Montgeard

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France Montgeard est une commune française située dans l'est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Hyse, la Thésauque et par divers autres petits cours d'eau.

Montgeard est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Montgeardins ou Montgeardines.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-de-l'Assomptiond, classée en 1980, le château, inscrit en 1992 puis classé en 1995, et le château de Roquefoulet, inscrit en 2001.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Haute-Garonne

La commune de Montgeard se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Escalquens<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton d'Escalquens dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta group=I/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nailloux<ref name=meta group=I/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Nailloux (Modèle:Unité), Monestrol (Modèle:Unité), Seyre (Modèle:Unité), Aignes (Modèle:Unité), Calmont (Modèle:Unité), Gibel (Modèle:Unité), Lagarde (Modèle:Unité), Caignac (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Montgeard fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Montgeard est limitrophe de sept autres communes. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie de Modèle:Unité/2<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Montgeard.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par la Hyse, la Thésauque, le ruisseau de Lourtouyre, le ruisseau du Martigat et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Géoportail</ref>.

La Hyse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gibel et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Venerque, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

La Thésauque, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Caignac et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Villenouvelle<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montferrand », sur la commune de Montferrand, mise en service en 1970<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Montgeard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

La ligne express Hop!303 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la station Université-Paul-Sabatier du métro de Toulouse, et la ligne 327 relie le centre de la commune à la gare de Villefranche-de-Lauragais, en correspondance avec les TER Occitanie en direction de Toulouse-Matabiau.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Montgeard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thésauque. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2009 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Fichier:31380-Montgeard-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montgeard.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 208 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2012, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Modèle:...

Histoire

Une bastide

Les origines du village de Montgeard<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> se confondent avec l’histoire de la reconquête politique du Midi toulousain dans le contexte de l’après-Croisade des Albigeois : l’âge des bastides.

La naissance de Montgeard reflète la volonté du pouvoir royal de reprendre en main un territoire auparavant acquis à la cause cathare (les coteaux sud de Nailloux-Montesquieu) en implantant une ville neuve qui pourra attirer de nouveaux habitants dispersés ou venus des vieux villages voisins : Monestrol, Nailloux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Sa fondation s’est effectuée en deux temps. Le Modèle:Date-, un contrat de paréage est signé entre le seigneur de Nailloux, Hugues Peytavin et le représentant du roi Philippe V à Toulouse, le sénéchal Guy Guiard (qui donnera son nom à la localité : « mont-Guiard », devenu Montgeard<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>). La planification orthogonale caractéristique du village est alors tracée, au sommet d’une colline, dans la forêt dite « d’Artiz » à une demi-lieue du village de Nailloux, auprès d’une église portant le nom de Notre-Dame des Cabanes<ref name=":0" />,<ref name=":1" />. Les premiers montgeardins sont invités à venir s’installer et, moyennant une redevance annuelle, ils deviennent propriétaires de « lots » dans la nouvelle ville. Un an plus tard (Modèle:Date-), une charte est octroyée à la nouvelle localité : elle détermine en 50 articles les coutumes locales en termes de liberté des personnes, mais aussi les franchises ou « privilèges » attribués sur le plan économique : répartition de l’impôt, déroulement des foires et marchés, etc.<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Une jalousie supposée ou la crainte d’un exode de sa population entraîne le village voisin de Nailloux à réclamer les mêmes droits que les montgeardins. C’est chose faite avec l’acte d’union de 1319, qui proclame le rattachement de Nailloux à Montgeard et la jouissance des mêmes privilèges.

L’âge d’or du pastel

Comme de nombreuses autres localités rurales du triangle Toulouse-Albi-Carcassonne, Montgeard a connu une période de forte prospérité avec l’apogée de la production du pastel, entre la fin de la guerre de Cent Ans (1453) et le début des guerres de Religion (1562).

Issu d’une plante, Isatis tinctoria, ce colorant était la seule source de teinture bleue connue en Europe jusqu’à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le pastel était cultivé comme une plante potagère, ce qui nécessitait une main d’œuvre importante. Les feuilles étaient récoltées, lavées, séchées, puis broyées dans un moulin pastellier. La pâte de pastel écrasée était ensuite amalgamée en grosses boules appelées « coques », ou « cocagnes » en Lauragais, qui étaient mises à sécher. Ces « cocagnes », qui ont donné au Lauragais son surnom de « pays de cocagne », étaient ensuite commercialisées depuis Toulouse sur le marché européen.

Plusieurs familles de propriétaires terriens profitent alors de la richesse des sols, de la clémence du climat et de l’abondance de main d’œuvre locale pour faire fortune dans cette activité devenue rapidement spéculative. Ce sont les Faget, les Gagnac, les Caussidières et bien sur les plus célèbres, les Durand, dont les noms ont été gravés pour l’éternité dans les murs de l’église paroissiale<ref name=":0" />.

Deux exemples du patrimoine architectural de Montgeard attestent de cette prospérité :

  • L’hôtel Durand, également appelé « château de Montgeard », est un hôtel particulier dont la construction a dû commencer en 1554-1555, au moment où son commanditaire, Guillaume Durand, a racheté les droits seigneuriaux sur le village, devenant le premier seigneur de Montgeard<ref name=":0" />. Comme les hôtels de Bernuy et d’Assezat de Toulouse, il témoigne de la richesse considérable accumulée par les marchands de pastel. À l’extérieur, le bâtiment est bordé d’une galerie à arcades en face de la halle du village et qui a pu accueillir des marchands. Les façades présentent des fenêtres à croisée décorées de sculptures grotesques. L’intérieur est connu pour ces énormes cheminées de briques, sa décoration sculptée, ces impressionnantes caves voûtées et une peinture murale représentant la « Tentation de saint Antoine » d’après Jacques Callot<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

D'une culture à l'autre

La chute des cours du pastel au début des années 1560, l’arrivée d’un colorant concurrent (l’indigo) sur le marché européen et les désordres causés par les guerres de religion ont entraîné une période de déclin relatif pour Montgeard.

Alors que les grandes familles de marchands pastelliers redeviennent de simples propriétaires terriens, les guerres de religion achèvent de ruiner la région. La proximité du comté de Foix et de localités acquises à la Réforme (Calmont, Gibel, Mazères) explique en partie l’ardeur de ces conflits. Cependant, le calme revenu, les Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles sont une nouvelle période de prospérité pour Montgeard, grâce à la culture du blé.

Cette abondance, sans commune mesure avec l’âge d’or du pastel, se traduit par une expansion démographique, le village débordant au-delà des anciens fossés de la bastide médiévale dans un nouveau quartier, surnommé le « barri »<ref name=":0" />. Signe des temps, une nouvelle halle « aux grains » est construite en 1763 ; elle a depuis été remplacée par la halle actuelle. Comme dans de nombreux villages du Lauragais, cette halle servait de lieu de dépôt et d’évaluation des récoltes, avant le grand voyage, par l’ancienne route de Nailloux, via le port de Gardouch et le canal du Midi, vers d’autres lieux de négoce, notamment Toulouse. À partir de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la concurrence des blés d’Europe de l’Est venu par le chemin de fer entraînera de nouveau un lent déclin.

  • Situé dans un hameau à proximité du village, le château de Roquefoulet, construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est un des derniers exemples de ces nombreux « châteaux du froment »<ref>Modèle:Article.</ref> qui ont été construits en Lauragais pendant cette période. Il est l’œuvre de l’architecte Delor de Masbou, également responsable du dôme de la Grave à Toulouse. Il s’agit d’un exemple de style palladien assez sobre, avec un corps central cubique à deux niveaux flanqué de deux ailes en rez-de-chaussée, à l’alignement du corps central ; sa façade arrière est agrémentée d’un avant-corps en forme de rotonde qui rappelle le modèle néo-classique du château de Reynerie. Le décor intérieur (menuiseries, peintures) est à l’imitation de l’antique. Parc remarquable<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze<ref>Modèle:Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton d'Escalquens (avant le redécoupage départemental de 2014, Montgeard faisait partie de l'ex-canton de Nailloux) et avant le Modèle:Date- elle faisait partie de la communauté de communes des Coteaux du Lauragais Sud.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section
Modèle:Tableau rang commune de France

Enseignement

Montgeard fait partie de l'académie de Toulouse.

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de CoLaurSud (communauté de communes des coteaux du Lauragais Sud)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une déchèterie est située sur la commune, le long de la route entre Nailloux et Calmont<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 80,1 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 19,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 57 en 2013 et 40 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 223, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,6 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 223 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 41 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 85,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,9 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

33 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Montgeard au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 33 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 9,1 % (5,7 %)
Construction 9 27,3 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
8 24,2 % (25,9 %)
Information et communication 1 3 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 1 3 % (3,8 %)
Activités immobilières 1 3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 12,1 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 6,1 % (16,6 %)
Autres activités de services 4 12,1 % (7,9 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 33 entreprises implantées à Montgeard), contre 12 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

Modèle:Tableau La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le village de Montgeard possède un très riche patrimoine, témoignage de la richesse extraordinaire accumulée par certains de ses habitants au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle notamment.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Pour approfondir

Bibliographie

  • Société académique d'architecture, Les bastides du Lauragais et du pays de Foix : Carcassonne, Chalabre, Mazères, Mirepoix, Montgeard, Revel, Roquefixade, Saint-Félix-Lauragais, Villefranche-de-Lauragais, Diagram, Toulouse, 1991, 32 p.
  • Claude Rivals et André Soutou, Montgeard en Lauragais, chez les auteurs, Toulouse, 1974.

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens Externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Notes de type "Carte"

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Portail