Moncassin
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Moncassin (Montcassin en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Moncassin est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Moncassinois ou Moncassinoises.
Géographie
Localisation
Moncassin est une commune de Gascogne située entre Mirande et Masseube sur la Petite Baïse.
Communes limitrophes
Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
Modèle:... Moncassin se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)<ref>Plan séisme</ref>.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Baïse, un bras de la baïse, le ruisseau de Lasmoulines, le ruisseau de Matélous, le ruisseau de Sentagne, le ruisseau de Terremont, le ruisseau du Galinon, le ruisseau du Lussian et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Baïse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirande », sur la commune de Mirande, mise en service en 1971<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : les « bois de Maramon et Coume de Laugadère » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : le « coteau en rive droite de la Baïsole » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Moncassin.
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Moncassin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,4 %), forêts (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), prairies (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Moncassin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 67 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2018. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Modèle:... Modèle:Référence souhaitée.
Histoire
La première mention écrite du nom de Moncassin est relevée dans le cartulaire de l’abbaye de Berdoues en 1156 : l’acte souligne la présence de la cour comtale d’Astarac dans le lieu (« in curia Astaracensi apud Montemcassinum »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>).
Sur une crête surplombant la Petite-Baïse, le village s’est formé autour d’une des principales forteresses comtales d'Astarac. Il constituait entre 1150 et 1250, avec Durban, Castelnau-Barbarens et Villefranche, une des capitales d’un pays qui s'étendait au sud de l’actuel département du Gers, avant que le comte d'Astarac ne crée la bastide de Mirande en 1281 et n'y déplace son château principal<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les privilèges des trois seigneurs de Moncassin (le comte d’Astarac pour la plus grande partie du territoire, les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et le comte de Béon, seigneur de Lapalu<ref>"Premièrement déclarent que ledit lieu de Moncassin dépand de la directe de monseigneur le compte d’Astarac, de noble Pierre de Béon seigneur de Lapalu et de messeigneurs les chevaliers de Malte, lesdits seigneurs y prenent les rantes et y possèdent les biens et devoirs seigneuriaux." (Archives départementales de Haute-Garonne, H Malte Toulouse 346-1, Déclaration de la communauté de Moncassin à l’intendant de Montauban, 1673, copie XVIIIe siècle)</ref>) sont abolis par la Révolution. Avec la mairie et l’école publique, la République est présente au village.
De son passé, Moncassin conserve un riche patrimoine historique, comme en témoignent la motte castrale, l’église paroissiale, l’Hôpital et le château de Lapalu. On découvre le long des routes de nombreuses maisons anciennes, construites ou reconstruites selon le style du pays au début du XIXe siècle.
Les Hospitaliers
Les sources écrites des {{#switch: XIII
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} donnent des mentions nombreuses d’un « hôpital Saint-Jean » à Moncassin<ref>En 1164, Guillaume de Burgan donne à l’abbé Arnaud de Berdoues des terres à Saint-Clamens ; parmi les témoins de l’acte se trouve Guillaume d’Argiles, « maître de l’Hôpital de Moncassin » (« dominus Ospitalis Montis Cassini », Cartulaire de Berdoues, n°172). En 1210, une charte de donation mentionne l’Hôpital Sainte-Marie de Moncassin, Bernard de Lacoste, "proviseur" (c’est-à-dire maître), et les frères et habitants du même lieu (« Beate Marie hospitalis Montiscassini et Bernardo de Lacosta provisori et fratribus et habitatoribus ejusdem loci presentibus et futuris », Archives départementales de Haute-Garonne, H Toulouse 346).</ref>. Il s’agit d’un centre seigneurial et exploitation agricole qui appartient à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem (ou ordre des Hospitaliers). D’abord dépendant de Gavarnie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Moncassin est érigée en commanderie distincte au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant d’être rattachée à la commanderie de Boudrac (Haute-Garonne)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au pied de la motte castrale, auprès de la principale route nord-sud de la vallée, l’Hôpital était constitué d’un bâtiment d’habitation et d’une chapelle Saint-Jean, dont les ruines sont encore visibles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Archives départementales de Haute-Garonne, H Malte reg. 2711, Terrier de la réserve de l’hôpital, 1766.</ref>. L’actuelle maison a été bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l’emplacement de l’ancienne église.
Politique et administration
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : dimanche suivant le 22 juillet<ref name=gglt>Modèle:Gers Guide de La Torre.</ref>.
Santé
Sports
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 72,5 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 27,5 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 17 en 2013 et 21 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 49, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 49 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 64,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,2 % les transports en commun, 16,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
11 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Moncassin au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 45,5 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 11 entreprises implantées à Moncassin), contre 12,3 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementdu Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 24 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 14 en 2000 puis à 11 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 11 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Madeleine de Moncassin. L’église paroissiale Sainte-Madeleine de Moncassin est attestée depuis le milieu du XIIe siècle<ref>"W. capellanus Montis Cassini", Guillaume chapelain de Moncassin (Arch. dép. Gers, G16, Cartulaire du chapitre cathédrale Saint-Marie d’Auch, dit « Cartulaire noir » ; éditée par Cyprien Lacave La Plagne Barris, Cartulaires du Chapitre de l'église métropolitaine Sainte-Marie d'Auch. Cartulaire noir, publiés pour la Société historique de Gascogne, Paris, H. Champion, 1899, n°118, p. 136-137 ; édition électronique : Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, Chartae Galliae, 2010).</ref>. Les archives du séminaire d’Auch mentionnent l’existence avant la Révolution d’un pèlerinage local : les futures mères venaient demander à sainte Madeleine la protection de leur enfant à naître. Par ailleurs, tous les 6 août, une statue du Saint-Sauveur était autrefois portée en procession : elle était connue dans tous les environs pour les prodiges de guérison qu’on lui attribuait en faveur des enfants malades<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Menaçant ruine au milieu du XIXe siècle, le bâtiment est alors profondément remanié. Le clocher-mur triangulaire dans lequel s’ouvraient deux arcades romanes est remplacé par le clocher actuel. Sous celui-ci, les deux anciennes ouvertures sont toujours visibles. Deux cloches fondues par M. Escoubet, fondeur à Ramouzens (Gers), sont installées en 1889.
- L'église Sainte-Madeleine
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L'édifice en 2020. -
Vue ouest. -
Le porche.
- La motte castrale de Moncassin. Installé à l’extrémité occidentale d’un promontoire calcaire dominant la vallée de la Petite-Baïse, le « Castéra » est une motte castrale parmi les plus remarquables de la Gascogne. Il domine le paysage d'où on peut avoir une vue sur la partie orientale des Pyrénées. De considérables travaux de terrassement ont remodelé la tête de l’éperon naturel sur lequel on a accumulé des matériaux provenant du vaste fossé creusé à l’est pour l’isoler du reste du promontoire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Haut de plus de 10 mètres, cet ouvrage de terre portait une des forteresses du comte d’Astarac : vraisemblablement une tour de plan quadrangulaire, comme celles encore en élévation à Lasseube-Propre ou à Miramont-d’Astarac<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pièce maîtresse des possessions comtales, la forteresse est citée en 1244, avec Castelnau-Barbarens, Durban, Lasseube-Propre et Simorre, dans l’hommage rendu par le comte Centulle II et sa mère Segnis de Lomagne au comte de Toulouse pour l’ensemble du comté<ref>Archives nationales, J 314, Toulouse, VII, n°30.</ref>. La fouille archéologique de 1984 a révélé que la tour avait été démantelée jusqu’à ses fondements, probablement dans la seconde moitié du XIXe siècle<ref>Jean-Michel Lassure, La Motte castrale de Moncassin, rapport de sondage, Toulouse, Service régional d’archéologie de Midi-Pyrénées, 1984.</ref> : en 1856, l’érudit Justin Cénac-Moncaut voit encore des pans de murs au sommet de la butte<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- La motte castrale
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La motte en 2019. -
Le calvaire composé de trois croix surmontant la motte. -
Point de vue. -
Le chemin d'accès au sommet.
- Le château de Lapalu est jusqu’à la Révolution la propriété de la famille de Béon, vassale directe des comtes d’Astarac. Cette lignée est présente à Moncassin à partir du XIIIe siècle, lorsqu’en 1269 Arnaud de Béon épouse Jeanne de Lapalu. Le dernier comte François-Frédéric est présent dans l’entourage de Louis XVI lors des journées révolutionnaires de 1789<ref>Modèle:Article.</ref>. Il émigre à Coblence en 1791 et lève une « Légion de Béon » pour combattre les troupes de la République. Après plusieurs échecs militaires, Béon gagne Trinité-et-Tobago, dans les Caraïbes, où il meurt en 1802. Le château est vendu comme bien national en 1794 : une partie des bâtiments est achetée par François Bousquet, médecin à Mirande et député montagnard du Gers à la Convention. Le château de Lapalu présente aujourd'hui à l’ouest une tour médiévale, dans laquelle s’ouvrent trois demi-croisées encadrées de moulures prismatiques, attribuées au XVe siècle. La tour est prolongée à l’est par un long bâtiment rectangulaire à trois niveaux, qui adopte le style sobre des maisons nobles de l’Astarac à l’Epoque moderne (XVIIe-XVIIIe siècles). Un pavillon d’entrée élevé à la toute fin du XVIIIe siècle, s’avance sur la cour principale. La partie arrière avec l’escalier d’honneur s’est effondrée au milieu du XIXe siècle. A l’est s’étendent les communs : garages à carrosses et écuries avec chambres des domestiques à l’étage, granges et hangars, probablement colombier. Un beau cadran solaire orne la façade méridionale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Le château de Lapalu
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Vue générale du monument. -
L'allée d'accès.
- Autres lieux et monuments
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Le monument aux morts. -
Croix dans le cimetière. -
Placette et chevet de l’église.
Personnalités liées à la commune
- Maison des comtes d'Astarac.
- Maison de Béon, seigneurs de Lapalu.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes