Machine à écrire

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Modèle:AutreUne machine à écrire est une machine mécanographique permettant de produire des documents avec des caractères imprimés. Elle se présente sous la forme d'un clavier comportant une cinquantaine de touches représentant les caractères qui seront imprimés sur le papier.

Elle peut être portative et légère (pour travailler en voyageant), ou de bureau (plus lourde, mais moins fragile).

Elle a été utilisée de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (notamment par les dactylographes, ou « dactylos ») jusqu'à l'apparition, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des machines à mémoire électronique, qui préfigurent le déclin et le remplacement de la machine par l'ordinateur à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'ordinateur offre en effet des fonctionnalités puissantes reposant sur les techniques de numérisation, le traitement de texte, les outils bureautiques et multimédias et la publication assistée par ordinateur (PAO).

Historique

Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pamphleten und Briefe ; Nebst Couriers Leben…, Verlagsbureau, 1850, Modèle:P..</ref>

Fichier:Skrivekugle.jpg
1870 : première machine, Modèle:Citation de Rasmus Malling-Hansen.

Retour à la machine à écrire

Plusieurs nations sont retournées à la machine à écrire dans leurs services secrets (Russie et Allemagne)Modèle:Refsou.

Le retour à la machine a été effectué pour permettre aux informations stockées numériquement de ne plus être vulnérables aux piratages, virus ou autres attaques informatiques.

De plus, la machine à écrire est toujours utilisée par les services spéciaux et le ministère de la DéfenseModèle:LesquelsModèle:Refsou.

Machine à écrire entièrement mécanique

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-S15413, Chemnitz, Schreibmaschinenfabrik.jpg
Usine de montage de machines à écrire en Allemagne en 1934.

Les premières machines étaient entièrement mécaniques, sans processeur, sans électricité. Seulement des engrenages, des leviers, des ressorts, des articulations. Chaque lettre est gravée sur un petit bloc de métal appelé caractère, soudé au bout d'une tige rigide appelée Modèle:Citation. L'appui décale légèrement sur la gauche sous l'effet d'un ressort afin que la lettre suivante vienne s'imprimer légèrement à droite, et le ruban encreur se décale aussi, afin que le caractère suivant soit correctement encré, à une portion neuve.

Lorsqu'on arrive à l'extrémité de la feuille, ou lorsqu'on veut aller à la ligne (par exemple pour faire un alinéa), on actionne le levier de retour de chariot, situé au bout de celui-ci, ce qui réarme le ressort en ramenant le chariot en début de ligne et actionne un mécanisme qui fait tourner le cylindre d'un cran pour aller à la ligne suivante. Ces actions se réalisent, sur les machines électriques, par appui sur une touche spéciale qui fait tourner le cylindre (afin qu'on imprime sur la ligne suivante) et qui fait revenir l'ensemble (chariot, papier et ruban) au début de la ligne. Le chariot et le levier (ou la touche sur les machines électriques) qui effectuent ce saut de ligne s'appellent le Modèle:Citation. D'où l'abréviation RC (CR = Modèle:Lang), qui désigne en informatique un retour au début de la ligne (accompagné ou non d'un saut de ligne : voir CRLF).

Fichier:Typebars.jpg
Barres de lettres coincées lors de la frappe.

Évolution technique

  • La machine électrique diminue l'effort de pression sur les touches et sur les déplacements de chariot ;
  • Le téléscripteur ;
  • La Modèle:Citation : En 1961, cette machine à écrire développée et lancée par IBM (sous la dénomination d'IBM Selectric typewriter). Elle reprend le concept de la machine dite Modèle:Citation (datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et réintroduit la possibilité de modifier la fonte de caractères en installant une boule amovible contenant la police voulue. Le modèle Modèle:Citation remporte un énorme succès commercial et domine le marché durant deux décennies. Le chariot ne bouge plus latéralement mais une boule se déplace devant le papier. La fonte de caractères est interchangeable en quelques secondes par échange de la boule. Le papier, qui ne bouge pas, reste impeccable. Comme la boule (en plastique) est légère, la machine reste très silencieuse.
Fichier:Sample of IBM Magnetic Card Composer Output.png
Exemple de texte en caractères normaux, gras et italiques obtenus en changeant la boule.

Activée par les touches du clavier : la boule fait que la lettre choisie est positionnée devant le ruban. Le plateau ne déplace plus le papier devant le point d'impact, c'est la boule qui se déplace latéralement. La boule porte le moulage à l'envers des lettres et remplace les barres de lettres. Ce qui présente deux autres avantages : diminution du poids et du bruit de la machine. Élimination des problèmes de blocages fréquents des barres de lettres sur les modèles courants.

Autre innovation majeure : la « Selectric typewriter » introduit le ruban d'encre sur film plastique. D'où la netteté des lettres sur le papier et leur corps toujours constant, contrairement aux rubans au carbone dont le noir s'atténue avec le temps. Le désavantage, en revanche, est que ces rubans ne permettent qu'une seule utilisation, et que le texte frappé est facilement lisible sur le ruban, ce qui pose des problèmes de confidentialité. Sur le même principe, IBM propose bientôt des modèles avec des rubans correcteurs au-dessus du ruban d'encre qui recouvre les frappes erronées d'un enduit blanc à séchage immédiat. Plus besoin, dès lors, de correcteurs liquides peu pratiques et malpropres.

Il existe aussi des machines à impression thermique, qui offrent aussi la possibilité de changer de police et de grandeur du corps des lettres. Ainsi que l'impression jet d'encre que l'on trouve sur les traitements de textes et les imprimantes.

  • La machine à mémoire électronique Modèle:Incise qui facilite les réutilisations et les corrections de texte ; elle devient une machine à traitement de texte avec la série Canon Starwriter, équipée d'un affichage à cristaux liquides, d'un lecteur-enregistreur de disquettes et d'un système d'impression à jet d'encre.

Disposition des touches

Fichier:Write machine.jpg
Machine à écrire allemande « Royal » avec clavier français.

La disposition des touches sur le clavier a été adoptée en fonction de la fréquence de frappe des différents caractères selon chaque langue et la facilité naturelle d'emploi des différents doigts de la main, ceci afin d'augmenter la vitesse de frappe et de la rendre aussi « fluide » que possible en limitant le risque de présenter simultanément divers caractères au point de frappe (accident de frappe appelé emmêlement des barres à caractère).

Concernant l'emploi de l'alphabet dit latin (lettres de A à Z), propre aux langues occidentales, il existe plusieurs modèles de clavier afin de tenir compte justement de la différence de fréquence d'emploi des lettres selon chaque langue, mais aussi des signes de ponctuation propres à chacune :

  • le clavier QWERTY pour la langue anglaise avec variante pour le Canada de langue française ;
  • le clavier AZERTY pour la langue française avec variantes pour la Belgique ;
  • le clavier QWERTZ pour la langue allemande avec variante pour la Suisse de langue française.

Sur les claviers des machines à écrire, les rangées de touches sont décalées de deux manières :

  • la rangée du haut est plus haute que celle du bas, les touches sont donc en escalier ;
  • les rangées sont décalées.

Machines à caractères non latins

Les langues employant des systèmes d'écriture autres que l'alphabet latin tels que le japonais (kana), l'arabe, le cyrillique, le grec, l'hébreuModèle:Etc. donnent lieu à la fabrication d'autant de machines comportant des caractères et des claviers correspondants.

Chine et Japon

Le chinois et le japonais (kanji), langues n'utilisant pas d'alphabets, ont suscité des machines spécifiques avec des mécanismes différents : machines à plateau circulaire, à clavier et cylindres rotatifs, etc.<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis le début du XXe siècle, la mécanisation de la graphie a été un moteur de débats linguistiques, de standardisation de la langue et de valeurs culturelles.

Les travaux de Jean-Pierre Guillaume Pauthier étudiaient une technique de combinaison de radicaux qui servirent aux premières machines à écrire chinoises <ref name=":1">Modèle:Article.</ref>. La première machine chinoise est inventée en 1888 par Devello Sheffield avec un dispositif de plateau circulaire tournant mais elle ne fut jamais produite en série. Les premières machines commercialisées ont été produites à l'étranger (Zhou Houkun puis Qi Xuan aux États-Unis). La première machine qui ressemblait à une machine à écrire occidentale, et donc productible en série, fut inventée par Shu Zhendong<ref name=":0" />.

Les machines japonaises s'imposèrent entre les années 1920 et 1940 en suivant les conquêtes militaires du Japon. La Wanneng de la Modèle:Langue pouvait écrire « en japonais, en mandchou, en chinois et en mongol ». Après la défaite japonaise, les fabricants chinois reprirent la technologie et le marché (par exemple avec la Machine à écrire pour le Bien-être du Peuple, une Wanneng modifiée). Une invention astucieuse de Lin Yutang mise au point dans les années 1940, la MingKwai, ne connut pas le succès en dépit de son système ingénieux de 43 cylindres rotatifs<ref name=":1" />.

Partitions de musique

Fichier:Typewriter – Museu de la Tècnica de l’Empordà 25.jpg
Machine à écrire la musique Modèle:Citation étrangère.

Il a existé quelques machines à écrire des partitions de musique dont l'opération était complexe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'une des premières est la Modèle:Langue, créée par Robert H. Keaton en 1936<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Autres détails

  • L'ensemble des barres (à caractères) ayant à leur extrémité les caractères s'appelle la corbeille.
  • Le pied de la barre à caractère est mobile dans une des fentes du segment au moyen d'une biellette qui agit quand le ou la dactylo tape sur une touche.
  • Le rouleau en caoutchouc autour duquel on enroule la feuille est appelé le cylindre. Quand il est trop marqué par la frappe ou que le caoutchouc, trop dur, « écrase » les caractères, le cylindre doit être rechapé.
  • La vitesse de frappe est fonction de la qualité du bloc d'échappement. Les machines Underwood avaient la réputation de posséder des blocs d'échappement qui permettaient aux dactylos une frappe rapide.

Musée

Un collectionneur de machines à écrire est un mécascriptophile. Le musée de la machine à écrire de Lausanne possède donc une mécascriptothèque de plus de 500 modèles différents, dont une machine japonaise, et une chinoise, de Modèle:Unité chacune ainsi que des claviers coréen, russe, hébreu, grec, hindi, arabe, braille, etc.

Machines à écrire et culture

Les personnages des romans de Stephen King utilisent souvent des machines à écrire, principalement des Remington.

Galerie

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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