Mens

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Mens est une commune française, située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Son nom se prononce comme « mince » (en API Modèle:MSAPI).

Ses habitants sont appelés les Mensois.

Géographie

Situation et description

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Vue générale de Mens dominée par le Châtel.

Située à Modèle:Unité au sud de Grenoble, Mens est la capitale du Trièves, grand plateau glaciaire situé entre les massifs du Vercors (à l'ouest) et du Dévoluy (à l'est).

Jusqu'au nouveau découpage territorial, Mens était le chef-lieu du canton de Mens. Depuis 2015, il fait partie du canton de Matheysine-Trièves. L'ancien canton de Mens étant le plus méridional du département, en limite des départements des Hautes-Alpes et de la Drôme, des Alpes du Nord et des Alpes du Sud, il bénéficie d'un climat plus chaud et plus sec que les massifs ou vallées voisins du Vercors, de la Matheysine ou de l'Oisans.

La commune est au centre du principal bassin agricole du Trièves. Le canton dont elle est le chef-lieu est séparé des territoires voisins par les gorges profondes du Drac et de l'Ébron.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont au nombre de cinq depuis la création de la commune nouvelle de Châtel-en-Trièves.

Historiquement, les autres communes du canton étaient Cordéac, Lavars et Tréminis. Après la Révolution, le canton de Mens comprenait également la commune de Pellafol, rattachée ensuite au canton de Corps. La commune de Tréminis, maintenant rattachée au canton de Mens, faisait alors partie du canton de Clelles.

Géologie

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Climat

Modèle:Article connexe Situé dans le sud du département de l'Isère, le territoire de Mens offre un mixte de climat méditerranéen et alpin. Il s'agit d'une zone de moyenne montagne entourée de massifs élevés, quelque peu abritée des flux d'ouest par le massif du Vercors.

Hydrographie

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Voies de communication et transport

Légèrement à l'écart des axes routiers, Mens est desservi à l'ouest par la D 1075, la ligne T95 du réseau Cars Région qui relie la gare routière de Grenoble jusqu'à Mens et la ligne SNCF Grenoble-Gap (gare de Clelles - Mens), à l'est par la RN 85 ou route Napoléon.

Depuis 2007, l'arrivée de l'autoroute A51 au col du Fau, à Modèle:Unité de la commune, a permis l'installation d'une population nouvelle qui relance la dynamique démographie de la commune.

Urbanisme

Typologie

Mens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,6 %), prairies (29,6 %), terres arables (16,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones urbanisées (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et écarts

Les principaux hameaux sont : Menglas, Milmaze, Foreyre, Pierre-Longue, Saint-Genis (siège d'une commune indépendante jusqu'à son rattachement à Mens en 1973), Mentayre, Ser Clapi.

Hameaux et fermes constituent les écarts, organisés concentriquement autour du bourg et témoignant d'étapes successives d'extension du territoire agricole. Les limites communales, situées sur des reliefs ou dans des gorges, sont le plus souvent occupées par des pinèdes, dont certaines ont recolonisé d'anciens écarts, abandonnés pendant l'exode rural (hameau du Verdier, domaine de Raud maintenant occupé par le Centre écologique Terre vivante).

On trouve de nombreux toponymes avec « pierre » dans les alentours : Pierre longue, Pierre grosse, Pierre des sacrifices, etc....

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de la commune de Mens est situé en zone de sismicité Modèle:N° dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant non loin de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne », située plus au nord<ref>Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité</ref>.

Terminologie des zones sismiques<ref name="Légifrance_2010">Arrêté du Modèle:Date- relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance</ref>
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = Modèle:Unité

Autres risques

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Toponymie

Plusieurs hypothèses sont avancées quant à l'origine du nom de la localité.

Selon certaines, son nom serait attesté sous la forme Menz au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Menz serait alors un nom de personne gaulois Mincios, Mincius, pris absolument, sous-entendu *Mincium fundum<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref>.

Modèle:Qui, Mens se serait appelée Saint-Mens.

Une chose est certaine : Mens porte déjà son nom actuel au Haut Moyen Âge<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Modèle:Article connexe

Antiquité et Moyen Âge

Le Trièves était habité par les Tricores, une tribu Voconce qui s'est romanisée sous la domination romaine.

À l'époque impériale il existait, approximativement à l'emplacement de l'actuel village, Modèle:Refnec<ref group="Note">Dans Wikipédia, au moins quatre entités se réclament du nom de Forum Neronis : Carpentras et son marché (Vaucluse), Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), Lodève (Hérault) et Mens (Isère).</ref>, créé par le général romain Tiberius Néron, pontife de Jules César vers 55 av. J.-C..

Au Moyen Âge, le village est fortifié. Une famille anglaise Mens l'a fortifié en se dirigeant sur Jérusalem. Elle a ainsi participé à bouter hors de Provence les Sarrasins. L'actuel quartier historique de Mens en rappelle l'étendue. L'église primitive du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est développée d'abord par les Templiers au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, puis au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Mens devient véritablement la capitale du Trièves, avec son marché hebdomadaire où les cours des denrées et des bestiaux étaient fixés. La prospérité de Mens tient aussi à son artisanat, alors très actif : cloutiers (petit filon de fer à Montvallon), potiers, tuiliers (veines d’argile) et surtout tisserands (laine, lin et chanvre surtout). Les toiles à voile sont réputées et vendues jusqu’à Beaucaire. Pendant cette période, le commerce est plus axé sur le Midi et le Diois que sur Grenoble (manque de voies de communication).

Temps Modernes

Au temps de la Réforme

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François de Bonne de Lesdiguières

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le connétable Lesdiguières devient gouverneur du Dauphiné en 1612. Chef militaire hors pair, diplomate et négociateur habile, qualifié par Henri IV « de rusé comme un renard », François de Bonne de Lesdiguières fait de Mens une place forte du protestantisme. En 1573, ce protestant convaincu a fait de Mens son bastion militaire, dissuadant les attaques des troupes catholiques. Dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un temple est édifié dans le bourg, qu'on surnomme désormais "la petite Genève des Alpes"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le village compte alors 1200 habitants dont 90 % de protestants. Alors que les guerres de Religion opposant catholiques et protestants sévissent en France, Mens fait exception.

Fichier:Mens-temple24.JPG
Temple de Mens

Révocation de l'édit de Nantes

En 1685, avec la révocation de l'édit de Nantes, le catholicisme s’impose et 300 protestants mensois, sur 1 200 habitants, choisissent l’exil. D’autres poursuivent leur culte dans la clandestinité.

Le parlement de Grenoble cherche à nettoyer ce nid de protestants et envoie régulièrement ses troupes. Beaucoup de huguenots sont inquiétés, mis en prison ; les femmes envoyées au couvent. Jean Bérenger, que l'on appelle le pasteur Colombe, responsable de la « Religion Prétendue Réformée » sur tout le Dauphiné, est condamné deux fois à mort par contumace. Il est brûlé en effigie sur la place du Breuil.

Patrimoine religieux : ancien bastion du protestantisme en Dauphiné, Mens garde ses deux clochers (église catholique et temple protestant), ainsi que de nombreux cimetières privés, tous protestants, datant de l'époque où les Réformés n'avaient pas le droit d'enterrer les leurs en terre « chrétienne » ; il y a aussi deux cimetières publics, l'un catholique et l'autre protestant.

Époque contemporaine

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Avec l'édit de tolérance en 1787, et surtout avec le Premier Empire, la liberté de religion est rétablie, mais la ferveur des fidèles a beaucoup faibli.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un jeune évangéliste, Félix Neff, arrivé de Genève en 1821, ranime alors le protestantisme en Trièves. C’est l’initiateur de « l’École modèle », longtemps la seule école normale protestante de France, qui fonctionne de 1834 à 1914.

Dès lors, Mens se développe comme nœud de communications, mais aussi grâce à son activité de tissage du chanvre. Une usine de soie est construite en 1895 et fermera ses portes en 1962. Aujourd'hui, le tourisme a permis de compenser l'exode rural, et Mens attire désormais des citadins séduits par le calme et la nature préservée du Trièves<ref>Mens, son histoire, sur le site de la mairie de Mens</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Mens est proche des maquis, notamment celui du Pas de l'Aiguille où sont plusieurs jeunes Mensois.

Des familles juives ont été accueillies dans la région.

Édouard Arnaud, maire de Mens et propriétaire du « Café des Arts » est arrêté par les Allemands pour fait de résistance en juillet 1944. Il est envoyé au camp de Neuengamme où il meurt d'épuisement le 29 janvier 1945 ; il sera, malgré son absence, élu maire aux élections de mai 1945, Mens ne connaîtra son décès qu'en juin 1945.

Politique et administration

Administration municipale

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Liste des maires

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Jumelages

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Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias

Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

Cultes

L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Mens dépendent de la paroisse Notre-Dame d'Esparron (Relais de Notre-Dame de l'Assomption), elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne<ref>Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse.</ref>.

Un temple protestant (lié à l’Eglise Protestante Unie de France) fait aussi partie du paysage religieux du village.

Économie

En visitant Mens, il est impossible d'ignorer la fameuse bouffette composée de deux biscuits de Savoie (sorte de génoise) fourrés avec une crème vanillée à base de sucre glace et de crème fraîche dont la recette de la famille Perrier, boulangers de père en fils, est tenue secrète depuis plusieurs générations.
Parmi les autres spécialités locales, les ravioles du Trièves figurent parmi les incontournables plats; petits raviolis généralement fourrés de fromage local ainsi que d'herbes aromatiques.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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Le village de Mens depuis la vallée, vue sur l'Obiou et le Châtel
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}}

}} et modifiée en Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 19 mai 1987<ref name="PA00117215">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

d'autres photos sont disponibles sur Wikimedia Commons

Patrimoine culturel

Fichier:Musée du Trièves.jpeg
Le musée du Trièves.
  • Musée du Trièves, créé en 1999 et situé dans le bourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • Centre écologique Terre vivante<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité du bourg. Unique en France, ce centre présente des techniques et modes de vie respectueux de l'environnement et de la santé de l'homme (jardinage biologique, habitat sain, énergies renouvelables, efficacité énergétique, épuration écologique). Il publie une revue Les 4 saisons du jardin bio ainsi que de nombreux livres.

Évènements culturels

Personnalités liées à la commune

Fichier:Tableau du Comte Bérenger au Conseil d'état (1767-1850).PNG
Comte Jean Bérenger (1767-1850)

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

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Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail