Péone

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Modèle:Infobox Commune de France

Péone est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Péoniens.

Géographie

Hameaux et lieux-dits

  • Les Chardonniers
  • Le Serre
  • La Serre
  • Settene
  • Le Plan
  • Alliège
  • Le Brac
  • Le Mians
  • Les Mianouns
  • Le Parc
  • Rabuis
  • Fossemagne
  • Fossemagnette
  • La Colle
  • Les Huerris
  • Le Lagas
  • La Colle des Amignons
  • Charvin
  • En Garets
  • Aubert
    • Les Amignons
    • La Baumette
    • Combarion
    • Valberg
    • Le Villard
    • Saint-Pierre

La station de Valberg

Fichier:Valberg 111A.jpg
La station de Valberg.

La partie urbanisée de la station d'altitude de Valberg est, pour l'essentiel située sur la commune de Péone au col du Quartier à Modèle:Unité d'altitude. Ainsi s'explique l'usage de la dénomination Péone-Valberg. En effet, c'est seulement le domaine skiable de la station de sports d'hiver de Valberg qui s'étend, d'ouest en est, sur les trois communes de Guillaumes, Péone et Beuil.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Péone est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (34 %), forêts (29 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,7 %), prairies (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones urbanisées (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Après la conquête romaine (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune de Péone dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas<ref name="beaujard-22"/>.

La tradition voudrait que le comte Raimond Bérenger IV de Provence ait repeuplé au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle le village avec des familles d'origines catalanes, tradition à l'origine du surnom de « Catalans » donné autrefois aux habitants de Péone<ref>http://www.guide-paca.com/villes/alpes-maritimes/peone/index.html</ref>.

Une autre version voudrait que ce soient des ouvriers de passage dans ces lieux après avoir travaillé à la construction de Barcelonnette, qui auraient fondé là, vers 1240, un village qu'ils nommèrent d'après la ville natale de leur chef, Péona en Catalogne<ref name="EdmondRossi">Péone, berceau d'un empereur et de deux reines, d’après « Les Légendes et Chroniques insolites des Alpes Maritimes », Edmond Rossi, (Éditions Equinoxe)</ref>.

Malgré cette tradition permettant d'expliquer ce curieux nom de berger espagnol, le nom de Péone dérive plus vraisemblablement de Pédona (« hauteur rocheuse »), nom plus en rapport avec la topologie des lieux<ref name="EdmondRossi"/>.

Sous l'autorité de la Maison de Savoie de la dédition de 1388 au plébiscite de 1860 excepté la période 1792 à 1814.

Pour toute cette période, on pourra se reporter utilement à la partie « 4 - Histoire » de l'article « Entraunes » rédigé pour l'essentiel par André Payan-Passeron<ref>André Payan (dir. Jean Miège) in « La population du Haut-Var - Étude démographique de 1896 à 1962 », université de Nice, (mémoire principal de DES de géographie), Nice, octobre 1967, 230 pages, « Les cadres régionaux » pages 14 à 24</ref>.

Durant la guerre de Trente Ans (1618-1648), les milices locales du capitaine Boniface de Sauze, cernées par les Français, capitulèrent à Péone<ref name="EdmondRossi"/>.

Française de 1792 à 1814, Péone est à nouveau française depuis le plébiscite de 1860

De 1870 à 1891, la commune compte plus de 600 habitants et c'est après 1891 que ses effectifs diminuent. Diminution induite par le développement général des sciences, des techniques et des transports caractérisé notamment par le processus d'industrialisation, l'accélération de la division du travail comme de la productivité horaire du travail et de la concentration du nombre des exploitations agricoles aux dépens des plus petites qui disparaissent. Et diminution de la population de Péone qui se manifeste ici aussi par un solde annuel négatif tant des décès par rapport aux naissances que des départs par rapport aux arrivées. Il s'agit du processus d'exode rural qui a débuté en France à partir de 1850, date à laquelle le maximum de population rurale est atteint avec 26,8 M de ruraux. Du fait de l'exode rural, la commune ne compte plus que 407 habitants en 1946. En 55 ans la commune a donc perdu un peu plus d'un tiers de ses effectifs<ref>André Payan in DES de géographie cité « 6° - Péone » pages 110 à 124.</ref>. Mais, malgré la poursuite de l'exode rural aux dépens de la paysannerie, le développement de la station touristique et de sports d'hiver de Valberg<ref>André Payan in DES de géographie cité « Chapitre quatrième : la station de Valberg » pages 157 à 171.</ref> explique tant la croissance des effectifs de la commune à partir du recensement de 1962 que la poursuite de la mutation de son économie et donc de sa structure sociale.

L'histoire militaire de Péone durant l'entre deux-guerres et la guerre de 1939-45 Modèle:Article détaillé

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Fichier:La mairie de Péone.JPG
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Depuis le Modèle:1er janvier 2014, Péone fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant le siège de la communauté de communes de Cians Var, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • André Payan, "L'évolution démographique et sociale du Haut-Var de 1896 à 1962", p. 39-43 dans Recherches Régionales, archives départementales des Alpes-Mmes, Nice, n° 3 (1970).
  • Elisabeth Ravel, Souvenirs du Haut-Var - Des gorges de Daluis aux gorges du Cians : Guillaumes - Sauze - Daluis - Val d'Entraunes - Beuil - Péone - Valberg, 88 pages format 21x31, Les Editions du Cabri, Breil-sur-Roya, 1988, Modèle:ISBN.
  • Michel et Marie-Louise Gourdon, Mémoire d'en haut - Architecture et objets de la vie quotidienne dans les vallées du Mercantour, 223 pages format 23x31, Les Editions du Cabri et Le Parc National du Mercantour, Breil-sur-Roya, 2000, Modèle:ISBN.
  • Edgar Petit, Histoire de Valberg, 343 pages format 24x31, Les Editions du Mercantour, , Puget-Théniers, 2003, Modèle:ISBN.
  • Jean-Louis Panicacci, Les Alpes-Maritimes de 1939 à 1945, Edition Serre, Nice, 1989, 399 pages, Modèle:ISBN.
  • Jean-Louis Panicacci, "Fortifications Maginot" pages 22–23 et "Le secteur fortifié des Alpes-Maritimes" page 28 avec carte des gros et petits ouvrages et des casemates Modèle:2e in Sourgentin - le magazine du pays niçois, n° 207 juin-juillet 2013 consacré "à la découverte des fortifications" des Alpes-Maritimes, éditions du Sourgentin, Nice, ISSN 1243-0773.
  • Michel Braun, Jean-Pierre Garacio et Jean-Louis Panicacci, 1939-1945 La guerre dans les Alpes-Maritimes, 203 pages grand format 24x31, Les Editions du Cabri, Breil sur Roya, 1994, Modèle:ISBN.
  • Salicis Claude et alii, 2011, Péone au fil des siècles, Mémoires de l'IPAAM, t. LII/LIII-2010/2011, 544 p. format 21x31, Nice, Editions IPAAM, directeur de publication Claude Salicis, Modèle:ISBN :
    • Claude Salicis, avec la collaboration de Céline Winschel, Germaine Salicis, Thierry Schwab, Premier inventaire archéologique, historique et ethnographique de la commune de Péone (06), Modèle:P.17-108 Lire en ligne
    • Magali Rossi, Les particularités géologiques de la commune de Péone (06), Modèle:P.109-138
    • Laurence Lautier, La commune de Péone (06) et le territoire de Glandèves dans l'Antiquité, Modèle:P.139-150
    • Jean-Claude Poteur, Quelques aspects de Péone (06) au Moyen Âge, Modèle:P.151-160
    • Jean-Yves Coppolani, Les chartes de Péone (06) - {{#switch: -
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}}, Modèle:P.197-214

    • Edgar Petit, Le premier habitat valbergan - Les limites territoriales de Péone (06), Modèle:P.215-240
    • Michel Gourdon, Jean-Claude Poteur, L'habitat rural ancien de la commune de Péone (06), Modèle:P.241-260
    • Marcel Graglia, Quelques aspects entrevus d'une communauté montagnarde avant et après la Révolution de 1789 (XVIIe-XIXe siècle) : Péone (06), Modèle:P.261-334
    • Gilbert Mari, Danielle Mari, La météorite du mont Vasson tombée le 29 novembre 1637 aux confins des territoires de Guillaumes et de Péone (06), Modèle:P.335-346
    • Michel Gourdon, Pastoralisme et apiculture : deux aspects de la vie économique à Péone (06), Modèle:P.347-394
    • Luc Thévenon, Les édifices religieux de Péone (06), Modèle:P.395-422
    • Gilbert Mari, La mine de plomb-zinc de Saint-Pierre à Péone (06), Modèle:P.423-447
    • André Clary, Le col de Crous ou les militaires à Péone (06), Modèle:P.449-468
    • Edgar Petit, La station de Valberg sur les communes de Guillaumes et de Péone (06), Modèle:P.469-490
    • Céline Winschel, Quelques témoignages oraux des Anciens de la commune de Péone (06), Modèle:P.491-522

Articles connexes

Liens externes

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