Cuisine québécoise

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Le poulet rôti par Suzor-Côté.

La cuisine québécoise présente les caractéristiques d'une cuisine nationale riche et diversifiée, forte de nombreuses spécialités régionales et d'un terroir immense parsemé de lacs et de rivières et bordé par le fleuve Saint-Laurent qui débouche sur l'estuaire du Saint-Laurent.

Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les colons français peuplant le nord de l'Amérique élaborent une nouvelle cuisine pour affronter le climat et les nécessités résultant du labeur de la colonisation en utilisant les produits disponibles localement. Les cuisines des colons français et acadiens possèdent de nombreux points communs du fait que ces deux peuples devaient vivre avec les mêmes besoins nutritionnels. Depuis les années 1970, la haute gastronomie, les produits fins et du terroir, se développent dans toutes les régions du Québec qui s'ajustent à l'heure du tourisme mondial.

La cuisine traditionnelle québécoise est mise à l'honneur pendant le temps des sucres au printemps, dans les cabanes à sucre, ainsi que pendant le temps des fêtes en hiver, dans les réveillons. Certains détaillants en alimentation et restaurateurs offrent également les produits de leur terroir régional ainsi que les mets typiques québécois à longueur d'année, soit en conservant leur saveur traditionnelle ou en les adaptant au goût du jour.

Histoire

La cuisine mère du Québec est clairement issue de la cuisine paysanne de la moitié nord de la France. On remarque particulièrement une parenté avec la cuisine poitevine ; les cretons québécois ont ainsi encore aujourd’hui leur penchant poitevin, appelé pâté marmite<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; la gourgane provient des marais poitevins, ainsi que les traditionnelles soupes à base de légumineuses<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; les chaudrées charentaises trouvent leurs homologues dans les quiaudes gaspésiennes<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; les tourtes salées y sont également appelées tourtières et toujours concoctées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; les câilles proviennent des traditions de caillage appelées caillebotte.

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Vente de porc au marché Bonsecours en 1926.

D’autres spécialités québécoises tirent assurément leur origine de terroirs français, sans que l’on puisse nécessairement distinguer lesquels. Ainsi le bouilli est-il le pot-au-feu national ; des charcuteries traditionnelles comme le boudin, la tête fromagée ou les plorines ; divers plats en sauce comme les ragoûts de porc ou de lapin ; un grand nombre de pâtisseries tels les crêpes, les beignes, les croquignoles, le pain doré ou pain perdu ou les tartes. Comme en France, le porc a toujours eu une place de choix dans la gastronomie.

À côté de ces habitudes conservées, la cuisine du Québec a connu dès ses débuts des influences liées à ses conditions historiques et géographiques. Premièrement, celle du nouveau terroir et de ses peuples autochtones. S’il semble que les colons aient rapidement préféré leur alimentation traditionnelle à celle des peuples algonquiens et iroquois, certaines connaissances de ces derniers ont été amalgamées aux pratiques déjà en place. Entrent dans cette catégorie des savoirs comme ceux de l’acériculture, de la pêche sur glace ou encore du boucanage du poisson. La question de la conservation des aliments a également joué un rôle, autant en raison des voyages maritimes que des fréquents séjours des hommes dans les bois ou de la longueur de l’hiver. Ainsi d'une part la salaison est toujours traditionnellement utilisée au Québec avec le beurre, le lard et les herbes, et d'autre part la conservation des viandes et des légumes dans le vinaigre. Le jambon est traditionnellement fumé, ainsi que divers poissons. Malgré tout, on considère qu’une fois l’installation d’une véritable population agricole dans la colonie – soit dans les environs de 1670 pour la région de Québec – les habitudes françaises ont dominé. Le repas était ainsi constitué de soupe, de pain, de viande et de vin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le climat étant peu propice à la culture de la vigne, on compensait en important du vin de la métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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Four à pain à Saint-Damien-de-Bellechasse.

La conquête anglaise a apporté son lot de changement. Un des premiers impacts fut de couper l’importation de vin. Il est dit que l’habitude bien française de renverser un verre de vin dans son repas fut remplacée au Québec par le vinaigre. Il arrive toujours aujourd’hui que le vinaigrier fasse partie intégrante de la table, particulièrement avec les plats en sauce<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un autre impact fut l’arrivée de la pommes de terre, qui devint en quelques décennies l’aliment de base du Québec, détrônant le pain. Ce dernier resta tout de même un aliment apprécié, et le savoir-faire des fours à pain s’est colporté jusqu’à nos jours, bien que le pain de ménage soustrait au levain des levures chimiques. La consommation de sucre commença également à augmenter et s’enracina dans les mœurs au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. S’ils firent leur apparition sûrement beaucoup plus tardivement, les Britanniques apportèrent aussi des plats comme les patates pilées (purée de pommes de terre), les croustades (crumble), et peut-être les petits pâtés à la viande (Meat pie).

Après l’apaisement des [[Guerre d'Aroostook|tensions entre les États-Unis et l’Empire britannique au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle]], une intense activité interrégionale entre les Québécois et la Nouvelle-Angleterre apporta de nouvelles spécialités, comme les fèves au lard, le ketchup à l'ancienne ou les carrés <ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au même moment, l’état socio-économique déplorable des canadiens-français a une influence sur la cuisine, particulièrement en ville. Les recettes se simplifient, les bouillons ne sont plus quelquefois que de l’eau chaude, les alcools sont plus rarement incorporés aux plats, le beurre est réservé à certains jours quand il n’est pas tout simplement absent, remplacé par le saindoux. C’est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que datent les formes canoniques de bien des plats québécois, mêlant seulement viande de porc et pommes de terre, bien qu’en fait les recettes aient toujours différé d’une région à l’autre et d’une classe sociale à l’autre, et que les méthodes préexistaient.

Fichier:Charles Huot - L eplucheuse de patates.jpg
L'Éplucheuse de patates par Charles Huot

Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a vu l’arrivée de nouvelles recettes économiques en réaction à la crise de 1930 ; le pâté chinois et le pouding chômeur, au nom éloquent. L’immigration en provenance d’autres régions que les Îles britanniques se fait également sentir. Des spécialités ashkénazes comme le smoked meat ou les bagels commencent à intégrer les mœurs de la population.

L’arrivée des grandes surfaces américanise peu à peu les habitudes alimentaires québécoises. On interdit les productions laitières au lait cru, le pain de ménage est remplacé par le « pain à sandwich » anglo-saxon, des légumes et des fruits deviennent disponibles à l’année. On mange à l’américaine des spaghettis à la bolognaise, de la pizza, de la dinde, du bacon, des saucisses et des fromages industriels. Au tournant des années 1950, le fast-food fait son apparition. Des restaurants appelés cabanes à patate servent des hamburgers, des hot-dogs steamés, des frites, de la salade de chou, des guédilles, des hot chicken et la poutine et ses variantes. Des communautés ethniques comme les chinois ou les grecs ouvrent des restaurants dédiés à leurs traditions. D'autre part, une ouverture nouvelle vers l'Europe et le reste du monde à partir de la révolution tranquille importe des plats qui deviennent très populaires à partir des années 1970 : la quiche, le vol-au-vent, le bœuf bourguignon, la raclette, les fondue chinoise et fondue bourguignonne.

Aujourd’hui, l’accroissement de l’immigration d’Europe continental autant qu’un changement de mentalité dans la population en général favorise le développement d’habitudes culinaires plus raffinées. On peut nommer à ce titre le fort développement des fromages fins et des alcools de qualité dans la province depuis une vingtaine d’années, et le retour en popularité de recettes du terroir.


Ingrédients et caractéristiques

La cuisson est au beurre. L'aliment de base est la pomme de terre. Les sauces et les ragoûts sont liés avec de la farine grillée. Le sel peut être remplacé par des herbes salées. Les céréales traditionnelles sont le blé et le sarrasin. Les épices traditionnellement courantes au Québec sont autant liées à une production locale qu'à un commerce historique : la sarriette, le clou de girofle, la cannelle, le persil, le thym, la sauge, le laurier, la muscade et le quatre-épices.

Depuis quelques années des épices provenant de la forêt boréale ont fait leur apparition sur les tables québécoises<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On peut nommer le poivre des dunes, la comptonie voyageuse, le carvi sauvage, le myrique baumier, les baies de genévriers sauvages et d'autres. L'engouement pour ces nouvelles saveurs est notamment moussé par l'entremise de chefs cuisiniers à travers la province.

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Caveau à légumes situé à Beaupré.
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Le bouilli québécois avec chou, carottes, pommes de terre, navets, oignons et petites fèves.

Les légumes les plus récurrents sont ceux qui se gardaient bien en hiver avant l'arrivée de la réfrigération, traditionnellement dans un caveau à légumes ou à la cave. On peut nommer, outre la pomme de terre, l'oignon, la carotte, le navet, les courges, les légumineuses, le chou, le céleri, la betterave et le blé d'Inde. À cela s'ajoutent aujourd'hui souvent la tomate, le poivron, le concombre, la laitue, l'asperge, le chou-fleur, le brocoli et bien d'autres légumes provenant de l'importation ou de la culture en serre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La rhubarbe, les têtes-de-violons et la ciboulette font l'objet d'une consommation saisonnière souvent à même l'arrière-cour.

Les petits fruits populaires sont le bleuet, la fraise, la framboise, la cerise, la canneberge, la groseille et la chicoutai. Ils entrent dans la confection de confitures, de gelées, de desserts de toutes sortes, de jus et d'alcools. Dernièrement de nouvelles cultures ont fait leur apparition, comme le cassis<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou la camerise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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Pommiers à Saint-Joseph-du-Lac.

La pomme est le second fruit le plus cultivé au Québec après le bleuet <ref>Modèle:Lien web.</ref>. On en tire notamment du cidre. On cultive également la poire<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la prune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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Étalage de légumes au marché Jean-Talon de Montréal.

Le maïs de Neuville est réputé pour être un des meilleurs de la province. La production de bleuets est concentrée dans les régions du Lac-Saint-Jean, du Saguenay, de la Côte-Nord et de Charlevoix. On retrouve souvent à travers la province la mention « bleuets du Lac-Saint-Jean ». Dans ces mêmes régions se retrouvent aussi la culture de la gourgane, qui est la fève de base des soupes de légumineuses. Dans le reste de la province elles sont à base de pois jaunes. La production d'atocas est quant à elle concentrée dans le Centre-du-Québec, où les premiers plans furent importés de Nouvelle-Angleterre par Edgar Larocque en 1939<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La production de pommes est effectuée aux trois quarts dans la plaine de Montréal, en Montérégie et dans les Laurentides. L'île d'Orléans et les Cantons-de-l'Est sont toutefois des régions productrices reconnues. Le sud de la province concentre également la production de maïs.

Les variétés de fruits et de légumes originaires de la province sont aujourd'hui rarement cultivées. Le Québec a pourtant connu son lot de cultivars uniques. Quelques passionnés ont réussi à sauvegarder des semences de nombreuses variétés qui sont parfois encore utilisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Voici quelques exemples de cultivars québécois :

Il en existe plusieurs autres, particulièrement de pommes de terre, de haricots et de tomates.

Les champignons ont longtemps été absents de la cuisine au Québec. Depuis quelques années des adeptes ont permis la découverte par la population de nombreuses variétés indigènes comme les morilles ou la chanterelle qui gagne de plus en plus en popularité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le porc est la viande la plus récurrente parmi les recettes québécoises. Le bœuf est très consommé mais est en perte de vitesse ces dernières années. Il est souvent cuisiné l'été, cuit au barbecue. La volaille fait l'objet d'une grande popularité. L'agneau, le canard et le veau sont aussi consommés. Si la consommation de viande chevaline reste marginale, elle fait toutefois l'objet d'une certaine popularité contrairement au reste du continent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus rare aujourd'hui est aussi la consommation de cuisses de grenouilles, notamment de ouaouarons et de grenouilles léopards<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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Canadienne. On n'en compte plus que quelques centaines d'individus.

La production porcine est constituée majoritairement d'hybride duroc, yorkshire et landrace<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le bœuf est issu du croisement de plusieurs races comme l'angus, la charolaise et la limousin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Québec importe toutefois la majorité de sa consommation de viande bovine de l'Ouest canadien et d'autres pays. La production laitière est dominée par la holstein, avec la présence d'autres races comme la jersiaise ou la suisse brune<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La canadienne, race patrimoniale, est toujours présente quoique très peu nombreuse. Elle produit du fromage en Charlevoix et aux îles de la Madeleine.

L'Estrie produit du canard depuis le début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le Québec est d'ailleurs le seul producteur de foie gras du Canada, et le plus grand producteur en Amérique du Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bien qu'il ne s'agit pas d'une production traditionnelle.

La volaille reste la viande la plus consommée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La race patrimoniale chanteclerc a été développée au début du XXe siècle à Oka. Elle est en voie d'être proposée aux consommateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La dinde est servie à Noël, traditionnellement farcie avec des croûtons et de la sauge<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Historiquement, de nombreuses familles au Québec ont été dépendantes de la chasse afin de s'alimenter au moins jusqu'aux années 1950. Encore aujourd'hui, la consommation de viande sauvage est bien enracinée dans les mœurs. Sa commercialisation est toutefois interdite, ce qui en fait une consommation strictement domestique. On retrouve sur les tables québécoises de l'orignal, du cerf, du lièvre, de la perdrix et de la sauvagine. Lorsqu'elles sont disponibles ces viandes remplacent celles d'épicerie dans les recettes. Il est aussi courant d'en offrir en cadeau.

Le homard et le crabe sont pêchés en Gaspésie, sur la Côte-Nord et aux îles de la Madeleine puis envoyés dans le reste de la province. Les crevettes sont souvent commercialisées sous le nom de « crevettes de Matane » en raison de la présence d'une usine de transformation dans cette ville. Les captures ont cependant lieu dans plusieurs villages de l'estuaire du Saint-Laurent<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La province produit aussi des moules, des huîtres, des pétoncles et des bourgots<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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Sirop d'érable.

La truite et le saumon sont consommés à la grandeur de la province. On compte plus de 118 rivières à saumon au Québec<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La truite la plus présente sur le territoire est l'omble de fontaine. Moins d'une centaine de lacs accueillent une sous-espèce d'omble chevalier, Salvelinus alpinus oquassa. Le touladi est également consommé. Au lac Saint-Jean est pêché un saumon d'eau douce, la ouananiche. Le village de Sainte-Anne-de-la-Pérade est reconnu pour sa pêche hivernale de petits poissons des chenaux. Dans le fjord du Saguenay on rencontre entre autres le sébaste. On consomme du capelan dans de nombreux villages côtiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La perchaude et la barbotte sont consommés notamment dans les îles de Sorel. Sur le fleuve Saint-Laurent entre Trois-Rivières et Cap-Chat on pêche et consomme de l'anguille. La morue et le hareng sont consommés dans l'est du Québec. On compte bien d'autres espèces pêchées au Québec comme le doré, le maskinongé, le brochet, l'achigan, l'éperlan, le turbot, le maquereau, l'esturgeon et le grand corégone.

Le Québec produit 72% de la production mondiale de sirop d'érable<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit d'une solution sucrée au goût variable. Le sirop est utilisé au déjeuner afin de napper les crêpes ou les pains dorés, pour caraméliser des viandes comme le jambon, pour équilibrer l'acidité des sauces et en accompagnement de desserts comme le pouding chômeur ou les grand-père au sirop d'érable. Il est traditionnellement mit à l'honneur dans les repas de cabanes à sucre, et entre dans la composition des fèves au lard.

Au printemps il est aussi traditionnellement consommé sous forme de tire, que l'on obtient en réduisant davantage le sirop. La tire est versée sur la neige puis enroulée sur un bâton avant d'être mangée comme un bonbon. Si on le réduit davantage, on obtient une tartinade appelé beurre d'érable qui est populaire le matin sur les rôties.

Le sucre d'érable existe, mais il est peu utilisé comparativement au sucre blanc et à la cassonade.

Depuis peu, l'eau d'érable est également consommée pour ses vertus sur la santé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce n'est toutefois pas encore une habitude ancrée dans la population en général.

Il existe des appellations protégés depuis peu au Québec<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le maïs de Neuville, l'agneau de Charlevoix, le vin du Québec, le cidre de glace du Québec et le vin de glace du Québec font ainsi l'objet d'une indication géographique protégée. Le fromage de vache de race canadienne fait quant à lui l'objet d'une appellation spécifique.

Fromages

Modèle:Article général Les vaches laitières importées en Nouvelle-France permettaient aux colons de fabriquer des fromages suivant les traditions de la mère-patrie. Ces fromages fermiers auraient été principalement des pâtes molles à croûte fleuries ou lavées, comme de nombreuses préparations du nord de la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il semble qu’un petit nombre de ces fromages ait été produit dans la province jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, survivance des vieilles techniques françaises, avant de réellement disparaître avec l’interdiction de produire du fromage de lait cru au tournant des années 1960<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On ne connait plus aujourd’hui que le Saint-Pierre, préparé depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur l’île d’Orléans. Il s’agit d’une pâte molle à croûte lavée qui peut être dégustée sous trois différentes formes, soit la Faisselle, un fromage à pâte fraîche, le Paillasson, un fromage à pâte demi-ferme sans croûte, et le Raffiné, forme finale utilisée comme fromage de table<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les britanniques ont par la suite importé le goût des fromages à pâte ferme, notamment le cheddar qui connaîtra une expansion énorme durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puisque sa production était liée à un important commerce avec l’Angleterre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le cheddar est particulièrement apprécié frais du jour, en bloc ou en grain, et est notamment utilisé dans la poutine. Aujourd’hui, les cheddars vieillis ont la cote, ou encore parfumés à la bière ou au porto. Ils dominent toujours la production québécoise en termes de volume.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des moines trappistes français s’installent à l’abbaye d’Oka à la suite de leur expulsion de la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]]. L’un d’entre eux, originaire de l’abbaye Notre-Dame-du-Port-du-Salut, met au point une pâte semi-ferme en s’inspirant des techniques du fromage éponyme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’Oka est le premier fromage autre que le cheddar à réellement intégrer les mœurs de l’entièreté de la province.

Une autre congrégation met au point un fromage persillé en 1943 à Saint-Benoît-du-Lac, dénommé l’Ermite. D’autres fromages viendront s’ajouter au fil des ans dont de nombreux persillés.

Il existe également un lait caillé au Québec appelé câilles. S'il faisait anciennement partie des mœurs de l'entièreté de la province, il n'est plus connu aujourd'hui qu'en Charlevoix et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. On l'utilise traditionnellement surtout l'été dans les salades de saison<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais l'on tente aujourd'hui d'étendre son utilisation à l'exemple des laits fermentés étrangers devenus populaires durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, particulièrement le yogourt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Plus de Modèle:Nobr de fromages sont produits dans la province, dont de très nombreux fromages fins<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Québec est le plus grand producteur de fromage du Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Charcuterie

Boucanage

Le fumage est appelé au Québec boucanage. Il semble que ce soit les peuples autochtones qui ont transmis cette habitude aux colons. Le boucanage a toujours été particulièrement populaire pour conserver les produits de la pêche sur la Côte-Nord, en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent. Le hareng est un des poissons le plus largement boucané dans ces régions, en raison de l’importance historique de son exportation. On utilise également ce procédé depuis longtemps pour les truites et les saumons pêchés loin à l’intérieur des terres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Si les amérindiens n’utilisaient aucun aromate, les colons procèdent à une salaison ou un saumurage. Le poisson est parfois séché puis boucané à froid en étant suspendu au-dessus de feux dont la vigueur est contrôlée. Ces établissements sont appelés boucanières ou boucaneries, dépendamment des régions. Il est à noter que l’engouement spécial pour le saumon fumé depuis quelques dizaines d’années suit celui de l’Europe et des États-Unis. La cuisine québécoise boucane notamment le hareng, l'anguille et l'esturgeon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La viande de porc est également soumise au boucanage, rappelant en cela des pratiques normandes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Par le passé, les bajoues de porc ainsi préparées étaient appelées gourganes<ref>Modèle:Article.</ref>, mais il ne semble plus s’en faire aujourd’hui <ref>Modèle:Maitrefumeur .com/recettes/fumoir-bacon-de-bajoue-de-porc/.</ref>. Le jambon québécois est traditionnellement boucané. Voici un témoignage situé à Laterrière au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle :

« Pour conserver la viande, on faisait du boucanage. Quand on avait besoin de viande de porc, ils en tuaient un puis, ils faisaient boucaner la viande dans la boucanerie. Ils chauffaient avec de la moulée de scie, qui faisait seulement de la boucane. Ils laissaient une ouverture dans le milieu là pour que la boucane sorte. Il y avait une barre où on accrochait les fesses de porc. C’était bon. Ça pouvait durer trois, quatre jours. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Ce jambon est aujourd’hui particulièrement consommé à pâques, bien qu’il soit disponible à l’année dans certaines salaisons. Il est souvent bouilli avec son os<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L’immigration ashkénaze à Montréal implanta la tradition du smoked meat, qui dérive tout comme le pastrami américain des différentes viandes fumés d’Europe de l'Est. Il s’agit d’une poitrine de bœuf saumuré à l’aide d’un mélange d’épices génériquement appelé « épices à steak de Montréal », puis boucané. La poitrine est ensuite cuite à la vapeur et découpée en fine tranche. Le smoked meat est le plus souvent mangé en sandwich, avec de la moutarde et du pain de seigle. C’est sous cette forme qu’il a été popularisé par les restaurants de type deli au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Si différentes essences d’arbre sont utilisées pour produire de la fumée, une préférence pour le bois d’érable est souvent remarquée dans la province.


Cochonnailles

Les charcuteries à base de porc sont traditionnellement nommées cochonnailles. L’une des plus populaires d'entre elles est certainement les cretons. Il s’agit de porc haché, de lard, de lait et de céréales cuits ensemble et aromatisés afin d’obtenir après refroidissement une tartinade crémeuse. Les cretons sont mangés sur des rôties avec de la moutarde, au déjeuner ou en collation. Si une autre viande que le porc est utilisée, comme le veau ou la volaille, les bouchers parlent de cretonnade, quoique dans le langage courant cretons reste la norme pour toute tartinade de viande.

La tête fromagée ou fromage de tête trouve la même utilisation que les cretons.

Le boudin québécois contient souvent du lard, du lait et des oignons en plus du sang de porc. Il est servi poêlé avec un accompagnement sucré ou une sauce. Depuis 2018, une association québécoise décerne le prix du meilleur boudin à chaque année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les plorines – ou pleurines, plârines – sont constituées de lard et de viande aromatisés enveloppés dans de la crépine de porc. D’autres ingrédients peuvent entrer dans sa composition, comme des œufs ou de la mie de pain. Le bœuf est parfois utilisé<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les oreilles de Christ sont des morceaux de lard frits dans la graisse jusqu’à ce qu’ils deviennent croustillants. Ils sont mangés en amuse-gueule ou avec du sirop d’érable, notamment dans les cabanes à sucre.

Le lard est salé à des fins de conservation et entre dans la composition de nombreuses recettes québécoises. Son utilisation a cependant grandement diminué dans les dernières années en raison des torts associés aux graisses animales.

Pâtisserie

Les crêpes sont à base de farine de blé ou de sarrasin. Dans ce dernier cas elles sont dénommées "galette" comme lors du festival de Louiseville. Les crêpes québécoises sont plus épaisses que les crêpes françaises mais ne sont pas des pancakes anglo-saxons. Elles sont le plus populaire au déjeuner, avec du sirop d’érable, de la cassonade ou des petits fruits. Elles peuvent cependant être consommées salées à d’autres repas. Cuites avec des lardons elles étaient par exemple appelées catalognes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les beignes sont constitués d’une rondelle de pâte frite dans l’huile, ce qui leur donne leur forme ronde caractéristique. Le trou du milieu est constitué en retirant une petite boule de pâte qui est ensuite consommée sous le nom de trou de beigne. L’accompagnement par excellence des beignes est le sucre glace. Moins traditionnels, les beignes maisons peuvent parfois être cuits au four<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les croquignoles sont également frites mais la pâte prend d’autres formes, elle est notamment tressée, torsadée ou encore découpée en rectangle. Moins populaire que les beignes, on les retrouve surtout dans les régions rurales.

Le pain doré désigne un pain préalablement trempé dans un mélange d’œuf et de lait avant d’être cuit. Il est servi au déjeuner notamment accompagné de sirop d’érable.

Les tartes sont souvent constituées avec de la pâte brisée. Les garnitures les plus populaires sont à base de fruits comme le bleuet, la pomme, la fraise ou la framboise. La tarte au sucre est constituée d’un mélange de beurre ou de crème fraîche et de cassonade. La tarte à la farlouche remplace le beurre par de la mélasse et des raisins secs. La tarte au suif incorpore du gras de bœuf.

Le sucre à la crème est par ailleurs une petite friandise constituée de crème, de cassonade et de beurre.

Le pet de sœur est une pâte saupoudrée de cassonade et de beurre fondu puis enroulée comme une brioche.

Le gâteau aux carottes est très populaire. À Noël se déguste traditionnellement une bûche de Noël. Le pouding chômeur est un gâteau blanc imprégné de sirop d’érable ou de cassonade. Les grands-pères sont un gâteau en forme de boule souvent dégusté simplement recouvert de sirop. Ils peuvent être farcis avec des fruits. Ils sont parfois incorporés dans des mets salés comme la sabane, un ragoût de lapin.

Boissons

Modèle:...

Recettes

Les pains

Le pain de ménage, aussi appelé pain de fesse en raison des deux gonflements qui le caractérisent parfois<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est un pain de mie domestique. Il est né durant la première partie du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à l'arrivée de moules métalliques rectangulaires et de farine blanche d'importation américaine dans les ménages québécois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il peut être cuit au four à pain ou à même le four d'une cuisinière.

Le bagel de Montréal a été importé par l'immigration ashkénaze au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Il s'agit d'un pain au levain naturel contenant du malt et des œufs et cuit au four à bois après une immersion dans de l'eau légèrement sucré. Il est aujourd'hui populaire dans toute la province, comptant sur un grand nombre de boulangeries spécialisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les soupes

Traditionnellement, le repas québécois commençait par une entrée de soupe. Aujourd’hui, elle est encore très appréciée, notamment en hiver. La soupe de légumineuses est très fréquente, soit aux pois jaunes soit aux gourganes. On retrouve aussi de la soupe à l’orge et de la soupe à la poulette grasse. Le lard est souvent cuit dans le bouillon et parfois servi à part, comme dans une potée. On y retrouve souvent de l’oignon, de la carotte et du céleri.

La gibelotte est une soupe-repas à base de bouillon tomaté et de poissons (perchaude ou barbotte). On y retrouve des légumes en grande quantité, dont des pommes de terre, du blé d’inde et des haricots.

La quiaude est à base de morue, traditionnellement les parties inaptes à l’industrie, comme le foie, les nauves, la tête ou les bajoues. On y retrouve aussi des pommes de terre. Elle est à rapprocher de la tchaude acadienne.

Il est parfois encore courant de consommé du bouillon de volaille avant un repas, par exemple celui de la dinde à Noël, ou encore de légumes ou de bœuf.

Les tourtes

Les tourtes salée à la viande sont très populaires et diffèrent en taille et en ingrédients à travers la province. Elles ont cependant en commun d'être habituellement constitués de pâte brisée. Les plus fréquentes sont constituées de viande hachée et peuvent avoir de quelques centimètres de diamètre à une vingtaine environ<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sur le modèle d'une tarte. Elles sont souvent appelées tourtière dans l'ouest de la province et pâté à la viande dans l'est<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces tourtes ont une origine britannique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur ce modèle sont d'ailleurs couramment concoctés des pâtés dont la farce est constitué de poulet ou de saumon.

Les plus grosses sont constituées de viande, de lard et de légumes coupés en cube et de bouillon, le tout cuisant plusieurs heures, formant une sorte de potée dans l'appareil<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La viande varie d'une région à l'autre dépendamment des disponibilités alors que les accompagnements sont la plupart du temps limités à la pomme de terre et à l'oignon. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en Haute-Côte-Nord et en Charlevoix cette tourte est appelé tourtière. Dans le reste de la province on parlera plutôt de cipâte ou de cipaille, alors que l'on retrouve l'appellation tourtière du Lac-Saint-Jean à Montréal. Le cipaille est parfois différent de la tourtière du nord, par exemple en incorporant une abaisse de pâte supplémentaire dans le milieu de l'appareil.


Sur l'île-aux-coudres subsistent la tradition des pâtés croches, qui sont de petits pâtés tenant leur nom de leur forme caractéristique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au Saguenay les recettes diffèrent et on parle plutôt de pâtés plissés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces derniers sont souvent dégustés froids, sans accompagnement.

Les ragoûts

Le ragoût désigne un plat en sauce dont l’épaisseur est obtenue traditionnellement par l’ajout de farine grillée, qui est le liant de la cuisine québécoise. Le goût de la sauce varie selon le degré de cuisson de la farine<ref>Modèle:Lien web</ref>.  


Les aliments de base du ragoût sont de la viande de porc et des légumes comme les pommes de terre et les carottes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est de coutume d’aromatiser la sauce avec du clou de girofle. Le jarret du porc est la coupe la plus populaire dans le ragoût de pattes de cochon. Le ragoût de boulettes, quant à lui, incorpore de petites charcuteries rondes à base de viande hachée et de chapelure.  


Spécialités régionales

Bas-St-Laurent Cantons-de-l'Est Centre-du-Québec Québec Nord-du-Québec
Charlevoix Duplessis Outaouais Nouveau-Québec (Nunavik)
  • Nikku
  • Puanaasi
  • Uujuk
Montréal Manicouagan Îles-de-la-Madeleine Mauricie
Montérégie Lanaudière Gaspésie Saguenay–Lac-Saint-Jean

Restauration rapide

La restauration rapide a fait son apparition au Québec pendant la Seconde Guerre mondiale en provenance des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La popularité de cette nourriture économique a permis l'apparition d'une multitude de casse-croûtes équivalant souvent à des entreprises familiales avant l'importation de grandes chaînes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il y est généralement servi des hamburgers, des hot-dogs, des frites et des club sandwichs. On comptait 1 433 de ces établissements en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le goût québécois a fait en sorte de populariser dans ces établissements certaines techniques que l'on ne retrouve pas ou plus rarement dans le reste de l'Amérique du Nord. Par exemple, les hot-dogs cuit à la vapeur appelé « steamés » sont très populaires et il est la norme de demander aux consommateurs leur préférence de cuisson. Ces hot-dogs sont généralement garnis de salade de chou, de moutarde jaune sucrée, d'oignon et de relish sucré<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le gravy industriel typiquement américain a donné la sauce brune, qui consiste en un mélange de fonds déshydratés<ref>Modèle:Lien web.</ref> de poulet et de bœuf avec des épices, de la graisse animale et du vinaigre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un fond de poulet légèrement pimenté est appelé sauce barbecue. Ces deux variantes sont utilisées pour recouvrir des frites (on parle alors de frite-sauce) et certains plats comme le hot chicken (qui consiste à du poulet entre deux tranches de pain recouvert de petits pois) ou le hot hamburger (qui consiste à un hamburger sans garniture recouvert de sauce et de petits pois). C'est de là que provient également le met le plus emblématique de la restauration rapide québécoise, la poutine et ses variantes (galvaude, etc.). Cette dernière a même fait l'objet d'adaptations gourmettes par certains chefs, par exemple la poutine au foie gras<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'après guerre voit également la popularisation de pizzerias servant des pizzas américaines, de rôtisseries de poulet et de restaurant déjeuner servant des déjeuners anglais.

Les delicatessen de Montréal capitalisèrent sur la popularité du smoked meat en se spécialisant dans le service de sandwich à la viande fumée constitué de moutarde et de pain de seigle et accompagné d'un cornichon. Aujourd'hui on retrouve ce genre de sandwich dans de nombreux casse-croûtes et dans des chaînes spécialisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Plus récemment, l'immigration libanaise à populariser des établissements servant des chawarmas. Ils servent notamment une variante appelée shish taouk qui est très populaire.

De nombreux restaurant-minutes québécois sont devenus des chaînes, tels que Lafleur, Valentine, La belle province, Chez Ashton, Chez Cora ou encore Saint-Hubert.

Fichier:Better Poutine.jpg
Poutine
Fichier:Shoarma Carrefour Laval.jpg
Shish taouk
Fichier:Schwartz smoked meat montreal.JPG
Sandwich à la viande fumée

Cuisine des fêtes

Ce tableau comprend un mélange entre les jours fériés<ref>"Jours feries du Quebec"(consulté le 16 Février 2021).</ref> et fêtes culturelles du Québec. Il faut noter que le temps des fêtes est composé de plusieurs fêtes : la Veille de Noël, le Réveillon, la Messe de minuit, Noël, Après-Noël, la Veille du jour de l'an, le Jour de l'an et l'Épiphanie. La Mi-Carême n'est aussi que célébrée à L'Isle-aux-Coudres, aux Îles-de-la-Madeleine, à Saint-Antoine-de-l'Isle-aux-Grues et à Natashquan<ref>"La Mi-Carême"(consulté le 16 Février 2021).</ref>.

Fête Cuisine Fête Cuisine
Saint-Valentin Nourriture en forme de cœur, Bonbons de la St. Valentin (ex. sweethearts), Chocolat Saint-Jean-Baptiste Boissons alcoolisées (les boissons bleues et/ou québécoises comme le vin québécois, la bière québécoise ou le cidre québécois sont préférées), Cuisine québécoise (ex. poutine, salade de macaroni, pâté chinois, pets-de-sœur, etc.), Nourriture cuite sur le barbecue (ex. steak, hamburgers, blé d'Inde, etc.), Chips, Nachos, Salade
Saint-Patrick Boissons alcoolisées (la bière et le whiskey irlandais sont préférés) Jour du déménagement Pizza
Temps des sucres Produits de l'acériculture comme du sirop d'érable, de la tire d'érable et du beurre d'érable, ainsi qu'un déjeuner traditionnel composé de Fèves au lard, Oreilles de crisse, œufs, jambon, pommes de terre et bacon. Fête du Canada N/A
Poisson d'avril N/A Noël des campeurs Canes de Noël, Tourtière, Nourriture cuite sur le barbecue (ex. steak, hamburgers, blé d'Inde, etc.)
Mi-Carême N/A Vacances de la construction N/A
Vendredi saint N/A Fête du Travail N/A
Pâques Chocolat, Œufs de chocolat Temps des pommes Mets qui utilisent des pommes (ex. tarte aux pommes, croustade aux pommes, pomme sucrée, etc.)
Lundi de Pâques N/A Action de grâce Souper de l'Action de Grâce, tarte à la citrouille, tourtière
Fête des Mères N/A Halloween Bonbons de l'Halloween, tarte à la citrouille, graine de citrouille, Chips, plats « épeurants » inspirés de l'Halloween
Journée nationale des patriotes N/A Jour du Souvenir N/A
Fête des Pères N/A Temps des fêtes Cuisine québécoise, comme la tourtière, les beignes aux pommes de terre, la tarte au sucre, le jambon à l'érable, la bûche de Noël, le cipâte, etc. On y voit aussi des boissons alcoolisées, des canes de Noël, du chocolat chaud et, durant l'Épiphanie, une galette des rois.

Médias québécois et gastronomie

Modèle:... Plusieurs émissions de télévision sont ou ont été consacrées à la gastronomie et à la cuisine au Québec (À la di Stasio, L'Effet Vézina, Le Cuisinier rebelle, Curieux Bégin, Les Chefs!, Et que ça saute, Ricardo, etc.) de même qu'une chaîne de télévision (Zeste). On retrouve également des chroniques régulières sur le sujet dans des quotidiens importants. Des maisons d'édition, comme Les Éditions Debeur, sont consacrées au sujet.

Depuis le 22 février 2016, le guide Gault et Millau est officiellement présent au Canada avec l'annonce d'un premier guide consacré à la ville de Montréal pour le 30 mai 2016 et un deuxième pour l'ensemble du Québec pour le mois de novembre de la même année.

Nombre de carnetiers dits foodies bloguent également sur le sujet.

Galerie

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Cécile Roland Bouchard, L'Art culinaire au pays des bleuets et de la ouananiche, La Fondation culinaire régionale Saguenay-Lac-St-Jean, 1967, 245 p.
  • Cercle de fermières de Cowansville, 100 recettes d'antan, Cowansville, Le Cercle, 1976, 112 p.
  • Couillard, Suzette et Normand, Best Quebec Recipes of Bygone Days , L'Islet: Éditions Suzette Couillard, 2002, 367 p. Modèle:ISBN.
  • Émilienne Walker-Gagné, La Cuisine de mes grand'mères. Recettes d'autrefois, Montréal, Grandes éditions du Québec, 1974, 186 p.
  • Gertrude Larouche, 350 ans au coin du four, 1989, 177 p. Modèle:ISBN.
  • Hélène-Andrée Bizier, Cuisine traditionnelle des régions du Québec, Éditions de l'Homme, 1996 Modèle:ISBN.
  • Hélène-Andrée Bizier and Robert-Lionel Séguin, Le Menu quotidien en Nouvelle-France, Art global, 2004, 124 p. Modèle:ISBN.
  • Jacques Dorion, Le Québec en 101 saveurs. Historique des terroirs, produits des régions, recettes, meilleures adresses, Outremont, Trécarré, 2001, 144 p. Modèle:ISBN.
  • Jacques Dorion, Saveurs des campagnes du Québec. La route des délices du terroir, Montréal, Éditions de l'Homme, 1997, 214 p. Modèle:ISBN.
  • Jean-Marie Francœur, Encyclopédie de la cuisine de Nouvelle-France (1606-1763). Histoires, produits et recettes de notre patrimoine culinaire, Anjou (Québec), Fides, 2015, 590 p. Modèle:ISBN, OCLC 914400153).
  • Jean-Marie Francœur, Genèse de la cuisine québécoise. À travers ses grandes et ses petites histoires, Anjou, Québec, Fides, 2011 Modèle:ISBN.
  • Jean-Paul Grappe, La Cuisine traditionnelle du Québec. Découvrez la cuisine de nos régions, Montréal, ITHQ-Éditions de l'Homme, 2006, 396 p. Modèle:ISBN.
  • Julian Armstrong, Au goût du Québec, Saint-Laurent, Éditions du Trécarré, 1992, 218 p. Modèle:ISBN.
  • Ken Haedrich et Suzanne P. Leclerc, Le Temps des sucres. 130 recettes à l'érable, Montréal, Éditions de l'Homme, 2003, 142 p. Modèle:ISBN.
  • Lise Blouin, L'Alimentation traditionnelle à l'île d'Orléans, Québec, Éditions Garneau, 1977, 156 p. Modèle:ISBN.
  • Martin Fournier, Jardins et potagers en Nouvelle-France. Joie de vivre et patrimoine culinaire, Sillery, Septentrion, 2004, 242 p. Modèle:ISBN.
  • Michel Lambert, Histoire de la cuisine familiale du Québec, vol. 1 : Ses origines autochtones et européennes, Québec, Les Éditions GID, 2007, 504 p. Modèle:ISBN.
  • Michel Lambert, Histoire de la cuisine familiale du Québec, vol. 2 : La Mer, ses régions et ses produits, des origines à aujourd’hui, Québec, Les Éditions GID, 2007, 912 p. Modèle:ISBN.
  • Michèle Serre, Les Produits du marché au Québec, Outremont, Éditions du Trécarré, 2005, 527 p. Modèle:ISBN.
  • Micheline Mongrain-Dontigny, A Taste of Maple : History and Recipes, Saint-Irénée: Éditions La Bonne recette, 2003, 127 p. Modèle:ISBN
  • Micheline Mongrain-Dontigny, Traditional Quebec Cooking : A Treasure of Heirloom Recipes, La Tuque : Éditions La Bonne recette, 1995, 156 p. Modèle:ISBN
  • Micheline Mongrain-Dontigny, L'Érable, son histoire, sa cuisine, Saint-Jean-sur-Richelieu, Éditions La Bonne recette, 2003, 127 p. Modèle:ISBN.
  • Micheline Mongrain-Dontigny, La Cuisine traditionnelle des Cantons-de-l'Est, Saint-Jean-sur-Richelieu, Éditions La Bonne recette, 2002, 188 p. Modèle:ISBN.
  • Micheline Mongrain-Dontigny, La Cuisine traditionnelle de Charlevoix, La Tuque, Éditions La Bonne recette, 1996, 177 p. Modèle:ISBN.
  • Micheline Mongrain-Dontigny, La Cuisine traditionnelle de la Mauricie. Un patrimoine culinaire à découvrir, Montréal, Éditions La Bonne recette, 1998, 181 p. Modèle:ISBN.
  • Olwen Woodier et Suzanne P. Leclerc (traduction de Françoise Schetagne), Le Temps du maïs. 140 succulentes recettes, Montréal, Éditions de l'Homme, 2003, 186 p. Modèle:ISBN.
  • Olwen Woodier et Suzanne P. Leclerc (traduction de Françoise Schetagne), Le Temps des pommes. 150 délicieuses recettes, Montréal, Éditions de l'Homme, 2002, 206 p. Modèle:ISBN.
  • Paul-Louis Martin, Les Fruits du Québec. Histoire et traditions des douceurs de la table, Sillery, Septentrion, 2002, 224 p. Modèle:ISBN.
  • Richard Bizier et Roch Nadeau, Célébrer le Québec gourmand. Cuisine et saveurs du terroir, Outremont, Trécarré, 2003, 126 p. Modèle:ISBN.
  • Richard Bizier et Roch Nadeau, Recettes traditionnelles du temps des fêtes, Outremont, Trécarré, 2006, 176 p. Modèle:ISBN.
  • Richard Bizier et Roch Nadeau, Le Répertoire des fromages du Québec, Outremont, Trécarré, 2002, 384 p. Modèle:ISBN.
  • Richard Trottier, Claude Morneau et Pascale Couture, La Cuisine régionale au Québec, Montréal, Éditions Ulysse, 1999, 206 p. Modèle:ISBN.
  • Roseline Normand et Suzette Couillard, La Bonne Table d'antan, Saint-Eugène, L'Islet, Éditions S.R., 1982, 361 p. Modèle:ISBN.
  • Roseline Normand et Suzette Couillard, Cuisine traditionnelle d'un Québec oublié, L'Islet, Québec, 1981, 326 p. Modèle:ISBN.
  • Sœur Sainte-Marie-Vitaline, 235 recettes pour dîners et soupers. Exercices pratiques d'art culinaire, Congrégation de Notre-Dame de Montréal, 1942, 80 p.
  • Sœur Berthe, Les techniques culinaires, Montréal, Éditions de l'Homme, 1978, 275 p. Modèle:ISBN.
  • Vincent Demester, La Cuisine des premiers migrants du Québec. Enquête sur la disparition du patrimoine culinaire du Poitou-Charentes, Paris (France), L'Harmattan, coll. « Questions alimentaires et gastronomiques », 2014, 250 p. Modèle:ISBN.

Annexes

Article connexe

Liens externes

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