Martha Argerich

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Modèle:Infobox Biographie2

Martha Argerich, née le Modèle:Date à Buenos Aires, est une pianiste argentino-suisse.

Enfant prodige du piano, elle a apporté à l'interprétation du répertoire romantique et moderne un souffle nouveau qui l'a propulsée rapidement sur le devant de la scène internationale. Plusieurs des grands concertos pour piano et orchestre, tels ceux de Chopin, Schumann, Liszt, Tchaikovsky, Ravel, Prokofiev et Rachmaninov, ont trouvé en Martha Argerich une interprète flamboyante et réfléchie. Fuyant la publicité, elle s'éloigne de la scène pendant une partie importante de sa carrière<ref name="piano bleu">Modèle:Lien web.</ref>. Artiste exigeante et femme de caractère, elle n'accorde que peu d'entrevues et ne joue plus, depuis quelques années, qu'en formation de musique de chambre ou avec orchestre. Elle est considérée comme une des plus talentueuses interprètes de la musique pour piano.

Biographie

Fichier:Martha Argerich NYWTS.jpg
Martha Argerich en 1962 à l'âge de Modèle:Nobr.

Le nom d’Argerich est typiquement catalan, porté par plusieurs centaines de personnes en Catalogne espagnole<ref>Répartition du nom de famille "Argerich" en Espagne..</ref>. Son père est en effet issu d'une lignée de Catalans installés à Buenos Aires depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ses grands-parents maternels étaient, quant à eux, des juifs russes.

Ses dons pour la musique sont remarqués dès l'âge de Modèle:Nobr et demi. Elle est alors capable de reproduire au piano les partitions qu'étudie son frère, ou rejoue immédiatement sur un piano un air qu'elle a entendu chanter<ref name="piano bleu"/>. Elle a la capacité, enfant, de jouer les octaves comme de simples notes (Eugene List). À l'âge de Modèle:Nobr, et contre son gré (la petite Martha voulait être médecin<ref>Modèle:Lien web.</ref>), elle est présentée par sa mère à Vincenzo Scaramuzza, qui lui donnera ses premières leçons de piano et favorisera le développement de sa sensibilité et de son lyrisme naturels. Elle est dirigée dans un de ses premiers concerts, à Modèle:Nobr, jouant le concerto pour piano de Schumann au Teatro Colón, par Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1949, à l'âge de Modèle:Nobr, elle joue en concert le Concerto pour piano no 1 en do majeur op. 15 de Beethoven, le Concerto pour piano no 20 en ré mineur K. 466 de Mozart, ainsi que la Suite française no 5 en sol majeur BWV 816 de Bach.

En 1955, la famille Argerich émigre en Europe. Grâce à une bourse octroyée par l’État argentin (à l’époque dirigé par Juan Perón), Martha Argerich étudie avec de nombreux grands maîtres à Londres, Vienne, de même qu'en Suisse : Bruno Seidlhofer, Friedrich Gulda, Nikita Magaloff, Madeleine Lipatti. Elle complétera sa formation auprès d'autres grands noms : Arturo Benedetti Michelangeli, Stefan Askenase et Abbey Simon<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Donald Minaldi Musician of the Year 2001 Martha Argerich, Musical America, 2001.</ref>. Elle confie : Modèle:Citation

En 1957, âgée de seulement 16 ans, elle remporte deux concours importants en l'espace de deux semaines<ref name="piano bleu"/> : le Concours international d'exécution musicale de Genève (conjointement avec Dominique Merlet) et le Concours Busoni à Bolzano<ref>Concours international de piano Ferruccio Busoni (1957).</ref>. C'est lors de ce dernier concours qu'elle rencontre Michelangeli, à qui elle demandera des leçons quatre ans plus tard.

En 1965, elle est remarquée lors du Concours international de piano Frédéric-Chopin de Varsovie. Sa maîtrise exceptionnelle de l'instrument et sa sensibilité remarquable lui font remporter trois prix<ref name="piano bleu"/> : le premier prix, le prix du public et celui de la meilleure interprétation des Mazurkas. Modèle:Citation<ref>Modèle:Quoi, Modèle:Date-.</ref>. Critiques et spectateurs ne tarissent alors pas d'éloges<ref>Modèle:Citation, Modèle:Lang, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Modèle:Citation, Modèle:Lang, 20-Modèle:Date-.</ref>.

L'année suivante, elle commence une carrière professionnelle au Lincoln Center de New York.

Artiste rebelle, son indépendance – qu'elle revendique farouchement – est parfois source de problèmes pour les organisateurs de concerts : elle peut se désister au dernier moment, se présenter pour son récital en décidant de changer le programme, ou cesser abruptement de se produire malgré un carnet de prestations rempli pour plusieurs mois. C'est ainsi qu'elle décide brusquement de se retirer de la scène de 1961 à 1965, après avoir donné naissance à son premier enfant, puis à nouveau entre 1973 et 1976<ref name="piano bleu"/>. Elle n'est jamais poursuivie pour rupture de contrat simplement parce que, jalouse de son indépendance, elle n'en signe jamais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son caractère entier se manifeste jusque dans sa discographie : aucune grande série d’œuvres d'un même compositeur, à la différence de Brendel, d'Ashkenazy ou de Pollini. Elle interprète ce qu'elle aime au gré de sa fantaisie.

Martha Argerich s'est mariée trois fois. D'une première et brève liaison avec le compositeur et chef d'orchestre chinois Robert Chen naît une fille, Lyda Chen<ref>Robert Chen est son nom « américain », il est connu aujourd'hui sous celui de Chen Liang-Sheng. Voir Modèle:Lien web.</ref>. De 1969 à 1973, elle est la femme du chef d'orchestre suisse Charles Dutoit, avec qui elle collaborera régulièrement tant sur la scène que sur disque après leur séparation. Ils ont ensemble une fille, Annie Dutoit. Un troisième enfant, Stéphanie Argerich, naît de l'union avec son troisième époux, le pianiste américain Stephen Kovacevich<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De nature généreuse, Martha Argerich œuvre sans relâche afin de promouvoir de jeunes talents. Hélène Grimaud, qui la rencontre à Modèle:Nobr en 1989<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lui rend hommage dans un essai autobiographique, Variations sauvages (2003) : Modèle:Citation En 1999, Martha Argerich crée à leur intention un concours international de piano, le Festival Martha Argerich de Buenos Aires, et en Modèle:Date- le Martha Argerich Project de Lugano<ref name="conversation">Martha Argerich, conversation nocturne, 2002.</ref>.

Elle participe à de nombreux jurys lors de concours importants et possède une réputation de juge opiniâtre. Elle démissionne ainsi de son poste de juré lors du Concours international de piano Frédéric-Chopin de 1980 lorsque le pianiste croate Ivo Pogorelić est éliminé au deuxième tour.

Martha Argerich réside présentement à Genève avec sa fille Stéphanie et accueille régulièrement de jeunes pianistes. Elle est réputée pour se coucher au petit matin après avoir joué du piano, écouté de la musique et participé à de longues conversations sur son blog<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Martha Argerich possède également un pied-à-terre dans le seizième arrondissement de Paris, dans l'immeuble où habitait Nelson Freire.

En 1990, Martha Argerich est soignée avec succès pour un mélanome. Elle rechute en 1995 avec des métastases pulmonaires et un envahissement des ganglions lymphatiques. Un traitement expérimental lui est administré au Modèle:Lang. Il consiste en une lobectomie pulmonaire associée à un vaccin expérimental<ref>Le traitement actuel de certains cancers se dirige vers une vaccinothérapie élaborée à partir des propres cellules de l'individu atteint. Ce traitement est encore au stade expérimental.</ref>. Il permet d'obtenir une nouvelle rémission. En remerciement, Argerich donne un récital à Carnegie Hall au bénéfice de l'Institut<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Toronto Globe and Mail, concert review, 28 mars 2000.</ref>. Fumeuse, Argerich abandonne la cigarette après son traitement. Son cancer n'est pas réapparu depuis lors.

La première biographie mondiale de la pianiste sort aux éditions Buchet-Chastel en Modèle:Date-. Bernard Pivot écrit dans une chronique : Modèle:Citation

En 2002 Modèle:Lien réalise le premier film sur Martha Argerich, Martha Argerich, conversation nocturne. Ce film obtient différents prix, dont le prix Italia 2002, le Golden Prague 2002, le Premio Asolo 2003, le prix Citation musique décerné par l'Unesco en 2002Modèle:Référence nécessaire.

Un film sur sa vie, Modèle:Lang (2012), réalisé par sa fille Stéphanie Argerich Blagojevic, est montré dans différents festivals en 2013<ref>Martha's Bloody Daughter is a masterpiece of intimacy and restraint, sur artsjournal.com, août 2013.</ref>.

Carrière

Le répertoire de Martha Argerich est très vaste, allant de Bach au compositeur contemporain d'origine russe Alexandre Rabinovitch<ref>Alexandre Rabinovitch : Incantations - Schwanengesang an Apollo - Belle musique Modèle:Numéro avec majuscule - Liebliches lied, Modèle:Date-.</ref>, en passant par Beethoven, Chopin, Liszt, Debussy, Franck, Ravel, Prokofiev, Bartók, Stravinsky, Tchaïkovsky, Rachmaninov et bien d'autres<ref name="piano bleu"/>.

Artiste réclamée par les chefs d’orchestre et les orchestres les plus prestigieux, Martha Argerich se produit dans de nombreux festivals de musique aux États-Unis, en Europe et au Japon. Elle joue régulièrement en compagnie du pianiste brésilien Nelson Freire Modèle:Incise, du pianiste Alexandre Rabinovitch, du violoncelliste Mischa Maisky et du violoniste Gidon Kremer<ref name="conversation"/>.

Son premier disque, enregistré en 1960 par la Modèle:Lang, incluant des œuvres de Chopin, Brahms, Ravel, Prokofiev et Liszt, lui vaut les éloges de Vladimir Horowitz. Quelques années plus tard, elle enregistre la troisième sonate de Chopin, de même que la Polonaise op. 53 du même compositeur. Suivront de nombreux disques, dont le troisième concerto pour piano et orchestre de Prokofiev, enregistré avec l'Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction du chef d'orchestre italien Claudio Abbado en 1968.

Elle est pour certains la dernière pianiste de légende<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la meilleure pianiste de sa génération par sa grande sensibilité alliée à une technique virtuose, à proprement parler stupéfiante, et à une imagination sans bornes<ref name="conversation"/>. Sa technique pianistique est considérée comme l'une des plus impressionnantes dans le cercle relativement restreint des plus grands interprètes contemporains. Certains n'hésitent pas à la comparer à Vladimir Horowitz ou à Maurizio Pollini<ref>Traduction de l'article original en polonais : Modèle:Citation, Modèle:Lang, Modèle:Date-.</ref>. Bien que certains critiques trouvent sa dynamique sonore et ses tempi parfois exagérés, son jeu est caractérisé par un son puissant malgré son étonnante immobilité des poignets.

Il serait néanmoins plus juste de la comparer à Friedrich Gulda, dont elle a été l'élève et a conservé la technique ainsi que la stylistique de jeu très aseptisé, sans fioritures, aux tempi très souvent plus rapides que la plupart de ses confrèresModèle:Référence nécessaire.

Atteinte de myopie et timide sur scène<ref name="conversation"/>, Martha Argerich a plusieurs fois exprimé un sentiment de « solitude » lorsqu'elle joue en soliste<ref name="piano bleu"/>,<ref>Modèle:Citation étrangère - Martha Argerich dans Evening Talks. Traduction : Modèle:Citation.</ref>. De fait, depuis 1980, à l'exception d'un récital au Carnegie Hall de New York en faveur d'une fondation de lutte contre le cancer et d'un autre au Festival de Beppu (Japon) Modèle:Incise, elle joue très rarement seule, préférant les concertos, la musique de chambre, ou les œuvres pour deux pianos dont elle partage l'exécution avec le pianiste Nelson Freire<ref>Serge Rachmaninov, Concerto pour piano no 3 - Suite no 2 pour deux pianos, opus 17, Ricardo Chailly, Phillips.</ref>. Elle s'est néanmoins produite lors du festival de Verbier en 2008, où elle a, entre autres, interprété la Partita no 2 de Bach, de même qu'en 2014.

Elle est également appréciée pour ses enregistrements d’œuvres de compositeurs du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tels que Rachmaninoff, Messiaen ou Prokofiev. Shura Cherkassky n'a cessé de louer le Modèle:Citation de Martha Argerich ; Stephen Kovacevich parle, quant à lui, Modèle:Citation. Modèle:Citation, selon Eugene List.

Prix

Artiste exceptionnelle entrée de son vivant dans la légende, Martha Argerich a été largement récompensée :

Pour ses nombreux enregistrements qui ont fait date dans l’histoire de la musique, Martha Argerich s’est vu décerner :

Elle a également été nommée pour les Grammy Awards suivants :

  • Martha Argerich and Friends / Live from the Lugano Festival (EMI) ;
  • Meilleur Album de musique classique ;
  • Meilleure musique de chambre ;
  • Concertos pour Piano 2 & 3 de Beethoven. Mahler Chamber Orchestra. Direction Claudio Abbado (DG) ;
  • Meilleure Soliste.

Discographie et vidéographie partielles

Modèle:Méta bandeau d'avertissement{{#ifeq:||{{#if:juin 2023||}}}}

Une discographie complète est maintenue à jour par les nombreux admirateurs d'Argerich. Il existe d'elle plus de Modèle:Unité d'enregistrements. Les titres disponibles sont répertoriés sur plusieurs sites<ref>Voir notamment {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Argerich-Discography, sur andrys.com, et Martha Argerich Recordings, sur argerich.jp.</ref>. Modèle:Boîte déroulante/début

  • Bach : English Suite #2 in a, BWV, 1979,
  • Bach : Partita for Piano #2 in c, BWV, 1979,
  • Bach : Toccata in c, BWV, 1979,
  • Beethoven/Haydn : Piano Concertos (2/11), EMI, 1983,
  • (avec Maisky) Bach : Cello Sonatas, Deutsche Grammophon, 1987,
  • (avec Kremer) Beethoven : Violin Sonatas nos. 1-3, PGD/Deutsche Grammophon, 1987,
  • (avec Rabinovitch) Brahms : Haydn Variations, etc., 1987,
  • Schubert : Sonata for Arpeggione ; Schumann : Fantasiestücke, 1987,
  • Schumann : Kinderszenen, Kreisleriana, PGD/Deutsche Grammophon, 1987,
  • (avec Abbado and Dutoit) Tchaikovsky : Piano Concerto 1 ; Prokiev : Piano Concerto 3, PGD/Deutsche Grammophon, 1987,
  • (avec Kremer) Beethoven : Violin Sonatas nos. 4 & 5, PGD/Deutsche Grammophon, 1988,
  • (avec Leonard Bernstein) Stravinsky : Les Noces, Mass, 1988,
  • (avec Kremer and the Orpheus Chamber Orchestra) Mendelssohn : Violin and Piano Concerto in D Minor, etc., 1989,
  • (avec Abbado and the London Symphony Orchestra) Ravel : Piano Concerts, Menuet antiqueModèle:, etc., reissued 1989,
  • (avec Ricci) 50th Anniversary Concert, Etcetera, 1991,
  • Chopin Compact Edition--Préludes, Etc., 1991,
  • (avec Rostropovich) Chopin Compact Edition--Sonata for Cello and PianoModèle:, etc., 1991,
  • (avec Kremer) Tchaikovsky Compact Edition--Piano and Violin Concertos, 1991,
  • (avec Maisky) Beethoven : Cellosonaten Op. 5, Variationen, Deutsche Grammophon, 1991,
  • (avec Rabinovich and others) Rachmaninoff : Suites Op. 5 & 17, Symphonic Dances Op. 45, réédité1992,
  • (avec Kremer) Prokofiev :Violinsonaten, 5 Melodien, 1993,
  • (avec others) Strauss : New Year's Eve Concert 1992, 1993,
  • (avec Maisky) Beethoven : Cellosonaten Op. 69 & 102, Variationen, Deutsche Grammophon, 1993,
  • (avec Rabinovitch) Mozart : Sonatas, 1994,
  • (avec Abbado and Berliner) Prometheus--The Myth in Music, 1994,
  • (avec Kremer) Schumann : Piano Concerto, Violin Concerto, WEA/Atlantic/Teldec, 1994,
  • (avec Chailly and Kondrashin) Argerich--Rachmaninoff 3, Tchaikovsky 1, Philips Classics, 1995,
  • (avec Sinopoli) Beethoven : Piano Concertos 1 & 2, DG, 1995,
  • (avec Kremer) Beethoven : Violin Sonatas nos. 6-8, PGD/Deutsche Grammophon, 1995,
  • (avec others) Duo Piano Extravaganza : Martha Argerich and Friends, PGD/Philips, 1995,
  • Chostakovitch, Haydn : Piano Concerti, 1995,
  • (avec Maisky) Beethoven : Die Cellosonaten, Deutsche Grammophon, 1995,
  • (avec Kremer) Beethoven : Violin Sonatas nos. 9 & 10, PGD/Deutsche Grammophon, 1996,
  • (avec Abbado and the London Symphony Orchestra) Chopin, Liszt : Piano Concertos, 1996,
  • (avec Abbado and others) Prokofiev, Ravel : Piano Concerti, DG, 1996,
  • Schumann, R. : Fantasie in C, Op. 17/Fantasiestuecke Op. 12 nr. 1-8, EMI, reissued 1996,
  • (avec Rabinovich) Schumann : Klavier quartettModèle:Etc., 1996,
  • (avec Abbado) Tchaïkovski : Piano Concerto 1Modèle:Etc., 1996,
  • (avec others) Centenary Edition Vol. 10 (1988-1997), 1997,
  • (avec others) Complete Beethoven Edition Vol. 7--Violin Sonatas, 1997,
  • (avec others) Complete Beethoven Edition Vol. 8--Cello Sonatas,1997,
  • Martha Argerich Collection, DG, 1997,
  • Great Pianists of the 20th Century--Martha Argerich Vol. 1, Philips, 1998,
  • (avec Dutoit) Piano Concertos : Prokofiev (#1, #3)/ Bartók (#3), EMI, 1998,
  • Chopin--The Legendary 1965 Recording, EMI, 1999,
  • (avec Charles Dutoit et l'Orchestre symphonique de Montréal) Chopin : Piano Concertos Nos. 1 & 2, EMI, 1999,
  • (avec Horowitz & autres) Great Pianists of the 20th Century, Brilliant Classics, 1999,
  • Great Pianists of the 20th Century--Martha Argerich Vol. 2, Philips, 1999,
  • (avec Rabinovich et Faerber) Mozart : Piano Concertos no. 10, 19 & 20, Teldec, 1999,
  • (avec Kremer et Maisky) Chostakovitch, Tchaïkovski : Trios, Deutsche Grammophon, 1999.Modèle:Boîte déroulante/fin

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Filmographie

Liens externes

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