Sainte-Marie-aux-Chênes
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France Sainte-Marie-aux-Chênes est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est, à une quinzaine de kilomètres de Metz.
Ses habitants sont les Quercussiens et les Quercussiennes (du latin quercus, chêne).
Géographie
Sainte-Marie-aux-Chênes se trouve à l'ouest du département de la Moselle, entre Metz et Thionville. La ville est située à 265 mètres d'altitude environ. C'est l'une des trois villes-centres de l'unité urbaine de Jœuf.
Accès
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Ste-Marie et le Fond Robinet<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Marie-aux-Chênes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Jœuf, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,8 %), zones urbanisées (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), prairies (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Histoire
Dépendait de l’ancien duché de Bar, prévôté puis bailliage de Briey, archiprétré d'Hatrize.
Fief des le Hungre, la Cour, Gournay, des Armoises, Heu. En 1817, Sainte-Marie-aux-Chênes comptait 388 habitants répartis dans 64 maisons.
Clairière d’Harroville
La tradition populaire veut que la première agglomération du ban de Sainte-Marie-aux-Chênes soit un hameau gallo-romain du nom de « Harris villa » regroupant autour d’une grosse ferme portant l’appellation de son propriétaire les très modestes habitations des ouvriers attachés au service de la « villa ». Ce serait là l’origine de la désignation, sur l’actuel village, à gauche de la route de Montois (sur la côte, après la mine Ida, dans le coin des haies, avant le « ravin » qui précède le bois de Magieux); à cet endroit, la charrue mettait encore à jour naguère des débris de tuiles romaines.
Fontaine du Breuil
En ces temps reculés, au fond du vallon qui passe au pied de la mine Ida et qui descend vers Homécourt par « la carrière », au lieu-dit le Breuil jaillissait une source dont les eaux froides et ferrugineuses avaient la réputation d’être fébrifuges et en particulier de guérir les affections pulmonaires ainsi que de soulager, par lavage, les maladies d’yeux. Pour cette dernière raison, la fontaine aux eaux miraculeuses jouissait d’une grande renommée auprès des populations celtes des environs. Entourée de chênes (ces arbres vénérés à l'époque des Celtes par nos ancêtres les Gaulois), cette source coulait, dit-on, à l’ombre de l’un des plus anciens et des plus majestueux « roi des forêts ». Aujourd’hui, tarie en grande partie par les mines, elle n’a plus qu’un très faible débit, un très mince filet d’eau.
On comprend aisément qu’un tel nom ait pu donner naissance à la pieuse tradition sur les origines chrétiennes de notre petite cité. Toujours est-il que ce nom est attesté dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et se trouve diversement orthographié : « Sancta Maria ad Querqus » (d’où l’appellation savante de Quercussiens donnée aux habitants de Sainte-Marie), « Sancta Maria achesne » Sainte Marie au Chesne (1593), Marie-aux-Chênes en 1793 quand la Révolution française se déchaîna contre l’Église (on ne peut manquer de faire le rapprochement avec l’appellation de Marieneichen donnée pendant la dernière occupation allemande). Avec le concordat de 1801, le village retrouva officiellement le nom de Sainte-Marie-aux-Chênes.
Guerre de 1870 et période contemporaine
Village du comté puis duché de Bar, Sainte-Marie-aux-Chênes devint Française en 1766 puis fit partie du département de la Moselle (1790), relevant de l’arrondissement de Briey.
Occupé en 1870 par les armées prussiennes et saxonnes, le village servit de base arrière lors de la bataille de Saint-Privat (Modèle:Date-), ce qui lui valut d’être annexé par le nouvel Empire allemand lors du traité de Francfort alors que l’arrondissement de Briey restait à la France. Sainte-Marie devint alors un village frontalier (Modèle:Cf. le « café de la douane »). Le cimetière militaire franco-allemand ainsi que des monuments parsemés sur les territoires des communes avoisinantes témoignent de cet épisode de l’histoire. Normalement, lors de la signature des préliminaires de paix à Versailles, le Modèle:Date- (JO du Modèle:Date-), la commune devait rester française puisque située dans l'arrondissement de Briey. Néanmoins pour obtenir plus d'espace autour de la place-forte de Belfort, il fut conclu lors du traité de paix signé à Francfort le Modèle:Date- (JO du Modèle:Date-) que la commune, comme celles de Redange, d'Aumetz et de Vionville, devint allemande. Ce qui arrangeait le vainqueur qui n'ignorait pas la valeur du sous-sol<ref>Modèle:Article</ref>.
Cette période fut marquée par l’ouverture des mines de fer et une immigration italienne et polonaise importante.
Sainte-Marie redevint française en 1918. Elle fut réannexée de facto par l’Allemagne nazie en Modèle:Date- et revint à la France après la bataille de Metz, à l’automne 1944. Notons, pour lui rendre hommage, qu’au cours de la deuxième annexion, des jeunes quercussiens assassinèrent un officier allemand. Pour éviter des représailles, un ouvrier immigré italien se nommant Dante Pederzoli, bien qu’innocent, se dénonça et fut pendu. Une stèle, située près de la maison de retraite, lui rend hommage<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notons également qu'à cette même période, le Modèle:Date-, vers 8 h au hameau de Grimonaux, à la limite des communes de Sainte-Marie-aux-Chênes et d’Auboué, un missile V1 fut lancé détruisant complètement cinq maisons et en endommageant plusieurs autres, faisant un mort et deux blessés pour Sainte-Marie-aux-Chênes et trois blessés pour Auboué<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Années 1960/1980 : alors que de plus en plus fort sonne le glas des mines de fer et de la sidérurgie lorraine, le village devient un bourg doté d’un collège d’enseignement supérieur (collège Gabriel-Pierné), d’une zone industrielle conséquente, d’un accès direct à l’autoroute de l'Est (A4). Un hypermarché ouvrit ses portes en 1984 drainant une clientèle venant également de Meurthe-et-Moselle voisine mais condamnant à terme le commerce de proximité des villages voisins.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Marie : nef 1773, chœur gothique tardif, clocher roman {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} ; fragment d’une Vierge en bois {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }}.
- Vestiges gallo-romains.
- Nécropole de l'antiquité tardive, avec crémation, mais également des tombes richement dotées de céramiques, bouteilles, flacons parures et monnaies. On remarque particulièrement deux peignes en os, et une hache miniature en fer. L'ensemble est daté du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pae l'INRAP qui a effectué les recherches<ref>Archéologia, décembre 2022, n°615, Modèle:P.</ref>
- Cimetière militaire allemand rue de Metz guerre 1870-1871.
- Cimetière militaire allemand rue d'Aquitaine guerre 1870-1871.
- Cimetière militaire allemand rue Rabelais guerre 1870-1871.
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Cimetière militaire allemand rue de Metz.
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Cimetière militaire allemand rue d'Aquitaine.
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Cimetière militaire allemand rue Rabelais.
Personnalités liées à la commune
- José Todaro, chanteur lyrique
- Régis Hector, auteur BD, dessinateur de presse, illustrateur
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes