Marius Petipa

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Michel-Victor-Marius-Alphonse Petipa (en Modèle:Lang-ru, Marius Ivanovitch Petipa), né le Modèle:Date de naissance à Marseille et mort le Modèle:Date de mort à Gourzouf en Crimée, est un danseur, maître de ballet et chorégraphe français qui vécut en Russie de l'âge de 29 ans jusqu'à sa mort<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Biographie

Fils du danseur et maître de ballet Jean-Antoine Petipa (1787-1855) et de la comédienne Victorine Morel-Grasseau (1794-1860) originaire de Saint-Domingue, il est le frère cadet du danseur Lucien Petipa<ref name="vanael">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Débuts

Marius fait ses premiers pas à Bruxelles, sur la scène de La Monnaie à l'âge de cinq ans, dans le ballet de Pierre Gardel La Dansomanie<ref>Modèle:Article.</ref>. Quittant Bruxelles en Modèle:Date-, il danse à Bordeaux, puis chorégraphie ses premières œuvres à Nantes, sous la direction du maitre de ballet Étienne-Hughes Laurençon, de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Carrière

Après une tournée triomphale en Amérique du Nord<ref name="vanael"/>, Petipa revient à Bordeaux, puis il travaille au Modèle:Lien de Madrid de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref name="meisner">Modèle:Ouvrage.</ref>. Engagé l'année suivante comme premier danseur au Ballet impérial russe, il y devient maître de ballet en titre en Modèle:Date-, travaillant aux théâtres du Ballet impérial (théâtre Bolchoï Kamenny de Saint-Pétersbourg, théâtre Mariinsky, théâtre de l'Ermitage, etc.) jusqu'à sa retraite en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il enseigne également à l'école de danse, qu'il dirige de 1855 à 1887.

Bon danseur, il est cependant meilleur chorégraphe et signe une soixantaine de ballets, dont plusieurs font date dans l'histoire de la danse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À côté de nombreuses reprises d'œuvres du répertoire (La Fille mal gardée, La Sylphide, Paquita, Coppélia ou Giselle), il crée des ballets qui vont entrer dans le répertoire classique des grandes institutions : La Belle au bois dormant (1890)<ref name="encyun">Modèle:Ouvrage.</ref>, Casse-noisette (1892) ou Le Lac des cygnes (1895) avec Tchaïkovski, Le Corsaire (1858) et Faust (1867) avec Cesare Pugni, et surtout Don Quichotte (1869) et La Bayadère (1877) avec Léon Minkus<ref name="francearchives">Modèle:Lien web.</ref>.

Développant l'art de l'intrigue romantique, il conçoit des ballets en trois ou quatre actes, qui occupent une soirée entière et ne sont plus seulement des divertissements entre deux pièces de théâtre <ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il alterne la pantomime et le grand ballet autour d'une distribution nombreuse, où le corps de ballet et les figurants mettent en valeur des solistes brillants. Il fixe le déroulement des « pas de deux » (adage, variations masculine et féminine, coda) et, s'il porte davantage d'attention à la prima ballerina, il oblige les deux partenaires à un travail conjoint très précis et empreint de virtuosité<ref name="encyun"/>,<ref name="meisner"/> .

S'inspirant tantôt des anciens ballets d'action, tantôt de scènes à caractère traditionnel (italien, espagnol, polonais, russe, etc.), il aura su donner au ballet romantique toute son ampleur et sa vigueur, à tel point que son œuvre constitue encore aujourd'hui la base du répertoire des grandes compagnies classiques et que de nombreuses variations extraites de ses ballets sont toujours au programme des grands concours de danse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

On doit à Rudolf Noureev, après son passage à l'Ouest, en 1961, de faire découvrir au public occidental ces grands ballets jusqu'alors dansés en Russie : La Bayadère, Raymonda, Don Quichotte<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>…

Vie privée

En 1854, il épouse la danseuse Maria Sourovchtchikova (1836-1882) dont il se sépare en 1869 et dont il aura une fille, également danseuse, Marie Petipa (1857-1930).

Remarié en 1882 (après la mort de sa première femme) avec la ballerine Lioubov Leonidovna Savitskaïa, il en aura six enfants : Nadejda, dite Nadia (1874-1945), Evguenia (1877-1892), Viktor (1878-1933), Lioubov (1880-1917), Mari (1884-1922) et Vera (1885-1961). Les quatre filles seront danseuses et les deux fils acteurs.

L'aîné des fils de Marius Petipa (né avant son premier mariage d'une liaison avec la couturière Marie Thérèse Bourdin), Marius Marioussovitch Petipa (1850-1919), fut un célèbre acteur dramatique, et son fils, Nikolaï Radine, a aussi été un acteur célèbre.

Œuvres

Nantes

  • Modèle:Date- : Le Droit du seigneur
  • 1838 : La Petite Bohémienne
  • 1838 : La Noce à Nantes

Bordeaux

Madrid

Modèle:Colonnes

Saint-Pétersbourg

Modèle:Colonnes

Dans la fiction

  • La Ballerine de Saint-Pétersbourg d'Henri Troyat (2000) conte le destin d'une ballerine russe fictive qui, dès l'âge de neuf ans, est conduite par son père à l'École impériale de danse devant le légendaire Marius Petipa et va s'épanouir sous la férule de ce « magicien ».
  • Dans le téléfilm en cinq épisodes d'Emil Loteanu Anna Pavlova sorti en 1983, le personnage de Marius Petipa est incarné par Piotr Goussev.

Galerie

Hommage

Depuis 2012, un cratère de la planète Mercure est nommé Petipa en son honneur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage.
  • Pascale Melani (éd.), Journal du maître de ballet des Théâtres Impériaux Marius Ivanovitch Petipa, Pessac, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2018 Modèle:ISBN.
  • Pascale Melani (éd.), Mémoires du maître de ballet des Théâtres Impériaux Marius Ivanovitch Petipa, Pessac, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2019 Modèle:ISBN.
  • Pascale Melani (éd.), À la recherche de Marius Petipa. Un itinéraire franco-russe. Gros plan sur "La Bayadère", Pessac, Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, 2019 Modèle:ISBN.
  • Modèle:Ouvrage.
  • Pascale Melani (éd.), De la France à la Russie, Marius Petipa : contexte, trajectoire, héritage, Toulouse, Slavica Occitania, n° 43, 2016 Modèle:ISBN.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lilian Moore (éd.), Russian Ballet Master : The Memoirs of Marius Petipa, traduction du russe par Helen Whittaker, Londres, A. & C. Black, 1958.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Eberhard Rebling (éd.), Marius Petipa. Meister des klassischen Balletts. Selbstzeugnisse, Dokumente, Erinnerungen, traductions du russe et du français d’Urte Härtwig et Brigitte Kupsch, traductions de l’anglais de Peter Zacher, Berlin, Henschelverlag, 1975 Modèle:ISBN, Modèle:OCLC, 430Modèle:Nb p., 25 cm.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lynn Garafola (éd.), « The Diaries of Marius Petipa », Studies in Dance History, vol. III, n° 1, 1992, Modèle:ISSN.
  • Modèle:Article .
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ol’ga Fedorčenko, Ju. A. Smirnov, A. V. Fomkin (éd.), Baletmejster Marius Petipa. Stat’ji, issledovanija, razmyšlenija [Le maître de ballet Marius Petipa. Articles, études, réflexions], Vladimir, « Foliant », 2006 Modèle:ISBN, Modèle:OCLC, 268Modèle:Nb p., 25 cm.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sergej Konaev (éd.), Marius Petipa. « Memuary » i dokumenty [Marius Petipa. « Mémoires » et documents], Moscou, gctm im. Baxrušina, izd. Navona, 2018 Modèle:ISBN.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Laura Hormigón (éd.), Marius Petipa, Memorias, traduction du russe de Bibicharifa Khakimzianova y Jorge Saura, révisée par Montserrat Alfaro et Cristóbal Lopez, Marius Petipa en España 1844-1847. Memorias y otros materiales, Madrid, Danzarte, 2010 Modèle:ISBN.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Valentina Bonelli (éd.), Marius Petipa, Memorie, Rome, Gremese, 2010 Modèle:ISBN.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nadine Meisner, Marius Petipa, the Emperor's Ballet Master, Oxford University Press, 2019 Modèle:ISBN.

Article connexe

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Modèle:Début dynastie Modèle:Insérer dynastie Modèle:Fin dynastie

Modèle:Palette Modèle:Portail