Monguilhem

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Modèle:Infobox Commune de France

Monguilhem (prononcé Modèle:API-fr ; Montguilhèm en gascon) est une commune française située dans le nord-ouest du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallées de l'Auzoue, la Gélise, la Douze et du Midou.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Midouze, Canal du Moulin, le ruisseau de Charros et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « réseau hydrographique du Midou et du Ludon ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Monguilhem est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Ses habitants sont appelés les Monguilhémois ou Monguilhémoises.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Monguilhem est une commune de Gascogne située en l'Armagnac limitrophe du département des Landes, dans la vallée du Midour près de sa confluence avec l'Izaute.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Modèle:... Monguilhem se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)<ref>Plan séisme</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Monguilhem.

La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Midouze, Canal du Moulin, le ruisseau de Charros, un bras du Charros et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

La Midouze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Armous-et-Cau et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers l'ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Vicq-d'Auribat, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aire Mestade », sur la commune d'Aire-sur-l'Adour, mise en service en 1991<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Fichier:32271-Monguilhem-Natura2000b.png
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « réseau hydrographique du Midou et du Ludon »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un site présentant une diversité d’habitats relativement importante, malgré une faible représentativité des habitats d’intérêt communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Fichier:32271-Monguilhem-ZNIEFF2.png
Carte de la ZNIEFF de Modèle:Nobr localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : le « réseau hydrographique du Midou et milieux annexes » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 37 dans le Gers et six dans les Landes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Monguilhem est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,3 %), forêts (19,4 %), cultures permanentes (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,7 %), zones urbanisées (4,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Monguilhem est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:32271-Monguilhem-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monguilhem.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 20,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 10 sont en aléa moyen ou fort, soit 6 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Monguilhem est une bastide anglaise tardive. En 1319, le seigneur Annet de Toujouse conclut un paréage avec Guilhem de Montaigut, sénéchal du roi d'Angleterre. Une bastide est édifiée sur la paroisse Saint-Pierre de Bérobie, à la limite des Landes. Les coutumes sont octroyées l'année suivante.
La ville passa aux Français en 1337, puis changea plusieurs fois de camp tout au long de la Guerre de Cent Ans<ref>B. Cursente, G. Loubès: "Villages Gersois" (Publication de la Chambre d'Agriculture du Gers, 1991)</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 70,1 % d'actifs (62,4 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs) et 29,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 237 en 2013 et 195 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 114, soit un indicateur de concentration d'emploi de 194,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,5 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 114 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 36 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 83,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

30 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Monguilhem au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,3 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 30 entreprises implantées à Monguilhem), contre 14,6 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune est dans le Bas-Armagnac, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 21 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 20 en 2000 puis à 14 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 11 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • De l'ancienne église de Saint-Pierre de Bérobie il n'en reste plus aucune trace excepté quelques pierres récupérées ayant servi à construire un édicule abritant une représentation de l'apparition de Notre-Dame de la Salette (édification faite à l'initiative de l'abbé Rivière).
  • L'église Saint-Pierre actuelle est de style gothique et construite en briques. Le clocher est une haute tour rectangulaire édifiée elle aussi en briques, sauf le dernier étage en pierres. L'intérieur a été restauré lors du mandat du précédent maire, monsieur Bétun. La place, surdimensionnée au regard de la grandeur du village, est bordée de quelques belles demeures, entre autres celle abritant les services administratifs de l'ESAT Essor (originellement les Foyers de Cluny).

Personnalités liées à la commune

  • L'abbé Jean-Marie Cazauran (Monguilhem, Modèle:Date- ? Mirande, Modèle:Date-), auteur d'une monographie de Monguilhem, son village natal, publiée en 1874 et rééditée. Après des études secondaires au collège de Plaisance-du-Gers puis au petit séminaire d'Auch il entra au grand séminaire du même lieu et se fit remarquer par son intelligence. Après six ans de vicariat il se rendit à Rome pour y poursuivre ses études cléricales et obtint le grade de docteur en théologie. À partir de 1876 il fut nommé archiviste et professeur d'histoire ecclésiastique au grand séminaire. Il donna régulièrement des publications érudites entre autres de nombreuses monographies concernant des églises du Gers. On lui doit aussi l'édition annotée du cartulaire de Berdoues publiée à la Haye en 1905, ouvrage de référence pour les historiens. En 1898 il fut nommé curé de Mirande.
  • Jacques Tapiau, maître boulanger, qui aux côtés du professeur Calvel a fait connaître la boulangerie de tradition française au Japon et en Corée du Sud. Il a reçu la médaille de la reconnaissance de la Chambre professionnelle de la boulangerie, échelon argent en 2007<ref>Revue La Boulangerie française, nModèle:O 296 (mars 2007), Modèle:P., lire en ligne</ref>
  • Paul Lapeyre

Aristide Lapeyre (1899-1974)

Né le Modèle:Date- à Monguilhem. Il ne poursuit pas ses études au-delà du certificat d'études. Il part pour Bordeaux et ensuite pour Paris où il rencontre un militant anarchiste qui lui fait fréquenter La Ruche, l'école expérimentale fondée par Sébastien Faure. Après son service militaire, il devient un conférencier anarchiste très apprécié. Avec ses frères Paul (cf. article supra) et Laurent (1913-1980), il est un des artisans de la constitution de la CGT-SR en 1926. À partir de Modèle:Date-, il publie un brûlot anticlérical, Lucifer, organe de pensée libre et de culture individuelle. Devenu artisan coiffeur, il ouvre courant 1931 le « salon » au 44, rue de La Fusterie, dans le vieux Bordeaux. Il est arrêté fin Modèle:Date-, lors de « l'affaire des stérilisations » de Bordeaux, inculpé de « complicité de castration » (alors qu'il s'agit seulement de vasectomie… que la loi n'interdit pas). Il est remis en liberté le Modèle:Date-, bénéficiant d'un non-lieu. À partir de Modèle:Date-, il fait la navette entre l'Espagne et la France où il participe à des meetings de soutien à la révolution espagnole. Pendant l'occupation allemande, il organise des passages de la ligne de démarcation pour des juifs et des réfractaires. Il est arrêté comme otage, en Modèle:Date-, passe plusieurs mois sous la menace d'être fusillé, puis est transféré dans un camp et finalement relâché courant 1943.

Après la Libération, il participe à la reconstruction du mouvement libertaire et recommence les tournées de conférences pour la Fédération anarchiste, la CNT et la Libre Pensée dont il fut longtemps l'un des orateurs nationaux. Courant 1953, il fait partie de ceux qui reconstituent la Fédération anarchiste (FA) après « l’affaire Fontenis » et, pendant onze ans, il aura la responsabilité de l'édition de son bulletin intérieur. En 1968, il est l’un des délégués de la FA au congrès international de Carrare (Italie). Antireligieux et anticlérical il est aussi un militant néo-malthusien de longue date. Il est condamné en Modèle:Date- à cinq ans de prison, deux ans seulement avant la promulgation de la loi autorisant l'interruption volontaire de grossesse. À la suite d'une attaque d'hémiplégie, il bénéficie d'une grâce médicale. Usé par une vie militante harassante, il meurt le Modèle:Date-.

Hélène Mc Dougall

Sans cette philanthrope, quid de ce qu'on appelle traditionnellement le "C.A.T. de Monguilhem"? Dans son livre « Si je n’avais pas connu Nongache », elle raconte ses souvenirs : son enfance en Argentine, l’Afrique du Sud où elle dirigea une grande exploitation agricole en pays Zoulou.

En 1948, elle rencontre la petite Africaine malade, ou plutôt « différente »: c’est Nongache. En 1962, elle ouvre les « Cluny Farm Center », des communautés avec des personnes en situation de handicap physique et mental. Après son retour en Normandie en 1966, elle ouvre les foyers du même nom en France avec en 1967 la création de «l’Association des Foyers de Cluny ». Parmi ces « foyers », l'un d'eux émergera à Monguilhem courant 1972. Au cours de la décennie 1970, cette association transmet la gestion de l'actuel CAT à une autre association : Les Escales. Début 1980, une troisième association L'Essor (fondée par l'abbé Plaquevent) prendra à nouveau le relais.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

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Modèle:Portail