Oëlleville
Modèle:Infobox Commune de France
Oëlleville est une commune française située à l'ouest du département des Vosges en région Grand Est et peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note"> Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.
Ses habitants sont appelés les Oëllevillois et les Oëllevilloises.
Géographie
Localisation
Commune rurale du Xaintois et du canton de Mirecourt, située entre Mirecourt à Modèle:Nobr à l'est et Châtenois à Modèle:Nobr à l'ouest, un peu à l'écart de l'axe Épinal - Mirecourt - Châtenois - Neufchâteau. Vittel est à Modèle:Nobr au sud-ouest, Neufchâteau à Modèle:Nobr à l'ouest, Épinal à Modèle:Nobr à l'est et Nancy à Modèle:Nobr au nord.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes : Modèle:Communes limitrophes
Géologie et relief
Paysage et ressources naturelles
Oëlleville compte Modèle:Nobr de forêts : la Couare, le Grand Trait, la Genière, le Cheminé, Niauchamp et le Franquillon. Ces bois, dominés par le chêne rouvre, sont disposés tout le long de la limite communale, certains étant partagés avec les communes limitrophes, le village étant au centre, dans une configuration qui remonte probablement à la création du premier domaine gallo-romain et à la définition des limites communales. Au nord de la commune, des vergers de mirabelliers et quelques vignes<ref>Oëlleville n'est cependant pas située sur une zone géographique de production de vin d'appellation.</ref> occupent les coteaux exposés au sud.
Selon l'instituteur, en 1888<ref name=":0" />, il y a des mines de phosphate de chaux qui sont exploitées (l'exploitation des nodules de phosphate de chaux est importante en Meuse à cette époque (entre 1860 et 1900), notamment à Laheycourt et Villotte-devant-Loupy). Il y a deux carrières à Oëlleville, dont les nodules sont très riches en phosphate (jusqu'à 80 %). L'épaisseur des couches est de Modèle:Unité. Après broyage, ils sont commercialisés comme engrais dans les départements voisins et à l'étranger. La réserve estimée sur l'axe Oëlleville-Urville est de 30 000 tonnes et l'exploitation s'effectue dans sept villages en 1887<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meusele bassin versant de la Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Juvaincourt<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Le ruisseau de Juvaincourt, ou ruisseau d'Oëlleville, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette dans le ruisseau des Pierres en limite de Poussay et de Puzieux, après avoir traversé six communes<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
La limite ouest de la commune avec Totainville marque la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Moselle et du Rhin à l'est (Oëlleville) et celui de la Meuse à l'ouest (Totainville).
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux<ref group=Note>Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.</ref> de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de Modèle:Unité, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger.
Urbanisme
Typologie
Oëlleville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mirecourt, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Planification de l'aménagement
Le Règlement national d'urbanisme est en vigueur sur la commune<ref>Code de l'urbanisme : Le règlement national d'urbanisme. Partie réglementaire - Décrets en Conseil d'Etat (Articles R102-1 à R620-2)</ref>.
Voies de communications et transports
Voies routières
- Le village est groupé autour d'un réseau dense de routes d'intérêt local, la D 14 vers Totainville à l'ouest ou Frenelle-la-Petite au nord-est, la D 29 vers Repel au nord-ouest ou Baudricourt au sud-est, la D 29b vers Juvaincourt à l'est et la D 14b montant à Chef-Haut au nord par la Côte Durand, point culminant de la commune à Modèle:Nobr.
- A31 avec échangeur à Châtenois.
Transports en commun
SNCF
- Gare de Mirecourt,
- Gare d'Hymont - Mattaincourt,
- Gare de Vittel,
- Gare de Vézelise,
- Gare de Tantonville.
Transports aériens
Risques naturels et technologiques
Toponymie
Le toponyme d’Oëlleville est attesté pour la première fois au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : en 1147 est signalé le lieu apud Ollei villam<ref>Archives communales de Oëlleville (1682-1966), par Marie-Claire Martin et Geneviève Rodrique]</ref>. Le nom a subi ensuite des modifications multiples au cours de siècles pour passer de l'originel Olleivilla à l'appellation actuelle, en transitant par les Oyllevilla, Doyleville ou Oilleville sur la carte de Cassini.
D'après Dauzat et Rostaing<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989, page 505.</ref>, ce nom s'expliquerait par le passage à un composé en -villa d'un précédent Oliacum, construit sur le nom de personne latin Olius avec le suffixe -acum : il s'agirait du domaine d'Olius, nom qui pourrait remonter à la période gallo-romaine<ref>D'après Dauzat et Rostaing, op. cit. page 506, ce même nom Olius a conduit ailleurs en France a des Ouilly dans le Nord-Ouest, avec des formes anciennes Oilliacus, Oilleia ou Oylley, avec la même évolution initiale en Oill- que Oëlleville pour le début du nom.</ref>.
Histoire
L'origine d'Oëlleville est un domaine gallo-romain, qui serait donc le domaine d'Olius d'après la toponymie. Des restes de mosaïque, de colonnes cannelées et de céramique ont en effet été retrouvés à l'occasion de travaux sous la place du village, devant la mairie et en face de l'église<ref>Matthieu Michler, Carte archéologique de la Gaule : les Vosges, 2004, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 426 pages, page 250.</ref>. Des sondages archéologiques ont également montré la présence d'un établissement agricole gallo-romain au lieu-dit le Genano<ref>H. Henrion, Oëlleville, « le Genano », rapport de sondage n° 177, 1987, 13 pages, C.A. S.R.A. Lorraine (Metz].</ref>. Une voie romaine passait au niveau des limites avec les communes de Repel et de Totainville par le Grand Trait et la Grande Tranchée (toponymie caractéristique des voies anciennes<ref>Stéphane Gendron, La toponymie des voies romaines et médiévales : les mots des routes anciennes, éditions Errance, Paris, 2006, 199 pages.</ref>), venant de la direction d'Aboncourt et se dirigeant vers Mirecourt en passant à droite de Juvaincourt.
Un sarcophage mérovingien a également été retrouvé autour de l'église, et surtout une nécropole mérovingienne a été découverte en Modèle:Date- à la périphérie de la zone habitée actuelle, lors de la construction d'un hangar agricole au lieu-dit le Tombois, ce qui montre que la toponymie avait bien conservé la mémoire de l'utilisation ancienne du lieu. Dix-sept tombes furent mises au jour avec un important mobilier : épées, scramasaxes, boucles de ceintures, éléments de parure<ref>Matthieu Michler, op. cit.</ref>.
Au Moyen Âge, l’histoire d’Oëlleville est étroitement liée à celle de Juvaincourt. Le ban d’Oëlleville dépendait, comme celui-ci, de l’abbesse, de la dame sonrière et du chancelier du chapitre de Remiremont qui y exerçaient les haute, moyenne et basse justices.
Sous l’Ancien Régime, tous les sujets d’Oëlleville faisant ménage devaient chacun une poule et un poussin à l’abbesse de Remiremont.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les seigneurs voués d’Oëlleville étaient les sieurs de Bassompierre et de Tilly.
Oëlleville était située, avant la Révolution, dans le ressort du bailliage de Mirecourt.
Son église, que certains datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, relevait du Diocèse de Toul<ref>Diocèse de Nancy - Toul.</ref>, doyenné de Porsas. Elle est dédiée à saint Brice<ref>Saint Brice (VIe siècle).</ref>. La cure était à la collation du chapitre de Remiremont et au concours.
De 1790 à l’An IX, Oëlleville a fait partie du canton de Rouvres-en-Xaintois, canton inclus par la suite dans celui de Mirecourt.
Politique et administration
Élections municipales et communautaires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Finances communales
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 13,16 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 32,19 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 16,90 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté de communes de Mirecourt Dompaire.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements.</ref> :
- école maternelle et primaire du Xaintois ;
- collèges de Mirecourt, Châtenois, Mandres-sur-Vair, Vittel, Vézelise ;
- lycées à Mirecourt, Mandres-sur-Vair, Contrexéville, Neufchâteau.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :
- médecins à Gironcourt-sur-Vraine, Vicherey, Mirecourt, Mattaincourt, Diarville ;
- pharmacies à Gironcourt-sur-Vraine, Vicherey, Mirecourt, Mattaincourt, Diarville, Remoncourt, Châtenois, Vittel ;
- hôpitaux à Mirecourt<ref>Centre hospitalier Val du Madon (Mirecourt)</ref>, Mattaincourt, Vittel.
Cultes
- Culte catholique, Paroisses, services et mouvements » Saint-Pierre-Fourier en Pays Mussipontain<ref>Paroisses, services et mouvements » Saint-Pierre-Fourier en Pays Mussipontain</ref>, Diocèse de Nancy et Toul.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture et divers
- Pâturages, élevage de bovins et d'ovins<ref>Annuaires</ref>.
- Élevage de vaches laitières.
- Culture et élevage associés.
- Polyculture, céréales et plantes fourragères.
- Forêt d'exploitation.
Tourisme
- Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée à Oëlleville.
- Hébergements et restauration traditionnelle à Oëlleville, Rouvres-en-Xaintois, Fraisnes-en-Saintois, Pulney<ref>Hébergements</ref>.
Commerces
- Petits commerces.
- Fabrication d'instruments de musique<ref>François Alberti, Fabrication et restauration des instruments du quatuor</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
-
L'église Saint-Brice. -
Lavoir. -
La croix des Pestiférés. -
Détail croix des Pestiférés.
- Église Saint-Brice des {{#switch: e
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}<ref>Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR)</ref> :
- retable de la vie de la Vierge en pierre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy Retable de la Vie de la Vierge</ref>,
- statue Vierge à l'Enfant<ref>Modèle:Base Palissy statue Vierge à l'Enfant</ref>,
- statue Saint Brice<ref>Modèle:Base Palissy statue Saint Brice</ref>,
- armoire eucharistique.
Le clocher a été reconstruit en 1752. La première pierre est posée le Modèle:Date-, en profondeur, au côté droit de l'entrée. Elle est gravée des noms de Léopold Clément de Bassonpierre<ref>Arbre généalogique simplifié de la famille de Bassompierre</ref> et Charlotte de Beauvau, son épouse<ref>Archives départementales des Vosges. Oëlleville. Registre paroissial baptêmes, mariages, sépultures des années 1751-1753, page 12/24</ref>.
En 1826, la nef fut rallongée d'une fenêtre<ref name=":0">Archives départementales des Vosges. Monographie communale d'Oëlleville : historique de la commune d'Oëlleville avec ses annexes Juvaincourt et Chef-Haut par M. Henry, novembre 1889, pages 7/198 et 93/198</ref>.
- Deux croix de carrefour, en particulier la croix des Pestiférés que l'on peut admirer sur la route de Rouvres.
- La croix des pestiférés<ref>Modèle:Article</ref> date très probablement de la Guerre de Trente Ans (1618-1648), pendant laquelle il y a eu plusieurs épidémies de peste, particulièrement virulentes, qui ont décimé de nombreux villages. Les corps étaient enterrés à l'extérieur des villages et, ultérieurement, une croix a été érigée pour témoigner des sépultures. C'est le cas de la croix d'Oëlleville, située au sud du village sur la route de Rouvres-en-Xaintois. Elle est constituée d'un socle massif sur lequel est fixé un fût de large diamètre, surmonté de quatre lobes en accolade, avec un fenêtrage intérieur finement sculpté. Le Christ est représenté assis, ce qui est peu courant. Le croisillon est orné de trois fleurons. Cette croix est à rapprocher de celle d'Épinal datée de 1636<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que des croix de pestiférés de la colline de Sion, situées sur son versant ouest entre la source de la Saussotte et les Roches Sainte Catherine<ref>Association " Randonneurs du Saintois "</ref>.
- Un calvaire édifié en 1856 pour rendre grâce au ciel que le choléra n'ait fait que 36 victimes dans la commune<ref>Interventions du CAUE des Vosges</ref>.
- Monument aux morts<ref>Monument aux morts </ref> : Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 - 1939-1945.
- Patrimoine rural : Fermes<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>,<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>,<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>,<ref>Modèle:Base Mémoire</ref>.
Personnalités liées à la commune
- François Alberti, Luthier<ref>François Alberti</ref>, et Luthiers du quatuor.
Héraldique
Traditions
La fête de la Saint-Nicolas, typique du Nord-Est de la France, y est célébrée chaque année le Modèle:Date-. Le saint est incarné traditionnellement par un personnage populaire du village, choisi pour ses caractéristiques physiques imposantes et son regard dur. Il est accompagné du Père Fouettard et de sa hotte remplie de triques.
Dans les anciens temps, le passage de saint Nicolas sur son char jetant des bonbons dans la foule était l'apogée de la tournée qui le conduisait pendant plusieurs jours des écoles maternelles et primaires jusqu'au point d'orgue de cette célébration, à la "ruche" où les enfants sages attendaient devant un bol de cacao leurs mandarines, ainsi que leur pain d'épices et saint-Nicolas en chocolat, fabriqués par le boulanger du village. Une anecdote fameuse raconte que le saint Nicolas le plus célèbre et le plus admiré, René Géhin, fut démasqué par son fils lors de la visite à la "ruche" car celui-ci commit l'imprudence d'utiliser sa paire de chaussures pour son déguisement, ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention du dégourdi bambin.
Les dernières tournées connues de saint Nicolas allaient jusqu'au club du troisième âge, en passant parfois par le bistrot également. La "ruche" a été détruite, remplacée par un terrain de tennis, et les traditions se perdent, jusqu'à la fameuse fête des mirabelles et ses multiples activités (jeu de quilles, fléchettes, tir aux boîtes de conserve, mât de cocagne, tombola, pêche à la ligne...) ainsi qu'un bal populaire sous chapiteau réunissant les villageois pour la dégustation d'une traditionnelle choucroute. Le bal se fait de plus en plus rare et le dynamisme du village est érodé par le vieillissement de sa population et le départ des jeunes générations pour la ville.
- Les crécelles
Chaque enfant du village pouvait faire le tour du village pour remplacer les cloches qui étaient parties, selon la tradition. À l'aide d'un instrument appelé la crécelle, ils faisaient des sons incroyables de musique. On chantait des chansons paillardes dans la rue. Puis, la fin du temps des crécelles venue, chaque enfant repassait dans le village pour récolter des bonbons, gâteaux, œufs, argents, etc., le tout mis dans une petite charrette. Le partage se faisait ensuite entre eux, chez un habitant du village. Cette tradition passait de grands à petits enfants ; généralement c'étaient les enfants de chœur de l'église qui appliquaient la tradition. À l'église d'Oelleville, un enfant de chœur faisait résonner une crécelle, près de monsieur le curé, devant les paroissiens présents, pour remplacer les petites clochettes traditionnelles, avant que chacun reçoive l'hostie.
Pour approfondir
Bibliographie
- Archives communales de Oëlleville (1682-1966)
- communales (1881-1904).pdf Monographies communales des Vosges 1881-1904
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Oëlleville, sur geneawiki.com/
Articles connexes
Liens externes
- Le territoire de la Communauté de Communes Mirecourt Dompaire
- Oëlleville sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes