Miscou

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Confusion Modèle:Infobox Municipalité du Canada

Miscou est à la fois une île et un district de service local située au nord-est de la province du Nouveau-Brunswick au Canada. Sa population est d'environ 800 habitants. Miscou est reconnue pour ses plages et sa tranquillité. Le nom légal du DSL est île de Miscou en français<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Miscou Island en anglais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date, l'île est accessible par le pont de Miscou. Avant cette date, le trajet entre les îles devait se faire en traversier. Miscou est une île qui pourrait se comparer à sa voisine Lamèque. Les habitants de ces deux îles tirent leur subsistance de la pêche au homard, au crabe, à la crevette, à la morue, etc.

Toponyme

Modèle:Article connexe

Le nom Miscou est possiblement dérivé du micmac Susqu, qui signifie terre basse ou humide, en référence à la pointe nord-ouest de Miscou. Certains ont avancé une étymologie algonquine voulant que le nom signifie rouge ou sang, ce qui est faux. Les Micmacs appelaient eux-mêmes l'île Seebahgunjeechk, ce qui signifie Petit-Shippagan. Le nom Miscou est mentionné pour la première fois par Samuel de Champlain en 1623. Le nom suivit ensuite plusieurs variations comme: Muscoe (1680), Michkou (1685), Petite Île Miscou (1686), Isle de Sainct Louis dans les relations Jésuites, puis à nouveau Miscou en 1744<ref name="toponymie">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 185.</ref>. À l'origine, le nom Miscou s'applique à cette île ainsi qu'à l'île de Lamèque<ref name="ganong_1904-150">Modèle:Harvsp</ref>.

Géographie

Modèle:Article connexe

Fichier:Carte Miscou.svg
Carte topographique du Miscou.

Situation

Miscou est situé à 120 kilomètres de route à l'est de Bathurst.

Miscou est généralement considéré comme faisant partie de l'Acadie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Topographie

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Hydrographie

Modèle:Article connexe Le réseau hydrographique de Miscou est très complexe. Le centre et le nord de l'île sont couverts de nombreux lacs et étangs.

La rivière Landry et les ruisseaux Muddy Brook, Chenière et d'autres se jettent dans la mer. Les ruisseaux Black, Cedar, Eel et d'autres moins importants se jettent dans les lacs, ou relient les lacs entre eux.

On retrouve les lac Fry, of the Island, Chiasson, Chenière, Big, Cowans, Teal, Princess Pine, Notman, Raftles, Goose et Of the Woods et Le maxime ward ruisseau.

On retrouve aussi différents groupes de lacs: Crane, Juniper, Dugay, Alexander, Otter, Rogers et Bridges.

Finalement, à l'est de l'île se trouve la mal baie MacGregors, la Queue de la mal baie MacGregors et la mal baie Windsors.

Géologie

Le sous-sol de Miscou est composé principalement de roches sédimentaires du groupe de Pictou datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>.

Les tourbières de la région se sont formées il y a environ 5000 ans et elles croissent à environ un millimètre tous les ans.

Climat

Modèle:Article détaillé

Faune et flore

Miscou compte de nombreuses tourbières ombromotrophe, c'est-à-dire qu'elles sont alimentées en eau uniquement par les précipitations. C’est un milieu hostile, auquel sont adaptées des arbustes bas comme éricacées (Ericaceae), comprenant entre autres le bleuet à feuilles étroites (Vaccinium angustifolium). Ils bénéficient en plus de la présence de mycorhizes dans leurs fruits et leurs racines. Comme fruit. la plaquebière y est aussi cueillie sur les tourbières. Les fleurs typiques des tourbières de l'île sont le thé du Labrador (Rhododendron groenlandicum), le petit-daphné caliculé (Chamaedaphne calyculata) et le Kalmia à feuilles étroites (Kalmia angustifolia). À l'automne, les fleurs du gaylussacia à fruits bacciformes (Gaylussacia baccata) et du kalmia à feuilles étroites virent au rouge, donnant l'impression d'un vaste tapis. Le grand nénuphar jaune (Nuphar advena) est courant dans les lacs. On retrouve des linaigrettes sur les berges.

Les arbres sont peu nombreux et rabougris. On retrouve de l'épinette noire (Picea mariana), du violon (mélèze laricin) (Larix laricina), de la viorne cassinoïde (Viburnum nudum) et du bouleau nain (Betula nana).

Les lacs communiquent peu entre eux, le niveau varie constamment et leur eau est acide. On y voit toutefois la grenouille des bois (Lithobates sylvaticus), des libellules (Odonata), des demoiselles (Zygoptera) et des moustiques (Culicidae). Les lacs sont fréquentés par l'orignal (Alces) durant l'été, attiré autant par l'eau et les nénuphars. Miscou est considéré comme l'un des meilleurs sites ornithologiques de la province, où l'on a recensé plus de 265 espèces. On retrouve de nombreux rapaces sur l'île, une trentaine d'espèces de limicoles, des passereaux ainsi que des canards et des outardes. Près des tourbières, les oiseaux les plus communs sont la paruline masquée (Geothlypis trichas), le bruant à gorge blanche (Zonotrichia albicollis), la paruline à couronne rousse (Setophaga palmarum) et le moucherolle des aulnes (Empidonax alnorum).

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Hameaux

À environ un kilomètre à l'ouest du phare se trouve Phare-de-Miscou (Miscou Lighthouse en anglais). Deux kilomètres au sud de celui-ci se trouve Grande-Plaine (Miscou Plains). Au sud de l'île s'élève le bourg, Miscou-Centre et, deux kilomètres au sud de ce dernier, au pied du pont, Havre-de-Miscou (Miscou Harbour). Finalement, à l'est de l'île se trouve Pointe-Wilson (Wilson Point).

Histoire

Modèle:Article connexe Modèle:Encadré texte Miscou est situé dans le Mi'kma'ki, territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuelle côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à la baie de Fundy<ref name="Micmacs">Modèle:Ouvrage</ref>. Selon William Francis Ganong, la pointe Indian est susceptible d'avoir accueilli un campement<ref name="ganong_232">Modèle:Ouvrage</ref>. La tradition orale affirme que l'île au Trésor était un lieu de campement apprécié et il y a toujours un cimetière<ref name="ganong_232"/>.

Les Vikings seraient les premiers Européens à avoir visité la région, à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En effet, des coquilles de noyer ont été découvertes à L'Anse aux Meadows. Il n'y a pas de noyer à Terre-Neuve, et l'endroit le plus près où cet arbre pousse est sur la côte est du Canada, incluant le Nouveau-Brunswick.

Selon ce que rapporte Donat Robichaud, la région est visitée par des pêcheurs Normands et Bretons dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Grand Shippagan">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Donat Robichaud, Le Grand Shippagan, 1976. p. 33-37</ref>. Les Bretons sont en fait bien établis avant 1536<ref name="basques">Modèle:Article</ref>. Les Basques chassent la baleine en Europe à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou plus tôt mais, à la suite de l'effondrement de la population de ces cétacés, commencent à les chasser au sud du Labrador au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en plus de pêcher la morue<ref name="basques"/>. Ces pêcheurs viennent surtout du Pays basque espagnol mais ceux du Pays basque français deviennent de plus en plus nombreux<ref name="basques"/>. Ils sont déjà bien installés vers 1540. Contrairement à une idée répandue, ils n'ont pas chassé la baleine de plus en plus loin jusqu'à atteindre l'Amérique mais s'y sont rendus directement<ref name="basques"/>. Vers 1632, les pêcheurs de morue basques se déplacent dans des endroits plus reculés, dont Caraquet, Paspébiac et Shippagan, notamment pour éviter les attaques des Inuits et des pirates anglais ou danois, mais aussi à cause de la baisse de la population de baleines et de l'ouverture de la pêche au Svalbard<ref name="basques"/>. La pêche basque dans la région dure sans encombre jusque vers la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="basques"/>.

Jacques Cartier jette l'ancre à Miscou en Modèle:Date et explore la région pendant quelques jours<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lacoursière, Jacques, Jean Provencher et Denois Vaugeois (2000). Canada-Québec 1534-2000 Québec : Septentrion. Modèle:ISBN Modèle:P.</ref>.

En 1619, l'Association des marchands de Bordeaux fonde un poste de pêche à Miscou<ref name="bribes">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Corinne Albert-Blanchard, Caraquet, Quelques bribes de son histoire, 1967.</ref>. En 1623, Raymond de la Ralde fonde un poste de pêche et de traite<ref name="ganong">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ganong (1899), Modèle:Opcit, Modèle:Pp.296-298.</ref> ; les historiens n'en connaissent pas l'emplacement exact<ref name="ganong_1904-150"/>. David Kirke et ses frères s'emparent de Miscou le Modèle:Date<ref name="guide_Acadiens">Modèle:Ouvrage.</ref>. La signature du traité de Saint-Germain-en-Laye, en 1632, redonne l'Acadie, y compris Miscou, à la France et permet donc aux pêcheurs de revenir à Miscou<ref name="guide_Acadiens"/>. La mission Saint-Charles est fondée en 1634 par les Jésuites dans le but d'évangéliser les Micmacs<ref name="ganong"/>; elle se trouvait face à l'actuelle église Saint-Mark's<ref>Modèle:Lien web</ref>. Nicolas Denys faisait du commerce sur la côte de la baie des Chaleurs et du golfe du Saint-Laurent et fonde un établissement à Petite-Rivière-de-l'Île, juste au sud de Miscou<ref name="ganong"/>, en 1652<ref name="ganong_1904-150"/>. L'association des marchands de Bordeaux fut ensuite dissoute, les jésuites rappelés en France et Nicolas Denys forcé de quitter l'île pour Nipisiguit<ref name="bribes"/>.

En 1719, la seigneurie de Miscou est concédée au « Comte de Saint-Pierre, premier écuyer de la duchesse d'Orléans »; la propriété est révoquée en 1730<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ganong (1899), Modèle:Opcit, Modèle:P.319.</ref>. Le hameau de Grande-Plaine est utilisé comme base de chasse aux morses<ref name="ganong_1904-136">Modèle:Ouvrage</ref>. Des Acadiens se réfugient au ruisseau des Landry au cours des années 1770<ref name="ganong_1904-150"/>. Il est probable que deux anglophones s'installent à cet endroit en 1775<ref name="ganong_1904-150"/>. Un soldat démobilisé des Highlands du nom de Campbell s'y installe avec sa famille avant 1819 mais il semble qu'ils se déplacent ensuite vers Petit-Shippagan<ref name="ganong_1904-150"/>. Louis Gauthier et d'autres Français s'établissent à Grande-Plaine vers 1825<ref name="ganong_1904-150"/>. Vers 1830, l'Écossais Andrew Wilson, ayant auparavant vécu à Miramichi, fonde Wilson's Point<ref name="ganong_1904-150"/>. Havre-de-Miscou est colonisé à la même époque par des anglophones<ref name="ganong_1904-150"/>. Des Acadiens peuplent aussi l'île après 1820<ref name="ganong_1904-150"/>. Ceux-ci obtiennent des terres grâce à la Free Grants Act (Loi sur les concessions gratuites) avant 1879<ref name="ganong_1904-150"/>.

De Moscou à Miscou, sans escale

Fichier:Phare et maison 1930 Miscou.jpg
Le phare vers 1930.

Les plages de Miscou ont été le théâtre, le Modèle:Date d'un événement de la petite histoire de l'aviation transatlantique. Parti de Moscou un peu plus de 24 heures plus tôt, le bombardier soviétique TsKB-30 (un prototype de ce qui deviendra l'Iliouchine Il-4), commandé par le brigadier-général Vladimir K. Kokkinaki devait atterrir à New York, pour l'ouverture de l'exposition universelle.

Cependant, un épais brouillard au-dessus du Labrador devait les faire dévier de leur trajectoire. Encore loin de leur destination et complètement désorientés, le pilote et son navigateur, le major Mikhail Gordienko, décident qu'ils doivent poser leur appareil, le Moskva. À 20 h 55, le général Kokkinaki réussit à poser le Moskva entre une dune et le lac Chenière, dans le nord-ouest de l'île et ainsi passer à l'histoire comme le premier aviateur à réussir une traversée de l'Atlantique par la voie transpolaire, le grand cercle de Modèle:Unité en 22 heures 56 minutes.

Le lendemain matin, les Miscous découvraient avec étonnement un bimoteur rouge. À son bord, les deux rescapés, indemnes, attendaient du secours<ref name="shnd">Robichaud, Donat, ptre. De Moscou à Miscou in Revue d'histoire de la Société historique Nicolas-Denys. vol XVII, n° 2, avril-août 1989. Shippagan, N.-B.. pp. 47-74.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Miscou est l'une des localités hôtes du IVe Congrès mondial acadien, en 2009.

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Mettre à jour D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 649 habitants en 2006, comparativement à 643 en 2001, soit une hausse de 0,9 %. Il y a 380 logements privés, dont 274 occupés par des résidents habituels. Le village a une superficie de Modèle:Unité et une densité de population de 10,1 habitants au kilomètre carré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Administration

Comité consultatif

En tant que district de services locaux, Miscou est administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité

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Commission de services régionaux

Miscou fait partie de la Région 4<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le Modèle:Date<ref name="conseil">Modèle:Lien web.</ref>. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale<ref name="gouvernance">Modèle:Lien web.</ref>. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction<ref name="gouvernance"/>. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste<ref name="services">Modèle:Lien web.</ref>.

Représentation

Modèle:Nouveau-Brunswick: Miscou fait partie de la circonscription de Lamèque-Shippagan-Miscou, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Paul Robichaud, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 1999 puis réélu depuis ce temps.

Modèle:Pays: Miscou fait partie de la circonscription fédérale d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Yvon Godin, du NPD. Il fut élu lors de l'élection de 1997 contre le député sortant Doug Young, en raison du mécontentement provoqué par une réforme du régime d’assurance-emploi<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Réal Fradette, « Qui arrivera à défaire Yvon Godin », dans L'Acadie Nouvelle, 20 décembre 2008 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Chronologie municipale

Économie

Modèle:Article connexe Entreprise Péninsule, un organisme basé à Tracadie-Sheila faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région<ref name="rapport Finn">Modèle:Lien web.</ref>.

L'économie des îles de Lamèque et Miscou est dominée par la pêche, l'exploitation de la tourbe, la culture de petits fruits, le tourisme et les services<ref name="rapport Finn"/>. Des efforts de diversification économique sont pourtant en cours, notamment dans le secteur de l'énergie éolienne<ref name="rapport Finn"/>. En fait, le développement économique de la région est centré principalement sur la ville de Lamèque, même s'il y a quelques développements résidentiels au village<ref name="rapport Finn"/>, ainsi qu'un port de pêche, un aquaculteur, quelques commerces et des terrains de camping.

Vivre à Miscou

Éducation

Modèle:Article connexe Les élèves francophones bénéficient d'écoles à Lamèque et à Shippagan. La ville de Shippagan possède également le CCNB-Péninsule acadienne et un campus de l'Université de Moncton.

Les anglophones bénéficient d'une école à Brantville accueillant les élèves de la maternelle à la huitième année. Ils doivent ensuite poursuivre leurs études à Miramichi. Les établissements d'enseignement supérieurs anglophones les plus proches sont à Fredericton ou Miramichi.

Il y a une bibliothèque publique à Lamèque. Le bibliobus du Nord fait toutefois un arrêt au village<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Autres services publics

Modèle:Article détaillé

Fichier:Église Saint-Antoine de Padoue Miscou 2.JPG
L'église catholique romaine Saint-Antoine de Padoue de Miscou.

Le centre de santé de Miscou emploie une infirmière 5 jours par semaine et offre certains services à la population. Le poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick le plus proche est à Lamèque. Miscou ne possédant pas d'hôpital, et celui de Lamèque étant devenu un centre de santé communautaire, les ambulances doivent se rendre à Tracadie, soit Modèle:Unité à partir de Havre-de-Miscou et Modèle:Unité à partir du Phare-de-Miscou.

Le village possède une caserne de pompiers et un bureau de poste. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est situé à Lamèque.

Existant depuis le Modèle:Date, la Commission de gestion des déchets solides de la Péninsule acadienne (COGEDES) a son siège-social à Caraquet. Les déchets sont transférés au centre de transbordement de Tracadie-Sheila et les matières non-recyclables sont ensuite enfouies à Allardville.

L'église Saint-Antoine-de-Padoue est une église catholique romaine faisant partie du diocèse de Bathurst. Miscou possède aussi une église anglicane.

Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi que de l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Les anglophones bénéficient quant à eux du quotidien Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean.

Culture et patrimoine

Modèle:Média externe

Le phare

Fichier:Le phare de Miscou.jpg
Le phare en 2008.

« Loin de tout » est l’expression qui décrit le mieux cette structure patrimoniale reconnue par le Bureau d'examen des édifices fédéraux du patrimoine. Le phare de l’île Miscou a été construit en 1856 à l’extrémité nord-est de la province, situé sur la baie des Chaleurs, membre du « Club des plus belles baies du monde ».

La tour originale en bois, de forme octogonale et encore en usage, est équipée d’une lentille Fresnel du troisième ordre.

Ce phare monte la garde dans la beauté sauvage de l’île Miscou. Explorez les plages sablonneuses balayées par le vent tout en observant les oiseaux et d’autres espèces sauvages. Cette région est aussi reconnue pour ses tourbières, qui sont à la base d’une importante industrie locale.

Miscou dans la culture

Miscou fait l'objet d'un poème dans le recueil de poésie La terre tressée, de Claude Le Bouthillier<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. L'auteur acadien Réjean Roy a également publié un livre jeunesse intitulé "Pierrot et Coquin à l'île Miscou".

Municipalités limitrophes

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

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