Louis-Marie de Blignières
Modèle:Voir famille Modèle:Infobox Biographie2 Louis-Marie de Blignières, né le Modèle:Date de naissance<ref>Modèle:BNF</ref> à Madrid, est un prêtre catholique, philosophe et théologien thomiste français. De spiritualité dominicaine et de sensibilité traditionaliste, il fonde la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, dont il exerce la charge de prieur de sa création en 1979 jusqu'en 2011, puis de nouveau de 2017 à 2023.
Biographie
Une formation scientifique
Modèle:Article connexe Fils d'Hervé Le Barbier de Blignières, il naît à Madrid en 1949, sous le nom d'Olivier Le Barbier de Blignières. Il fait ses études primaires et secondaires classiques à Paris (1956-1967), puis des études scientifiques supérieures à l'école Sainte-Geneviève de Versailles et à la faculté des Sciences d'Orsay (1967-1972), où il obtient une maîtrise en mathématiques et en physique et un certificat d'études supérieures en astrophysique.
Débuts à la FSSPX et fondation de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier
Passé par une phase d'agnosticisme, il retrouve la foi durant ses études. Il entre alors dans une communauté bénédictine de Martigny, en Valais (1972-1975) puis au séminaire d'Écône, auprès de la Fraternité Saint-Pie-X.
Il est ordonné prêtre en 1977 par Marcel Lefebvre. Disciple du père dominicain Michel-Louis Guérard des Lauriers, Modèle:Référence nécessaire. Il critique surtout la liberté religieuse de Vatican II et déclare que le nouveau rite de la messe, promulgué par Paul VI en 1969, est mauvais.
En 1979, il fonde la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier à Chémeré-le-Roi, en Mayenne ; il reçoit l’habit du père dominicain Michel-Louis Guérard des Lauriers, mais il s’en sépare en 1982, lorsqu’il apprend le sacre épiscopale illégal de ce dernier<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
En 1981, il fonde la revue Sedes Sapientiae, destinée à la publication d'articles de sciences religieuses.
Rupture avec la FSSPX et ralliement à Rome
En 1988, après l'affaire des ordinations illicites, il quitte toutefois Modèle:Mgr Lefebvre et entre dans la pleine communion de l'Église, ce qui l'amène à modérer ses positions afin qu'elles soient compatibles avec l'enseignement de l'Église actuelle. Il est notamment conduit à un changement de position sur la question de la liberté religieuse. Il juge dès lors la Déclaration du concile Dignitatis humanæ sur ce sujet est « faible, équivoque, dangereuse, mais non pas erronée en son enseignement principal », montrant ainsi une continuité possible avec le magistère antérieur, mais aussi les limites de la Déclaration<ref name=":0" />.
Afin d'asseoir la communauté, le Saint-Siège lui permet d'exercer sans discontinuité la fonction de prieur jusqu'en 2011. À cette date, conformément à la tradition dominicaine, il ne peut être élu à la tête de la communauté, les mandats n'étant pas renouvelables. Le père Dominique-Marie de Saint-Laumer lui succède tandis que le père de Blignières devient régent des études de la Fraternité. En 2017, il est élu prieur par le chapitre général de la Fraternité, retrouvant ainsi sa mission initiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Œuvres
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- Jean de la Croix. Au commencement, le Verbe : romance traduit et commenté par Louis-Marie de Blignières, Genève, Ad Solem, 2001, 64 p.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
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- Dir., Priorités éducatives, Poitiers, Dominique Martin Morin, coll. « Sedes Sapientiae », 2014, 269 p.
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