Caraquet

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Modèle:En-tête label Modèle:Autre4Modèle:Sources à lierModèle:Infobox Municipalité du Canada

Caraquet (Modèle:MSAPI ; Modèle:En langue ou Caraquette ; en micmac Kalaket ou Pkalge) est un gouvernement local formé en 2023 de la ville éponyme et de plusieurs autres localités. Elle est située dans la commission de services régionaux de la Péninsule acadienne au nord-est du Nouveau-Brunswick, au Canada. Perchée sur un plateau au bord de la baie des Chaleurs, la ville s'étend sur environ Modèle:Unité d'ouest en est, lui ayant autrefois valu le surnom du « plus long village du monde »<ref>Revue d'histoire de l'Amérique française, Volume 11, Institut d'histoire de l'Amérique française 1957, Modèle:P. : « Caraquet, situé vers l'est, au sud de la baie des Chaleurs, avec ses paroisses avoisinantes de Bas-Caraquet et de Bertrand, forme un village de 23 milles, le plus long du monde, aiment à dire avec fierté les habitants de la région. ».</ref>.

Vraisemblablement fréquentée par les Micmacs, Caraquet est ensuite un poste de pêche à la morue des Bretons et des Normands, suivis par les Basques à partir de 1632. Le toponyme est mentionné pour la première fois à l'écrit en 1663, sous la forme Notre-Dame-de-la-Carraque. Gabriel Giraud est le premier habitant permanent vers 1731. En 1757, des réfugiés de la déportation des Acadiens menés par Alexis Landry s'y établissent, suivis par des corsaires et pêcheurs normands en 1761. La ville est désertée la même année à la suite du raid de Roderick MacKenzie. Après avoir trouvé refuge à Bonaventure et Miscou, plusieurs habitants reviennent à Caraquet. Les immigrants jersiais et britanniques développent ensuite l'industrie des pêches. L'endettement des pêcheurs et la réforme de l'éducation dégénèrent en émeutes durant l'affaire Louis Mailloux en 1875. L'ouverture de l'église Saint-Pierre-aux-Liens en 1860, du chemin de fer Caraquet & Gulf Shore en 1887 et du Collège Sacré-Cœur en 1899 contribuent à la prospérité de la ville. Caraquet est constituée en municipalité en 1961 pour permettre la construction de son hôpital. L'économie s'est quelque peu diversifiée depuis les années 1990, alors que le tourisme est un secteur florissant bien que la menace de la fermeture de l'hôpital et l'exode rural aient nui à la ville.

Les principaux moteurs économiques de Caraquet sont les services, la pêche et le tourisme. La ville compte d'ailleurs un chantier naval et l'École des pêches du Nouveau-Brunswick, en plus d'être le siège d'Uni Coopération financière, la principale institution financière de la province.

En 2023, la population de Caraquet était estimée à Modèle:Nombre, pour la plupart des Acadiens francophones. Son titre de capitale de l'Acadie est sans signification administrative. En revanche, Caraquet est reconnue pour son Théâtre populaire d'Acadie, son patrimoine architectural et ses nombreuses activités en ville et à proximité, dont le festival acadien et le Village Historique Acadien. De plus, L'Acadie nouvelle, le seul quotidien francophone des provinces de l'Atlantique, est publié en ville. Caraquet est la seule ville ayant reçu deux fois le titre de « Capitale culturelle du Canada », soit en 2003 et en 2009. Elle est l'une des villes hôtes du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} Congrès mondial acadien à Modèle:Nobr.

Toponyme

Modèle:Article connexe

Fichier:La rencontre de deux rivières.JPG
La confluence de la rivière Caraquet (à gauche) et de la rivière du Nord (à droite).

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il se peut que l'établissement s'appelait l'Habitation Pichiguy (Habitaçion Pichiguy), un toponyme provenant soit de la langue basque, soit du pidgin basco-algonquin utilisé à l'époque pour les échanges entre les Basques et les Micmacs<ref name="basques_2">Modèle:Article.</ref>. Sa signification est toutefois incertaine<ref name="basques_2"/>.

Le toponyme Caraquet est mentionné pour la première fois le Modèle:Date, sous la forme Notre-Dame-de-la-Carraque, dans un rapport d'avarie à la suite du naufrage du navire Saint-Jacques<ref>Modèle:Article.</ref>. Les différentes orthographes utilisées au fil des années incluent Karaquet, Quaraqu, Carraquet et Caraquette.

Quatre hypothèses tentent d'expliquer l'origine du nom Caraquet. La première veut que le nom provienne d'un mot de la langue micmaque, Kalaket<ref name="History of Caraquet and Pokemouche">Modèle:Ouvrage.</ref> ou Pkalge<ref name="Clin d’œil sur nos communautés: Le Pkalge du Micmac ou la Carraque des Normands?">Modèle:Article.</ref> selon les sources, qui signifie Modèle:Citation, en référence à la confluence de la rivière du Nord et de la rivière Caraquet à l'ouest de la ville. Il faut noter que de nos jours les Micmacs nomment la ville Kalaket<ref name="History of Caraquet and Pokemouche"/>. Selon la deuxième hypothèse, le nom ferait référence à un type de bateau, la caraque<ref name="Encyclopaedia Britannica">Modèle:Chapitre.</ref>. Selon l'historien Fidèle Thériault, cette hypothèse est la plus plausible, car la langue micmaque ne possède par le son « r »<ref name="Clin d’œil sur nos communautés: Le Pkalge du Micmac ou la Carraque des Normands?"/>. La troisième hypothèse, aussi introduite par Fidèle Thériault, le rapproche du nom de la baie de Caráquez, en Équateur. Cette origine espagnole s'expliquerait par la présence basque et proviendrait de la déformation du nom qu'ils donnèrent à l'île de Caraquet<ref name="manuscrits">Modèle:Ouvrage.</ref>. La quatrième hypothèse, moins répandue, tente d'expliquer l'origine du nom par le fait que deux lieux-dits de France, l'un à Boursin et l'autre à Desvres, portent le nom de Caraquet<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le nom se prononce Modèle:Prononciation API en français, et Modèle:Prononciation API en anglais<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Géographie

Modèle:Article connexe Modèle:Sources de section

Géographie physique

Situation et topographie

Située à Modèle:Unité à vol d'oiseau à l'est de Bathurst, Caraquet est la deuxième ville de la Péninsule acadienne en termes d'habitants. D'une superficie de Modèle:Unité, la ville s'étend sur la rive sud de la baie des Chaleurs. La ville est bordée par Rivière-du-Nord à l'ouest, par Hautes-Terres au sud-ouest, par Tracadie au sud et par Shippagan au sud-est.

Elle est bordée à l'est par la baie Saint-Simon, qui se jette dans le havre de Shippagan puis rejoint la baie des Chaleurs au nord-est. Le principal cours d'eau est la rivière Pokemouche, qui traverse le territoire d'ouest en est, avant de se jeter plus loin dans le golfe du Saint-Laurent. Le territoire est situé principalement sur le continent mais comprend également l'île de Caraquet, au nord, l'île de Pokesudie, l'îlette de Pokesudie et l'île Munro, à l'est, ainsi que l'île Walsh et l'île Polly, au sud, dans la rivière Pokemouche. Seule l'île de Pokesudie est habitée.

Au nord-ouest s'avance la péninsule de Maisonnette, qui est presque reliée à l'île de Caraquet, au nord-est, par un ensemble de dunes et de bancs de sable. Le tout sépare la baie et le havre de Caraquet de la baie des Chaleurs, sauf par un passage navigable à l'est.

La ville s'élève sur un plateau, dont le littoral est généralement formé de talus ou de falaises dépassant Modèle:Unité de haut par endroits. Les principales pointes sont, d'ouest en est, la pointe aux Roseaux, la pointe Rocheuse, la pointe à l'Église, la pointe à Brideau et la pointe d'Herbe. Les principales plages sont la plage Dugas, la plage de l'église et la plage Foley, tandis qu'il y a une dune à la pointe aux Roseaux. Le terrain est généralement plat et légèrement incliné vers l’est, de sorte qu’il n’y a plus de falaises à la frontière avec Bas-Caraquet. Un plateau d'une trentaine de mètres de haut se trouve à l'extrémité ouest de la ville tandis qu'une colline de Modèle:Unité, le point le plus haut, est située à l'extrémité ouest.

Caraquet, comme toute localité francophone des provinces de l'Atlantique, est généralement considéré comme faisant partie de l'Acadie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hydrographie

Fichier:Carte topo Caraquet.svg
Carte topographique de Caraquet. 1 - Écomusée de l'Huître - 2 - L'Acadie nouvelle - 3 - Place Saint-Pierre - 4 - Fédération des Caisses populaires acadiennes - 5 - Villa Beauséjour - 6 - Cimetière de Caraquet - 7 - Hôtel de ville, Centre culturel, parc, École Marguerite-Bourgeoys, Polyvalente Louis-Mailloux - 8 - Coopérative de Caraquet - 9 - Place Caraquet - 10 - Hôpital de l'Enfant-Jésus - 11 - École des pêches, Musée acadien - 12 - Carrefour de la Mer, marina, usines de transformation de poisson - 13 - Lieu Gabriel-Giraud

La configuration du relief de la région de Caraquet crée environ dix bassins hydrographiques, la plupart se déversant dans rivière Pokemouche, la baie Saint-Simon ou la baie de Caraquet. La principale rivière, la Saint-Simon, prend sa source au centre de la ville, dans une région inhabitée, et coule vers le sud-est. La Waugh prend aussi sa source dans la ville, mais s'écoule plus loin vers le sud. La Petite Rivière Caraquet prend sa source dans le village de Bertrand puis se déverse dans la baie de Caraquet dans l'ouest de la ville. Les autres cours d'eau du littoral, en allant vers l'est, sont le ruisseau Fitzpatrick, le ruisseau à Brideau et le ruisseau à Chenard.

Plusieurs marais et tourbières, dont au moins quatre sont de tailles importantes, se trouvent dans la forêt. Dans celle-ci se trouvent le lac à l’Église et le lac Gallien. Il y a aussi quelques étangs et marais côtiers.

Géologie

Le sous-sol de Caraquet date du Pennsylvanien et du Triassique (entre 200 et 250 millions d’années). Le sol est composé principalement d’une couverture de plaine (dépôt de charbon, sable, silt et gravier) au-dessus d’une épaisseur de till d’ablation de texture argileuse, sur une assise rocheuse de grès fissuré d’une épaisseur de Modèle:Unité à Modèle:Unité. Les dépôts de surface sont probablement d’origine marine. Un dyke de diabase, d’une largeur de Modèle:Unité, traverse la municipalité en suivant un axe nord-est-sud-ouest. Il est exposé à la Pointe à Brideau et à l’île de Caraquet.

Climat

Modèle:Article détaillé La ville de Caraquet est située à la limite du climat maritime, dû à la présence de la baie des Chaleurs et du golfe du Saint-Laurent. Les hivers sont plus doux que dans le reste du pays et les étés y sont plus frais. La température moyenne pour le mois de janvier est de Modèle:Unité et de Modèle:Unité pour le mois d’août. Le taux d’humidité relative est de 76 % pour le mois de janvier et de 72 % pour le mois d’août. La moyenne annuelle des précipitations est d’environ Modèle:Unité, légèrement inférieur à la moyenne provinciale. Les chutes de neige sont d’environ Modèle:Unité par hiver. Le littoral est exposé à de forts vents, qui endommagent les arbres situés près de la côte.

Faune et flore

Fichier:Mésange à tête noire Caraquet.jpg
Une mésange à tête noire (Poecile atricapillus), l'emblème aviaire du Nouveau-Brunswick, photographiée au sanctuaire Sainte-Anne-du-Bocage.

Caraquet est situé dans l'écorégion des basses terres de l'est, plus précisément dans l'écodistrict de Caraquet. Le long passé de colonisation de la région entraîne la prédominance de l'érable rouge, du peuplier faux-tremble et du bouleau gris. Les creux des vallées et les sites aux sols à texture grossière sont recouverts d'arbres témoignant d'une fréquence élevée d'incendies, surtout l'épinette noire et le pin gris. Les parties médianes des versants accueillent surtout des feuillus, comme l'érable rouge, accompagné d'épinette rouge, de pin blanc d'Amérique, de sapin baumier et de pruche. Le thuya occidental et le mélèze laricin se rencontrent généralement où il y a de l'épinette noire, dans les secteurs mal drainés. L'érable à sucre, le bouleau jaune et le hêtre d'Amérique ne se rencontrent que dans l'arrière-pays tandis que la pruche a presque disparu de la région<ref name="Écorégion">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Parmi les oiseaux visibles sur le littoral, on compte des bécasseaux, des pluviers, des grands Hérons, des goélands et parfois des balbuzards. Les corbeaux et les rouges-gorges sont les principales espèces visibles dans la ville et la prairie. De nombreux autres espèces d'oiseaux sont visibles, principalement dans les régions inhabitées, telles que les geais bleus et les tourterelles ainsi que des couleuvres, différents amphibiens, des rongeurs et des petits mammifères. D’autres animaux plus grands sont parfois observés, comme des chevreuils ou des orignaux. Les marais côtiers abritent des papillons rares, tels que le Satyre fauve des Maritimes (Coenonympha nipisiquit), le Cuivré des marais salés (Lycaena dospassosi), le Petit satyre des bois (Megisto cymela) et le Bleu porte-queue de l'Ouest (Cupido amyntula)<ref name="Écorégion"/>. L’écosystème des ruisseaux et lacs n’est pas vraiment développé<ref name="CAPA"/>.

Des récifs artificiels destinés aux homards sont installés au large de Caraquet en 2004. Selon les biologistes de Pêches et Océans Canada, ce projet est une réussite<ref>Modèle:Article.</ref>.

Environnement

Comme dans le reste de la province, une partie de la forêt fut détruite durant les grands feux de forêt de 1930. Il n’y a pas de réserves naturelles à Caraquet et les parcs couvrent une fraction du territoire. La forêt est menacée par les coupes à blanc et le développement résidentiel. Les tourbières n’ont pas été exploitées, mais il existe plus de vingt carrières.

Quelques initiatives environnementales sont apparues durant les dernières années. La station-service de la Coopérative de Caraquet est chauffée par un système géothermique et son eau est chauffée par des panneaux solaires<ref name="Une station-service verte à Caraquet">Modèle:Article.</ref>. La polyvalente Louis-Mailloux est en partie alimentée par une éolienne et un panneau solaire<ref>Modèle:Article.</ref>.

Géographie humaine

Transport

Modèle:Article connexe

Fichier:Boulevard Saint-Pierre Caraquet 2.JPG
L'intersection du boulevard Saint-Pierre et de la rue du Portage. Le port est visible au second plan.

Des chauffeurs bénévoles opèrent le service de transport en commun Déplacement Péninsule, permettant de se déplacer à l'intérieur de la Péninsule acadienne, sur demande et à un tarif modulé selon le revenu. Des services de taxi desservent aussi la ville. Il y a de plus un service de taxi longue distance, le Taxi Cormier, qui relie la région à Montréal. La gare routière et la gare de Bathurst sont situées Modèle:Unité à l’ouest. L’aéroport régional de Bathurst est situé quant à lui à Modèle:Unité et l’aéroport international du Grand Moncton est à Modèle:Unité au sud. Il est à noter que les gens ont souvent à se rendre à Montréal pour prendre l’avion, soit une distance de Modèle:Unité.

Pour se rendre au travail, 82,1 % des Caraquetois utilisent l'automobile en tant que conducteur (77,9 % au provincial) et 8,0 % en tant que passagers (11,2 % au provincial), 1,4 % prennent le transport en commun (2,0 % au provincial), 7,3 % prennent la bicyclette ou marchent (7,3 % au provincial) et 1,1 % un autre moyen (1,7 % au provincial).

Il y avait en 1994 un total de Modèle:Unité de routes, dont Modèle:Unité non asphaltés<ref name="CAPA"/>. Les routes provinciales 11 et 145 se croisent dans le centre-ville, où se trouve le seul feu de circulation. La route 11 parcourt presque toute la côte nord et est de la province tandis que la route 145 relie la ville à Bas-Caraquet. La route 335 constitue une voie d'accès secondaire à partir de Saint-Simon. La route 11 est la principale rue de la ville et le fait qu'elle traverse aussi le centre-ville et qu'elle possède de nombreuses intersections occasionne des problèmes de circulation et des accidents. Les pistes cyclables, construites à partir de 1994, sont un autre moyen de transport non négligeable. Leur utilisation devenait difficile par la présence de véhicules tous-terrains, mais elles ont été asphaltées en 2006 pour les sécuriser et en augmenter la popularité<ref>Modèle:Article.</ref>.

La construction d'une voie d'évitement entre la rue du Portage et Bertand a commencé en 2012 et devrait s'étaler jusqu'en 2017 au coût estimé de 45 millions $ CAD<ref>Modèle:Article .</ref>. On parle aussi depuis des décennies de construire un pont entre Bas-Caraquet et Shippagan, ce qui faciliterait le transport vers Shippagan, Lamèque et Miscou.

Le Chemin de fer de l'Acadie devait être construit à partir de 2008<ref>Modèle:Article.</ref> afin de relier Shippagan et Tracadie-Sheila à Bathurst, via Caraquet. Le projet est en suspens. Un autre projet récent, celui d’un traversier reliant la ville à la Gaspésie, semble avoir été abandonné<ref>Modèle:Article.</ref>.

Morphologie urbaine

Modèle:Article connexe La ville de Caraquet s’est développée à partir de trois villages. Le premier, au lieu-dit de Sainte-Anne-du-Bocage, près de l’embouchure de la Petite rivière Caraquet, un deuxième près du ruisseau à Chenard et un dernier près du ruisseau Isabelle — faisant maintenant partie de Bas-Caraquet. Les terrains étaient originellement de forme rectangulaire et s’étendaient de la mer vers l’intérieur des terres. La forme des terrains et la situation des hameaux s'expliquent par le fait que les premiers habitants vivaient surtout de la pêche et avaient donc un accès facile à la route<ref name="CAPA"/>. Par succession de père en fils, les terrains ont été divisés de la même façon jusqu’à devenir des rectangles de plus en plus étroits.

Caraquet se déroule le long du boulevard Saint-Pierre, la « plus longue rue des Maritimes »Modèle:Référence souhaitée, traversant le territoire d'ouest en est le long de ses Modèle:Unité. Les habitations occupent une mince prairie bordée au nord par la baie de Caraquet et au sud par une forêt s'étendant sur près de dix kilomètres jusqu'à la rivière Pokemouche. Il y a aussi un boisé dans le nord-ouest.

Le centre-ville s'organise aujourd'hui entre deux principaux points, soit la place du Vieux-couvent à l'ouest et le port, à l'est<ref name="CAPA"/>. Le premier est le cœur institutionnel de la ville, où l'on retrouve les écoles, les installations sportives, l'hôtel de ville, le centre culturel et l'église catholique. Deux kilomètres et demi plus loin à l'est se trouve le port, le cœur industriel de la ville, comprenant aussi l'hôpital, le collège, un musée, un théâtre et un parc industriel. Le développement du centre-ville est dû à la présence de l'église et de l'ancienne gare.

Le développement continue dans le centre-ville et se poursuit dans l'axe du boulevard Saint-Pierre et, depuis les années 1960, le long de la rue du Portage. La Pointe-Rocheuse est l'un des quartiers vivant la plus forte croissance et a perdu son aspect rural. On y retrouve entre autres un centre commercial et les bureaux de L'Acadie nouvelle et des Caisses populaires acadiennes. Le développement le plus récent est un parc de maisons mobiles le long de la rue du Portage. En 1994, 23 % du territoire était bâti<ref name="CAPA"/>. L'étalement urbain occasionne des frais supplémentaires et plus de congestion routière<ref name="CAPA"/>.

Caraquet est divisée administrativement en cinq quartiers mais compte historiquement de nombreux quartiers, villages et hameaux:

Quartiers
Nom Statut Note
Bas-Caraquet Ancien village Au nord-est
Centre-ville s.o. Au nord
Évangéline Ancien DSL Au sud
Landry Ancien DSL Au sud
Pokemouche Ancien DSL Au sud
Pokesudie Ancien DSL Sur l'île du même nom, au nord-est
Saint-Simon Ancien DSL À l'est
Village-Blanchard Ancien DSL Au centre

Il y a aussi quelques hameaux, dont les principaux sont situés sur la rue Pinet, la rue Dugas et la rue Lavigne à Haut-Caraquet, sur la rue de la Chaussée à la Butte-à-Japon, sur l'allée Napoléon, le chemin Ruffino et le chemin Chiasson à la Pointe-Rocheuse ainsi que sur la rue du Portage. Ces hameaux sont la plupart du temps composés de chalets.

Logement

La ville comptait Modèle:Nombre privés en 2006, dont 1 795 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 77,7 % sont individuels, 1,7 % sont jumelés, 1,7 % sont en rangée, 4,2 % sont des appartements ou duplex et 10,6 % sont des immeubles de moins de cinq étages. Enfin, 3,6 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles. Une proportion de 77,4 % des logements occupés le sont par le propriétaire et 22,3 % sont loués. 78,0 % ont été construits avant 1986 et 10,9 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 6,7 pièces et ont une valeur moyenne de Modèle:Unité, comparativement à Modèle:Unité pour l'ensemble de la province<ref name="familles et ménages"/>.

Histoire

Modèle:Article détaillé Modèle:Encadré texte

Les Micmacs, un peuple autochtone de langue algonquienne, seraient les premiers à avoir fréquenté les lieux, il y a près de 2500 ans. William Francis Ganong a exploré les possibles portages de la région au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sans découvrir de sites archéologiques. Des artéfacts ont plus tard été découverts à la côte de l'Église et à l'île de Caraquet. Le marin Ashley Bowen mentionne la présence d'autochtones en 1762, et la tradition orale mentionne la présence d'un campement au port de Caraquet jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Tout porte à croire qu'il n'y avait pas d'établissement permanent. De nos jours, la communauté micmaque la plus proche est à Tabusintac, à 65 kilomètres au sud, mais une importante population préhistorique existait à Pokemouche, à 15 kilomètres au sud.

Des historiens comme Bernard Thériault et Donat Robichaud soutiennent la présence des Vikings dans la région<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:Harvsp, Donat Robichaud, Le Grand Chipagan - Histoire de Shippagan, chez l'auteur, Beresford, 1976.</ref>. L'archéologue Birgitta Wallace affirme toutefois, à la suite de l'étude des sagas du Vinland, que la terre du Vinland se trouvait quelque part entre Bathurst et Miramichi, autrement dit une zone centrée sur Caraquet.

On sait que des pêcheurs de morue et chasseurs de baleines basques, bretons et normands venaient à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et probablement même plus tôt. En fait, une pièce de monnaie française datant d'environ 1495 fut découverte le long des côtes en 1980. C’est l'une des pièces de monnaie les plus anciennes découvertes au pays et selon l'historien Fidèle Thériault, elle confirmerait que des pêcheurs de l'île de Bréhat, en Bretagne, mentionnés dans un document de 1514, venaient pêcher à Caraquet depuis 1460<ref name="pièce ancienne">Modèle:Article.</ref>. Jacques Cartier explore les environs en 1534.

D'abord concentrés au Labrador, les Basques s'implantent notamment à Caraquet en 1632 et pêchent jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Caraquet aurait été fondée vers 1711 par Gabriel Giraud dit Saint-Jean. Il s'établit de façon permanente vers 1731 où se trouve aujourd'hui la frontière avec Bas-Caraquet.

Fichier:Grande Concession de Caraquet en 1784.png
Carte de la grande concession de Caraquet

En 1755, les troupes britanniques prennent le fort Beauséjour et commencent la déportation des Acadiens. Un groupe de rescapés guidés par Alexis Landry se réfugient à Caraquet en 1757, au lieu-dit de Sainte-Anne-du-Bocage. Plusieurs corsaires du Capitaine Saint-Simon, rescapés de la bataille de la Ristigouche, se réfugièrent au village de Gabriel Giraud en 1760. L'année suivante, Pierre du Calvet effectua un recensement de la baie des Chaleurs, dont le but était de savoir où et combien d'Acadiens se cachaient. En représailles de la bataille, Roderick MacKenzie captura la plupart des réfugiés, dont 20 personnes sur les 174 que comptait alors Caraquet. Le reste de la population émigra vers d'autres lieux de la baie des Chaleurs, en particulier vers Miscou et Bonaventure.

Fichier:Fusillade Caraquet.jpg
Caricature de la fusillade survenue le 27 janvier 1875, durant l'affaire Louis Mailloux.
Fichier:Compagnie Robin 1895 Caraquet.jpg
Séchage du poisson à la Compagnie Robin en 1895.
Fichier:Collège Sacré-Coeur 1910.jpg
Le Collège Sacré-Cœur en 1910.

En 1763, le Royaume-Uni obtient la partie continentale de l'Acadie par le traité de Paris. La Proclamation royale de 1763 permet aux Acadiens de venir s'établir sur des terres non occupées par des Britanniques. La plupart des familles retournent à Caraquet à partir de 1766. Raymond Bourdages fonde un poste de pêche en 1762, mais est la cible d'attaques de corsaires américains en 1776 et de Micmacs en 1779. En 1784, François Gionet se rend à pied à Halifax. La Grande Grant y est obtenue, légalisant l'occupation de Caraquet pour 34 familles sur Modèle:Unité. Des familles de pêcheurs normands s'étaient entretemps établis en ville et seront suivis par des Canadiens français.

Des marchands anglais, écossais et jersiais s'établissent à Caraquet à partir du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Malgré leur faible nombre, ils contrôleront l'économie et la politique de la ville durant un siècle. La compagnie Robin ouvre un important poste de pêche en 1837, suivie par celle de Robert Young en 1850. Le gouvernement de George Edwin King vote la Common School Act en 1871. Cette loi retire toute présence religieuse à l'école et rend l'éducation en français difficile. La situation économique précaire des pêcheurs, mêlée au mécontentement causé par la loi et aux tentatives de la minorité anglophone de contrôler le conseil scolaire, cause un soulèvement de la population en janvier 1875, l'affaire Louis Mailloux. Robert Young fait venir la police, l'armée et une milice en ville. Le milicien John Gifford et Louis Mailloux trouvent la mort lors d'une arrestation dégénérant en fusillade le 27 janvier. Le calme revenu, la population obtient quelques concessions.

Malgré la révolution industrielle, la Confédération canadienne nuit aux provinces Maritimes. Pour contrer l'exode de la population et le contrôle des compagnies de pêche, de nouveaux villages d'agriculteurs sont fondés. En 1864, l'ingénieur Sanford Fleming propose de construire le chemin de fer Intercolonial de Montréal à Pokesudie en passant par Caraquet. Le trajet final est dévié au sud vers Halifax en 1868 mais la ligne Caraquet est construite en 1887 en suivant une partie du tracé proposé. La mise en service du chemin de fer entraîne un développement économique avec l'ouverture de nombreux commerces et hôtels ainsi qu'un changement des habitudes de vies. Le Collège Sacré-Cœur ouvre ses portes en 1899, mais est détruit dans un incendie en 1914. La [[5e Convention nationale acadienne|Modèle:5e nationale acadienne]] est organisée en 1905.

La chambre de commerce de Caraquet est très active à partir des années 1940, et la ville fait l'objet de nombreux projets. L'École des pêches du Nouveau-Brunswick ouvre ses portes en 1959. Pour permettre la construction de l'hôpital de l'Enfant-Jésus, la chambre de commerce demande la constitution de Caraquet en municipalité, ce qui est chose faite le Modèle:Date. Le premier festival acadien est organisé en 1963, durant lequel sont inaugurés l'hôpital et le nouvel édifice de l'École des pêches. Caraquet accueille la [[14e Convention nationale acadienne|Modèle:14e nationale acadienne]] en 1965. La politique municipale est particulièrement mouvementée durant les années 1960 et 1970, une période également marquée par l'ouverture de la filature Cirtex en 1974, suivi d'une longue grève puis de sa fermeture en 1976. Le Village historique acadien, situé près de la ville, est inauguré en 1977.

Le quotidien L'Acadie nouvelle est fondé à Caraquet en 1984 pour remplacer L'Évangéline, fermé en 1982. Les années 1980 et 1990 sont marquées par plusieurs crises dans l'industrie de la pêche, alors que les marchands Canadiens anglais perdent le contrôle des installations. Le Vieux couvent, qui abrite la plupart des institutions culturelles de la ville, est détruit dans un incendie en 1992. Caraquet se proclame capitale de l'Acadie en 1993 et la ville adopte une politique culturelle. Au fil des années suivantes, le centre-ville est amélioré, les règles d'urbanisme sont resserrées et le patrimoine architectural est sauvegardé. Caraquet est l'hôte des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:|  }} }} Jeux de l'Acadie en 1994. Le parc industriel accueille de nouvelles usines en 1998 mais la filature Wink ferme ses portes en 2000. Le centre culturel ouvre ses portes la même année. L'hôpital de l'Enfant-Jésus perd plusieurs de ses services en 2004. Après plusieurs procès et manifestations, le gouvernement consent à rétablir graduellement les services en 2008. En 2006, un promoteur annonce un projet de chemin de fer à Caraquet, qui n'a pas encore été construit. De nouveaux projets d'usines sont annoncés en 2008, alors que la ville connait une croissance économique importante. Le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} Congrès mondial acadien est organisé à travers la Péninsule acadienne en 2009. L'hôpital retrouve sa salle d'urgence en 2012<ref name="ressucite"/>. Une voie de contournement de la route 11 est construite au sud de la ville à partir de 2012.

Batailles de Caraquet
Date Bataille Conflit Béligérants Issue
1760 Course du Capitaine Saint-Simon Guerre de la Conquête Modèle:Royaume de Grande-Bretagne / Modèle:France monarchie Sabordage français
1761 Raid de Roderick MacKenzie Déportation des Acadiens Modèle:Royaume de Grande-Bretagne / Modèle:Drapeau Acadiens Déportation des Acadiens
1776 Attaques de corsaires américains Guerre d'indépendance des États-Unis Modèle:Drapeau États-Unis / Modèle:Royaume de Grande-Bretagne statu quo
1779 Attaque du poste de Raymond Bourdages Guerre d'indépendance des États-Unis Modèle:Drapeau Micmacs / Modèle:Drapeau Acadiens Victoire micmaque
1875 Affaire Louis Mailloux Question des écoles du Nouveau-Brunswick Modèle:Royaume-Uni (1801-1927), Modèle:Canada (1868-1921) et miliciens / Modèle:Drapeau Acadiens Victoire canado-britannique
1942-1944 Bataille du Saint-Laurent Deuxième guerre mondiale Modèle:Allemagne (1933) / Modèle:Canada (1921-1957) Victoire canadienne
1943 Opération Kiebitz Deuxième guerre mondiale Modèle:Allemagne (1933) / Modèle:Canada (1921-1957) Victoire canadienne

Symboles

Héraldique

Modèle:Blason-ville-can

Un sceau a été choisi à la constitution de la ville, la loi provinciale obligeant les villes à posséder un sceau. Le sceau de Caraquet consistait aux armes, avec l'année « 1961 », entourées d'un cercle pointillé, lui-même entouré des mots « Ville de Caraquet Nouveau-Brunswick », finalement entouré d'un motif de corde. Le sceau apparaît à l'hôtel de ville et fut utilisé historiquement sur les documents.

Logotype

Fichier:Logocaraquet.jpg

Le logotype de Caraquet est utilisé à la place du sceau depuis le Modèle:Date<ref>« Nouveaux logo et slogan pour la ville de Caraquet », dans L'Acadie nouvelle, 19 mai 2008 Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le cercle aux trois couleurs du drapeau acadien au milieu de laquelle trône l’étoile acadienne symbolise la terre sur laquelle rayonne l’étoile acadienne. Le slogan « Capitale de l'Acadie » est écrit en caractère Helvetica pour mieux refléter le ton administratif d’une capitale alors que la vague symbolise l’aspect marin. À la même date, la municipalité adopta son nouveau slogan, « Une ville qui a du caractère ». De nos jours, seul le slogan Capitale de l'Acadie est utilisé.

Démographie

Modèle:Article connexe

La ville comptait Modèle:Unité habitants en 2016, soit une hausse de 1,9 % en 5 ans. Presque tout au long de son histoire, Caraquet a connu un exode de sa population à cause des conditions de vie difficiles, lors des premières décennies, et des problèmes économiques par la suite<ref name="village au soleil">J. Antonin Friolet, Caraquet, Village au Soleil, chez l’auteur, Fredericton, 1978. Modèle:P..</ref>. La plupart de ces gens ce sont établis aux États-Unis, principalement au Maine, au New Hampshire, au Massachusetts, au Michigan et en Floride. Ils se sont aussi établis dans le reste du Canada, principalement à Québec et Montréal, où la « diaspora » est plus populeuse que leur ville d’origine<ref name="village au soleil"/>. Plus récemment, beaucoup de gens, surtout des jeunes, se sont établis dans le Grand Moncton ainsi qu’en Alberta, attirés par l’industrie des sables bitumineux.

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L'âge médian est de 44,9 ans, comparativement à 41,5 pour la province. 87,0 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % dans l'ensemble du Nouveau-Brunswick. Les femmes représentent 52,8 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province.

Les pyramides des âges démontrent que la population est plus âgée que dans le reste de la province. Modèle:Pyramide des âges Modèle:Pyramide des âges

Modèle:Diagramme circulaire

Les autochtones représentent 1,3 % de la population<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 0,7 % des habitants font partie d'une minorité visible<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les immigrants représentent 1,0 % de la population, 0,2 % des habitants ne sont pas citoyens du Canada et 97,6 % sont issus de familles établies au Canada depuis 3 générations ou plus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La langue maternelle est le français chez 98,5 % des habitants et l'anglais chez 1,3 % ; 0,2 % des habitants sont allophones<ref name="langue">Modèle:Lien web.</ref>. Les deux langues officielles<ref group="note">Le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue, c'est-à-dire que l'anglais et le français ont un statut égal.</ref> sont comprises par 43,5 % de la population alors que 56,3 % des habitants sont unilingues francophones et que 0,2 % sont unilingues anglophone<ref name="langue"/>. Le français est parlé à la maison par 99,2 % des gens et l'anglais par 0,8 %<ref name="langue"/>. Le français est utilisé au travail par 90,9 % des travailleurs et l'anglais par 5,4 % alors que 3,6 % des employés utilisent les deux langues officielles<ref name="langue de travail">Modèle:Lien web.</ref>. La Péninsule acadienne est l'une des rares régions des provinces de l'Atlantique connaissant un phénomène de francisation, c'est-à-dire où les anglophones ou allophones deviennent francophones<ref name="populationAcadie">Modèle:Lien web.</ref>. 48,2 % des habitants âgés de plus de 15 ans possèdent un certificat, diplôme ou grade post-secondaire, comparativement à 44,6 % pour la province<ref>Recensement Statistique Canada 2006: Scolarité.</ref>.

Économie

Modèle:Article connexe

Situation

Le recensement de 2016 de Statistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était alors de 60,1 %, le taux d'emploi était de 54,2 % et le taux de chômage était de 9,8 %. À titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 61,5 %, 54,7 % et 11,2 %<ref name="travail">Profils du recensement, Recensement 2016: Travail.</ref>. Le taux de chômage est actuellement le plus bas des villes de la Péninsule acadienne<ref name="Boom économique">Modèle:Article.</ref>.

Évolution du taux de chômage à Caraquet

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Sources<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="travail"/>:

Selon des estimations de 2008, la ville est actuellement en croissance économique<ref name="Boom économique"/>. La valeur des 155 permis de construction délivrés entre janvier et septembre s’élevait à Modèle:Unité et a probablement dépassé les Modèle:Unité avant la fin de l'année<ref name="Boom économique"/>. Caraquet avait ainsi dépassé Tracadie-Sheila pour la première fois depuis des années, où la valeur des permis délivrés pour la même période s'élevait à Modèle:Unité<ref name="Boom économique"/>. L'assiette fiscale atteint Modèle:Unité en 2008, un bond supérieur à 10 % en un an, une croissance dépassant même celle de Dieppe<ref name="Boom économique"/>. La croissance se poursuit et entre mai et juillet 2011, il s'est délivré des permis de construction d'une valeur de Modèle:Unité<ref name="coup doeil vol 16 no 3">Modèle:Article.</ref>.

Chez les personnes âgées de 15 ans et plus, 2 440 ont déclaré des gains et 3 415 ont déclaré un revenu en 2005<ref name="revenu et gains">Modèle:Lien web.</ref>. 90,8 % avaient aussi déclaré des heures de travail non rémunérées<ref name="travail"/>. Le revenu médian s'élevait alors à Modèle:Unité avant et à Modèle:Unité après impôt, comparativement à la moyenne provinciale de Modèle:Unité avant et Modèle:Unité après impôt; les femmes gagnaient en moyenne Modèle:Unité de moins que les hommes après impôt, soit Modèle:Unité<ref name="revenu et gains"/>. En moyenne, 69,5 % du revenu provenait de gains, 19,3 % de transferts gouvernementaux et 11,1 % d'autres sources<ref name="revenu et gains"/>. 10,2 % de toutes les personnes dans les ménages avaient un faible revenu après impôt, une proportion montant à 10,3 % pour les moins de 18 ans<ref name="revenu et gains"/>.

Parmi la population active occupée, 9,1 % des gens travaillaient à domicile, 9,1 % étaient sans lieu de travail fixe et 81,2 % avaient un lieu de travail fixe. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 73,2 % travaillaient en ville, 22,3 % travaillaient ailleurs dans le comté, 2,7 % travaillaient ailleurs dans la province et 1,2 % travaillaient dans une autre province<ref name="lieu de travail">Recensement Statistique Canada 2006: Lieu de travail.</ref>.

Entreprise Péninsule, un organisme basé à Tracadie-Sheila faisant partie du réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique de la région<ref name="rapport Finn"/>. La Chambre de commerce du Grand Caraquet représente et défend les intérêts des entreprises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Principaux secteurs

Fichier:DJI 0150.jpg
Vue aérienne du port de Caraquet.

En 2006, on dénombrait 8,0 % des emplois dans l'agriculture, la pêche et les autres ressources (6,9 % au provincial), 4,5 % dans la construction (6,7 % au provincial), 12,3 % dans la fabrication (10,8 % au provincial), 2,3 % dans le commerce de gros (3,6 % au provincial), 15,2 % dans le commerce au détail (11,9 % au provincial), 7,3 % dans les finances et l'immobilier (4,2 % au provincial), 11,8 % dans la santé et les services sociaux (11,4 % au provincial), 6,8 % dans l'enseignement (6,5 % au provincial), 13,4 % dans les services de commerce (16,9 % au provincial) et 20,2 % dans les autres services (21,1 % au provincial)<ref name="travail"/>.

L'industrie touristique, le commerce, l'industrie de la pêche, la fabrication et la fonction publique créent de nombreux emplois en ville, qui profitent aussi à la population des alentours<ref name="rapport Finn">Modèle:Lien web.</ref>. Durant la dernière décennie, plusieurs projets d’usines ont pourtant été abandonnés à cause du manque d’infrastructures de transport. Caraquet a également un fort taux d’emplois saisonniers<ref name="CAPA"/>.

Industrie

Fichier:Parc industriel Caraquet.jpg
Le parc industriel vu des airs.

Modèle:Article détaillé

Le port de pêche de Caraquet se classe au deuxième dans la province pour l'achalandage et les débarquements<ref name="coup d'œil">Modèle:Article.</ref>. Sa flotte de pêche s'élève habituellement à 75 bateaux<ref name="coup d'œil"/>. Trois usines d’apprêtage de poisson transforment les prises débarquées.

Caraquet est également doté d'un parc industriel de catégorie A, le seul de la Péninsule acadienne<ref name="rapport Finn"/>. L'entreprise Métaux Olympiques Ltée participe à des projets majeurs comme la construction du pont de la Confédération ou du parc éolien de Lamèque.

Voici une liste non exhaustive des principales industries de Caraquet:

Nom Chiffre d'affaires
(Mio. $)
Employés Activité
Ichiboshi L.P.C. Ltd 10-25 215 Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer
Landry Asphalte 60 Fabrication d'asphalte
La Petite imprimerie 8 Imprimerie
Métaux Olympique Ltée 25 Acier
Monsieur Draperies Ltée 0,5-1 8 Fabrication de rideaux et de linges
Produits Belle-Baie 10-25 375 Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer
Les Systèmes Erin Ltée (Première Tech) 51-100 Fabrication de systèmes de tamisage et de sélection granulométrique
The Tank Shop moins de 25 Fabrication de réservoirs de métal

Secteur tertiaire

Fichier:Place de l'Acadie.JPG
Édifice Martin-J.-Légère.

Les commerces sont principalement établis sur le boulevard Saint-Pierre. Il y a deux centres commerciaux : la Place Saint-Pierre, dans le quartier Pointe-Rocheuse, ainsi que la Place Caraquet, au centre-ville.

Caraquet est l'une des rares villes dans la province où la pétrolière Irving Oil n'a pas de présence. En effet, celle-ci a fermé sa station-service et son garage en 2006 pour restructurer ses activités<ref>Modèle:Article.</ref>.

Uni Coopération financière a son siège social dans l'édifice Martin-J.-Légère. Cette coopérative de services financiers est le principal employeur non gouvernemental de la ville. Fondée en 1946, la Uni Coopération financière compte 85 succursales dans présente dans toutes les régions acadiennes et francophones du Nouveau-Brunswick. Avec 2 milliards $ d’actif et plus de Modèle:Unité membres, elle est Modèle:Incise un acteur majeur dans l’économie de l'Acadie. Elle est la plus grande institution financière à avoir son siège social dans la province<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une institution membre, la Caisse populaire Acadie, a son siège social à Caraquet et compte huit autres succursales, possède un actif de 223 millions $, compte Modèle:Unité membres et emploie Modèle:Unité<ref name="caisse">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration

Conseil municipal

Modèle:Article connexe Le conseil municipal est formé d'un maire et de 6 conseillers. La ville était auparavant divisée en quatre quartiers à des fins administratives<ref name="elections_municipales_2012">Modèle:Lien web.</ref>. Le mandat des élus dure 4 ans<ref group="note">Il est passé de 3 à 4 ans en 2001. Jusqu'en 1967, les quatre conseillers ayant obtenu le plus de vote étaient élus pour 2 ans alors que les 4 autres ainsi que le maire étaient élus pour un an.</ref> et les élections sont non-partisanes, bien que des partis existent officieusement depuis 1967.

Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du Modèle:Date<ref name="elections2021">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis ce temps, l'historien Bernard Thériault est le maire de la ville. Bernard Thériault est réélu le Modèle:Date, et devient donc maire de la nouvelle municipalité élargie de Caraquet, le Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>.

Conseil municipal à partir du 1er janvier 2023:

Mandat Fonctions Nom(s)
2023 - 2027 Maire Bernard Thériault
Conseillers municipaux


Liste des maires successifs de Caraquet
Parti Mandat Nom

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 1961<ref group="note">Élection partielle.</ref>-1967 Alban Blanchard

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 1967-1969 Modèle:Dr Raymond Savoie

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 1969-1975 Lorenzo Morais

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 1975-1992 Germain Blanchard

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 1992-2001 Roberta Duguas

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 2001-2012 Antoine Landry

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 2012-2021 Me Kevin J. Haché

Modèle:Infobox Parti politique canadien/couleurs

Indépendant 2021- en cours Bernard Thériault

Commission de services régionaux

Caraquet fait partie de la Commission de services régionaux de la Péninsule acadienne (CSRPA), ou Région 4<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une commission de services régionaux (CSR) constituée le Modèle:Date<ref name="conseil">Modèle:Lien web.</ref>. La ville est en fait le chef-lieu de la CSRPA, dont les locaux sont situés au centre culturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Caraquet est représenté au conseil par son maire<ref name="gouvernance">Modèle:Lien web.</ref>. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste<ref name="services">Modèle:Lien web.</ref>.

Budget et fiscalité

Le budget municipal pour l’année 2007 prévoit Modèle:Unité de dépenses. 19 % du budget est alloué à l’administration, 25 % aux services de protection, 12 % aux services financiers, 19 % aux transports, 14 % à l’hygiène et à l’aménagement, 7 % aux services récréatifs et 4 % à la culture<ref name="Finances">Ville de Caraquet - Finances.</ref>.

La taxe d’eau s’élève à Modèle:Unité et la taxe d’égout à Modèle:Unité. Pour les compteurs des industries et commerces, la taxe est de Modèle:Unité par 1000 gallons d’eau salée, Modèle:Unité/1000 gallons pour l’eau douce et Modèle:Unité pour chaque gicleur d'arrosage<ref name="Finances"/>.

Représentation et tendances politiques

Modèle:Article connexe

La ville fait partie de la circonscription électorale provinciale de Caraquet, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Isabelle Thériault, membre du parti libéral. Elle fut élue en 2018 puis réélue en 2020.

Caraquet fait partie de la circonscription électorale fédérale d'Acadie-Bathurst. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Serge Cormier, du Parti libéral du Canada. Il fut élu lors de l'élection de 2015, et réélu en 2019 et en 2021.

Caraquet est membre de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Actif dans les années 1970, le Parti acadien fut fondé par des gens qui provenaient surtout de la Péninsule acadienne. Ce parti avait pour but d'obtenir plus d'autonomie pour l'Acadie, mais visait surtout à politiser la population<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Bien que la population de Caraquet soit plus politisée qu'ailleurs, le souhait d'obtenir plus d'autonomie pour les Acadiens préoccupe seulement une infime minorité de la population. Toutefois, note la géographe Cécyle Trépanier, se dire Acadien et vivre en français est une priorité pour plusieurs Caraquetois, ce qui pousse certains Acadiens d'autres régions à considérer les habitants de la ville comme « prétentieux »<ref name="Cécile Trépanier">Modèle:Article.</ref>.

Chronologie municipale

Fichier:Paroisse Caraquet 1966.svg
Évolution territoriale de la paroisse de Caraquet.
Fichier:Gloucester County NB - Caraquet Parish.PNG
Situation de la paroisse de Caraquet sur une carte des paroisses civiles du comté de Gloucester (certains DSL et municipalités ne sont donc pas montrés).

Caraquet est fondé vers 1731 dans la partie continentale de l'Acadie, en Nouvelle-France. Déjà séparée de la partie péninsulaire de l'Acadie en 1713, la France cède la partie continentale à la Grande-Bretagne en 1763 par la signature du Traité de Paris. Cette partie de l'Acadie devient le comté de Sunbury et est annexée à la Nouvelle-Écosse, dans l'Amérique du Nord britannique. La province du Nouveau-Brunswick est créée en 1784 à partir du comté de Sunbury. Cette province est subdivisée la même année en 8 comtés; Caraquet fait alors partie du comté de Northumberland. Les comtés sont subdivisés en paroisses civiles en 1786; Caraquet se retrouve dans la paroisse d'Alnwick. La paroisse de Saumarez, qui inclut Caraquet, est détachée de la paroisse d'Alnwick en 1814. Le comté de Gloucester est formé en 1826 avec la paroisse de Saumarez et la paroisse de Beresford. La paroisse de Caraquet est détachée de la paroisse de Saumarez en 1831. En 1851, la paroisse de Shippagan est détachée de la paroisse de Caraquet. La Confédération canadienne a lieu en 1867. Le comté de Gloucester est constitué en municipalité en 1876; Caraquet est représenté au conseil municipal par un conseiller de la paroisse de Caraquet. La paroisse de Paquetville est formée en 1897 à partir de portions des paroisses de Caraquet et d'Inkerman. Caraquet est constituée en municipalité dans le territoire de la paroisse de Caraquet en 1961. La municipalité du comté de Gloucester est dissoute en 1966<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Projets de fusion

Modèle:Article connexe

Caraquet partage son service d'incendies avec Bas-Caraquet ainsi que son service d'aqueduc avec Bas-Caraquet et Saint-Simon. La fusion avec Bas-Caraquet est envisagée depuis les années soixante et refait parfois surface. La ville est fusionnée avec plusieurs autres localités (Bas-Caraquet, Saint-Simon, Pokesudie, Village-Blanchard, Pokemouche, Évangéline, Maltempèque et Landry Office) le Modèle:Date, à la suite de la présentation du Livre blanc de la réforme municipale, en novembre 2021. Cette nouvelle municipalité comprendra une population estimée à 7893 habitants, et une assiette fiscale de 592 732 262$<ref>Modèle:Article.</ref>.

Vivre à Caraquet

Éducation

Modèle:Article connexe Caraquet compte trois écoles élémentaires, soit l'école Marguerite-Bourgeois à Caraquet même, l'école La Rivière à Pokemouche, et l'école L'Escale des Jeunes à Bas-Caraquet. La Polyvalente Louis-Mailloux accueille les élèves de la Modèle:9e à la Modèle:12e, provenant de la ville ainsi que des villages du nord-ouest de la Péninsule acadienne. Ce sont des écoles publiques francophones faisant partie du district scolaire Francophone Nord-Est<ref name="Nord-Est">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.

Caraquet accueille le campus de l’École des Pêches du Nouveau-Brunswick et d'un centre de formation du CCNB-Péninsule Acadienne, tous deux situés dans l’édifice Léonce-Chenard. D'autres cours collégiaux sont offerts à Shippagan, qui possède aussi un campus de l'Université de Moncton. Caraquet possède aussi une école pour adultes et un conservatoire de musique.

Le pionnier de l'éducation à Caraquet fut François Gionet, aussi l'un des pionniers de la ville. La première école fut ouverte en 1825 et il y enseigna. La compagnie Robin construisit une deuxième école un peu plus tard. Le capitaine Polycarpe Albert enseignait aussi dans sa maison, située rue des Robins. Ces écoles étaient peu fréquentées et, comme les autres écoles de la province, financées avec un budget qui dépendait du numéro d'élèves ainsi que le succès du précepteur. La Loi des écoles communes, votée en 1871, améliorait le financement des écoles et leurs enseignants, créait les commissions scolaires mais interdisait toute présence religieuse et rendait l'éducation en français plus difficile. La population de la ville résista à la loi durant quatre ans. À la suite de l'affaire Louis Mailloux, en 1875, les habitants de Caraquet purent préserver leur école catholique, mais les manuels allaient surtout être en anglais jusque dans les années 1950. L'éducation est laïque depuis 1994.

Santé

Modèle:Article détaillé

Caraquet dispose de l'hôpital de l’Enfant-Jésus RHSJ†. L'arrêt d'ambulance et la salle d'urgence ont été rétablis en 2012<ref name="ressucite">Modèle:Article.</ref>. Le service ambulancier à Caraquet était offert par Ambulances Frigault jusqu'en 2007, où Ambulance Nouveau-Brunswick reçu la responsabilité du service dans toute la province.

La ville compte aussi, en date de 2021, cinq cliniques médicales, en plus de bénéficier d'acupuncteurs, de dentistes, de denturologistes, de massothérapeutes, de naturothérapeutes, d'optométristes, de physiothérapeutes et de psychothérapeutes. Il y a également un foyer de soins agréés, la Villa Beauséjour, ainsi que la Résidence St-Pierre.

Autres services publics

La municipalité compte environ 35 employés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le service des travaux publics de Caraquet s’occupe du déneigement et du balayage des rues, de la construction et de l’entretien des réseaux d’aqueduc et d’égout, de l’entretien des bornes-fontaines, de la vérification mécanique des équipements, ainsi que le nettoyage des espaces verts. Le département de génie de Caraquet a comme responsabilités les nouvelles constructions, le lignage et l’éclairage des rues, l’arpentage et la cartographie, la planification d’infrastructures, la collecte des déchets, les bâtiments, l’inspection, l’asphaltage, le chauffage et l’électricité, les trottoirs et le parc industriel. Caraquet partage certains services de voirie avec Bas-Caraquet<ref name="rapport Finn"/>.

La CSRPA a remplacé la Commission d’aménagement de la Péninsule acadienne (CAPA) et la Commission de gestion des déchets solides de la Péninsule acadienne (COGEDES), qui de toute manière avaient leurs sièges sociaux en ville. La CAPA fut mise sur pied en 1975 par le gouvernement provincial, Caraquet et d'autres municipalités de la région. La COGEDES fut fondée le Modèle:Date. Désormais, la CRSPA assure d'une part la gestion de l'urbanisme, du lotissement, des permis de construction et de l'inspection des bâtiments et d'autre part la collecte des déchets et des matières recyclables. Les déchets sont transférés au centre de transbordement de Tracadie-Sheila et les matières non recyclables sont ensuite enfouies à Allardville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La brigade de pompiers volontaires de Caraquet a été fondée en 1948 et fusionnée avec celle de Bas-Caraquet en 2004<ref>Réal Fradette, « Fusion des brigades de pompiers de Caraquet et de Bas-Caraquet », dans L'Acadie nouvelle, 8 décembre 2004 Modèle:Lire en ligne.</ref>. La caserne de Caraquet, située sur le Boulevard Saint-Pierre Ouest, a un effectif d’une vingtaine de personnes et possède des camions à incendie, une motoneige, un VTT et un traîneau de sauvetage<ref>Site municipal.</ref>. La brigade possèdait anciennement un bateau de sauvetage en mer servant de garde-côtière auxiliaire à celle de Shippagan. La brigade dessert également les localités environnantes qui font maintenant partie de la ville de Caraquet<ref name="rapport Finn"/>. La ville possède un poste de la Gendarmerie royale du Canada. Il dépend du district 8, dont le bureau principal est situé à Tracadie-Sheila. Ce poste fait office de police municipale et s'occupe aussi du service 911.

Il y a un tribunal de la Cour provinciale du Nouveau-Brunswick. L'hôtel de ville abrite la Bibliothèque publique [[Joseph-Marie Paquet|Modèle:Mgr-Paquet]]. Dans le centre-ville se trouve un bureau de poste, ainsi que des bureaux du ministère des Pêches du Nouveau-Brunswick. Caraquet est en fait le seul centre de services gouvernementaux pour plusieurs localités environnantes<ref name="rapport Finn"/>.

Eau, énergie et communications

Les services de téléphonie et d’Internet sont fournis par Bell Aliant. Un système d'aqueduc et d'égouts couvre 23 % du territoire et dessert la plupart des bâtiments<ref name="CAPA"/>. Une usine de traitement de l'eau et un bassin de sédimentation sont situés dans le parc industriel alors qu'un autre bassin est aménagé à la Butte-à-Japon. L'alimentation en eau est relativement facile, car des puits captent l'eau provenant des fissures du grès<ref name="CAPA"/>.

Médias

Modèle:Article connexe Le seul quotidien francophone des Maritimes, L’Acadie Nouvelle, est publié à Caraquet. Caraquet abrite aussi des bureaux régionaux de TV Rogers, de CHAU-TV (une station du réseau TVA) et de CBAFT-DT (une station de Radio-Canada). La ville compte la station de radio CJVA. Parmi les autres stations captées se trouvent CBAF-FM, de la Première Chaîne, à Moncton et CKRO-FM à Pokemouche. Les francophones bénéficient aussi de l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Les anglophones bénéficient quant à eux du quotidien Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean.

Jusque dans les années 1960, la plupart des médias provenaient du Québec, car l'information disponible dans les provinces Maritimes était surtout en anglais<ref name="Cécile Trépanier"/>. Les journaux et la plupart des revues québécoises sont disponibles en ville, mais les médias francophone locaux sont maintenant les plus populaires<ref name="Cécile Trépanier"/>. Le Voilier, fondé en 1965 par Corinne (François) Blanchard, était le premier journal de la ville. Il visait surtout à informer les Caraquetois de la diaspora des nouvelles de leur ville. Il devint hebdomadaire le Modèle:Date et est fusionné avec Le Point de Bathurst en 1983 pour devenir Le Voilier-Le Point. Le Week-End, un journal du samedi, est publié par les mêmes propriétaires entre 1984 et 1988. La compétition force la fermeture du journal Le Voilier-Le Point en 1988. Le Voilier est publié à nouveau entre 1988 et 1990. Le Journal acadien a été fondé en 1970 pour concurrencer Le Voilier mais cessa d'être publié la même année. L'Hebdo le plus a été publié pendant quelques années à partir de 1987. Publié par Cédici dans le village voisin de Bas-Caraquet, L'Écho de Caraquet était un mensuel publié le 18 du mois entre janvier 2000 et janvier 2004. Il avait un tirage de Modèle:Nombre mais fut remplacé par Ici Caraquet. Avec un tirage de Modèle:Nombre gratuits, ce dernier fut publié jusqu'en juillet 2004. Depuis le début de l'an 2010, la ville est desservie par L'Étoile Péninsule, un hebdomadaire publié chaque jeudi.

Parcs et sport

Modèle:Article connexe

Le sentier du Littoral acadien, le plus long de la province, parcourt toute la région et relie ensemble la plupart des quartiers. Des aires de repos sont installées tous les Modèle:Unité et des tables de pique-nique sont installées un peu partout le long des Modèle:Unité du sentier. Il est ouvert toute l’année et on peut y pratiquer aussi bien la course, la marche et la bicyclette. L’hiver, la motoneige est permise sur certains tronçons. Quelques autres sentiers existent dans la ville tandis qu'une bande cyclable est aménagée sur le boulevard Saint-Pierre. Le parc sert aussi de point de départ au sentier de l'Étoile qui, une fois complété, reliera Caraquet à Memramcook sur une distance de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le parc provincial, à Haut-Caraquet, a été transformé en terrain de camping privé, mais sa plage est toujours accessible. Le même quartier compte un terrain de baseball. Le parc le plus réputé est sans aucun doute le sanctuaire Sainte-Anne-du-Bocage. À la fois site historique, lieu de détente et de recueillement, il offre un chemin de croix dans un boisé, une chapelle et un escalier menant à une source d'eau au pied de la falaise, dont l'eau aurait des propriétés curatives<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Dans un parc derrière l’hôtel de ville se trouve le Colisée Léopold-Foulem Modèle:Incise, une patinoire extérieure, une piste de course, des terrains de soccer et de baseball, des courts de tennis et un sentier forestier pour la marche et le ski de fond. Il y a un terrain de tennis sur le chemin Saint-Simon, un terrain de pratique pour le golf et un minigolf au port. Il y a aussi de petits parcs le long du boulevard Saint-Pierre. Il y a des services de location de canot, de kayak, de motoneige et de vélo. Il y a un salon de billard, un salon de quilles, un centre de conditionnement physique et il est aussi possible d’utiliser la piscine intérieure de l’École des pêches du Nouveau-Brunswick. La ville bénéficie en plus d'une variété de clubs sportifs et de cours. Finalement, plusieurs équipes sportives amateurs de différents niveaux sont représentées au sein des ligues régionales. Caraquet a par ailleurs accueilli la Modèle:15e des Jeux de l'Acadie en 1994. De plus, il récidive et recevront la Modèle:37e Finale des Jeux de l'Acadie en 2016. La population des localités environnantes bénéficient beaucoup des installations de Caraquet<ref name="rapport Finn"/>.

Religion

Modèle:Article connexe Caraquet est desservie par deux paroisses catholiques: la paroisse Saint-Jean-Eudes, dont elle est le siège, et la paroisse Saint-André. L'église principale, siège de la paroisse Saint-Jena-Eudes, est l'église Saint-Pierre-aux-Liens, à Caraquet. La paroisse comprend aussi l'église Saint-Paul de Bas-Caraquet, et l'église Saint-Simon, de Saint-Simon, en plus de l'église Saint-Joachim de Bertrand, à l'extérieur de la municipalité. Le curé actuel est Régent Landry. L'église Immaculée-Conception de Pokemouche fait quant à elle partie de la paroisse Saint-André, basée à Shippagan. Ces deux paroisses font partie du diocèse de Bathurst. L'hôpital est catholique, mais les écoles sont laïques depuis les années 1990.

La localité compte aussi une église unie du Canada, aujourd'hui non desservie<ref>Modèle:Article.</ref>. Il y a également l'église évangélique de La Pentecôte à Village-Blanchard.

Un pèlerinage et une neuvaine est organisée pour la Sainte-Anne depuis le 1857 alors que, selon la tradition orale, des marins rescapés d'un naufrage ont marché du port jusqu'à la chapelle Sainte-Anne-du-Bocage pour remercier la sainte de sa protection<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des missionnaires commencèrent à visiter la ville en 1768. Auparavant, les habitants de Caraquet célébraient des messes blanches, dirigées par Alexis Landry. La première chapelle fut construite à Sainte-Anne-du-Bocage en 1791 sur un terrain légué par ce dernier. Une deuxième chapelle, existant toujours, fut construite à quelques mètres de là en 1818. Étant la seule de la région à l’époque, cela contribua à la prospérité de la ville<ref name="village au soleil"/>. L'église Saint-Pierre-aux-Liens fut construite en 1857. Après la mort de Joseph-Théophile Allard, survenue en janvier 1912, les pères Eudistes se sont vu confier la charge de la paroisse, comme le voulait ce dernier. Le Vieux couvent a été occupé par la Congrégation de Notre-Dame de Montréal de 1874 1982, où les religieuses se sont installées dans une résidence qu'elles ont occupé jusqu'en 2008. Il y a un couvent de la congrégation à Pokemouche. La Communauté Catholique Palavra Viva (Parole Vivante) est implantée à Bas-Caraquet depuis 2019.

Modèle:Boîte déroulante/début Missionnaires non-résidents

Missionnaires résidents

Curés résidents

Curés titulaires

  • Édouard Travers 1912-1913
  • Eugène Méry LeBeuve 1913-1915
  • Julien Legarrec 1915-1938
  • Léonce Marsoliau 1938-1940

Curés résidents

  • Théophile Haché 1940-1950
  • Camille Albert 1950-1966
  • Félix Léger 1966-?
  • Serge Comeau 1999-avant 2012
  • David Ferguson vers 2012-2014
  • Jean-Yves Molinas vers 2016
  • Robert McGraw 2018-2019
  • Patrick McGraw 2019-2020
  • Régent Landry 2020-Modèle:Boîte déroulante/fin

Culture

Modèle:Article connexe

Statut de capitale

Caraquet s’est auto-proclamée capitale de l'Acadie en 1993, a adopté une politique culturelle et formé une commission culturelle en 1994. Cette commission avait pour but de Modèle:Citation. Pour son engagement dans le développement des arts et de la culture, la ville a reçu de Patrimoine canadien le titre de « Capitale culturelle du Canada-2003 ». Fait inédit au pays, la ville a obtenu le titre à nouveau pour l’année 2008<ref>Modèle:Article.</ref>. La ville a l’un des plus importants budgets culturels per capita au pays<ref name="le devoir"/>.

Personnalités

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Théotime Blanchard
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Herménéglide Chiasson.
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Nazaire Dugas
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Valentin Landry
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Robert Young

Architecture et monuments

Architecture caraquetoise

Modèle:Article connexe

Fichier:Contest-Couvent des soeurs de la Congrégation de Notre-Dame-3-Balaji.jpg
L'église Saint-Pierre-aux-Liens, vue à travers les ruines du Vieux couvent.

Caraquet possède un important patrimoine architectural. En fait, 375 bâtiments ont été construits avant 1946, et certains datent du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="CAPA"/>.

Nazaire Dugas (1864-1942), le premier architecte acadien, est né à Caraquet. Après avoir étudié à Montréal, il revient travailler dans sa ville natale en 1904, où il réalise des maisons, des commerces, des églises, des collèges, des couvents et des presbytères. L'une de ses principales réalisations est l'église Saint-Paul de Bas-Caraquet. En ville, il a réalisé, entre autres, les plans d'agrandissement du collège Sacré-Cœur en 1907 et le Château Albert la même année.

Il y a trois principaux types de maisons à Caraquet. La maison traditionnelle à un étage et demi, est lambrissée ou recouverte de bardeaux et compte une lucarne, parfois en chien-assis<ref name="architecture">Modèle:Article.</ref>. Les maisons au toit à quatre versants, ou Foursquare, sont popularisées dans les années 1920 par le catalogue Sears<ref name="architecture"/>. Le troisième type de maison a un toit brisé et parfois une tourelle et des lucarnes raffinées; le presbytère en est un bon exemple<ref name="architecture"/>. Les maisons datant d'après les années 1940 sont souvent de styles variés, mais plusieurs rappellent les chalets de montagne en Europe<ref name="architecture"/>. Les dépendances, massives et de styles variés, sont l'une des caractéristiques de l'architecture locale<ref name="architecture"/>. La maison Léopold-Foulem est un exemple unique de maison en suite – où le logis et les dépendances forment un seul bâtiment long –, un style plus populaire dans les environs de Bathurst<ref name="architecture"/>. Une galerie est souvent ajoutée en avant ou sur le côté de la maison et peut être transformée en véranda<ref name="architecture"/>. Les maisons ont souvent des couleurs vives et peuvent être agrémentées de planches cornières<ref name="architecture"/>. Le bois est le principal matériau et il y a de nombreuses formes de bardeaux<ref name="architecture"/>. Les lucarnes sont aussi de formes variées<ref name="architecture"/>. La pierre est rare, mais certaines maisons reprennent les matériaux du collège Sacré-Cœur, détruit dans un incendie en 1915<ref name="architecture"/>.

Le style le plus ancien de commerce, dont l'exemple typique est la Boîte-Théâtre, est un édifice massif aux formes simples, comportant de petites fenêtres, des planches cornières et un revêtement de bardeaux<ref name="architecture"/>. D'autres commerces reprennent le style des maisons acadiennes, auquel s'ajoutent des corniches, des pilastres et de larges vitrines<ref name="architecture"/>. Les commerces de style boomtown ont souvent des logements au deuxième étage. Une véranda a souvent été ajoutée au premier ; l'un des meilleurs exemples est le 171, boul. Saint-Pierre O<ref name="architecture"/>. Les édifices commerciaux ou institutionnels récents sont pour la plupart en brique rouge, parfois beige, au plan bas et plat; deux exceptions notoires sont l'hôtel de ville et la Place de l'Acadie<ref name="architecture"/>.

La municipalité a mis sur pied un comité de sauvegarde du patrimoine et depuis, de plus en plus d’édifices historiques sont restaurés. De plus, de nombreux nouveaux édifices s'adaptent aux styles traditionnels, notamment le Carrefour de la mer<ref name="architecture"/>. Il est maintenant interdit de couper un arbre sur la rue du Portage ou sur le boulevard Saint-Pierre sans la permission d’un botaniste et 142 édifices sont protégés.

La maison Blackhall

En 1857, le fils de James Blackhall hérite du bien paternel. En 1875, lors de l'émeute de Caraquet, sa maison est la cible des manifestants. À son décès, en 1910, sa résidence devient la propriété de son épouse Eliza Doran. Cette dernière décède en 1930 et la maison est achetée par la famille Lacroix qui louait les terres de la ferme des Blackhall depuis de nombreuses années. C’est dans cette maison que naîtra Donat Lacroix, chansonnier bien connu en Acadie. La maison passe aux mains de Julien Thériault pour finalement être achetée par une compagnie, le groupe Rocca, qui désirait faire du développement commercial. Afin de conserver ce bâtiment patrimonial, le Village Historique Acadien de Bertrand s’en porte acquéreur en 1975 pour la somme symbolique d’un dollar auprès du Rocca Group Ltd<ref>"La maison James Blackhall", http://www.villagehistoriqueacadien.com/userfiles/file/Maison%20Blackhall.pdf, consulté le 29 janvier 2015.</ref>.

Visite de la ville

Modèle:Article détaillé Le boulevard Saint-Pierre est bordé d’arbres centenaires, offre de nombreux points de vue sur la baie et comprend la plupart des monuments et bâtiments historiques.

À l'ouest de la ville, Sainte-Anne-du-Bocage est un sanctuaire catholique comprenant une chapelle, une fontaine, un cimetière, un chemin de croix et plusieurs monuments. Le terrain a été légué par Alexis Landry en 1793<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais le site aurait été utilisé depuis 1771<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

En face de l'édifice Martin-J.-Légère se trouvent plusieurs sculptures dont celle de la plus grande conque du monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l’est de la place s’élève l’église Saint-Pierre-aux-Liens, un édifice de style néo-gothique et néo-classique construit de 1857 à 1860 selon les plans de Matthew Stead; elle est la seule de la région inspirée des églises anglicanes par son volume massif<ref name="architecture"/>. L'intérieur comprend des colonnes peintes, un autel de Thomas Baillairgé, un chemin de croix de Médard Bourgault, un tableau de Joseph Légaré et un orgue Casavant. Derrière l’église se trouve le presbytère. Devant l'hôtel de ville se trouve une sculpture de Michel Robichaud<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'hôtel Paulin fut construit entre 1890 et 1892 par Hugues Landry selon les plans de Nazaire Dugas. L’édifice de style Second Empire comptait à l’origine deux étages et s’appelait Hôtel Vendôme. Un troisième étage avec toit mansardé fut rajouté en 1904 par le troisième propriétaire, Octave Paulin.

Plusieurs édifices historiques de Caraquet ont été déplacés ou reconstruits au Village historique acadien, tels que le Château Albert.

La ville compte également de nombreux vestiges archéologiques. Le Vieux couvent fut détruit dans un incendie en 1992. Les ruines ont été consolidées et des tableaux d’artistes locaux sont exposés sur la façade. La municipalité pense y ouvrir un musée ou une nouvelle bibliothèque. Plusieurs anciens quais sont toujours visibles à marée basse ou des hauteurs, dont deux sont accessibles dans des parcs municipaux. Il y a le quai Fruing, au bout de la rue de l'Église, datant d'environ 1859, et le quai Foley, à la plage Foley, datant des années 1890.

Les vestiges de la première église de Caraquet font l'objet d'une valorisation au sanctuaire Sainte-Anne-du-Bocage. Le premier cimetière de Caraquet fut celui du village de Gabriel Giraud, au bord du ruisseau Isabelle, aujourd'hui à Bas-Caraquet. Le second cimetière de la ville fut celui du sanctuaire Sainte-Anne-du-Bocage. La plupart des pionniers de la ville y sont enterrés, mais seules quelques tombes sont toujours visibles. Le cimetière Monseigneur-Thomas-Cooke ouvrit en 1820. Les sépultures du cimetière du ruisseau Isabelle furent déplacées au nouveau cimetière de Bas-Caraquet la même année, alors qu'un personnage dont l'identité est inconnue fut enterré au cimetière Thomas-Cooke de Caraquet et certains pensent qu'il était un membre de l'expédition de Jacques Cartier<ref name="village au soleil"/>,<ref name="bribes">Corinne Albert-Blanchard, Caraquet, Quelques bribes de son histoire, 1967.</ref>. Modèle:Nombre furent enterrées dans ce cimetière, mais seulement 56 pierres tombales existent toujours. Le Cimetière de Caraquet, à Pointe-Rocheuse, remplaça le cimetière Thomas-Cooke en 1914 et il est encore utilisé de nos jours.

Archéologie

Modèle:Article détaillé Caraquet compte de nombreux sites archéologiques, principalement de sites préhistoriques le long de la rivière Pokemouche. Il y a en fait des sites archéologiques et de vestiges de toutes les périodes.

Fêtes et traditions

En plus des principales fêtes catholiques romaines, la neuvaine de la Sainte-Anne est célébrée au mois de juillet au sanctuaire Sainte-Anne-du-Bocage. Neuf festivals ont lieu à Caraquet.

Le principal festival de Caraquet est le festival acadien, qui se déroule du premier au 15 août, jour de la fête nationale des Acadiens et de l’Assomption. Il attire Modèle:Nombre et rapporte des millions en retombées économiques durant ses 15 jours<ref name="le devoir">Judith Lussier, « Caraquet, la ville « modèle » au Canada », dans Le Devoir, 13-14 mai 2005 Modèle:Lire en ligne.</ref>. En plus des spectacles, les deux principaux évènements sont :

  • La Bénédiction des bateaux, où le curé bénit la flotte de pêche. Les pêcheurs invitent ensuite la population et les touristes à embarquer dans leurs bateaux, décorés pour l’occasion, pour faire un tour dans la baie.
  • Le Tintamarre. Une partie du boulevard Saint-Pierre est fermé à la circulation et les gens marchent déguisés dans la rue en faisant le plus de bruit possible, avec des casseroles, des instruments de musique ou d’autres objets pour montrer au monde que les Acadiens ne sont pas disparus. Le premier tintamarre eut lieu à Moncton, en 1955, à la demande de l’archevêque Modèle:Mgr à l’occasion du bicentenaire de la déportation des Acadiens<ref>Daniel Robichaud, Cyberacadie - Le Tintamarre, Page consultée le 2 janvier 2009.</ref>.

Le Gala de la chanson de Caraquet est organisé chaque été depuis 1969.

Les autres festivals sont le festival acadien de Poésie, le festival d'humour RIEN, le festival d'la peur, le festival de théâtre jeunesse en Acadie, le festival des arts visuels en Atlantique, le FestiVin, le congé de mars et le rendez-vous de la fierté Acadie Love.

Folklore

Modèle:Article connexe Le bateau fantôme apparaît parfois dans la baie des Chaleurs, surtout avant une tempête et en général au nord de l’île de Caraquet. Il est aussi appelé vaisseau fantôme, feu-de-roussi et feu du mauvais temps. Il aurait déjà été vu à quelques centaines de mètres seulement de la ville. La légende, ou l’une de ses versions, raconte que c’est la goélette enflammée des pirates et condamnée à sillonner les mers; vaisseau fantôme aux voiles rouges et noires, à la coque enflammée, portant le plus sinistre équipage de forbans qui ait jamais existé et commandé par ce hollandais nommé Poil-Rouge à cause de sa moustache rousse; le vaisseau-fantôme annoncerait toujours pluie violente et tempête. Dans certaines versions, des bruits infernaux de chaînes accompagnent le bateau. Plusieurs théories circulent quant à son origine. Ce serait un éclair en boule ou encore une poche de gaz sous-marine s’embrasant<ref name="bribes"/>. Modèle:Article détaillé

Langue

Modèle:Article connexe Les habitants de Caraquet parlent généralement le français acadien. En fait, selon la Loi sur les langues officielles, Caraquet est officiellement francophone<ref>Modèle:Loi.</ref> puisque moins de 20 % de la population parle l'anglais<ref name="langue"/>.

Autrefois, les familles avaient chacune leur sobriquet. Certains, comme « le lièvre », étaient appliqués à plusieurs familles. Les habitants des villages avaient aussi leurs surnoms. Les gens de Caraquet étaient surnommés « mangeux de mélasse » ou « mangeux de maquereau »<ref name="bribes"/>. Modèle:Article détaillé

Gastronomie et hospitalité

Modèle:Article connexe

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Hôtel Paulin.

La cuisine acadienne traditionnelle utilise couramment des ingrédients comme le poisson, le porc et quelques légumes, dont les fèves séchées, les patates, le chou et le navet. Les plats à base de céréales comme le gruau, les crêpes et le pain sont très fréquents. Aux produits locaux s'ajoutent ceux provenant d'un commerce ancien avec les Antilles et le Brésil, tels que la mélasse, la cassonade, les raisins secs et le riz. Le poisson est si populaire à Caraquet, les gens mangeaient autrefois toutes les parties de la morue, que cela valut le sobriquet de « mangeurs de morue » à la population. Dans la région, les assaisonnements se résument aux herbes salées, aux oignons et à la sarriette. Parmi les plats communs aux différentes régions comme le pâté de viande et le boudin, le plus populaire reste le fricot, une soupe dont il existe une vingtaine de variétés dont au poulet, au poisson, au fruits de mer et au gibier. Un autre plat populaire est la soupe aux légumes et à l'orge, aussi appelée « soupe du dimanche », « soupe à toutes sortes de choses », « soupe à la ferraille » ou « grosse soupe ». Par contre, les mets faits de patates râpées, tels que le chiard et la poutine râpée, sont inconnus de Caraquet. C'est l'une des seules régions où l'on consommait autrefois le castor, la marmotte, l'ours et le goéland.

Une variété particulière de légumes est cultivée en ville, la patate bleue; selon la tradition, elle aurait été emportée de Bathurst par les prisonniers de l'affaire Louis Mailloux, d'où son surnom de « patate de prison »<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Caraquet est la ville comptant le plus grand nombre de restaurants par personne dans la Péninsule acadienne avec 16 établissements<ref>Modèle:Article.</ref> ; certains sont par contre fermés en hiver. La ville possède aussi le plus ancien restaurant japonais de la province. Ouvert en 1967, le Dixie Lee est le premier restaurant de la Péninsule acadienne servant de la pizza et des mets pour emporter. Un établissement sert de la cuisine traditionnelle acadienne tandis que certains autres servent desserts acadiens et plats de fruits de mer. Les autres restaurants permettent de déguster des plats chinois, vietnamiens, thaïlandais, italiens, grecs, québécois et américains. Caraquet compte aussi une fromagerie, Les Blancs d'Arcadie, produisant du fromage de lait de vache ou de chèvre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il y a aussi une boulangerie et une chocolaterie, toutes artisanales.

Caraquet possède une longue tradition hôtelière. La ville compte une vingtaine d'hôtels et de gîtes, en plus d'un terrain de camping. Le plus ancien et le plus prestigieux est l’hôtel Paulin, un établissement quatre étoile comptant également un restaurant.

Arts

La ville dispose de plusieurs salles de spectacle. Dans le port de Caraquet, on retrouve le Carrefour de la mer avec la salle UNI Coopération financière et une scène extérieure, ainsi que la Boîte-Théâtre, accueillant les productions du Théâtre populaire d'Acadie. Au centre-ville, le centre culturel comprend une salle de spectacle et la galerie Bernard-Jean. Adossé au bâtiment se trouve le Cinéma du Centre, comptant trois salles. En plus des présentations commerciales, la programmation Ciné+ présente des films de la francophonie et de diverses cultures.

La région compte plusieurs musées, comme le Village Historique Acadien. En ville se trouvent le Musée Acadien et l'Écomusée de l’Huître.

Caraquet dans la culture

Caraquet est le cadre de l'action ou est mentionné dans les romans et recueils de poésie de Claude Le Bouthillier. La ville fait ainsi l'objet d'un poème dans le recueil La terre tressée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les superstitions du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Caraquet sont mentionnées dans le roman La Mariecomo, de Régis Brun<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il semblerait que le poète John Newell mentionne les fossiles de Caraquet lorsqu'il écrit qu'on peut y voir la tête et les arêtes d'un poisson mangé par Glouscap<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, un dieu micmac.

Le film Le Secret de Jérôme a été tourné à proximité de la ville et la première eut lieu dans l’ancien cinéma. Une partie du film Acadieman vs le CMA 2009 se déroule dans la ville. Le tournage de la télésérie Belle-Baie se déroula principalement à Caraquet et Bouctouche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Caraquet est un personnage de la série télévisée Théodore le remorqueur. Le nom Caraquet est utilisé dans plusieurs épisodes de la version québécoise des Simpsons: c'est ainsi un juron dans Homer, qu'on voit danser (Les Aqua-tics en France) et le nom d'un type de nage dans Quand Andy et Bart se rencontrent (Farces et agapes).

Plusieurs chansons sont dédiées à Caraquet ou mentionnent la ville, comme 15 août de Cayouche, Chanter ma vie de Wilfred Le Bouthillier, Gigue à Caraquet de Soldat Louis, Je reviendrai à Caraquet d'Edith Butler et Louis Mailloux de Calixte Duguay.

Il y a une rue de Caraquet à Québec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

Anciens jumelages <ref>http://www.acadie.net/guide/profil_muni2.cfm?id=30 Source pour les jumelages.</ref>:

Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Monde|800px|Localisation des villes jumelées avec Caraquet.]]

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Localisation sur le planisphère des villes jumelées avec Caraquet

Municipalités limitrophes

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

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Documentaires

Revues

  • Coup d'œil, bulletin d'information trimestriel de la municipalité, Modèle:Lire en ligne.
  • Revue d'histoire de la Société historique Nicholas Denys, revue historique trimestrielle sur la Péninsule acadienne, publiée à Shippagan.

Pièces de théâtres

Romans, poésie et biographies

Filmographie

Liens externes

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