Maisnières

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Modèle:Infobox Commune de France

Maisnières, appelée localement Maisnières-en-Vimeu, est une commune française située à l'ouest du département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Description

La commune est située au nord-ouest de Gamaches, dans le Vimeu.

Maisnières est à Modèle:Unité de Gamaches, à Modèle:Unité de Blangy-sur-Bresle, à Modèle:Unité de Moyenneville, à Modèle:Unité d'Oisemont, à Modèle:Unité d'Ault et à Modèle:Unité d'Abbeville. L'accès à l'A28 est à Modèle:Unité en direction d'Abbeville et à Modèle:Unité en direction de Rouen.

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars Modèle:N° (Gamaches - Woincourt - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Communes limitrophes

Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts

La commune est composée de sept zones habitées. Deux de ces annexes sont dans la plaine : Courtieux et la ferme Touvent ; les autres sont à cheval sur la Vimeuse : Visse, Monchelet, Haudrechy, Harcelaines et Maisnières.

Hydrographie

Fichier:Maisnières marais entre Visse et Harcelaines 2.jpg
Marais entre Visse et Harcelaines.

La commune est traversée par la Vimeuse, un affluent du fleuve côtier la Bresle,

Urbanisme

Typologie

Maisnières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), prairies (19,8 %), zones urbanisées (6,1 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (4,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Mainera au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:s| s }} }} siècle ; Meneriæ en 1142 ; Maineria en 1162 ; Mainières en 116. ; Mainerii en 1174 ; Manerii en 1184 ; Mainnerii en 1184 ; Maisnières en 1184 ; Maneriæ en 1184 ; Mainerel en 1191 ; Mannerii en 1200 ; Mainneres en 1206 ; Maneria en 1219 ; Manneres en 1244 ; Maignières en 1230 ; Magnières en 1249 ; Minerii en 1257 ; Meniascum en 1284 ; Mainnes entre 1300 et 1323 ; Mayneres en 1301 ; Maisnières-en-Vimeu en 1362  ; Maisvières en 1638 ; Mesnieres en 1668 ; Maignieres en 17.. ; Maisnierre en 1720<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 6 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Le toponyme de Modèle:Souligner (Mesnières, Maineria, Mainera, Manerioe, Magnera) vient peut-être<ref>M.F.I. Darsy - Description archéologique et historique du canton de Gamaches - 1858</ref> de Maisnie ou Maisnil (manoir : noble demeure), ou de Mansio, à cause de quelque hôtellerie établie sur la chaussée romaine Brunehault et ayant été à l'origine du village.

  • Modèle:Souligner (Courthieu en 1674, Courtieux en 1701<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 270 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].</ref>) paraît avoir pris son nom du mot « courtil » qui signifie, selon certains, jardin ou herbage, et selon d'autres une maison faite de torchis (Cort : habitation et til : torchis).
  • Modèle:Souligner (Visse en 1757, Vis en 1728, Vis-les-Maisnières en 1766, Vitz en 1826<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 404 (lire en ligne sur DicoTopo) [3].</ref>). Le nom de ce hameau paraît venir de « vicus » ou de « via » (la chaussée romaine Brunehault passe à proximité). Cette chaussée Brunehault partait de Beauchamps et se dirigeait vers Martainneville et Buleux, en passant près de Monchelet, Visse pour ensuite traverser Maisnières. Des monnaies romaines et des poteries, dont des vases de Samos, furent trouvées dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le village. Certains chercheurs considéraient Maisnières comme un village gallo-romain (dont Modèle:M. Boucher de Perthes, président de la Société d'Emulation d'Abbeville).
  • Modèle:Souligner (Munchelez en 1201, Moncheles au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }} siècle, Monchellets en 1582, Moncelet en 1757, Monchelet en 1763, Montchelet en 1763, Monchelet près Herceleines en 1766<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 54 (lire en ligne sur DicoTopo) [4].</ref>) et son écart Modèle:Souligner (Handrechies en 1468, Handrecy en 1757, Handrechi en 1766, Haudrechie en 1778, Handrechy en 1836, Haudrechy en 1856<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 459 (lire en ligne sur DicoTopo) [5].</ref>) se composent de quelques habitations et d'un moulin à eau. Le nom de Monchelet semble venir de « Moncella », ou peut-être Montis-Cella.
  • Modèle:Souligner (Herselenes en 11.., Herselaines en 1253, Herceleines en 1337, Hersselaines en 1374, Harcelene en 1380, Harcelaines en 1380, Hercelaines en 1384, Herseleine en 1405, HarseleineHarselanesHersellanes en 1420, Harselaines en 1423, Harcelaine en 1550, Herchelaines en 1646, Herchelines en 1648, Beneseline en 1705, Hercelaine en 1761, Herceline en 1778, Harcelaigne en 1840<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 464 (lire en ligne sur DicoTopo) [6].</ref>) ne dépendait autrefois ni de la seigneurie, ni de la paroisse de Maisnières. C'est la nouvelle formation des communes qui l'a accolé comme annexe de Maisnières. Les registres d'état-civil deviennent communs à compter de Modèle:Date-.

Histoire

Maisnières fut liée en partie par son histoire à celle de Gamaches, toute proche, et autrefois au nombre des grands bourgs de la province de Picardie. Gamaches a reçu des visiteurs célèbres : le roi [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] (en Modèle:Date-) et le roi de Navarre devenu Henri IV (en septembre et Modèle:Date-).

En 879, les Normands saccagèrent le Vimeu, mais furent défaits en 881 par Louis III dans une sanglante bataille, à Saucourt, presque aux portes de Maisnières (juste au nord, au-delà de Fressenneville).

Toute la vallée de la Vimeuse fut alors fortifiée avec un important réseau de forteresses, et le siège de la prévôté du Vimeu fut établi à Oisemont.

L'abbaye Saint-Pierre de Corbie détenait la cure de Maisnières depuis 1142.

En 1340, au tout début de la guerre de Cent Ans, les Anglais débarquèrent au Tréport avec 80 bateaux, longèrent la Bresle, arrivèrent à Gamaches, remontèrent la Vimeuse, pillant et brûlant tout sur leur passage, dont Maisnières, avant d'aller attaquer Abbeville.

En 1346, Édouard III, venant d'Airaines, quitta Oisemont pour se diriger vers Vismes (village voisin de Maisnières, au-delà de Frettemeule) et le Vimeu avant Crécy. La défaite française fut considérable, avec ses milliers de morts dont la majeure partie de la noblesse picarde.

La maison de Maisnières, qui s'éteignit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut incontestablement l'une des premières et des plus illustres du Ponthieu, puisqu'elle était issue directement des comtes de Ponthieu (eux-mêmes de famille royale). En 1459, le château et la seigneurie de Maisnières furent vendus<ref>Philippe Seydoux, Gentilhommières en Picardie. Ponthieu et Vimeu, Maisnières, éd. de La Morande, 2002, Modèle:P. Modèle:ISBN), mentionne Modèle:Citation.</ref> à l'abbaye de Corbie moyennant 220 écus d'or. Dès lors, les abbés et le couvent de Saint-Pierre de Corbie, devenus maîtres de Maisnières, perçurent les deux tiers des Modèle:Citation, et exercèrent également la justice.

Maisnières, comme bien d'autres localités de la région, fut souvent ravagée par les guerres et la peste.

En contrepoids à la misère, un abbé de Corbie, le cardinal de Luynes, fit un geste de charité envers les habitants de Maisnières. Le Modèle:Date-, par acte passé devant les conseillers du roi, il fit donation d'une somme de Modèle:Nombre, par remise au trésor royal, pour constituer, au profit des pauvres de la paroisse de Saint-Crépin et Saint-Crépinien de Maisnières, une rente devant être distribuée annuellement par le prieur de Maisnières et hameaux en dépendant.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Maisnières cultivait le houblon. Il en est resté des appellations de parcelles appelées « houbronnières » proches du chemin Marais Bonhomme.

La châtellenie de Maisnières avait son office de notaire, dont le seul titulaire connu résidant à Visse, était Lottin (1767 à 1771).

Entre 1790 et 1794, Maisnières absorbe les communes de Courtieux, d'Harcelaines et de Monchelet<ref name="Cassini"/>.

Fichier:MAISNIERES CIMG1227.JPG
Croix de mission érigée à l'entrée par la route de Tours-en-Vimeu.

En 1832 et 1849, les épidémies de choléra touchent la région. Maisnières comptabilise 14 décès en 1848, 27 en 1849 et 15 en 1850).

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu'à l'après-guerre, le village vivait essentiellement de l'agriculture, de la serrurerie et du textile. Jusque dans les années 1950-1960, la principale activité resta l'agriculture.

Le Vimeu a été le berceau de la serrurerie (art apporté par les Espagnols). Ce métier d'appoint, principalement activité d'hiver, a vu les serruriers se spécialiser selon les villages. En 1836, lors du premier recensement, il y avait encore quinze serruriers déclarés, soit un peu plus de 10 % des hommes mariés (141 hommes mariés).

Les métiers liés au textile occupaient beaucoup de femmes de Maisnières, comme dans beaucoup d'autres villages : elles étaient fileuses. Comme pour les serruriers, c'était également un métier d'appoint fait à domicile. Également en 1836, date du premier recensement, le village comptait 126 fileuses (femmes mariées ou jeunes filles). À comparer au chiffre de 146 femmes mariées auquel il fallait ajouter des jeunes filles (204 filles de tous âges). Étaient également recensés 26 tisserands (hommes ou femmes).

Lors de ce recensement de 1836, en parallèle des agriculteurs et des ouvriers qui gravitaient autour de cette activité, on trouvait également des activités indépendantes d'artisans, indispensables en cette période pauvre où on s'approvisionnait essentiellement au sein du village, et où l'on faisait réparer sur place afin de donner une durée de vie la plus longue possible aux articles de première nécessité. Ce village d'environ 700 habitants comptait huit cordonniers.

Le chemin de fer a participé à alimenter l'activité économique du village. À partir de 1869, une compagnie exploita, dans le Vimeu, « Frévent - Longroy - Gamaches », puis « Abbeville - Le Tréport-Mers ». Maisnières a disposé d'une gare ouverte au trafic voyageurs du 9 mai 1872 jusqu'au 7 novembre 1938. En 1936, l'indicateur Chaix notait quatre dessertes dans le sens Le Tréport-Mers - Longpré-Corps-Saints et trois dessertes dans l'autre sens. Le trafic marchandises concernait surtout les betteraves, les céréales, les engrais, la houille, l'épicerie et certains animaux. Pendant la saison des betteraves, Maisnières a connu jusqu'à 16 trains de marchandises par jour

La construction de la nouvelle école est commencée en 1877 et terminée en 1878. Il n'y avait alors qu'une classe, en rez-de-chaussée. La surélévation pour une classe supplémentaire est effectuée en 1954

Il y avait également une fabrique de caisses, différents artisans et petits commerçants.

Monchelet, hameau de Maisnières, a connu, de par sa laiterie-fromagerie, une activité économique intense entre les années 1900 à 1977<ref>Jean-Marie Ternisien, Historique de la Laiterie de Monchelet-Maisnières, 2006.</ref>. L. Piquereau, venu des Charentes, est à l'origine de la création de cette usine. Il la cède en 1911 à Dominique Lizée qui la fait prospérer. Elle est reprise en 1919 par une société familiale de Fère-Champenoise, Guérault-Godard, déjà propriétaire de plusieurs laiteries-fromageries importantes. Cette usine continue de prendre de l'essor sous le nom de Société anonyme des fermiers réunis (SAFR). Elle compte plus de 110 salariés avant de réduire son activité en 1973 pour fermer en 1977. Sa production comportait principalement les fameux camemberts L'Oiseau bleu, connus bien au-delà de la Picardie, et dont une partie était exportée hors de France.

Lors des deux guerres mondiales, Maisnières a partagé le sort de multiples autres localités en perdant nombre de ses ressortissants.

Pendant la Première Guerre mondiale, des militaires alliés australiens séjournèrent dans le village, plus précisément au château et à l'école du bourg.

Le monument aux morts est inauguré le dimanche Modèle:Date- avec la participation de la fanfare de Gamaches, sous la présidence d'honneur de monsieur Des Lyons député de la Somme.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les occupants réquisitionnèrent des chambres chez l'habitant, l'ancien presbytère, ainsi que le château de Maisnières qui servit de Kommandantur.

Le service ferroviaire est rétabli par l'occupant, pendant la Deuxième Guerre mondiale. La section Longroy - Gamaches - Cerisy-Buleux a été totalement déferrée entre 1972 et 1975.

Dans la nuit du Modèle:Date-, un V1 est tombé sur des maisons d'habitation situées entre l'église et la petite place proche de l'ancien presbytère. Selon le rapport de gendarmerie, il tua trois jeunes enfants de quatre à sept ans, d'une même famille, blessa douze personnes, et causa des dommages importants aux maisons et à l'église. Ce V1 venait vraisemblablement de Longuemort (hameau situé à quatre ou cinq kilomètres à vol d'oiseau, à l'est), l'un des 45 sites de lancement répertoriés dans la Somme.

Maisnières est libérée le Modèle:Date- avec l'arrivée d'une division blindée de Canadiens en provenance de Gamaches et se dirigeant vers Abbeville, leur objectif immédiat. Ces mêmes Canadiens vont ensuite participer, avec la Modèle:1re blindée polonaise, à cette libération.

Le Modèle:Date-, alors que la Seconde Guerre mondiale n'est pas encore terminée, un bombardier américain, à court de carburant, se pose en catastrophe près de la ferme de Toutvent<ref>Karine Lapostolle, Le Courrier picard, édition maritime, 7 mai 2015, p.8.</ref>. Il ne redécollera pas.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

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Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section Maisnières a connu son pic démographique dans les années 1840-1860 avant de voir la population décroitre.

En 1836, la répartition de la population était de 331 habitants à Maisnières, 99 à Courtieux, 63 à Visse, 62 à Monchelet, 26 à Handrechy, 171 à Harcelaine et 9 à la ferme de Touvent. Tout ceci réparti en 218 ménages, et 209 maisons. Il y avait ainsi 96 maisons à Maisnières, 25 à Courtieux, 15 à Visse, 12 à Monchelet, sept à Handrechy, 53 à Harcelaine et un à Touvent. Modèle:Article connexe

Enseignement

L'école locale à deux classes fait partie du regroupement pédagogique intercommunal de la Vimeuse comprenant également les écoles de Vismes, Tilloy-Floriville et Frettemeule<ref>« Ces projets scolaires qui prennent du plomb dans l'aile », Courrier picard, édition Picardie maritime, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.

Les écoliers poursuivent leur scolarité au collège de Gamaches.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Maisnières colombier du moulin de VIsse.jpg
Colombier du moulin de Visse.
  • Le Moulin de Visse, alimenté par la Vimeuse, est l'un des derniers survivants des quatorze moulins répertoriés sur ce cours d'eau.
    La Vimeuse se divise en deux bras pour former une île sur laquelle était construit un moulin appartenant à l'abbaye de Corbie qui étendait son pouvoir et son influence jusqu'au Vimeu. À la Révolution, l'État fit de ce moulin appartenant au clergé un bien national pour le vendre. L'acquéreur de l'époque en fit l'acquisition à la fin de 1790 et, en 1837, le meunier reçut l'autorisation d'implanter en amont un nouveau moulin plus performant, le moulin actuel. L'agrément administratif ne lui sera attribué qu'en 1854.
Sa roue, restaurée en 1992, est visible derrière le bâtiment aux murs couverts de clins, lattes horizontales de bois protégeant le mur de la pluie, depuis un petit pont rudimentaire de poutres traversant la rivière qui coule dans une nature encore préservée, parmi la végétation.
Maisnières, avec ses hameaux, a connu l'existence de nombreux moulins dans son passé. La plupart étaient des moulins à eau édifiés sur la Vimeuse. On relève toutefois un moulin à vent, sur le mont de Visse, élevé par un abbé de Corbie pour la commodité de ses vassaux.
Sur un plan dressé en Modèle:Date-, par un ingénieur des Ponts et Chaussées, il apparait encore trois moulins en activité sur les hameaux qui bordent la Vimeuse :
  • moulin de Visse propriété du sieur Sueur (Benjamin) ;
  • moulin de Monchelet au sieur de Boffle ;
  • moulin d'Harcelaines, à l'arrière du château, également au sieur de Boffle.
Fichier:Maisnières église au pied de la motte 1.jpg
L'église se dresse à l'ouest en contrebas de la motte castrale.
  • Ancien château médiéval de la famille De Maisnières
    Maisnières avait son château à côté de l'église, à droite en allant vers Tours-en-Vimeu.
    Il n'en reste qu'une motte castrale longue de Modèle:Unité et large de Modèle:Unité, au sommet plat actuellement non boisé, située dans une prairie et dominant le voisinage, côtés sud et ouest.
    Ce château semble avoir été détruit, au moins partiellement, vers 1380-1400.
  • Château de Maisnières et son jardin d'agrément
Fichier:CHATEAUHARCELAINESfaçadearriere0115.jpg
Vue arrière du château.
  • Château d'Harcelaines et son jardin d'agrément
    Dans une propriété mi-{{#switch: mi-
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: mi-|-| – | mi- }}Modèle:S mini- siècle

}}, autour d'un petit château en brique et pierre adossé à une chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouve un jardin classique sur trois hectares. On y découvre un passage d'eau avec jardin aquatique et jardin anglais, ainsi qu'une collection de fougères, narcisses et meconopsis.

Fichier:MAISNIERESEGLV110109.jpg
Dégâts causés à l'église après la chute d'un V1 le Modèle:Date-.
  • L'église de Maisnières, dédiée à saint Crépin et à son frère saint Crépinien, s'élève au pied de la motte du château médiéval.
    Une nef précédée d'un porche, un cœur à chevet plat, une chapelle ouverte au sud sur le chœur, un clocher en charpente à l'entrée du chœur et dans l'axe de l'édifice, tels sont les éléments qui composent le plan de l'église.
La nef que flanquent des contreforts larges et peu saillants en grès, en constitue la partie la plus ancienne. Elle ne fut jamais voûtée et remonte à 1100 environ.
Une porte en tiers point et à double voussure de grès s'ouvre dans la façade occidentale de la nef. Une frise décorée de palmettes d'acanthe méplates court entre deux boudins à hauteur des impostes. L'archivolte intérieure, ainsi que les piédroits qu'elle surmonte, est arrondie. L'archivolte extérieure porte sur son arête un cavet. Cette porte appartient au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De la même époque datent deux des contreforts à glacis qui épaulent le chevet plat de l'église.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut construite la chapelle dont la base est en silex et la partie supérieure en moellons blancs, ainsi que le mur en silex élevé entre les deux contreforts du chevet, dans le but de ménager un réduit derrière le chœur. Une fenêtre divisée par un meneau central, et dont un oculus ajoure le tympan, occupe le pignon de la chapelle.
Un siècle plus tard, on remania le chœur qu'on se proposait de voûter, comme l'attestent les culots feuillagés logés dans les quatre angles. Dans la pensée de l'architecte, le chœur aurait servi sans doute de souche à la tour du clocher.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle également, appartient le porche voûté, dont la porte en tiers point est d'une archivolte aux retours horizontaux.
Le clocher, avec sa flèche en ardoises, serait élevé sur une ancienne tour.
Les fonts baptismaux affectent la forme d'une courte colonne couronnée par un chapiteau. Des feuilles d'érable détachées les unes des autres ornent la corbeille du chapiteau qui surmonte un gros dé de pierre octogone, dépourvu de toute moulure. Ces fonts baptismaux appartiennent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La chaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provient, d'après la tradition, de l'abbaye du Lieu-Dieu.
Le Modèle:Date-, la deuxième cloche de Maisnières fut baptisée et nommée Marie-Françoise-Angélique, par Antoine Godard, receveur de la châtellenie de Marie-Françoise-Angélique Lottin.
Le Modèle:Date-, une partie de la toiture et du clocher fut soufflée, lors de la chute d'un V1 qui tua trois enfants d'une même famille.
Fichier:Maisnières CIMG1234.JPG
L'église d'Harcelaines s'adosse pratiquement à la propriété du château.
  • Église d'Harcelaines, dédiée à saint Saturnin, caractérisée par un campenard.
    Le chœur a été refait en partie postérieurement à la nef, dont les fenêtres sont ogivales et trilobées.
    Une crédence de même style, avec une seule piscine, existe à droite du chœur. Le portail s'ouvre en anse de panier, entre deux contreforts épais. Il est surmonté d'un « clocher-arcade » pour deux cloches : une seule y est suspendue.
    La porte est en chêne sculpté mais les quatre figures qui se trouvaient au centre furent détruites. Dans le chœur, se trouve la pierre sépulcrale de Jean-Baptiste L'Esperon d'Ochancourt, chevalier et seigneur d'Hercelaine, mort le Modèle:Date à 89 ans. Dans la nef, celle d'un personnage décédé le Modèle:Date dont le nom est devenu illisible. Selon René de Belleval, il s'agirait de Jacques de Crény, écuyer et également seigneur d'Herceleine. Le retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle provient de l'abbaye de Séry. La date de 1524 est gravée sur la voûte<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>.
  • Croix de Mission
    Cette croix est érigée, depuis Modèle:Date-, à l'entrée du village, en venant de Tours-en-Vimeu, à l'embranchement vers Aigneville. On trouve l'historique sur le registre des délibérations de la fabrique de Maisnières : Modèle:Citation. Son ordonnance fut inscrite dans le registre de la fabrique. Une mission a donc été ouverte le Modèle:1er de carême Modèle:Date-.

Maisnières, paroisse de 700 habitants, comptait tous les jours dans son église près de Modèle:Nombre fidèles. Les processions de Maisnières, Harcelaines, Frettemeule, Tilloy, Hélicourt réunies s'étendaient sur plus de deux kilomètres. La mission se termina le Modèle:Date- par une plantation solennelle de croix. Elle fut appelée croix de Mission.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Ruban de la Médaille de Saint-Hélène.PNG
Ruban de la médaille de Sainte-Hélène.
Les Fiefs et les Seigneuries de MAISNIERES - Depuis l'an 1000 jusqu'en 1789. (Extraits de Fiefs et Seigneuries du Ponthieu et du Vimeu) publié en 1870 de René de Belleval Historiographe né à Abbeville en 1837. La Maison de MAISNIERES en Vimeu ets issue des Comtes de PONTHIEU de la deuxième race.

Modèle:Section à sourcer Les sires de Maisnières portaient, comme leurs aînés les comtes de Ponthieu, d'or à trois bandes d'azur.

Les seigneurs de Maisnières se succédèrent comme suit :

* Guy Comte de Ponthieu, chevalier sénéchal de Ponthieu, né vers 1145, seigneur de Noyelles-sur-mer et de Maisnières, décédé vers 1218.Guy fut la "tige" de la famille de Maisnières. Cette famille est issue des comtes de Ponthieu. Il était le fils puîné de GuyII, Comte de Ponthieu, qui a accompagné le roi Louis le Jeune en Terre Sainte en 1147 , et était l'un des chefs de l'expédition. Il fut tué à EPHESE (2ème Croisade) sous le commandement de Louis VII.
* Jean (Johannes de Maignerlis), fils de Guy, chevalier, seigneur et châtelain dudit lieu. Naissance vers 1167. Apparaît dans un assez grand nombre de chartes. En Modèle:Nobr, il règle avec l'abbaye de Corbie leurs droits respectifs à Maisnières. Jean vivait encore en 1244.
* Henry, chevalier, fils de Jean, seigneur dudit lieu et de Neslette, repris plusieurs chartes avec sa femme Alix et son fils aîné Guillaume..
* Guillaume (Willaume) fils aîné d'Henry. Il aida à l'abolition de la commune. Il a été inhumé en l'église de Valoires en 1249. Il a eu deux enfants : Jean et Aléaume, écuyer
* Jean (Jehan), fils de Guillaume, chevalier, seigneur dudit lieu et de Neslette. Il fait un accommodement avec l'abbé de Corbie sur plusieurs contestations entre eux relatives à Maisnières, en Modèle:Nobr. Il a eu au moins quatre enfants dont :
* Aléaume, fils de Jean, écuyer, seigneur dudit lieu. Il est cité avec ses frères dans une pièce du Modèle:Nobr.
* Jean (Jehan), fils d'Aléaume, écuyer, seigneur dudit lieu. Il avait épousé Isabelle de Belleval.
* Robert, frère de Jean (surnommé Froissard), écuyer. Est partie, avec son frère Jean, dans un procès contre les religieux de Corbie pour quelques faits survenus à Maisnières, en Modèle:Nobr.
* Guillaume, fils de Robert, écuyer, vivant en 1380.
* Raoul, fils de Guillaume, écuyer, seigneur dudit lieu en 1415, mort le Modèle:Nobr.
* Edmond de Maisnières, fils de Guillaume, écuyer, seigneur dudit lieu et de Rogeant. Il vend terres et seigneurie le Modèle:Nobr à l'abbaye de Corbie. Il mourut peu de temps après, à Rogeant (hameau de Tœufles), sans laisser d'enfants. HARCELAINES Faisait partie du bailliage d'Amiens. Antoine de Belleval, écuyer, demeurait à Harcelaines en 1583. Dans l'église d'Harcelaines, sous des pierres tombales, est inhumé Jacques de Crény, écuyer, Seigneur d'Harcelaines mort le 22 mars 1645. HAUDRECHIES Faisait partie du bailliage d'Abbeville. On trouve trace de Jean de Haudrechy Seigneur, écuyer en 1380. Puis l'héritier du précédent, portant mêmes nom et prénom, Jean de Haudrechy, écuyer en 1386. MONCHELET Faisait partie du bailliage d'Abbeville. Edmond de Belleval, écuyer, demeurait à Monchelet en 1523. VISSE La seigneurie, tenue du roi avec celle de Maisnières, appartenait à l'abbaye de Corbie

La maison de Maisnières, éteinte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut incontestablement l'une des premières et des plus illustres du Ponthieu, puisqu'elle était issue directement des comtes de Ponthieu qui étaient eux-mêmes de souche royale. Jamais origine ne fut plus authentiquement prouvée, et une charte de Guillaume, comte de Ponthieu, du mois de Modèle:Nobr, établit d'une manière irréfutable que Guy de Maisnières, premier du nom, était le frère puîné de son propre père, Jean, comte de Ponthieu<ref>On trouvera cette charte si importante dans les papiers de dom Grenier, à Paris à la Bibliothèque nationale de France, vol. 57bis, folio 48.</ref>.

Liste des curés

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Période Identité Note
1620 Fouache Jacques
1647 - 1651 Ringuet Charles
1690 Ozenne Marc Ancien curé de Harcelaine
1697 - 1708 Capperon Charles
1710 Frère Joseph Dunet Religieux cordelier
20/09/1714 - 29/08/1717 Moittier Antoine Sous-prieur de Dompierre sur l'Authie, nommé sur la présentation du cardinal de Polignac
1718 - 12/09/1730 Pohier Jean-Philippe
1730 - 1745 Herbet François
1745 - 1791 Guisel
1802 Delecluze
1818 Davergne
1830 Poiret
1831 Cumont

Joseph Vasseur est le dernier curé de Maisnières, de 1897 à 1920. Ensuite, le presbytère deviendra école, logement d'instituteurs et mairie du village.

Héraldique

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Annexes

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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