites peuvent vivre sur et sous la peau de la môle, ce qui lui fait rechercher le soulagement par bien des manières<ref name="OceanSunfishLifeHistory"/>,<ref name="Stranding">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang » de M. McGrouther, novembre 2004, Modèle:Lang.</ref>. Dans les régions tempérées, elle passe par les champs de laminaires qui hébergent des poissons nettoyeurs et d'autres poissons qui retirent les parasites de sa peau. Dans les régions tropicales, la môle sollicite les poissons nettoyeurs des récifs. En exposant ses flancs à la surface, la môle permet aussi aux oiseaux marins de se nourrir des parasites de sa peau. Il a été rapporté que les môles pouvaient faire des sauts de plus de Modèle:Nombre au-dessus de la surface de l'eau à la manière des baleines, ce qui serait également un effort pour déloger les parasites de son corps<ref name="NationalGeo"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Alimentation

Comme la tortue luth, la môle s'alimente principalement de méduses : en utilisant des modèles bioénergétiques, il est estimé qu'un individu moyen de Modèle:Unité ingère Modèle:Unité de méduses tous les jours pour couvrir ses besoins en énergie, la méduse étant peu calorique<ref name="Grémillet"/>. Elle consomme aussi des Salpidae, des cténophores, du zooplancton, des calmars, des crustacés, des petits poissons, des alevins et des zostères<ref name="OnlineFieldGuide"/>. Cette alimentation étant pauvre en nutriments, la môle doit en consommer en grandes quantités<ref name="UnderwaterPioneer"/>. Elle trouve sa nourriture à des niveaux très variés, de la surface aux eaux profondes et occasionnellement au niveau des fonds océaniques dans certaines zones<ref name="OceanSunfishLifeHistory"/>.

La môle peut avaler et cracher des jets d'eau par sa petite bouche pour désorienter les proies au corps mou<ref name="OnlineFieldGuide"/>. Ses dents sont disposées dans une structure ressemblant à un bec, ce qui lui permet de casser les organismes plus solides<ref name="fishbase"/>. En plus de cela, des dents pharyngiennes, situées dans la gorge, déchiquètent la nourriture en petits morceaux avant de la faire passer dans l'estomac<ref name="OnlineFieldGuide"/>.

Fichier:Molalavdj.jpg
Fretin de môle recouvert de pointes appelées à disparaître au cours de son développement.

Cycle de vie

La môle peut vivre jusqu'à dix ans en captivité mais son espérance de vie à l'état sauvage n'a pas encore été déterminée<ref name="NationalGeo"/>. Sa vitesse de croissance est aussi inconnue. Néanmoins, on sait, grâce à l'observation de jeunes spécimens de l'aquarium de la baie de Monterey, qu'elle peut passer de 26 à Modèle:Nombre pour une taille de Modèle:Nombre en quinze mois<ref name="UnderwaterPioneer"/>.

La forme plate et la peau épaisse d'un spécimen adulte dissuadent de nombreux petits prédateurs mais les plus jeunes spécimens sont vulnérables aux attaques du thon rouge et du mahi-mahi. Les adultes sont consommés par les lions de mer, les orques et les requins<ref name="LargePelagicsLifeHistory"/>. Ils déchirent leurs nageoires et ballotent leur corps. Ils les abandonnent parfois agonisantes<ref name="OceanSunfishLifeHistory"/>. Leurs cadavres peuvent être consommés par les étoiles de mer Asterina miniata<ref name="OceanSunfishLifeHistory"/>.

Les pratiques d'accouplement de la môle sont mal connues mais on pense qu'il y a des frayères dans l'Atlantique nord, l'Atlantique sud, le Pacifique nord, le Pacifique sud et l'océan Indien<ref name="LargePelagicsLifeHistory"/>. Les femelles peuvent produire Modèle:Nombre d'œufs par ponte, plus que n'importe quel autre vertébré<ref name="OceanSunfishLifeHistory"/>. Les œufs de môles sont libérés dans l'eau et fécondés à l'extérieur par le sperme<ref name="AustMuseumLarvae">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} M. McGrouther, « Modèle:Lang », juin 2006, Modèle:Lang.</ref>.

Les larves de môles mesurent Modèle:Nombre. Elles grandissent pour devenir du fretin et atteindront leurs proportions adultes en multipliant par des milliers leur taille originelle<ref name="OnlineFieldGuide"/>. Le fretin de môle a de larges nageoires pectorales, une nageoire caudale et un corps entouré d'épines qui disparaissent lors de la croissance et qui font alors ressembler la môle à des petits poisson-hérissons<ref name="AustMuseumLarvae"/>,<ref name="FOGMMola">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang », Modèle:Lang.</ref>. Afin de se protéger, les jeunes môles vivent en banc, instinct grégaire qu'elles perdent en grandissant<ref name="SwimWithSunfish">Modèle:Lien web.</ref>.

Répartition

Fichier:Mola mola.svg
Zone de répartition de la môle.
Fichier:SurfacedMolaMola.jpg
Môle au soleil, près de la surface.

Les môles naissent dans les eaux tempérées et tropicales de chaque océan du monde<ref name="LargePelagicsLifeHistory"/>. Le génotype de la môle varie beaucoup entre les spécimens de l'Atlantique et du Pacifique mais les différences génétiques entre les spécimens de l'hémisphère nord et l'hémisphère sud sont minimes<ref name="TrackingSunfish">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang » de Tierney Thys, 30 novembre 2003, OceanSunfish.org.</ref>.

Les môles vivent dans la zone pélagique et nagent à des profondeurs allant jusqu'à Modèle:Nombre. À l'inverse de la perception générale qui suggère que la môle passe la plupart de son temps à la surface de l'eau (parce que c'est là que les humains l'aperçoivent), les recherches suggèrent que les môles adultes passent en réalité la plus grande partie de leur vie là où abondent leurs proies, dans la zone photique épipélagique et mésopélagique, à des profondeurs allant de 2 à Modèle:Nombre de profondeur<ref name="LargePelagicsPreliminary">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang Modèle:Lien archive », janvier 2006, Modèle:Lang.</ref>.

Les môles restent généralement dans des eaux chaudes de plus de Modèle:Température<ref name="LargePelagicsPreliminary"/>. Un séjour prolongé dans des eaux dont la température est inférieure à Modèle:Température peut désorienter l'animal et causer sa mort<ref name="UnderwaterPioneer"/>. Des chercheurs ont émis une théorie selon laquelle la tendance de la môle à exposer son plus large côté au soleil en surface agirait comme une sorte de rechargement thermique qui lui permettrait ensuite de descendre dans les eaux profondes et froides<ref name="TrackingSunfish"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. La présence de la môle a été rapportée dans des eaux plus froides au large de l'Angleterre, en dehors de sa zone de répartition habituelle, ce qui a été interprété par certains comme un signe du réchauffement des eaux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang » de Mark Oliver, 25 juillet 2006, Modèle:Lang.</ref>.

Étymologie et dénomination

Fichier:Mola mola face profile.jpg
Face et profil d'une Môle.

La plupart des noms de la môle se rapportent à sa forme particulière.

Le terme « môle » dérive probablement du latin Modèle:Lang qui désigne une « meule » ou une grosse pierre<ref>Modèle:CNRTL.</ref>. Modèle:Réfnec.

Modèle:Réfnec.

Taxinomie

La môle a plusieurs noms binomiaux obsolètes et synonymes et était originellement classée dans le genre des Tetraodon en tant que Tetraodon mola<ref name="CatalogOfFishes">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AnnotatedChecklist">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Paolo Parenti, « Modèle:Lang Modèle:Pdf », septembre 2003, Modèle:Lang (journal électronique), no 18, Modèle:PageModèle:ISSN.</ref>. Désormais, elle possède son propre genre, Mola, qui concerne deux espèces : Mola mola (la môle) et Mola ramsayi<ref name="EvolutionSunfishPaper">Modèle:Article.</ref>. Modèle:Réfnec.

Menaces

Malgré leur taille, les môles ne présentent aucun danger pour l'être humain. On en trouve communément sur certains sites de plongée fréquentés où elles s'habituent à la présence des plongeurs<ref name="fishbase"/>. En fait, la môle est plus une menace pour les plaisanciers que pour les nageurs ; sa taille et son poids peuvent lui faire causer des dégâts significatifs lors de collisions avec des bateaux de plaisance ou avec des hélices de bateaux de grande taille<ref name="BoatAlarm">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien archive.</ref>.

Les môles sont fréquemment prises au piège dans des filets de pêche. Elles représentent même 30 % du total des prises lors de la pêche au filet de traine de l'espadon en Californie<ref name="OnlineFieldGuide"/>. Ce pourcentage monte entre 71 % et 90 % pour la pêche de l'espadon en Méditerranée<ref name="OceanSunfishResearch"/>,<ref name="SwimWithSunfish"/>. La pêche à la môle n'est règlementée nulle part dans le monde. Dans certains endroits, les pêcheurs leur coupent les nageoires car ils les considèrent comme des voleurs de prises potentielles, ce qui entraîne leur mort<ref name="MolaFishery">Modèle:Lien archive.</ref>.

Les môles sont également menacées par les déchets flottants tels que les sacs plastiques, qui ressemblent aux méduses, leur aliment principal. Avalés par mégarde, les sacs plastiques peuvent étouffer les môles ou remplir leur estomac jusqu'à les faire mourir de faim<ref name="NationalGeo"/>.

Des recherches récentes révèlent une diminution de la population mondiale de môles, vraisemblablement causée par un nombre trop élevé de prises liées à la pêche<ref name="LargePelagicsLifeHistory"/>.

La môle et l'Homme

La môle dans la culture

Fichier:Mola mola Ainu artwork.png
Môle représentée par l'art traditionnel aïnou.
Fichier:Page 127 illustration, The Water Babies.png
Le poisson-lune du conte de Charles Kingsley (1863), The Water-Babies, A Fairy Tale for a Land Baby (p. 127).

Modèle:Réfnéc

Consommation

Fichier:Mola mola ocean sunfish Monterey Bay Aquarium 2.jpg
Tailles comparées de la môle et de l'être humain à l'Aquarium de la baie de Monterey.
Fichier:Enormous Sunfish.jpg
Môle pêchée en 1910, d'une masse estimée à une tonne et demi.
Fichier:SunfishDish1 2.jpg
Plat à base de chair de môle.

Toutes les parties de la môle sont comestibles, des nageoires aux organes internes<ref name="OceanSunfishResearch"/>. Certaines parties sont d'ailleurs utilisées en médecine traditionnelle chinoise<ref name="fishbase"/>. La chair de môle est un mets apprécié dans certaines régions, les plus grands marchés étant Taïwan et le Japon. La vente de sa viande est cependant interdite dans l'Union européenne notamment pour des questions d'hygiène<ref name="BannedinEEC">Directive 91/493/CEE du Conseil, du 22 juillet 1991, fixant les règles sanitaires régissant la production et la mise sur le marché des produits de la pêche », 22 juillet 1991, Journal officiel de l'Union européenne. « Article 5 : La mise sur le marché des produits indiqués ci-après est interdite : poissons vénéneux des familles suivantes : Tetraodontidae, Molidae, Diodontidae, Canthigasteridae, (...) »</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf « Regulation (EC) No 853/2004 laying down specific hygiene rules for food of animal origin », 29 avril 2004, Journal officiel de l'Union européenne Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Études et mises en captivité

De nombreux aspects de la biologie de la môle restent mal compris et des recherches sont faites pour étudier l'animal, notamment des campagnes de recensement grâce à des prises de vue aériennes<ref name="LargePelagicsResearch">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang », Modèle:Lang.</ref>, des campagnes de surveillance par images satellite<ref name="OceanSunfishResearch"/>,<ref name="LargePelagicsResearch"/>, l'analyse génétique des tissus<ref name="OceanSunfishResearch"/> ou encore la collecte de données d'observation effectuées par des amateurs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang », Modèle:Lang.</ref>.

Les suivis aériens de la mégafaune marine montrent que cette espèce ne fréquente que les endroits où les méduses pullulent, faisant du môle un bioindicateur d'abondance des méduses<ref name="Grémillet">Modèle:Article.</ref>.

Les môles ne sont pas très présentes dans les expositions en aquariums, en raison de leur taille et des soins particuliers qu'elles requièrent. Cependant, certains aquariums japonais en présentent<ref name="UnderwaterPioneer"/>. L'aquarium Kaiyukan d'Osaka présente quelques môles qui sont une attraction aussi populaire que le requin baleine<ref name="OsakaAquarium">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang », site officiel de l'Aquarium Kaiyukan.</ref>. L'aquarium de Barcelone, l'Oceanogràfic de Valence et le bassin principal du Pavillon des Océans à Lisbonne présentent aussi des môles<ref name="OceanarioLisbon">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang », site officiel du Pavillon des Océans.</ref>.

La première môle en aquarium des États-Unis est arrivée en Modèle:Date à l'aquarium de la baie de Monterey<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Modèle:Lang Modèle:Lien archive », site officiel de l'Aquarium de la baie de Monterey.</ref>. Comme il s'agissait de la première captivité de si grande ampleur à l'époque, l'équipe de l'aquarium fut contrainte d'innover en créant ses propres méthodes de capture, d'alimentation et de contrôle des parasites. En 1998, l'aquarium parvint à conserver un spécimen pendant plus d'un an avant de le relâcher, car son poids avait été multiplié par quatorze<ref name="UnderwaterPioneer"/>. Des môles sont désormais présentes en permanence au sein de l'exposition d'Outer Bay<ref name="OnlineFieldGuide"/>.

Il est important pour les aquariums de mettre en place des méthodes de prévention afin que les môles ne percutent pas les parois de leurs bassins<ref name="OsakaAquarium"/>. Dans de petits aquariums, on peut par exemple placer un rideau de vinyle pour arrondir artificiellement les parois. Il faut, sinon, de grands bassins afin que l'espace soit suffisant pour permettre à la môle de faire de larges cercles<ref name="UnderwaterPioneer"/>. Le bassin doit être aussi suffisamment profond pour lui permettre de se mouvoir, étant donné qu'elle est aussi longue que haute (jusqu'à Modèle:Nombre)<ref name="NZHeraldVisitor"/>. La môle peut être nourrie depuis une perche ou à la main<ref name="UnderwaterPioneer"/>.

Annexes

Modèle:Autres projets

Article connexe

Références taxinomiques

Liens externes

Modèle:Liens

Bibliographie

Vidéographie

Radiographie

Références

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