Nœux-les-Mines
Modèle:À sourcer Modèle:Infobox Commune de France Modèle:Infobox Station de ski
Modèle:Terme défini est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1. Modèle:Sommaire
La Compagnie des mines de Nœux y a exploité ses fosses Modèle:Nos1 - 1 bis et 3 - 3 bis.
Géographie
Localisation
Modèle:Carte communes limitrophes
Hydrographie
Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par la Loisne amont, cours d'eau naturel de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune de Hersin-Coupigny et se jette dans le canal de Beuvry au niveau de la commune de Beuvry<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Urbanisme
Typologie
Nœux-les-Mines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nœux-les-Mines, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe huit communes, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), zones urbanisées (37,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communications et transports
Voies routières
Nœux-les-Mines est desservie par l'A26 Troyes - Calais via Reims et Arras, dite l'autoroute des Anglais. La commune est également traversée par la nationale 37 de Château-Thierry à Saint-Venant. Cette route a été déclassée en route départementale en 1972 et devient alors la D 937.
Voies ferroviaires
Modèle:Article détaillé Nœux-les-Mines figure sur la voie ferrée Arras - Dunkerque.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Nuet (vers 1000) ; Nuez (1104) ; Nouz (1118) ; Nue, Noum (1154-1159) ; Nouth (1163) ; Noue (1169-1191) ; Noe (1171) ; Neu, Nueu (1201) ; Nueh (1210) ; Nuee (1226) ; Noee (1257) ; Neue (1257) ; Noeue (1304) ; Nonne [lire : Nouue (1321) ; Neuwe (1331) ; Neue (1429) ; Newe (1469) ; Nooues (1520) ; Noeuwe, Noeve (1530) ; Noche (1589-1590) ; Neux (1720) ; Noeu (1750) ; Nœux-les-Béthune (XVIIIe siècle)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Du pluriel de l'oïl Noe « prairie marécageuse, marais »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Nœux-les-Mines en 1887<ref name="Cassini"/>, après la découverte du charbon dans son sous-sol en 1850.
Histoire
Il faisait partie d'une petite province, la Gohelle, appartenant elle-même à la province d'Artois. L'activité y était essentiellement agricole. Mais on y trouvait aussi de petites activités annexes à l'agriculture : meuneries, sucreries, brasseries…
Des erreurs de transcriptions successives transformeront Noewe en Nœux-lez-Béthune puis en Nœux-les-Mines en 1887, après la découverte du charbon dans son sous-sol en 1850. La commune compte alors Modèle:Nombre habitants. Les travaux de percement de la première fosse ont débuté en 1851. La ville connut alors une forte poussée démographique jusqu'à compter Modèle:Nombre habitants en 1962. Toutes les fosses ont été fermées entre 1956 et 1968.
Politique et administration
Découpage territorial
Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
Circonscriptions administratives
Modèle:Article connexe La commune est rattachée au canton de Nœux-les-Mines.
Circonscriptions électorales
Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Élections municipales 2020
- Maire sortant : Serge Marcellak (PS)
- 33 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : Modèle:Unité)
- 5 sièges à pourvoir au conseil communautaire (Modèle:Données/Nœux-les-Mines/informations générales)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Modèle:Abréviation | Modèle:Abréviation | |||||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Serge Marcellak<ref name=sortants group="Note">Liste du maire sortant ou de la maire sortante</ref> | PS | 2 764 | 76,08 | 30 | 5 | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | Jérôme Antochewicz<ref name="RN">Modèle:Article.</ref> | RN | 623 | 17,14 | 2 | 0 | ||
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | Jean-Pierre Bugzel | SE | 246 | 6,77 | 1 | 0 | ||
Votes valides | 3 633 | 97,53 | ||||||
Votes blancs | 32 | 0,86 | ||||||
Votes nuls | 60 | 1,61 | ||||||
Total | 3 725 | 100 | 33 | 5 | ||||
Abstention | 4 856 | 56,59 | ||||||
Inscrits / participation | 8 581 | 43,41 |
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
L'ancien maire Albert Versquel est médecin, résistant et adhérent du Parti communiste français. Lors de la grève des mineurs de 1948, il soigne un mineur blessé, et est pour cela arrêté, emprisonné et condamné à quatre mois de prison et à la dégradation de ses grades militaires obtenus dans la Résistance. Médecin libéral, il s'attache à la lutte contre la silicose (il y consacre son livre Les poumons de pierre) et il promeut les méthodes d’accouchement sans douleur à partir de 1955<ref>David Ciernak, « Albert Versquel, l’ancien maire et médecin des Houillères réintégré », La Voix du Nord, 4 octobre 2016, consulté le 25 mars 2017.</ref>.
Jumelages
La commune est jumelée avec : Modèle:Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Sports
Domaine skiable
Nœux-les-Mines a transformé l'un de ses terrils en piste de ski artificielle, la deuxième plus vaste d'Europe, derrière celle d'Edimbourg en Ecosse. Inaugurée le Modèle:Date-, la « station la plus basse de France » - comme le rappelle son site internet - fonctionne ainsi toute l'année. Elle était constituée d'une sorte de paillasson en plastique vert fluo, arrosé en permanence par des buses automatiques pour faciliter la glisse et pour éviter l'échauffement de la piste. Elle a subi un important lifting en 2006, car son premier revêtement l'empêchait d'accueillir les planches de surf.
Depuis le bâtiment d'entrée, une vue directe est permise sur le domaine skiable. Celui-ci offre une hauteur de Modèle:Nobr, la longueur de la piste est de Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr de large, avec une inclinaison qui va jusquʼà 28°. La piste est desservie par deux téléskis du constructeur Montaz-Mautino, dont un pour débutants, ce qui permet des rotations de quatre minutes pour un skieur rapide. La piste offre trois tremplins, une corniche de Modèle:Unité de haut, un champ de 21 bosses, un half pipe de Modèle:Unité, trois rails de Modèle:Unité, un quarter pipe, et la possibilité de pratiquer du ski ou du snowboard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'originalité du site a permis l'apparition d'une discipline : le skiathlon, qui mélange la course à pied, le VTT et le ski.
La piste attire plus de Modèle:Unité par an (tendance décroissante depuis les années 2010), avec un pic de fréquentation (près de Modèle:Nombre) entre décembre et mi-mars quand elle sert à la population locale notamment de terrain d'entraînement en préparation d'un séjour aux sports d'hiver dans les stations de montagne. Le revêtement permet une glisse plus rapide quand les températures sont inférieures à Modèle:Tmp.
Près de ce terril se trouve une base nautique, ouverte généralement entre avril et fin septembre. Elle accueille un téléski nautique, une plage, des locations de pédalos et canoës, un minigolf et divers terrains de sports. L'ensemble est appelé Loisinord (inauguré en 1994).
En 2002, puis en 2003, la commune a accueilli la finale du Trophée Andros sur son circuit automobile, le premier ovale de glisse d'Europe.
La fédération anglaise y a organisé ses championnats nationaux de ski freestyle deux années de suite<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine mondial
Modèle:Article connexe Depuis le Modèle:Date-, la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les Modèle:Nobr, répartis sur Modèle:Nobr inclus dans le périmètre du bassin minier, le site Modèle:N° de Nœux-les-Mines comprend les vestiges de la fosse no 1 - 1 bis des mines de Nœux, le terril conique no 36, 1 de Nœux, les Grands Bureaux de la Compagnie de Vicoigne-Nœux-Drocourt, la cité pavillonnaire no 1 ancienne, l'église Sainte-Barbe et le groupe scolaire, la coopérative minière, la cité-jardin de la Résidence du Fond de Sains, la cité pavillonnaire rue de Moussy, les cités modernes du Stade et du Chemin perdu, la pharmacie de la Société de Secours Minière, et la cité-jardin no 1 nouvelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Saut
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La fosse no 1 - 1 bis.
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Le terril no 36.
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Les grands bureaux.
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L'église Sainte-Barbe.
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La cité-jardin.
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La cité moderne.
Patrimoine religieux
Église Saint-Martin
Construite à une date inconnue, on sait que ce sont les Vikings qui l'ont détruite en 882. Reconstruite à l’identique par ordre du pape Adrien III, elle sera de nouveau rasée en 1550. Treize ans plus tard, un nouvel édifice est érigé, sous lequel seront enterrés les notables entre 1678 et 1708. Cette année-là, les soldats espagnols mettent le feu au clocher dans lequel se sont réfugiés des soldats français et des villageois. L’incendie fera neuf victimes. Sept ans après, on bâtit une quatrième église qui tombera en ruines.
En 1790, elle est fermée et transformée en atelier de salpêtre. C’est une grange située dans une rue derrière, qui sert pour les offices. Le Modèle:Date-, on lance une souscription publique et en 1822, Louis XVIII donne l’autorisation du début des travaux qui s’achèvent en 1827. Cette nouvelle église, fabriquée à faible coût, est trop petite et vite délabrée. Il faut la rénover en 1845. Puis on l’agrandit en 1876 grâce à une somme conjointe de l’État, la commune et la population.
Après la foudre en 1910, c’est ensuite au tour des conflits de s’attaquer au bâtiment. Le Modèle:Date-, un obus autrichien s’abat dans l’édifice au moment où aurait dû se dérouler un cortège funèbre. Heureusement, la prudence de l’abbé Roussel permet d’éviter un carnage. En 1940, un autre bombardement fit heureusement peu de dégâts. Le dernier aléa de la vie tourmentée de l’église Saint-Martin est dû au modernisme et remonte en 1993. Le chauffage, installé depuis quelques décennies avait provoqué une condensation propice au développement d’un champignon appelé mérule. Il en coûtera 1,7 million de francs et plusieurs mois de travaux pour que les Nœuxois retrouvent leur lieu de prières.
Église Sainte-Barbe
On ne peut dissocier l’histoire de la paroisse et de l’église Sainte-Barbe à celle de l’exploitation minière. En 1857, avec la construction de nombreux corons pour accueillir les mineurs de la [[Fosse n° 1 - 1 bis des mines de Nœux|fosse Modèle:N°]], on nomma un vicaire, Élisée Dussart, pour s’occuper des fidèles. Il célébrait la messe dans trois maisons de la rue Saint-Arnaud (12,14,16) qu’on faisait communiquer pour contenir toute la foule. Le Modèle:Date-, la paroisse est officiellement érigée et c’est l’abbé Marquant qui a l’honneur d’ouvrir le premier registre. En 1868, on construit un presbytère et en 1875, le conseil d’administration des mines de Vicoigne vote un budget de Modèle:Unité pour la construction d’un édifice religieux. La tâche est confiée à l’architecte M. Moyaux qui termine les travaux en 1878. En hommage à la patronne des mineurs, on lui donne le nom de Sainte-Barbe et on inscrit sur son portail : « HAEC EST DOMUS DEI ET PORTAE CAELI (Ici est la maison du seigneur et la porte du ciel) ». Le Modèle:Date-, on bénit la cloche « Julie » et le Modèle:Date-, c’est Fernand Lesert qui inaugure les orgues. Le Modèle:Date-, on tirera même un feu d’artifice du sommet du clocher.
Au cours de la grande guerre, les obus ne font que l’effleurer. Chapelle ardente, elle accueille les soldats tués à Notre-Dame-de-Lorette, comme le général Moussy. Le Modèle:Date-, dans l’église et dans la ville se déroule un événement marquant : le congrès eucharistique diocésain, en présence des plus hautes autorités religieuses et de plus de Modèle:Unité. Un cortège de 80 groupes français et polonais défila sur plus d’un kilomètre jusqu’au stade.
Patrimoine culturel
L'artiste Ladislas Kijno passe une partie de son enfance à Nœux-les-Mines, où son père travaille aux Houillères. En souvenir de ces années, il fait don à la ville de dizaines d'œuvres. Ces pièces sont rassemblées dans un bâtiment administratif ouvert au public<ref name=":023">Modèle:Article.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jacques Alleman (1882-1945), architecte, y a vécu et y est mort.
- Gérard Houllier (1947-2020), entraîneur de football, entraîneur de l'Union sportive nœuxoise pendant quatre saisons.
- Ladislas Kijno (1921-2012), artiste peintre contemporain, y demeura.
- Raymond Kopa (1931-2017), footballeur français, il emmène, en 1958, l'équipe de France en demi-finale de la Coupe de monde pour la première fois de son histoire, né à Nœux-les-Mines.
- Stéphane Lefebvre (1992-), pilote de rallye, champion du monde junior WRC en 2014, né à Nœux-les-Mines.
- Daniel Lenoir, (1955-), fils d’Émile Lenoir (1931-1989) qui fut secrétaire général de la mairie de Nœux-les-Mines, y a vécu son enfance et son adolescence.
- Adolphe Leroy y a fondé les magasins Stocks américains devenus Leroy Merlin.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune