Monthault
Modèle:Infobox Commune de France
Monthault est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année, légale en {{#expr:Modèle:Population de France/dernière année+3}}.</ref>.
Géographie
Monthault est une petite commune située au nord-est du département, aux limites de l’Ille-et-Vilaine et aussi de la région Bretagne. Elle est donc limitrophe de la Manche et de la région Basse-Normandie. Le département de la Mayenne (région Pays de la Loire) se trouve encore quelques kilomètres à l’est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name="Joly">Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louvigne-du-Desert », sur la commune de Louvigné-du-Désert, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Monthault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group="Note">Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est une commune de la couronne<ref group="Note">La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,3 %), prairies (38,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), forêts (4,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:… Monthault (ou Montault) se nomme d'abord Saint-Pierre-des-Bois, puis Saint-Pierre-de-Montaut, en référence au rocher de Monthault situé à l'écart du bourg<ref>Jean Ogée - Dictionnaire historique et géographique de Bretagne - Page 44, page 44.</ref>.
Le gentilé est Monthaltais.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Des rassemblements antérieurs à l'époque gauloise existèrent, non loin du Couesnon sur sa rive gauche au lieu connu actuellement sous le nom de Vendel, et en deux points sur le territoire existant entre le Couesnon et l'Eron, connus à l'époque sous le nom de "Coglais". L'un de ces points semble être "Coglès", bien qu'un autre l'ait voisiné "Puniac" en Saint-Brice-en-Coglès. Le second fut désigné sous le nom de "Louvigné". Ces centres de Vendel, de Coglès, de Louvigné avaient à leur tête des chefs païens. Ce territoire à l'époque celtique aurait connu la venue de plusieurs tribus : les Riedones, les Coriosolites, les Ambibares, les Aulerci-Diablintes, sans qu'il ait été possible de préciser laquelle de ces tribus prima en ces terres.
Si le nom du chef installé à Coglès est inconnu, l'histoire a conservé celui du fondateur du "Lupiniacus", pays ou aurait existé le domaine fondé par un certain "Lupiniac", lequel donna ultérieurement naissance à celui de Louvigné.
L'exercice des rites celtes avaient lieu de préférence sur des endroits élevés dissimulés au milieu de forêts, en particulier si des rochers étaient présents. Le "Mont-Haut" semble répondre à ces caractéristiques : dominant toutes les terres de la région, situé au milieu d'une forêt qui avait encore en fin de millénaire de notre ère, Modèle:Unité au minimum de tour, parsemé de rochers. Il est possible que la présence d'un lieu de culte païen ait motivé l'installation d'une paroisse.
Moyen Âge
La paroisse et le doyenné de Monthault
Les origines de la paroisse de Monthault sont inconnues, mais cette paroisse seule dépendit de Abbaye Saint-Melaine de Rennes , alors que Louvigné dépendait de l'abbaye de Marmoutier, Villamé et Polley de l'abbaye du Mont-Saint-Michel à la dite époque.
Selon la coutume de l'époque le bâtiment fut dédié à saint Pierre et comme il voisinait la forêt du Mont-haut, on dénomma l'oratoire et la paroisse Saint-Pierre-des-Bois. Cette appellation semble avoir duré jusqu'à l'installation du premier doyenné rural de la région. Ce dernier doyenné n'ayant pu être fixé ni à Coglès, ni à Louvigné, en raison du paganisme de leur chef qui avait empêché l'installation d'une église.
L'autorité de ce doyenné paraît être exercée sur le territoire d'entre le Couesnon et l'Eron, dénommé "Coglais", et ce fut de ce nom qu'il aurait été primitivement désigné "Doyenné du Coglais". Mais le Vicue Lupiniaci, (l'agglomération du domaine de lupiniaci), avait pris de l'importance et le culte chrétien y étant public, une église y fut édifiée et on vit poindre la paroisse de Louvigné, (Parrochia lupiniaci). Louvigné ayant émergé parmi les agglomérations les plus importantes se vit décerner la distinction de vicus, (localité importante).
Vers 1150, un chanoine régulier de l'abbaye de Rillé est appelé Jean de Monthault, et il existe une trace d'un Guillaume de Monthault, mais aucune preuve n'atteste qu'ils appartiennent à une famille seigneuriale de ce nom.
Au commencement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est le siège d'un doyenné relevant de l'archidiaconé de Rennes, et dont la juridiction devait embrasser toutes les paroisses de la vairie de Louvigné et une partie de celle du Coglais. Quoique ce doyenné ait été de bonne heure réuni à celui de Fougères, le recteur de Monthault n'en continua pas moins, jusqu'en 1698, à prendre le titre de doyen<ref name="infobretagne.com">Modèle:Lien web</ref>.
La cure de Monthault était à la présentation de l'archidiacre de Rennes, qui levait quelques rentes dans la paroisse : 12 deniers monnaie sur le presbytère, 6 livres et 2 sols sur les revenus de la cure et 2 sols et 6 deniers sur les hommes d'un fief dit de l'archidiacre<ref name="infobretagne.com" />.
Le doyenné semble avoir été fondé au cours de la deuxième moitié du premier millénaire de notre ère, en suite de celle du premier évêché de Rennes, lequel d'après l'historien Pautrel, fut fondé au quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Son territoire est bordé par les rivières du Couesnon et d'Eron. Il possède plusieurs dénominations : doyenné du Coglais, de Louvigné, et parfois du Désert. (on appelait Désert une zone favorable à l'érémétisme, comme il s'en trouvait au haut Moyen Âge à la limite de deux cités ; deux régions en lisière du diocèse de Rennes ont porté ce qualificatif, celle de Louvigné-du-Désert, mais aussi l'archidiaconé du Désert, ainsi que le doyenné du Désert, une de ses subdivisions<ref name="Jouët & Delorme 2007">Modèle:Ouvrage</ref>). En 989, un administrateur des terres fut envoyé, une "Vairie" fut constituée, et en 990 la "Vairie du Désert" était portée à la connaissance de tous. C'est alors qu'on vit à Louvigné, un recteur pour l'administration religieuse de la paroisse et un fondé de pouvoirs du duc de Bretagne pour l'administration des terres.
L'éclat de cette situation en rejaillit jusque sur le doyenné, lequel se vit successivement appelé, tantôt "doyenné de Louvigné", tantôt du " Désert", cependant que son siège resta à Monthault.
Un siècle environ plus tard, une ville venait de se fonder à quelque Modèle:Unité de Louvigné, elle fut appelée "Fougères", il en fut d'ailleurs de même de Vendel"<ref name="infobretagne.com"/>.
Les seigneuries concernant Monthault
Monthault ne possédait pas de seigneurie dans la paroisse, mais les terres et les habitants de Monthault dépendaient se seigneuries situées dans des localités voisines : à Parigné celles de Saint-Brice et du Bois-Guy ; à Louvigné celle de Monthorin ; à Poilley ; à Saint-Georges-de-Reintembault celle d'Ardennes, Modèle:Etc.<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Temps modernes
Le recteur Modèle:M., fit en 1714 édifier le clocher, et de 1724 à 1728 bâtir deux chapelles formant transept . Puis en 1734 il releva tout le bas de la nef et plaça sur la façade l'inscription suivante : Modèle:Citation, parce qu'il fit tous ces travaux à ses frais. Il fit encore paver l'église en 1748 et la dota d'une horloge achetée 200 livres.
Le recteur de Monthault, Modèle:M., était en 1790 mieux partagé que l'archidiacre : il levait toutes les dîmes de sa paroisse, grains, chanvres et lins, à la onzième gerbe, il estimait le tout Modèle:Nombre de rente ; il jouissait, en outre, d'un presbytère avec cour et jardin et d'une pièce de terre nommée la petite-aumône, ce qui lui rapportait 54 livres ; c'était donc un revenu total de Modèle:Nombre. sur cette somme il fallait payer, il est vrai, la pension de son vicaire (350 livres), les décimes (180 livres) , la rente due à l'archidiacre (6 livres 2 s.), et l'entretien du presbytère et du chanceau (130 livres), de sorte qu'il déclarait n'avoir de revenu net que Modèle:Nombre. À la même époque la fabrique de Monthault avait environ 100 livres de rente<ref name="infobretagne.com"/>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Monthault en 1778 : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Modèle:M. Julien Tropee, né à Dol le Modèle:Date-, vicaire de Redon, diocèse de Rennes, a été nommé recteur de Monthault le Modèle:Date- par Modèle:Mgr de Lesquen, évêque de Rennes et installé avant la messe paroissiale à l'église de cette paroisse le dimanche Modèle:Date- par Modèle:M., curé de Louvigné-du-Désert, en présence de Modèle:M. Tropee, vicaire à Saint-Léonard de Fougères et frère du recteur, en présence aussi d'un grand nombre de paroissiens et de fabriciens, dont le bureau a signé le procès-verbal d'installation envoyé aussitôt à Modèle:Mgr l'Évêque de Rennes pour avoir droit dès ce jour, aux mandats de payement comme recteur. En 1840 lui a succédé Modèle:M. Deniiaux, jusqu'en 1849.
Le baron de Fougères était seigneur supérieur dans l'église de Monthault, mais le comte de Poilley y jouissait du droit de fondation et des autres prééminence , y ayant un banc dans le chanceau et le droit d'y ouvrir un enfeu. Aussi plaça-t-il ses armoiries dans les chapelles que l'on construisit au siècle dernier.
Le cimetière possédait une croix très élevée.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Monthault en 1845 : Modèle:Citation bloc
La chapelle évoquée dans le texte ci-dessus est la chapelle Notre-Dame-de-Délivrance, construite sur le rocher de Monthault en remplacement de l'ancienne chapelle pour laquelle une bulle pontificale de 1396 atteste qu'elle était fréquentée par les femmes enceintes proches d'accoucher<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Monthault porte les noms de 25 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 4 sont morts en Belgique (Augustin Barbedette et François Bérel, soldats au 130e régiment d'infanterie, tous deux dès le Modèle:Date- à Virton, Louis Rété le Modèle:Date- à Korteker (près d'Ypres) et Jean Dubois le Modèle:Date- à Boezinge) ; les autres sont morts sur le sol français<ref name="memorialgenweb.org">https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=642&dpt=35</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Monthault porte les noms de 3 personnes (V. Boivent, J. Coire et A. Guénée) mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorialgenweb.org"/>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Deux soldats (Marcel Coquemont et Pierre Guérin) originaires de Monthault sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie<ref name="memorialgenweb.org"/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre
L'église, construite en grand appareil est en forme de croix ; son clocher est moderne, l'ancien datait de 1714 ; les croisillons du transept ont été construits en 1724 et 1728, ils portent les armes des comtes de Poilley ; on lit au bas de la nef l'inscription suivante gravée sur la face ouest « Donnée par Maître Desgranges recteur de céans, 1731 ». La façade sud possède un porche (datant du ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} ou {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} siècle), son arcade est surmontée d'un niche en arc brisé qui abritait une inscription effacée ; ses murs sont percés de deux espèces de meurtrières et munis de bancs en pierre. La façade sud du chœur présente une fenêtre en arc brisé à un meneau avec une archivolte. Une autre fenêtre analogue se voit au croisillon du transept ; le chœur est de la même époque ; son chevet droit est percé d'un simple œil-de-bœuf sommé d'un écusson très fruste.
Le Modèle:Date-, Modèle:Mgr Larchiver consacra les deux autels de Saint-Pierre et de Notre-Dame.
On a construit au nord du chœur en 1632 une sacristie surmontée d'une chanterie.
Les pignons se terminent par de petites croix. À l'intérieur une filière porte l'inscription : "L'an 1632 l'allonge sacristie et Chanterie fut bastie". Une arcade aujourd'hui murée, faisait communiquer la sacristie avec le chœur. les comtes de Poilley avaient un droit d'enfeu dans le chœur. On voit au haut de la nef une pierre tombale chargée d'un écusson mutilé et gravée en majuscules romaines des mots : " ci-*git ... Charles Escuyer Sr de la Céhardière ... 1682; Pries Dieu pour luy". Il convient de signaler un bénitier octogonal orné d'un mascaron.
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Église paroissiale Saint-Pierre : portail occidental.
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Église paroissiale Saint-Pierre : vue intérieure d'ensemble.
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Église paroissiale Saint-Pierre : voûtes.
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Église paroissiale Saint-Pierre : le maître-autel.
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Église paroissiale Saint-Pierre : maître-autel, statue de l'Ecce Homo.
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Église paroissiale Saint-Pierre : autel et retable du Sacré-Cœur.
Le monument aux morts
À nos héros : ils furent nombreux ceux qui restèrent au champ de bataille.
1914 : F BEREL, L MORAZIN, A BARBEDETTE, L RETE. 1915 : H PONT, L BIGOT, P COUASNON, A BEREL, L LANGLOIS 1916 : JM DUBOIS, P PRUDHOMME, G ROUSSEL. 1917 : A DESPAS, J COHIN, L LEROUX, G PREAUX. 1918 : A BARON, P LANGLOIS, G MAHE, J THOMAS, L JAMET, V LAMBERT, A BARBEDETTE, V BOIVENT. 1942 : V.BOIVENT, A. GUENEE. 1943 : J. COIRE. 1956 : P.GUERIN. 1960 : M. COQUEMONT.
La Chalopais
L'ancien Manoir de la Chalopais est situé à Modèle:Unité du bourg et à Modèle:Unité à l'ouest de la route. Il appartenait aux Cochard, sieurs de la Cochardière en 1682 et aux Poullain, sieurs de la Chalopais de la Chevallerie en 1789<ref>Paul Baneat, Histoire, archéologie et monuments du département d'Ille-et-Vilaine.</ref>.
Le Modèle:Date-, M Jacques-Guy Poulain et dame Léonore Marguerite Cochard, son épouse, anciens propriétaires et habitants de cette maison fondèrent à perpétuité, par devant notaire, pour les pauvres de cette paroisse, une rente de 50 livres pour chaque année. Les descendants de cette famille firent en 1801 devant notaire au maire de Monthault, une reconnaissance de cette rente qui a été payée chaque année, mais comme la loi du 15 pluviose de l'an IV de la République (Modèle:Date-) a établi la diminution du cinquième sur les rentes perpétuelles fondées avant cette époque, cette somme annuelle, par la suite de cette loi qui a eu son exécution le Modèle:1er de l'an V (Modèle:Date-) a été réduit à 40 livres, et comme les francs ont été substitués aux livres, ces 40 livres ont été réduites à Modèle:Unité environ un liard par franc de diminution.
La Chalopais dont la terre a été vendue comme bien national lors de la Révolution française. La maison principale ne fut plus entretenue.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le comte de la Riboissière, de Louvigné du Désert, démolit partiellement le manoir et en fait une exploitation modèle.
La Chalopais est bombardé le Modèle:Date- par l'aviation anglaise ou américaine.
La chapelle du Rocher
En 1877, Mr Suppliegean, alors recteur de Monthault voyant la Chapelle du Rocher en mauvais état, résolut de la reconstruire, grâce à la générosité de plusieurs personnes, entre autres de Mr Pontais, propriétaire à Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche). La chapelle fut reconstruite entièrement sur des proportions plus grandes que l'ancienne, avec une tour surmontée d'une belle statue, des vitraux joints, un autel en marbre blanc, orné de chandeliers dorés rendent belle la nouvelle chapelle.
Avant de donner la permission de bénir la nouvelle chapelle et d'y célébrer la messe, Mr Place, successeur de son Éminence Cardinal saint Marc de vénérable mémoire exigea de Mr l'Abbé Morand recteur de Monthault.
Autres lieux
- Le Bourg : on y voit de nombreuses maisons anciennes. L'une d'elles possède une tourelle et une porte accostée de pilastres et surmontée d'un linteau sculpté.
- Route de Saint-Martin de Landelle, l'ancien Menhir de la Pierre de fées, avait dit-on Modèle:Unité de hauteur. Il se trouvait près du village de la grande Louvière, à Modèle:Unité du bourg, à l'ouest de la route.
- Route rejoignant celle de Mellé à Louvigné du désert, l'ancien Manoir de la Chalopais, à Modèle:Unité du bourg et à Modèle:Unité, à l'ouest de la route. Il était au Cochard sieurs de la Cochardière en 1632, et aux Poullain sieurs de la chevalerie en 1789.
- Route de Louvigné du désert, on trouve le Moulin des châteaux , à Modèle:Unité du bourg et 600ml à l'ouest de la route. Près de l'ancien étang des Châteaux, on trouve deux grosses mottes en parties détruites, l'une d'elles existe encore très réduite en hauteur, la plus petite était appelée le redoute.
- On monte aux Bruyères, à Modèle:Unité au sud-est du bourg, près du bois Viel, une pierre branlante nommée "la Roche qui branle ou Roche au moine<ref>http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/site-du-rocher-de-monthault/fbd7ae20-8b61-4ee4-a649-f8b202ed7160</ref>. L'ancien manoir du Bois Viel se trouve près d'elle.
- Route vers le nord-ouest, à 1 km du bourg et à 400ml à l'est de la route,la Pierre au diable, longue de Modèle:Unité , large de Modèle:Unité et haute d'Modèle:Unité est remarquable avec ses onze cavités dont huit sont reliées les unes aux autres par des petites rigoles. On y voyait, croyait-on jadis, les traces des griffes du diable, l’emplacement de sa tête, de ses bras et de ses jambes ou encore celle de son écuelle, gravés dans la roche alors que Satan faisait la sieste. Plusieurs autres pierres à bassins dites "pierres à écuelles", en granit, sont visibles : on y voit onze bassins de Modèle:Unité à Modèle:Unité de diamètre, huit sont reliés les uns aux autres par des rigoles. Autour de ce bloc s'en trouve trois autres portant chacun des bassins, et deux autres n'en portant qu'un<ref>https://monthault.fr/la-pierre-au-diable/</ref>. Cette roche était fréquentée par les hommes, qui essayaient de la faire bouger dans l'espoir de séduire les filles qui glissaient sur la Pierre écriante..
- La "Pierre écriante" (ou "Pierre glissante") sur laquelle les jeunes filles allaient écrier, c'est-à-dire glisser "à cul nu" , pour obtenir un prochain mariage. Selon Théodore Danjou de La Garenne, fondateur de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, la jeune fille dépose ensuite sur la pierre un petit morceau d'étoffe ou un ruban « et l'année ne s'écoulera point avant que les cierges de la paroisse ne s'allument pour son mariage »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Sur cette route, on trouve l'ancien manoir de la Bruyère, à environ Modèle:Unité du bourg . On rencontre sur le même rocher une petite chapelle édifiée en 1696-1698 et reconstruite en 1825 et 1877.
- L'ancienne chapelle avec le terrain qui en dépend, le donateur en ayant fait l'acquisition pendant la Révolution et qui fut régulièrement acquitté : « Propose que la nouvelle chapelle avec le terrain limité par quatre bornes, soit concédé à la fabrique, pour en avoir l'usufruit, qui doit augmenter sensiblement ses ressources ». Le conseil, vu l'exposé de M. le maire et l'acte de donation considérant que tous ces sacrifices (de reconstructions) n'ont été fait que pour l'exercice du culte et qu'il ne s'oppose pas que la dite chapelle ainsi le terrain aujourd'hui délimité par bornes en granit œuvré, appartiennent à la Fabrique pour en recueillir tout l'usufruit provenant des troncs et des donations, à la condition formelle qu'elle prenne l'engagement d'entretenir la dite chapelle, telle qu'elle est ainsi que son ornementation, de conserver scrupuleusement tous les vitraux, ainsi que toutes les inscriptions attachées à la chapelle, afin qu'aucun des principaux bienfaiteurs et leurs familles ne puissent en être froissés et que tous les engagements soient acceptés par le conseil de fabrique et approuvés par l'autorité diocésaine.
- La Vallée humide du Bois Ainaux est un espace naturel qui est traversé par un sentier pédestre aménagé dénommé "Secrets de Vallée"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Activité culturelle et manifestations
Personnalités liées à la commune
- l'abbé Mancel : dans les années précédant la guerre 14-18, la petite paroisse de Monthault eut pour vicaire l'un des hommes marquants de l'histoire du monde rural dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. L'abbé Mancel faisait partie de ces prêtres démocrates qui avaient pris au sérieux l'appel au ralliement à la république lancé par Léon XIII en 1892.
De la même famille d'esprit, nous trouvons dans le département l'abbé Trochu, fondateur de L'Ouest-Éclair, l'abbé Geffraud, collaborateur de ce journal sous le pseudonyme de Grindorge, l'abbé Bridel, l'initiateur d'une prise de conscience du monde ouvrier à Fougères, et bien d'autres. À travers la France ces prêtres commençaient à représenter une force réelle et se reconnaissaient plus ou moins dans la figue de proue de l'abbé Lemire, député d'Hazebrouck depuis 1893<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Georges Coquemont est mort le Modèle:Date- à Ambronay (Ain). il avait 46 ans. Né dans une famille très modeste à Monthault, Georges Coquemont, qui était handicapé moteur, a consacré toute sa vie à aider ses frères de misère. Après de brillantes études, il travailla à Reims Aviations jusqu'en 1974, date à laquelle il subit une très grave opération du cœur qui mit fin à son activité salariée. Père de cinq enfants et divorcé, il devait se remarier peu après et s'installer dans la région lyonnaise. Après avoir raconté ses épreuves dans un livre publié en 1981, il consacra tout son temps à écrire des livres pour enfants et à défendre les intérêts de l'Association de défense des Handicapés dont il devait l'an dernier devenir le délégué départemental. Ses amis conserveront de lui l'image d'un homme courageux, chaleureux et attachant. Il a été inhumé le Modèle:Date- à Ambronay.
Voir aussi
Bibliographie
- Roger Leveque, revue Notre Pays, Louvigné du Désert.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)