Orénoque
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Toponymie
Le nom du fleuve provient de l'otomaco (langue indigène éteinte) Orinucu<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, traduit en espagnol par Orinoco.
Delta
Le delta de l'Orénoque occupe une vaste superficie (Modèle:Unité) et possède de nombreux bras dont les principaux sont la Boca Grande et le Macareo.
Hydrologie
Le débit moyen de l'Orénoque est de Modèle:Unité (Weibezahn, 1990)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site Ciencia Guayana</ref>.
L'Orénoque possède un régime d'écoulement des eaux irrégulier avec une période de hautes eaux de juillet à octobre et une période d'étiage de janvier à avril. Ainsi le débit mensuel de l'Orénoque à Puente Angostura (fr: pont d'Angostura), à cinq kilomètres en amont de Ciudad Bolívar, peut varier entre Modèle:Unité et Modèle:Unité alors que le module y est de Modèle:Unité. La surface prise en compte à cet endroit est de Modèle:Unité, c'est-à-dire 87,3 % de la totalité du bassin versant du fleuve. Ces chiffres excluent notamment l'important débit du Caroní.
La majeure partie du bassin de l'Orénoque bénéficie d'un climat tropical de mousson avec des pluies de l'ordre de Modèle:Unité se concentrant de mai à octobre. La partie méridionale du bassin du fleuve bénéficie par contre d'un climat équatorial avec des précipitations abondantes toute l'année et comprises entre 2 000 et Modèle:Unité.
Affluents
Rive droite
Un sous-affluent du Caroní, la rivière Carrao, possède la plus haute chute d'eau du monde, le Salto Ángel.
Rive gauche
- Río Meta (Modèle:Unité).
- Río Guaviare (Modèle:Unité).
- Río Apure (Modèle:Unité).
- Río Arauca (Modèle:Unité).
- Río Vichada (Modèle:Unité).
- Río Capanaparo (Modèle:Unité).
- Río Tomo (Modèle:Unité).
- Río Cinaruco (Modèle:Unité).
Faune
La richesse de la faune de l'Orénoque est considérable. On y recense environ :
- 300 espèces de mammifères, comme le jaguar, le tapir, le fourmilier, le tatou, etc.
- 1 300 espèces d'oiseaux, dont plusieurs espèces de perroquets, le toucan, l'ara, le colibri, etc.
- 500 espèces de grenouilles ;
- présence de 2 requins-baleines en fonction des saisonsModèle:Référence nécessaire ;
- 250 espèces de reptiles, comme le caïman, la matamata ou l'anaconda ;
- 1 000 espèces aquatiques, dont le boto, le piranha, le poisson-chien, l'anguille électrique ou encore le pterophylle altum.
Flore
On recense plus de 30 000 espèces végétales dans la forêt tropicale bordant le fleuve.
Géologie et économie
Le bassin de l'Orénoque est une zone importante économiquement pour le Venezuela, notamment par la présence de sables bitumineux en cours d'exploitation par les compagnies pétrolières.
La puissance chinoise continue d’investir et permet de développer son emprise sur la zone.
Tribus indigènes
Les dernières tribus amérindiennes vivent le long de l'Orénoque. Elles représentent à peine 2 % de la population du Venezuela. La plupart de ces tribus sont en voie d'extinction.
- Warao, 18 000 individus ;
- Yanomami, 15 000 individus ;
- Piaroas, 14 500 individus, au nord de l'État d'Amazonas, dans la région du río Autana ;
- Caraïbes (ou Kalinagos, ou Karibs, ou Caribes), 7 000 individus ;
- Guahibo (ou Guajibo, ou Sikuani, ou Jivi, ou Jiwi), 5 000 individus ;
- Yaruro (ou Pumé), 3 000 individus ;
- Baniwa (ou Baniva, ou Baniua, ou Curripaco, ou Vaniva, ou Walimanai, ou Wakuenai), 400 individus ;
- Puinave (ou Wãnsöhöt), 240 individus ;
- Piapoko (ou Wenewika), 100 individus ;
- Mapoyo, 10 individus ;
- Hoti, surtout dans l'État de Bolívar ;
- Pemóns, exclusivement dans l'État de Bolívar, dans la région de la Gran Sabana (Canaima) ;
- Yecuana (ou Ye'kuana, ou Maiongong, ou Maquiritare, ou Makiritare, ou So'to), région du Haut-Orénoque, voisins des Yanomami ;
- Panare, dans l'État de Bolívar (région du río Suapure et du río Manapiare).
Expédition
José Gumilla, missionnaire jésuite espagnol qui, au 1715 et 1737, explora systématiquement le bassin de l'Orénoque. Le livre, publié en 1741, présente des détails sur le fleuve Orénoque et ses affluents, mais aussi les coutumes des habitants, maladies et traitements traditionnels, aliments, flore et faune, etc. Première étude sérieuse sur la région de l’Orénoque (Colombie et Venezuela actuels), le livre étonne par la qualité de ses observations anthropologiques et reste jusqu’aujourd’hui ouvrage de référence pour ceux qui s’intéressent à la région.
En 1800, au cours d'un voyage de soixante-quinze jours, le géographe et explorateur allemand Alexander von Humboldt et le botaniste français Aimé Bonpland parcoururent l'Orénoque de l'embouchure du río Apure jusqu'à La Esmeralda (Venezuela), colonie fondée en 1760 par Diez de la Fuente<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Humboldt décide de remonter un affluent de l'Amazone vers le canal de Casiquiare dont il relève rigoureusement la position. Humboldt et Bonpland ne sont pas les premiers Européens à emprunter cette voie, mais la rigueur de leurs relevés et de leurs descriptions lève les doutes quant à l'existence d'un passage navigable entre l'Amazone et l'Orénoque.
En 1880, Jules Crevaux part avec le pharmacien de la Marine Eugène Le Janne à Santa-Fé de Bogota, remonte le río Magdalena, en Colombie, franchit la cordillère des Andes et redescend en radeau vers l'Orénoque, par le río Guaviare qu'il baptise rio de Lesseps. Arrivé dans le delta de l'Orénoque, après avoir exploré Modèle:Unité de fleuve en 161 jours et récolté une ample moisson d'objets de botanique, de zoologie et d'anthropologie, le docteur Crevaux est épuisé et doit se reposer quelque temps parmi les Indiens Gouaraounos. Il rentre en France le Modèle:Date- et est fait officier de la Légion d'honneur<ref name="Fig">Marc Cherki, « Jules Crevaux, défricheur de l'Amazone », Le Figaro, vendredi 11 août 2017, p. 9.</ref>.
Jean Chaffanjon rêvait d'explorer des régions inconnues. Il parvient à se faire confier par le ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts trois missions d'exploration entre 1884 et 1890 dans le bassin de l'Orénoque, dont il annoncera même avoir découvert les sources le Modèle:Date- (en fait, les véritables sources ne seront découvertes par le Français Joseph Grelier qu'en 1951).
En 1919, l'expédition Alexander H. Rice remonte l'Orénoque sur sa partie supérieure au Venezuela, mais prend part à une bataille désastreuse avec un groupe de Yanomami, qui peuvent être belliqueux mais ne sont en aucun cas cannibales, et ce fut le seul exemple au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'une expédition scientifique tirant et tuant des peuples indigènes d'Amazonie. Cette expédition a continué, en 1920, à traverser le canal naturel de Casiquiare et à descendre le Rio Negro jusqu'à l'Amazonie à Manaus.
Peu avant la Seconde Guerre mondiale, le marquis Robert de Wavrin tenta de découvrir les sources de l'Orénoque. Malheureusement, des crues exceptionnelles mirent fin à son expédition alors qu'il était près du but.
Alain Gheerbrant dirigé, de 1948 à 1950, l'expédition Orénoque-Amazone à laquelle ont également participé Pierre-Dominique Gaisseau, Jean Fichter, et Luis Saenz. Cette entreprise etnographique avait pour but la première traversée de la sierra Parima située sur le plateau des Guyanes, et la rencontre des populations amérindiennes locales inconnues du monde blanc : Guaharibo (Yanomami), Maquiritare, Piaroa, Puinave.
Les sources de l'Orénoque situées à Cerro Carlos Delgado Chalbaud (Modèle:Déc N, Modèle:Déc W) ont été découvertes en 1951 par le Français Joseph Grelier de l'expédition franco-vénézuélienne qui est retournée et a exploré le cours de l'Orénoque supérieur jusqu'à la Sierra Parima près de la frontière avec le Brésil, dirigé par l'officier de l'armée vénézuélienne Frank Risquez Iribarren<ref> Alberto Contramaestre Torres. Expédition aux sources de l'Orénoque. Caracas, 1954.</ref>.
L'expédition du roi Léopold III de Belgique, qui a navigué et exploré l'Orénoque en 1952 et à la fin de celui-ci a écrit le livre The High Orinoco en deux périodes dans lesquelles il recueille des notes détaillées et des photographies prises par le monarque lui-même.
Œuvres littéraires
- Le Superbe Orénoque est un roman de Jules Verne.
- Robinson Crusoé est un roman de Daniel Defoe où le héros, Robinson, vit 28 ans sur une île située dans l'embouchure du fleuve Orénoque.
- Remonter l'Orénoque est un roman de Mathias Énard.
- En radeau sur l'Orénoque est un récit d'aventure de Jules Crevaux.
- Le partage des eaux, traduction française de Los pasos perdidos (publié en 1953), grand roman de l'écrivain cubain Alejo Carpentier (1904/1980). Tiré d'une expérience personnelle, le roman raconte l'aventure d'un musicologue qui remonte le cours de l'Orénoque à la recherche des origines de la musique. Grand roman initiatique, il est une étape décisive dans l'œuvre de l'écrivain cubain et une œuvre clef de la littérature latino-américaine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Moravagine est un roman de Blaise Cendrars.
- Orénoque est un poème de Robert Ganzo.
- Orénoque est une pièce de théâtre d'Emilio Carballido.
- Aux Sources de l'Orénoque, récit de la découverte des sources du fleuve. Joseph Grelier
- La Route du Poison, récit de voyage et essai d'ethnographie chez les indiens d'Amazonie. Joseph Grelier
- L'Expédition Orénoque-Amazone, récit du voyage reliant l'Orénoque à l'Amazone via la Sierra Parima, effectué entre 1948 et 1950 par Alain Gheerbrant et ses compagnons.
- Le Mystère de l'Orénoque, récit d'explorations par le marquis Robert de Wavrin qui tenta de découvrir la source de l'Orénoque avant la guerre 1939-1945 (publié à Paris en 1939).
Ponts sur l'Orénoque
Jusqu'en 2006 un seul pont traversait le fleuve, près de Ciudad Bolívar. Un deuxième pont a été inauguré en novembre 2006 non loin de là, à Puerto Ordaz<ref>Deuxième pont avec photo de ce dernier</ref>.
Dans la culture populaire
Le fleuve est mentionné dans la comédie Pouic-Pouic de Jean Girault (1963) avec Louis de Funès comme le lieu d'un fabuleux gisement pétrolier sur le territoire de la tribu Bosso Tajo, se révélant en fait une escroquerie, point de départ du scénario.
Modèle:Lang est une chanson composée et interprétée par la chanteuse irlandaise Enya. Le titre de la chanson fait référence à la fois au fleuve Orénoque et au studio londonien (Orinoco Studios) où elle a été enregistrée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Orinoco Flow (Sail Away) - Songfacts</ref>.
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Joseph Grelier, Aux sources de l'Orénoque, édité par La table ronde (1954 et 1957) Modèle:ISBN
- L'énigmatique Orénoque, Revue Jules Verne no 6, Centre international Jules-Verne, 1998.
Filmographie
- Le documentaire Orénoque, le fleuve conquête (2010) de la série de télévision Les fleuves du monde.
Articles connexes
- El Orinoco ilustrado y defendido, première étude ethno-géographique de la région de l'Orénoque.
- Liste de fleuves dans le monde classés par continents
- La Guerre de Murphy
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:GeoGroup
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Informations sur le Delta de l'Orénoque
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L'Orénoque
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Canal de l'Orénoque à l'Amazone
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Carte du Fleuve Orénoque qui comprend les îles et les affluents visibles au delta de la rivière, 1732