Maslives

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Modèle:Infobox Commune de France

Maslives Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au centre-est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « les Vallée et Coteaux de la Loire », grand ruban plus ou moins large où dominent la culture de la vigne et les productions maraîchères.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : deux sites natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 15 en 1988, à 12 en 2000, puis à 11 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de Chambord. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation et communes limitrophes

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La commune de Maslives se trouve au centre-est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole des Vallée et Coteaux de la Loire<ref name="RegAgri">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PRA-carte">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref>. À vol d'oiseau, elle se situe à Modèle:Unité de Blois<ref> Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département et à Modèle:Unité de Chambord, chef-lieu du canton de Chambord dont dépend la commune depuis 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bracieux<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>.

Les communes les plus proches sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Saint-Dyé-sur-Loire (Modèle:Unité), Montlivault (Modèle:Unité), Chambord (Modèle:Unité), Suèvres (Modèle:Unité), Cour-sur-Loire (Modèle:Unité), Huisseau-sur-Cosson (Modèle:Unité), Muides-sur-Loire (Modèle:Unité), Saint-Claude-de-Diray (Modèle:Unité) et Menars (Modèle:Unité).

Paysages et relief

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le Modèle:Date- et entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier<ref name="Atlas-intro">Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et Modèle:Unité<ref group=Note>Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref>,<ref name="Atlas-contenu">Modèle:Lien web.</ref>. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Loire patrimoniale de Mer à Blois », dans l'ensemble « la vallée de la Loire »<ref name="UP-Loire-Mer">Modèle:Lien web.</ref>.

En amont de Blois, la Loire s'inscrit entre deux paysages puissants et contrastés : au nord, les immenses et lumineuses étendues céréalières de la Beauce, au sud, les vastes étendues ombreuses des forêts Solognotes, discrètement parsemées d'étangs. En rive droite, les paysages de Beauce s'achèvent aux portes des villes et des villages, avant que ceux-ci ne basculent sur le coteau ; depuis la vallée, les étendues Beauceronnes restent ainsi plutôt discrètes. En rive gauche, la Sologne s'annonce par des horizons boisés successifs, quelques bouquets d'arbres cadrant des parcelles cultivées et des carrés de vignes<ref name="UP-Loire-Mer2">Modèle:Lien web.</ref>.

L'altitude du territoire communal varie de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr<ref>Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.</ref>,<ref name=géoportail>Carte de Maslives, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.</ref>.

Hydrographie

La commune est longée sur son flanc nord par la Loire et est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Modèle:Encadré La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de Modèle:Unité de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur Modèle:Unité en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent Modèle:Nb pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref group=Note>Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

Milieux naturels et biodiversité

Sites Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web.</ref>. Des parties du territoire communal sont incluses dans les sites Natura 2000 suivants<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • une ZSC, la « Vallée de la Loire de Mosnes à Tavers », d'une superficie de Modèle:Unité, un des sites ligériens les plus remarquables par son originalité, avec des milieux naturels incontournables tels que les habitats d'eaux courantes et stagnantes accueillant de nombreux poissons et autres animaux de l'Annexe II (Castor), les pelouses et prairies de grèves et zones inondables et les forêts alluviales<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • une ZPS, le « Vallée de la Loire du Loir-et-Cher », d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Maslives comprend deux ZNIEFF<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Urbanisme

Typologie

Maslives est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:41129-Maslives-Sols.png
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Maslives.

Occupation des sols

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (93,6 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (50,5 %), zones agricoles hétérogènes (38,1 %), forêts (3,8 %), zones humides intérieures (0,5 %), zones urbanisées (6,4 %), eaux continentales (1,3 %)<ref name="Fiche Siges"/>.

Planification

La loi SRU du Modèle:Date- a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Grand Chambord a été prescrit le Modèle:Date-<ref name="PLUI">Modèle:Lien web.</ref>.

Habitat et logement

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Maslives en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,4 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,8 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Maslives en 2016.
Maslives<ref name="logement">Modèle:Lien web.</ref> Loir-et-Cher<ref name="logement41">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="logementFr">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 85,7 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,4 18 9,6
Logements vacants (en %) 7,9 7,5 8,1

Risques majeurs

Le territoire communal de Maslives est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>,<ref name="Obs">Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels

Fichier:41129-Maslives-Zone inondable.png
Zones inondables de la commune de Maslives.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles<ref name="DDRM-liste"/>. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web.</ref>.

En Loir-et-Cher, les crues de la Loire représentent des volumes d'eau et des débits quatre à cinq fois supérieurs à ceux du Cher et du Loir : la superficie des zones et l'ampleur des dégâts peuvent être considérables. Les crues historiques sont celles de 1846 (Modèle:Unité à l'échelle de Blois), 1856 (Modèle:Unité), 1866 (Modèle:Unité), 1907 (Modèle:Unité) et 2003 (Modèle:Unité). Le débit maximal historique est de Modèle:Unité (crue de 1846) et caractérise une crue de retour centennal<ref name="DDRM-18">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la Loire amont<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques technologiques

La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de Modèle:Nobr du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de Modèle:Unité de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession<ref name="CNPE">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DDRM-nucl">Modèle:PdfModèle:Lien web, Modèle:P..</ref>.

Toponymie

Le toponyme "Maslives" est à rapprocher, par la sonorité, du village voisin, Montlivault, où il y avait un camp gaulois ou romain surplombant la vallée de la Loire. La signification du mot "Maslives", probablement d'origine gauloise, est inconnue mais liée aussi à la signification du mot "Montlivault".

Les traces d'une ancienne voie romaine sont toujours visibles entre les deux villages.

Histoire

Révolution française et Empire

Nouvelle organisation territoriale

Le décret de l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée nationale du Modèle:Date-]] décrète qu'Modèle:Citation<ref name="Motte23">Modèle:Harvsp.</ref>, mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date-) que la paroisse de Maslives devient formellement « commune de Maslives »<ref name="Motte23"/>,<ref name="EHESS">Modèle:Cassini-Ehess</ref>.

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Bracieux et au district de Blois<ref name="EHESS"/>. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du Modèle:Date-, et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés<ref name="COG43"/>,<ref name="Hist-decentr-6">Modèle:Lien web, Modèle:P..</ref>. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de Modèle:Nobr supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative<ref name="COG43">Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Maslives est alors rattachée au canton de Bracieux et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="EHESS"/>,<ref name="COG44">Modèle:Lien web.</ref>. Cette organisation va rester inchangée pendant près de Modèle:Unité.

Époque contemporaine

Époque moderne

La paroisse est créée en 1678 par démembrement de celle de Saint-Dyé-sur-Loire. Avec l'appui de leur seigneur, les taillables des hameaux de Maslives, Boisse, l'Écuelle, Bois-Masson et de la ferme de l'Ormétrou obtinrent par arrêt de l'élection de Blois, du Modèle:Date-, de payer le 1/4 des tailles de la paroisse de Saint-Dyé et de nommer deux collecteurs parmi eux pour établir le rôle paroissial. S'opposant à cette décision, les habitants du bourg de Saint-Dyé en appellent à la cour des aides de Paris, qui tranche en 1676, en faveur des bénéficiaires de l'arrêt de l'élection de Blois. Tirant les conséquences de cette décision de justice, par son ordonnance du Modèle:Date-, Ferdinand de Neufville de Villeroy, évêque de Chartres, distrait les quatre hameaux de la paroisse de Saint-Dyé et forme la nouvelle paroisse de Maslives, avec pour église paroissiale la chapelle Saint-Martin du hameau de Maslives ; le cimetière est béni le Modèle:Date-. En Modèle:Date-, la paroisse de Maslives reçut l'ordre d'établir son rôle de tailles pour l'année 1681 et devint ainsi une collecte, indépendante de celle de Saint-Dyé-sur-Loire, confirmée par arrêt du conseil du roi du Modèle:Date-.

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}} === Modèle:Article détaillé Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution<ref name="sodigné-43"/>, dont Maslives<ref name="sodigné-47"/>. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré<ref name="sodigné-43-44"/>. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)<ref name="sodigné-46"/>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Maslives est membre de la communauté de communes du Grand Chambord, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire<ref name="meta"/>, en tant que circonscriptions administratives<ref name="meta"/>. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Chambord depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux<ref name="Décret 2014">Modèle:Lien web.</ref> et à la Deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Blois du département du Loir-et-Cher.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Bracieux<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Chambord Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de Loir-et-Cher. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Maslives est membre de la communauté de communes du Grand Chambord, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité succède au SIVOM du Pays de Chambord.

Administration municipale

Le conseil municipal de Maslives, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal<ref>Article Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref> avec listes ouvertes et panachage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15, y compris le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>.

Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Équipements et services

Eau et assainissement

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)<ref name="EauAss">Modèle:Lien web.</ref>.

Alimentation en eau potable

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine<ref name="AEP-def">Modèle:Lien web.</ref>. En 2019, la commune est membre du syndicat Mixte d'adduction d'eau potable de Saint Dye-sur-Loire qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Veolia dont le contrat arrive à échéance le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Assainissement des eaux usées

En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Maslives est assurée par la communauté de communes du Grand Chambord qui a le statut de entreprise privée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une station de traitement des eaux usées est en service au Modèle:Date- sur le territoire communal<ref>Modèle:Lien web.</ref> : « Maslives », un équipement utilisant la technique par décantation et lagunage naturel, filtre biologique, avec prétraitement, dont la capacité est de Modèle:Unité, mis en service le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel<ref name="ANC-Info">Modèle:Lien web.</ref>. La communauté de communes du Grand Chambord assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations<ref name="Serv-ANC-2016">Modèle:Lien web.</ref>.

Enseignement

Les enfants de la commune sont scolarisés dans une école commune de cinq classes, trois pour les maternelles et deux pour les primaires, située 29, rue de Chambord (accès des élèves rue de Morest)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sécurité, justice et secours

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Mer qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois<ref name="Sécurité">Modèle:Lien web.</ref>.

En matière de justice, Maslives relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,2 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 50,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Économie

Secteurs d'activité

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Maslives selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.
total % com (% dep<ref>Modèle:Lien web.</ref>) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 36 100,0 (100) 28 7 0 1 0
Agriculture, sylviculture et pêche 4 11,1 (11,8) 1 3 0 0 0
Industrie 9 25,0 (6,5) 8 0 0 1 0
Construction 2 5,6 (10,3) 1 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 19 52,8 (57,9) 18 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 5 13,9 (17,5) 5 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 5,6 (13,5) 0 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (19 entreprises sur 36)11,1 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les Modèle:Nobr implantées à Maslives en 2016, 28 ne font appel à aucun salarié, 7 comptent 1 à Modèle:Nobr, et 1 emploie entre Modèle:Nobr

Agriculture

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)<ref name="AgriGéné"/>. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en Modèle:Unité, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)<ref name="PiloteAgri">Modèle:Lien web.</ref>. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 16 en 1988 à 12 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2010<ref name="AgriGéné"/>. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Maslives, observées sur une période de Modèle:Unité :

Évolution de l'agriculture à Maslives (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique<ref name="AgriGéné">Modèle:Lien web.</ref>
Nombre d'exploitations (u) 16 12 11
Travail (UTA) 20 27 25
Surface agricole utilisée (ha) 545 466 486
Cultures<ref name="Expl">Modèle:Lien web.</ref>
Terres labourables (ha) 491 441 457
Céréales (ha) 319 187 206
dont blé tendre (ha) 80 131 120
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 103 17 s
Tournesol (ha) 88 s 57
Colza et navette (ha) s s 61
Élevage<ref name="AgriGéné"/>
Cheptel (UGBTA<ref group=Note>L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).</ref>) 84 36 26

.

Produits labellisés

Vue de cinq bouteilles de Chevreny, blanc, rosé et rouge.
Gamme de vins de Cheverny.

La commune de Maslives est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)<ref group=Note>Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.</ref> de deux produits<ref name="INAO">Modèle:Lien web.</ref> : deux vins (le Cheverny<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le crémant-de-loire<ref>Modèle:Lien web.</ref>).

Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les volailles de l’Orléanais<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="INAO"/>.

Culture et patrimoine

Patrimoine mondial de l'Unesco

Le Modèle:Date, le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO comme Modèle:Citation. Cette inscription reconnaît au site une Modèle:Citation fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d'expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la V.U.E. est considérée comme une perte pour la mémoire de l'Humanité. Maslives fait partie des vingt-six communes de Loir-et-Cher dont le territoire est dans le périmètre inscrit<ref name="Unesco-present">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Perimetre">Modèle:Lien web.</ref>.

Un plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial couvrant les quatre départements concernés par le périmètre inscrit a été adopté le Modèle:Date- par le préfet de la région Centre, coordonnateur du site. L'État et les collectivités territoriales, dont les communes, au titre de leurs compétences en matière de patrimoine et d'urbanisme, ou encore de leurs politiques socioéconomiques et d'aménagement du territoire, s'engagent à mettre en place les moyens d'identification, de protection, de conservation et de mise en valeur de ce paysage culturel vivant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux et monuments

C'est une commune sans église. Maslives disposait depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'une chapelle dédiée à saint Martin, rattachée à la paroisse de Saint-Dyé. La commune est érigée en paroisse en 1861, l'église est reconstruite sobrement, le clocher est une simple flèche de charpente. Vétuste, elle est démolie dans la deuxième moitié du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }} et non remplacée.

Ancienne chapelle Saint-Michel de l'Écuelle, détruite au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} et ultime vestige d'une maladrerie du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:s| s }} }}, dépendant du prieuré Saint-Lazare de Blois, vendue comme bien national en 1791 et transformée en ferme.

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Références

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