M83 (galaxie)

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M83 (NGC 5236) est une galaxie spirale intermédiaire relativement rapprochée et située dans la constellation de l'Hydre. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de Modèle:Unité, ce qui correspond à une distance de Hubble de Modèle:Parsec<ref name="ned"/>. Elle a été découverte par l'astronome français Nicolas-Louis de Lacaille en 1752. En raison de sa ressemblance avec M101, la galaxie du Moulinet, on donne parfois le nom de galaxie australe du Moulinet à M83.

Fichier:M83 - Southern Pinwheel.jpg
M83 capté à l'observatoire de La Silla (Observatoire européen austral (ESO).

M83 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SAB(s)c dans son atlas des galaxies<ref>Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 5236</ref>,<ref name="buta">Modèle:Lien web</ref>.

La classe de luminosité de M83 est III et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. M83 présente également un jet d'ondes radio et c'est une radiogalaxie à spectre continu (Flat-Spectrum Radio Source) et c'est une galaxie à sursaut de formation d'étoiles<ref name="ned"/>.

Histoire

C'est l'astronome français Nicolas-Louis de Lacaille qui a découvert M83 le Modèle:Date- à l'observatoire royal du cap de Bonne-Espérance<ref name="obspm"/>. M83 a été la première galaxie découverte au-delà du Groupe local et la troisième de toutes les galaxies après M31 et M32<ref name="obspm"/>. Par la suite, Charles Messier a observé cette galaxie et il l'a évidemment inscrit le Modèle:Date<ref name="obspm"/> à son célèbre catalogue des objets diffus à ne pas confondre avec une comète.

De nombreux astronomes ont par la suite observé M83, William Herschel le Modèle:Date, James Dunlop le Modèle:Date, John Herschel le Modèle:Date et William Lassell en Modèle:Date.

Distance de M83

M83 est une galaxie rapprochée du Groupe local et souvent pour ce genre de galaxie, leur vitesse propre est importante par rapport à la vitesse de récession produite par l'expansion de l'Univers. On peut se fier à la loi de Hubble-Lemaître pour calculer la distance d'une galaxie lointaine à partir du décalage vers le rouge, mais ce n'est pas le cas pour les galaxies trop rapprochées. Cependant, à ce jour, une vingtaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de Modèle:Parsec<ref name="MesInd">Modèle:Lien web</ref>.

Cependant dans l'échantillon présenté sur la base de données NASA/IPAC, plusieurs mesures sont basées sur la relation période-luminosité des céphéides de M83 et sur la méthode TRGB (Tip of the Red Giant Branch). Ces deux méthodes donnent des résultats plus précis que les autres. Pour M83, une moyenne des mesures effectuées par ces deux méthodes donne une distance de Modèle:Parsec<ref name="Tully">Modèle:Article</ref>.

Caractéristiques

Fichier:Messier83 - Heic1403a.jpg
M83 par le télescope spatial Hubble.

M83 est classifié comme une galaxie spirale intermédiaire par plusieurs sources, mais il n'y a pas unanimité. Certains ne voient pas la présence d'une barre au centre de cette galaxie<ref name="spider"/>,<ref name="selig"/>, alors qu'une autre source la classifie comme une spirale barrée<ref name="Hyp"/>,<ref name="wise">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="hubble">Modèle:Lien web</ref>. L'image obtenue des données du relevé Pan-STARRS ainsi que celles de l'ESO ne montrent pas clairement la présence d'une barre, ni même celle du télescope spatial Hubble d'ailleurs. La classification de spirale intermédiaire adoptée par la base de données NASA/IPAC et par Gérard de Vaucouleurs semble mieux convenir à cette galaxie que la classification de spirale barrée.

Les images modernes obtenues par les grands télescopes montrent des bras spiraux bien définis parsemés de régions bleues, des amas ouverts de jeunes étoiles bleues, et de régions HII rosâtres, lieux de formation d'étoiles. M83 est qualifié par certains de galaxie spirale de grand style<ref>Modèle:Article</ref>. On peut également distinguer des bandes de poussière dans la région centrale dont la couleur jaunâtre révèle la présence d'étoiles plus vieilles.

Une région de sursaut de formation d'étoiles

Fichier:NGC 5236 with MUSE VLT.jpg
Une pouponnière d'étoiles au cœur de M83.

En 2020, grâce à l'instrument MUSE installé sur le Très Grand Télescope de l'ESO, on a découvert une région de sursaut de formation d'étoiles à peine un peu plus grande que 1,0 minute d'arc au cœur de M83<ref name="ESO">Modèle:Lien web</ref>.

Mais, ce n'est pas le seul processus en jeu au centre de cette galaxie. Le trou noir supermassif ingurgite de vastes quantités de matière, trop même, et en même temps il éjecte de grande quantité de matière et d'énergie vers l'extérieur rendant la région de sursaut d'étoiles encore plus désordonnée<ref name="ESO"/>.

Un disque entourant le noyau

Grâce aux observations du télescope spatial Hubble, on a détecté un disque de formation d'étoiles autour du noyau de M83. La taille de son demi-grand axe est estimée à 130 pc (~Modèle:Nombre-lumière)<ref name="Comr">Modèle:Article</ref>.

Trou noir

Grâce aux observations dans le domaine des rayons X réalisées par le télescope spatial Chandra, on a découvert la présence d'un trou noir dans la région centrale de M83<ref name="Chandra">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:643986main h-642-pulloutA 665.jpg
Un trou noir au cœur de M83.

Les observations réalisées par Chandra ont permis de découvrir une puissante explosion produite par la présence d'une trou noir au sein de M83. Les astronomes ont en effet trouvé une nouvelle source X ultralumineuse (ULX, de l'anglais Ultraluminous X-ray source). De telles sources émettent davantage de rayons X que la moyenne des systèmes binaires. Les ULX sont constitués d'une étoile en orbite autour d'une étoile à neutrons ou d'un trou noir<ref name="Chandra"/>.

L'image de gauche provient du Très Grand Télescope et celle de droite montre les données de Chandra en rose ainsi que celle du télescope spatial Hubble en bleu et jaune. L'ULX est situé au bas de cette image composite. Les observations réalisées sur plusieurs années ont montré que l'intensité des rayons X émis par l'ULX a été multipliée parfois par plus de 3000, soit l'une des plus grandes variations observées pour ce type d'objet. Les images dans le visible révèlent une source bleu vif à la même position que l'ULX pendant sa fulgurante augmentation d'intensité, source qui n'était pas là auparavant<ref name="Chandra"/>.

Ces résultats impliquent que le compagnon du trou noir est une étoile géante rouge dont la masse est inférieure à environ quatre fois celle du Soleil. Les astronomes pensent que l'émission optique bleue et brillante observée lors de l'explosion de rayons X provient du disque d'accrétion entourant le trou noir. Les émissions dans le visible de ce disque auraient considérablement augmenté à mesure qu'il obtenait plus de matière de l'étoile compagnon<ref name="Chandra"/>.

Un autre ULX très variable avec une vieille étoile rouge comme compagnon d'un trou noir a été trouvée récemment dans M31. Les nouveaux ULX dans M83 et M31 fournissent des preuves directes d'une population beaucoup plus ancienne de trous noirs que celles généralement considérées comme présentes dans les ULX. Les chercheurs estiment que la masse du trou noir de l'ULX de M83 ULX est comprise entre 40 et 100 fois celle du Soleil. Une masse inférieure d'environ 15 fois la masse du Soleil est aussi possible, mais seulement si l'ULX produit plus de rayons X que prévu par les modèles actuels de la façon dont la matière tombe dans les trous noirs. On a aussi trouvé des preuves que le trou noir de ce système se serait formé à partir d'une étoile étonnamment riche en métaux (éléments plus lourds que l'hélium). Une métallicité élevée augmente le taux de perte de masse des étoiles massives, diminuant ainsi leur masse avant leur effondrement, diminuant ainsi la masse du trou noir résultant. Les modèles théoriques suggèrent qu'avec une teneur élevée en métal, seuls des trous noirs avec des masses inférieures à environ 15 fois celles du Soleil devraient se former. Par conséquent, ces résultats peuvent remettre en cause ces modèles<ref name="Chandra"/>.

La métallicité du progéniteur de ce trou noir n'est cependant pas la seule hypothèse pour l'environnement étonnamment riche en métaux du trou noir. Il se pourrait que le trou noir soit si ancien qu'il se soit formé à une époque où les éléments lourds étaient beaucoup moins abondants dans M83. Son environnement aurait alors été ensemencé par des générations ultérieures de supernovas. Une autre explication toutefois est que la masse de ce trou noir n'est que d'environ 15 fois celle du soleil<ref name="Chandra"/>.

Supernova

Six supernovas ont été découvertes dans M83 : SN 1923A, SN 1945B, SN 1950B, SN 1957D, SN 1968L et SN 1983N<ref>Modèle:Lien web</ref>.

SN 1923A

Cette supernova a été découverte le 5 mai par l'astronome américain Carl Lampland<ref name="roc1">Modèle:Lien web</ref> à l'observatoire Lowell. À l'époque, ni la nature des galaxies, ni celle des supernovas n'étaient connues, aussi l'intérêt de cette découverte passa-t-il quelque peu inaperçu. Le type de cette supernova n'a évidemment pas été déterminé<ref name="roc1"/>.

SN 1945B

Cette supernova a été découverte le 13 juillet par l'astronome américain William Liller<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le type de cette supernova n'a pas été déterminé<ref>Modèle:Lien web</ref>.

SN 1950B

Cette supernova a été découverte le 15 mars par l'astronome mexicain Guillermo Haro. Le type de cette supernova n'a pas été déterminé<ref>Modèle:Lien web</ref>.

SN 1957D

Cette supernova a été découverte le 1er décembre par H. S. Gates dans le cadre du programme de recherche de supernova de l'observatoire Palomar. Le type de cette supernova n'a pas été déterminé<ref>Modèle:Lien web</ref>.

SN 1968L

Cette supernova a été découverte le 17 juillet par l'astronome amateur sud-africain Jack Bennett<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette supernova était de type II<ref>Modèle:Lien web</ref>.

SN 1983N

Cette supernova a été découverte le 5 juillet par l'astronome amateur australien Robert Evans. Cette supernova était de type Ib<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Groupe de M83

M83 est la galaxie la plus brillante d'un petit groupe de galaxies. Selon A. M. Garcia, le groupe de M83 compte au moins quatre membres. Les autres galaxies du groupe sont NGC 5264, IC 4316 et ESO 444-78<ref name="garcia">Modèle:Article</ref>.

Culture populaire

Un groupe de musique électronique français se nomme M83 en référence à la galaxie.

Galerie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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