Montois-la-Montagne
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Montois-la-Montagne est une commune française située dans le département de la Moselle. Elle appartient à l'unité urbaine de Jœuf.
Géographie
La commune est située en Moselle, à Modèle:Unité de la Meurthe-et-Moselle et à Modèle:Unité entre Metz et Thionville.
Accès
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Orne et le Fond Robinet<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
L'Orne, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Ornes et se jette dans la Moselle à Richemont, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de l'Orne, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.
Urbanisme
Typologie
Montois-la-Montagne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Jœuf, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,4 %), forêts (22,2 %), zones urbanisées (14,7 %), mines, décharges et chantiers (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), prairies (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Montoys au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Montoi en 1537, Montois-Malancourt en 1811 (décret du Modèle:Date-, qui réunissait Malancourt à Montois).
Histoire
Montois-la-Montagne, située sur le rebord du haut plateau messin, est longtemps restée un village entouré par la forêt.
Des trous de poteaux, des foyers, des silos datant du Néolithique final (-4000 à -2500 ans) ont été retrouvés au lieu-dit le Hautbois . D’autres traces d’occupation humaine datant de la Protohistoire (-1800 ans) ont été repérées aux lieux-dits Fodiche et Devant-la-Forêt.
Les sondages archéologiques ont révélé également la présence de nombreuses voies et chemins datant de la période gallo-romaine, d’une villa ({{#switch: er
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: –|-| – | – }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: er|-| – | er }}Modèle:S mini- siècleIV
}}s), dont dépendaient des exploitations agricoles et forestières, ainsi que de plusieurs nécropoles notamment aux lieux-dits la Patriote et la Croix Jacob.
On ne trouve ensuite de trace de communauté villageoise qu’au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec notamment l’abbaye de Saint-Pierremont qui possédait quelques terres à Montois. Les abbayes et chanoines sont à l’origine de la renaissance du village jusqu’à son pillage par les Luxembourgeois en 1266 lors de la guerre féodale de Ligny. Les fiefs et seigneuries se succèdent ensuite jusqu’à la destruction du village en 1636, durant la guerre de Trente Ans.
Le village fut peu à peu repeuplé et reconstruit, jusqu’à atteindre 200 habitants à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les fermes vouées à la polyculture se développèrent, ainsi que les exploitations forestières, les carrières et l’artisanat. Au milieu du siècle, Montois compte environ 550 habitants et Malancourt devient son annexe dès 1811. À la suite de l’annexion au Reich de 1871, Montois se vide de sa population, jusqu’à la construction à Rombas en 1889-1890 d’une grande usine sidérurgique allemande. La mise en exploitation de la mine Pauline en 1903 provoque une explosion démographique à Montois. En 1930, Montois compte 1700 habitants.
En 1962, Montois atteint sa population maximale, soit 3 050 habitants. En Modèle:Date-, la mine Pauline ferme, mais grâce à une politique d’urbanisation résidentielle, Montois compte encore 2 700 habitants en 2003.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Santé
Culte
La ville dispose de deux églises dédiées à Saint-Nicolas. La plus ancienne est désaffectée.
Enseignement
Montois-la-Montagne est située dans l'académie de Nancy-Metz, en zone B. La ville dispose d'une école primaire (école Marie CURIE), composée d'une section maternelle et d'une section élémentaire.
Le collège public du secteur se trouve à Sainte-Marie-aux-Chênes (collège Gabriel-Pierné). Après, les élèves choisissent les établissements de Metz ou de Rombas pour aller au lycée.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Découverte d’un moyen bronze de Claude et d’un denier de Faustine.
- Traces d’un château, construit en 1589 par Louis Gauvain, remanié Modèle:S mini-, démoli vers 1950, il ne subsiste plus que la grille de clôture et la tour du colombier de plan carré.
- Site d’escalade avec plus de cent voies.
Édifices religieux
- Ancienne église Saint-Nicolas construite en 1842 désaffectée.
- Nouvelle église Saint-Nicolas, ovale, par Martinez.
Personnalités liées à la commune
- Gaston Louis (1862-1944), chanoine et député de la Moselle.
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes