On connaît la chanson
Modèle:Infobox V3/Début Modèle:Infobox V3/Image Modèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Tableau début Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau fin {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} {{#if: |Modèle:Infobox V3/Titre Bloc Modèle:Infobox V3/Navigateur |}} Modèle:Infobox V3/Séparateur
Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Modèle:Infobox V3/Fin On connaît la chanson est un film franco-britannico-suisse réalisé par Alain Resnais, sorti en 1997.
Synopsis
Odile (Sabine Azéma) et Claude (Pierre Arditi) forment un couple routinier. Claude voit d'un mauvais œil le retour à Paris de Nicolas (Jean-Pierre Bacri), un ancien amant d'Odile. Odile projette, quant à elle, d'acheter un grand appartement dans un quartier plus chic et se désole du manque d’entrain et d’enthousiasme de Claude quant à cette idée.
Elle s'adresse à Marc (Lambert Wilson), agent immobilier dont Camille (Agnès Jaoui), la sœur d'Odile, guide et étudiante en histoire, s'éprend lors d'une visite des lieux. Camille est convoitée sans le savoir par Simon (André Dussollier), un habitué de ses tours guidés et avec qui elle entretiendra une complicité amicale autour de leur passion commune pour l'histoire. Il ne lui révèle pas qu’il travaille comme employé du tyrannique Marc, et pratique sans conviction son métier d'agent immobilier, en faisant notamment visiter à Nicolas une trentaine d'appartements. Nicolas ne parvient pas à se décider, ne sachant pas si les appartements conviendront aux goûts de sa femme, qui doit le rejoindre avec leurs enfants d’ici peu.
Bien que tout semble réussir pour Camille Modèle:Incise, elle tombe en dépression, dans l’incompréhension de ses proches. Nicolas, hypocondriaque, se dispute avec sa femme qui lui reproche ses mensonges permanents et son incapacité à organiser l’arrivée de leur famille à Paris. Claude a quant à lui une maîtresse, ne trouve pas le courage de dire à Odile qu’il veut la quitter et accepte à contrecœur d’acheter le nouvel appartement.
Lors de la fête pour la pendaison de crémaillère, Simon révèle à Nicolas qu’il a connaissance d’un projet de complexe immobilier en face de l’appartement, qui ruinera la vue sur Paris, qui est son principal atout, et dont Marc leur aurait caché l’existence au moment de la vente. Nicolas s’empresse d’en informer Odile, qui se réfugie en pleurs dans les bras de Claude, pourtant venu dans l’intention de lui annoncer leur séparation. Claude et Odile chassent Marc, dont le côté odieux apparaît au grand jour. Camille se console en se rapprochant de Simon.
Fiche technique
- Titre : On connaît la chanson
- Titre international : Same Old Song
- Réalisation : Alain Resnais
- Scénario : Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri
- Arrangements et musique originale : Bruno Fontaine
- Chef décorateur : Jacques Saulnier
- Décors : Philippe Turlure
- Costumes : Jackie Budin
- Photo : Renato Berta
- Son : Pierre Lenoir, Jean-Pierre Laforce et Michel Klochendler
- Montage : Hervé de Luze
- Affiche de film : Floc'h
- Production : Bruno Pésery, Richard Hawley (producteur délégué), Michel Seydoux, Ruth Waldburger (coproducteurs)
- Sociétés de production : Arena Films, Caméra One, France 2 Cinéma, Greenpoint Films, Vega Films<ref>Unifrance.org.</ref>
- Soutien à la production : Canal+, Cofimage 9, Sofineurope, Alia Films, TSR, Eurimages, CNC, Procirep, Office fédéral de la culture suisse
- Distribution : AMLF, Pathé et Fox Pathé Europa (France), Alliance Vivafilm (Canada), Pandora Filmproduktion (Allemagne), Merchant Ivory Productions (États-Unis) et Istituto Luce (Italie)
- Budget : Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Pays d’origine : Modèle:Pays, Modèle:Pays, Modèle:Pays
- Langue originale : français
- Format : couleur - 1,85:1 - Dolby Digital
- Genre : musical, comédie dramatique, film choral
- Durée : 120 minutes
- Dates de tournage : du 13 janvier au 9 mars 1997
- Date de sortie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:releaseinfo|releaseinfo|reference}} {{#if:||Dates de sortie}} sur l’Modèle:Lang.</ref> :
- Box-office France : 2 649 299 entrées
- Box-office Europe : 3 312 749 entrées<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Distribution
Production
À partir du thème des apparences, Resnais s'inspire cette fois de l'auteur anglais Dennis Potter, qui avait l'habitude d'intégrer des chansons complètes dans le corps de ses fictions pour mieux fustiger la société britannique<ref>Modèle:Article.</ref>.
Des bribes de chansons interprétées en play-back (procédé déjà esquissé dans La vie est un roman) interviennent, par association libre, dans les chassés-croisés des six personnages principaux.
Bande-annonce
Dès la bande-annonce, l'humour s'installe, provoqué par le décalage des confidences des acteurs assis près d'une plante verte sur un canapé face caméra où Pierre Arditi raconte que Modèle:Citation, Sabine Azéma que Modèle:Citation, Lambert Wilson qu'Modèle:Citation, Agnès Jaoui qu'Modèle:Citation, André Dussolier qu'Modèle:Citation et Jean-Pierre Bacri qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Chansons du film
Fins alternatives
Selon François Thomas, auteur de deux livres sur Resnais et d'un documentaire télévisé sur On connaît la chanson<ref>L'Atelier d'Alain Resnais, 1997.</ref>, Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri avaient envisagé deux autres fins possibles, l'une à partir de J'appuie sur la gâchette de Suprême NTM, l'autre avec C’est comme ça des Rita Mitsouko, fins que n'a pas retenues le réalisateur<ref>À la fin de l'émission du Modèle:Date- consacrée au film sur franceculture.fr.</ref>.
Lieux de tournage
- La fontaine « la pile d'assiettes » (fontaine des Polypores), lieu de la première rencontre de Camille (Agnès Jaoui) et Marc Duveyrier (Lambert Wilson), se situe au 91, rue Balard, dans le 15e arrondissement de Paris. L'œuvre est signée de l'artiste Jean-Yves Lechevallier.
- Le film a été tourné partiellement au parc des Buttes-Chaumont.
Autour du film
- Agnès Jaoui campe ici le personnage d'une étudiante en histoire, guide à ses heures, préparant une thèse sur « les chevaliers paysans de l'an mil au lac de Paladru ».
- André Dussollier y est, lui, un auteur dramatique de pièces historiques radiophoniques, notamment l'une sur la « Brinvilliers », célèbre empoisonneuse parricide et double fratricide sous Louis XIV, marquise au cœur de l'affaire des poisons.
- À la fin du film, dans le nouvel appartement d'Odile, Sabine Azéma, André Dussollier et d'autres invités sont sur le balcon et admirent la vue. Le dialogue entre eux fait directement référence au roman Zazie dans le métro de l'oulipien Raymond Queneau, ami de Resnais. À la question du père d'Odile : Modèle:Citation, André Dussollier répond : Modèle:Citation, allusion à l'une des scènes culte du roman de Raymond Queneau.
Distinctions
Récompenses
- Berlinale 1998 :
- Ours d'argent (meilleure contribution artistique) décerné à Alain Resnais pour On connaît la chanson et l'ensemble de sa carrière
- César 1998 :
- César du meilleur film
- César du meilleur scénario original ou adaptation pour Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri
- César du meilleur acteur pour André Dussollier
- César du meilleur acteur dans un second rôle pour Jean-Pierre Bacri
- César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Agnès Jaoui
- César du meilleur son pour Pierre Lenoir, Jean-Pierre Laforce et Michel Klochendler
- César du meilleur montage pour Hervé de Luze
- Prix Louis-Delluc 1997 (ex-æquo avec Marius et Jeannette )
- Prix Méliès 1997
Nominations
Notes et références
Voir aussi
Presse
- Entretien avec Resnais sur Libération.fr
- On connaît la chanson sur CinEmotions
- On connaît la chanson par Gérard Lefort sur Libération.fr
Radio
- « Jean-Pierre Bacri pour la vie. “Épisode 1 : On connaît la chanson ou la mélodie du mal-être” », France Culture, Les chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth, le Modèle:Date-